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  • Le sultan islamo-nationaliste Erdogan achève l'OTAN déjà en état de mort cérébrale

    Le dirigeant turc s'invite à Bruxelles après avoir copieusement insulté l'Europe. Il continue à  exercer son chantage envers l'UE.

    Il vient pour demander le soutien "concret" de l'OTAN ( NATO) .

    Or, cette organisation militaire est une alliance US-Europe d'après guerre mise en place en solidarité valable  si un membre est attaqué...chez lui.

    Ici Erdogan attaque la Syrie. Idleb ne fait pas partie de la Turquie  ni de l'Europe mais  bien d'un pays nommé la Syrie, membre de l'ONU.

    Dont le gouvernement entend récupérer son territoire, débarrassé des groupes islamistes type Hayat Tahrir el  Cham- évolution de AL Nostra (Al Quaida)-Frères musulmans  et autres groupes soutenus par la Turquie (et autres influences dont celle de l'Arabie Saoudite, hyper impliquée en Syrie aussi ...) qui sont hyper actifs localement, armés par la Turquie et les occidentaux .

    ô période Hollande-Fabius de 2012..qui  envoyaient en toute illégalité des armes sophistiquées passées ensuite à l'EI à Idleb. France sulfureuse sur le dossier syrien qui finance Daech par l'usine  Lafarge Holcim.

    France qui la  fera bombarder en 2019 avec les américains pour effacer les traces.

    L'usine proche de Kobané servait de cache pour les munitions  occidentales fournies aux groupes armés.

    Le dirigeant conservateur porteur de la nostalgie islamo-colonialiste  ottomane entend coloniser une bande de territoire syrien en son sud . Le sultan ordonne à l'Europe de la suivre dans  cette action illégale en droit international !

    A savoir, les USA ont installé 50 bombes nucléaires dans une base turque à la frontière syrienne.

    La cuisine militaire autour du pays de Cham commence à être  nauséabonde.

                                            OTAN VIEIL ACCORD UE-USA

    Sous couvert du vieil accord atlantique consécutif à la seconde guerre mondiale, la demande de solidarité des pays membres  par le dirigeant turc est juste grossière. Il s'agit ici de réclamer la  prise de contrôle de territoire syrien. Une occupation internationalisée et rendue officielle par l'OTAN. Mais qui reste ILLEGALE 

    Et pour Erdogan de procéder aux changements de population dont la Turquie est habituée Ici éliminer les kurdes syriens, les syriens chrétiens au profits des islamistes syriens et autres.. Erdogan  utilise d'ailleurs des supplétifs syriens comme  mercenaires en Libye. 

    Globalement la direction de Otan s'intéresse aux pays stratégiques pour le... gaz et le pétrole : Irak, Libye, Syrie...un dévoiement. La demande d'Erdogan choque. Elle est colonialiste.

    Les missions et objectifs de cet organisme de solidarité militaire sont à revoir dans un monde ouvert où les populations observent. Dont la population européenne.

                                                         Sylvie Neidinger

  • Johnson & Trump: le graph de Bristol

    Un graph de street art résume l'actualité des cheveux colorés blonds et mal coiffés.

    Photographiés à Bristol (AFP)

    Bojo et Donald. Les deux dirigeants anglo-saxons  peuvent enfin vivre leur idylle idéologique "guerroyeuse" au grand jour !

    Cheveux au vent.

                                  SN

    phoyto trump johnson.JPG

     

  • Charles Bowman lord-maire de la City en retard d'une bataille à Genève...

     Totalement décalé ! En visite la semaine dernière pour -on se pince- "rassurer" le secteur bancaire genevois sur le brexit (alors que son pays, UK est dans le brouillard total  et des milliers de postes bancaires actuellement délocalisés à Francfort et Paris) Charles Bowman entendait également s'informer sur l'accord UE-Suisse.

    En 110 jours, il vient de visiter 30 pays pour "tendre à  limiter l'impact du brexit sur son pays"selon lui.

    Le chef de la "Corporation de la Cité de Londres" compte - mais un peu tard!- inspirer  le Royaume-Uni  de l'expérience ...Suisse pour les négociations de sortie.
     
    Effectivement la Suisse avait -dans le passé- très habilement négocié dans son coin ses bilatérales: 120 accords en tout .
    "La Suisse a remarquablement réussi toutes ses négociations bilatérales. Nous en tant que Britanniques nous apprêtons à entamer ce chemin, nous avons beaucoup à apprendre!" reconnait-il.
     
    Doux rêve...
     
    Mais quel retard dans l'analyse du maire britannique!!!
     
    -Retard sur .. son pays. Le Royaume-Uni qui n'ayant même pas adhéré à l'euro pourra difficilement gérer la monnaie commune après. Ce, quelle que soit l'issue du brexit. Londres comme place de compensation de l'euro appartient au passé.
     
    Confirmation : selon  Arnaud de Bresson, délégué général de Paris Europlace, le brexit a l'effet de  rééquilibrer ce qui était "une situation de bulle à Londres, avec une hypertrophie de l'industrie financière". 
    En bonne logique, la City, jusqu'alors  plus grand marché de change au monde doit acter le fait qu'elle perd dans tous les cas son statut de première place financière de l'euro. L'euro n'étant même pas la monnaie du pays.
     
    -Retard sur ....la situation helvète actuelle qui n'est plus ce qu'il décrit. et vient chercher comme supposé "modèle d'accord" . Curieux anglais dont le logiciel n'est pas "updaté".
     
     
     
                                  RETARD CAR LE "BON" ACCORD BILATERAL EST DERRIERE
     
     
     Quelques votations plus tard,  notamment celle du 9 février 2014 dite "contre l'immigration de masse" ont en effet douché la relation bilatérale UE-Suisse.
    Un choc total pour l'UE, pour les citoyens européens que d'observer ceux qui entendent commercer au sein de l'Union  sans le respect de la règle globale, la libre circulation des personnes.      En picorant ça et là.
     
    En 2016 les mêmes jubilaient du brexit.(combien d'articles de presse en ce sens lus en Suisse...) Les deux pays selon eux pouvant dès lors  s'appuyer l'un l'autre dans la démarche de l'éloignement de l'UE.
    Bigre. Un éloignement tout en gardant les avantages... Ah bon ????
     
    Certains suisses évoquaient  même un bizarre "suissexit" alors que le pays ne fait pas partie des 28 !  Ah bon !!?
     
    Un  raisonnement de toutes façons  entaché d'une erreur fondamentale car la situation des deux pays n'a rien à voir.
     
     
     L'Union Européenne a  ré-ouvert  le dossier bilatéral après cette votation de 2014 qui tend à  éliminer les citoyens.... européens, un comble.
     
    L'UE constatant  que les diplomates suisses avaient fait des merveilles au fil des années avec des bilatérales avantageuses.
    Justement ces avantages dont  Charles Bowman entendait inspirer son pays. 
    Mais ....qui n'existent plus !
                                                     DENI
     
     
     
     L'Union européenne n'entend pas accorder aux britanniques en partance le beurre et l'argent du beurre (plan May dit de Chequers) ni revenir aux  bilatérales  suisses avantageuses du passé.
     
    Le temps est même compté.
    L'UE presse la Suisse de savoir enfin ce qu'elle veut avec un accord qui ne soit pas remis en jeu par une future votation.
    Un véritable accord, fiable et qui ne soit pas remis en cause par un coup de vent populiste ou non. Accord ou PAS d'accord.
     
    Constat. Le brexit n'est pas une aide pour la Suisse comme certains l'imaginaient. Plutôt un repoussoir .
    .
    Charles Bowman -son pays...- aurait du prendre exemple sur la relation UE-Suisse d'avant....
    Avant. Car depuis  l'Union Européenne a tourné certaines pages.
     
                                                                 Sylvie Neidinger
     
     
  • Le "brexit means brexit"...réaliste de Michel Barnier aux Anglais, en retour

    Le Royaume-Uni a mis un temps fou, 18 mois, pour valider le premier volet des négociations avec l'UE.

    Et finalement a tout accepté en deux jours face à l'ultimatum européen de décembre.

    La PM May avait passé l'année à  prononcer une phrase sibylline quand on lui demandait ce qu'elle concoctait "brexit means brexit". Parole qui n'éclairait pas beaucoup de ses intentions...

    Les observateurs étrangers  furent alors stupéfaits des débats internes du pays (parlement, presse, les europhobes type Johnson etc..) assez violents* et en total déni avec le réel de la situation.

    Diatribes en complet déni de ce qu'un vote mal présenté à l'origine (les mensonges des brexiteurs)  allait entrainer pour le pays.

    Le Royaume -Uni organisa, seul dans son coin pendant de longs mois, le contour de son DESIR de quitter l'UE.

    Vouloir le  beurre et l'argent du beurre. Le retrait de l'UE pour ses inconvénients mais y rester pour ce qui intéresse (dont le passeport européen de la City)

    ...Ils ont même voté pour l'heure exacte de sortie !

    Enfin en décembre cette première étape a été franchie après tout cette longue phase de dénégation. Theresa May a finalement accepté de monter  les trois premières marches de la porte de sortie. Elles se nomment Irlande+facture+ traitement des européens localement.

    Désormais Michel Barnier que la presse anglais populiste  connue pour sa modération légendaire avait nommé un jour l'idiot des alpes (il est savoyard....) lance la phase deux.

    Il porte la voix des 27 autres, contre le Royaume -Uni qui  demande  le divorce.

    C'est juridiquement un processus de "dés-adhésion".

    A ce stade le commissaire européen rappelle en fait ce que signifie exactement le brexit par eux engagés suite à  un vote populiste sans étude d'impact sérieuse, dans le plus grand amateurisme.

    Barnier vient  rappeler:

    -Remarque  basique de bon sens "être en dehors de l'UE signifiera  pour le Royaume-Uni moins d'avantages qu'être dedans".

    -Que la période de transition va être courte, limitée au 31 décembre 2020. Contrairement aux britanniques qui pensaient prolonger sans date. Sinon, ils repassent à la caisse pour la contribution.  Les britanniques paient ici leur âpreté au gain autour du règlement de la facture de sortie. La philosophie européenne c'est désormais "ils trainent à sortir, ils paient". Chat échaudé..

    -Que les règles de l'UE s'appliquent durant la période de transition (libre circulation et cour de justice européenne)

    -Qu'il n'y a pas de choix à la carte d'une Angleterre qui ne garderait que  ce qui l'intéresse (pas de City de Londres qui commercerait comme avant avec l'UE)

    -Que l'accord final dépendra aussi de  la  position de l'Espagne sur Gibraltar.

    -Cerise sur le gâteau: que le retour en arrière éventuel  ne dépendra pas des anglais ! Les débats internes au Royaume-Uni genre " quand on voudra on reviendra en arrière" sont de facto surréalistes.

    Tout retour en arrière ne peut venir que par acceptation des 27 parlements ! Et non du caprice anglais qui sortirait de l'UE et reviendrait comme dans un moulin. 

    Michel Barnier remet juste les pendules à l'heure.

    Cela souligne le contraste entre un désir nationaliste en complet refus de voir de la situation réelle du Royaume -Uni  et la  réalité JURIDIQUE d'un processus d'adhésion/dés-adhésion en cours et lancé.

    Brexit means brexit !

    Stupéfiant: la réaction de certains britanniques reste  toujours dans le déni à la petite semaine. 

    Alors qu'ils chamboulent leur économie pour des lendemains largement  inconnus.

    Alors qu'ils quittent l'UE qui est actuellement leur premier partenaire commercial (on rêve sur l'intérêt de cette démarche ...) certains britanniques  n 'oublient pas, petits boutiquiers matérialistes à réclamer leur part du ....vin des caves de l'UE.

    Question:  pour se saoûler et   mieux ....oublier la galère dans laquelle ils ont volontairement plongé leur pays? 

     

                                                                Sylvie Neidinger

     

     

    Débats violents : à savoir, des députés conservateurs anti- brexit viennent encore récemment de recevoir des menaces de mort! On se souvient de l'assassinat de la Député anti-brexit...

     

     

     

  • May(re) Theresa au centre des "pro" et des "anti" brexit finalement applaudie par l'UE

    Les applaudissements lors d'une réunion de l'UE à Theresa May montrent combien les négociateurs comprennent la difficulté de sa situation.

    Elle est à la croisée d'un Royaume-Uni qui a perdu la tête entre tous ses désirs contradictoires, ses intérêts économiques contradictoires, le beurre et l'argent du beurre, le regret mégalomaniaque  de son empire que le Royaume-Désuni croit retrouver après le brexit...

    C'est concrètement difficile pour elle d'avancer à, de négocier la rupture face à tous les vents contraires et les douches écossaises, les "hard",  les "soft", les anti brexiteurs .

    Elle fait face avec un vaillance certaine. Après tout de même une période d'arrogance certaine.

    Sans compter qu'elle subit elle aussi les tweets agressifs de Twito-Trump..Certes elle avait fait son paon devant lui lors de son élection.

    Son image initiale de femme  revêche est en train de se  bonifier. 

    Dire qu'elle devient une mère Teresa britannique serait un peu exagéré. Mais dans un pays... si chic où le débat public peut devenir  rapidement  vulgairement  agressif et trivial ...cette dame devient une cible facile.Notamment quand  la presse anglaise tabloïd qui attaque ad hominem s'en mêle. Ou lors des  prises de paroles  sans politesse des Farage ou Johnson et consorts.

    [A propos,  Nigel Farage après avoir "mis le feu" à son pays vient pleurer aujourd'hui devant les médias que le brexit l'a ruiné et qu'il ne peut même plus se promener à Londres sans risque de comportements agressifs à son encontre et qu'il est criblé de dette. U n pantin !]

    D'un autre côté la "Premier Ministre " est  la cible des brexiteurs extrêmes.

    De l'autre, elle est applaudie pour son courage. Par qui ? Par ses supposés"adversaires" européens...des gentlemen finalement ces continentaux!

    May en mère courage. Voire en May(re) courage pour le jeu de mots facile.

    L'Histoire commence  à retrouver ses petits et trier le bon grain de l'ivraie...

                                                                  Sylvie Neidinger

     

      A noter : quand elle se fatigue Theresa May va se reposer en ...Suisse, comme cet été.