Carlos Puigdemont ( #PUTSCHDEMONT) qui alimente le feu d'une indépendance illégale -référendum du 1er octobre- est pathétique, tellement "amateur" quand il en appelle-encore- à l'UE.
Il provoque et vient ensuite se plaindre des conséquences de ses actes!
L'autonomie actuelle de la région est sur la sellette par l'état central pour empêcher toute sécession.
A plusieurs reprises récemment plusieurs indépendantistes ont , devant les micros, demandé à l'Europe de réagir, tellement sûrs de leur "bon droit" et de leurs arguments liés à de la répression politique...
Ils réclament à l'UE de réagir face à un conflit qu'ils ont ouvert, eux !
Ceux qui ont visité Barcelone -extérieurs et non concernés - ont pu constater relativement souvent dans les paroles entendues localement un mélange étonnant de racisme et de sentiment de supériorité, vis à vis de tout ce qui ne serait pas catalan...
Bien évidemment l'Europe soutient Mariano Rajoy qui va, entre autre, appliquer l'article 155 de la Constitution espagnole, dont la destitution du président catalan qui a largement dépassé son pouvoir régional.
L'Europe soutient les lois générales, régaliennes d'un de ses membres. Sans aucune hésitation.
Au final, la Catalogne recule. Mais l'image de l'Espagne en prend un coup au passage .
Les indépendantistes ont poussé le bouchon très loin, sont sortis de la légalité de l'état de droit ibérique. L'économie et le tourisme en prennent un coup...
Ils ont beau jeu de venir devant les caméras faire un comparatif totalement hors norme avec la "dictature de Franco", la répression...
Toute cette argumentation laisse de marbre les européens à juste titre.
D'autant que le projet de sécession catalane est non approuvé par tous en Catalogne. Et que les indépendantistes localement peuvent même être de véritables.... dictateurs vis à vis de ceux qui ne suivent par leur volonté d'hégémonie catalane !
Cette période historique a le mérite paradoxal de ressouder l'Espagne.
L'intervention du Roi a remis les pendules à l'heure.
Justement. La période franquiste est bien passée, disparue.
Les drapeaux espagnols qui sortent en nombre comme jamais, sont bien ceux d'une nation ancrée dans l'Europe communautaire de 2017.
Catalogne comprise.
Sylvie Neidinger