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  • Le "brexit means brexit"...réaliste de Michel Barnier aux Anglais, en retour

    Le Royaume-Uni a mis un temps fou, 18 mois, pour valider le premier volet des négociations avec l'UE.

    Et finalement a tout accepté en deux jours face à l'ultimatum européen de décembre.

    La PM May avait passé l'année à  prononcer une phrase sibylline quand on lui demandait ce qu'elle concoctait "brexit means brexit". Parole qui n'éclairait pas beaucoup de ses intentions...

    Les observateurs étrangers  furent alors stupéfaits des débats internes du pays (parlement, presse, les europhobes type Johnson etc..) assez violents* et en total déni avec le réel de la situation.

    Diatribes en complet déni de ce qu'un vote mal présenté à l'origine (les mensonges des brexiteurs)  allait entrainer pour le pays.

    Le Royaume -Uni organisa, seul dans son coin pendant de longs mois, le contour de son DESIR de quitter l'UE.

    Vouloir le  beurre et l'argent du beurre. Le retrait de l'UE pour ses inconvénients mais y rester pour ce qui intéresse (dont le passeport européen de la City)

    ...Ils ont même voté pour l'heure exacte de sortie !

    Enfin en décembre cette première étape a été franchie après tout cette longue phase de dénégation. Theresa May a finalement accepté de monter  les trois premières marches de la porte de sortie. Elles se nomment Irlande+facture+ traitement des européens localement.

    Désormais Michel Barnier que la presse anglais populiste  connue pour sa modération légendaire avait nommé un jour l'idiot des alpes (il est savoyard....) lance la phase deux.

    Il porte la voix des 27 autres, contre le Royaume -Uni qui  demande  le divorce.

    C'est juridiquement un processus de "dés-adhésion".

    A ce stade le commissaire européen rappelle en fait ce que signifie exactement le brexit par eux engagés suite à  un vote populiste sans étude d'impact sérieuse, dans le plus grand amateurisme.

    Barnier vient  rappeler:

    -Remarque  basique de bon sens "être en dehors de l'UE signifiera  pour le Royaume-Uni moins d'avantages qu'être dedans".

    -Que la période de transition va être courte, limitée au 31 décembre 2020. Contrairement aux britanniques qui pensaient prolonger sans date. Sinon, ils repassent à la caisse pour la contribution.  Les britanniques paient ici leur âpreté au gain autour du règlement de la facture de sortie. La philosophie européenne c'est désormais "ils trainent à sortir, ils paient". Chat échaudé..

    -Que les règles de l'UE s'appliquent durant la période de transition (libre circulation et cour de justice européenne)

    -Qu'il n'y a pas de choix à la carte d'une Angleterre qui ne garderait que  ce qui l'intéresse (pas de City de Londres qui commercerait comme avant avec l'UE)

    -Que l'accord final dépendra aussi de  la  position de l'Espagne sur Gibraltar.

    -Cerise sur le gâteau: que le retour en arrière éventuel  ne dépendra pas des anglais ! Les débats internes au Royaume-Uni genre " quand on voudra on reviendra en arrière" sont de facto surréalistes.

    Tout retour en arrière ne peut venir que par acceptation des 27 parlements ! Et non du caprice anglais qui sortirait de l'UE et reviendrait comme dans un moulin. 

    Michel Barnier remet juste les pendules à l'heure.

    Cela souligne le contraste entre un désir nationaliste en complet refus de voir de la situation réelle du Royaume -Uni  et la  réalité JURIDIQUE d'un processus d'adhésion/dés-adhésion en cours et lancé.

    Brexit means brexit !

    Stupéfiant: la réaction de certains britanniques reste  toujours dans le déni à la petite semaine. 

    Alors qu'ils chamboulent leur économie pour des lendemains largement  inconnus.

    Alors qu'ils quittent l'UE qui est actuellement leur premier partenaire commercial (on rêve sur l'intérêt de cette démarche ...) certains britanniques  n 'oublient pas, petits boutiquiers matérialistes à réclamer leur part du ....vin des caves de l'UE.

    Question:  pour se saoûler et   mieux ....oublier la galère dans laquelle ils ont volontairement plongé leur pays? 

     

                                                                Sylvie Neidinger

     

     

    Débats violents : à savoir, des députés conservateurs anti- brexit viennent encore récemment de recevoir des menaces de mort! On se souvient de l'assassinat de la Député anti-brexit...

     

     

     

  • May(re) Theresa au centre des "pro" et des "anti" brexit finalement applaudie par l'UE

    Les applaudissements lors d'une réunion de l'UE à Theresa May montrent combien les négociateurs comprennent la difficulté de sa situation.

    Elle est à la croisée d'un Royaume-Uni qui a perdu la tête entre tous ses désirs contradictoires, ses intérêts économiques contradictoires, le beurre et l'argent du beurre, le regret mégalomaniaque  de son empire que le Royaume-Désuni croit retrouver après le brexit...

    C'est concrètement difficile pour elle d'avancer à, de négocier la rupture face à tous les vents contraires et les douches écossaises, les "hard",  les "soft", les anti brexiteurs .

    Elle fait face avec un vaillance certaine. Après tout de même une période d'arrogance certaine.

    Sans compter qu'elle subit elle aussi les tweets agressifs de Twito-Trump..Certes elle avait fait son paon devant lui lors de son élection.

    Son image initiale de femme  revêche est en train de se  bonifier. 

    Dire qu'elle devient une mère Teresa britannique serait un peu exagéré. Mais dans un pays... si chic où le débat public peut devenir  rapidement  vulgairement  agressif et trivial ...cette dame devient une cible facile.Notamment quand  la presse anglaise tabloïd qui attaque ad hominem s'en mêle. Ou lors des  prises de paroles  sans politesse des Farage ou Johnson et consorts.

    [A propos,  Nigel Farage après avoir "mis le feu" à son pays vient pleurer aujourd'hui devant les médias que le brexit l'a ruiné et qu'il ne peut même plus se promener à Londres sans risque de comportements agressifs à son encontre et qu'il est criblé de dette. U n pantin !]

    D'un autre côté la "Premier Ministre " est  la cible des brexiteurs extrêmes.

    De l'autre, elle est applaudie pour son courage. Par qui ? Par ses supposés"adversaires" européens...des gentlemen finalement ces continentaux!

    May en mère courage. Voire en May(re) courage pour le jeu de mots facile.

    L'Histoire commence  à retrouver ses petits et trier le bon grain de l'ivraie...

                                                                  Sylvie Neidinger

     

      A noter : quand elle se fatigue Theresa May va se reposer en ...Suisse, comme cet été.

  • Coup d'état de Puigdemont-PUTSCHDEMONT: recul de la Catalogne, appel pathétique à l'UE

    Carlos Puigdemont  ( #PUTSCHDEMONT) qui alimente le feu d'une indépendance illégale  -référendum  du 1er octobre- est pathétique, tellement "amateur" quand il en appelle-encore- à l'UE.

    Il provoque et vient ensuite se plaindre des conséquences de ses actes!

    L'autonomie actuelle de la région est sur la  sellette par l'état central pour empêcher toute sécession.

    A plusieurs reprises récemment plusieurs indépendantistes  ont , devant les micros, demandé à  l'Europe de réagir, tellement sûrs de leur "bon droit" et de leurs arguments liés à de la répression politique...

    Ils réclament à l'UE  de réagir face  à  un conflit qu'ils ont ouvert, eux !

    Ceux qui ont visité Barcelone -extérieurs et non concernés -  ont pu constater relativement souvent  dans les paroles entendues localement un mélange étonnant de  racisme  et  de sentiment de supériorité,  vis à vis de  tout ce qui ne serait pas catalan...

    Bien évidemment l'Europe soutient Mariano Rajoy qui va, entre autre, appliquer l'article 155 de la Constitution espagnole, dont la  destitution  du président catalan qui a largement  dépassé son pouvoir régional.

    L'Europe soutient les lois générales, régaliennes  d'un de ses membres. Sans aucune hésitation.

    Au final, la Catalogne recule. Mais l'image de l'Espagne en prend  un coup au passage .

    Les indépendantistes  ont poussé le bouchon très loin, sont sortis de la légalité de l'état de droit ibérique. L'économie et le tourisme en prennent un coup...

    Ils  ont beau jeu de venir devant les caméras faire un comparatif totalement hors norme avec la "dictature de Franco", la répression...

    Toute cette argumentation laisse de marbre les européens à juste titre.

    D'autant que le projet de sécession catalane  est non approuvé par tous en Catalogne.  Et que les indépendantistes localement peuvent même être de véritables.... dictateurs vis à vis de ceux qui ne suivent par leur volonté d'hégémonie catalane !

    Cette période historique a le mérite paradoxal de ressouder l'Espagne.

    L'intervention du Roi a remis les pendules à l'heure.

    Justement. La période franquiste est bien passée, disparue.

    Les drapeaux espagnols qui sortent en nombre comme jamais,  sont  bien ceux d'une nation ancrée dans l'Europe communautaire de 2017.

    Catalogne comprise.

     

                                                              Sylvie Neidinger