Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

theresa may

  • Charles Bowman lord-maire de la City en retard d'une bataille à Genève...

     Totalement décalé ! En visite la semaine dernière pour -on se pince- "rassurer" le secteur bancaire genevois sur le brexit (alors que son pays, UK est dans le brouillard total  et des milliers de postes bancaires actuellement délocalisés à Francfort et Paris) Charles Bowman entendait également s'informer sur l'accord UE-Suisse.

    En 110 jours, il vient de visiter 30 pays pour "tendre à  limiter l'impact du brexit sur son pays"selon lui.

    Le chef de la "Corporation de la Cité de Londres" compte - mais un peu tard!- inspirer  le Royaume-Uni  de l'expérience ...Suisse pour les négociations de sortie.
     
    Effectivement la Suisse avait -dans le passé- très habilement négocié dans son coin ses bilatérales: 120 accords en tout .
    "La Suisse a remarquablement réussi toutes ses négociations bilatérales. Nous en tant que Britanniques nous apprêtons à entamer ce chemin, nous avons beaucoup à apprendre!" reconnait-il.
     
    Doux rêve...
     
    Mais quel retard dans l'analyse du maire britannique!!!
     
    -Retard sur .. son pays. Le Royaume-Uni qui n'ayant même pas adhéré à l'euro pourra difficilement gérer la monnaie commune après. Ce, quelle que soit l'issue du brexit. Londres comme place de compensation de l'euro appartient au passé.
     
    Confirmation : selon  Arnaud de Bresson, délégué général de Paris Europlace, le brexit a l'effet de  rééquilibrer ce qui était "une situation de bulle à Londres, avec une hypertrophie de l'industrie financière". 
    En bonne logique, la City, jusqu'alors  plus grand marché de change au monde doit acter le fait qu'elle perd dans tous les cas son statut de première place financière de l'euro. L'euro n'étant même pas la monnaie du pays.
     
    -Retard sur ....la situation helvète actuelle qui n'est plus ce qu'il décrit. et vient chercher comme supposé "modèle d'accord" . Curieux anglais dont le logiciel n'est pas "updaté".
     
     
     
                                  RETARD CAR LE "BON" ACCORD BILATERAL EST DERRIERE
     
     
     Quelques votations plus tard,  notamment celle du 9 février 2014 dite "contre l'immigration de masse" ont en effet douché la relation bilatérale UE-Suisse.
    Un choc total pour l'UE, pour les citoyens européens que d'observer ceux qui entendent commercer au sein de l'Union  sans le respect de la règle globale, la libre circulation des personnes.      En picorant ça et là.
     
    En 2016 les mêmes jubilaient du brexit.(combien d'articles de presse en ce sens lus en Suisse...) Les deux pays selon eux pouvant dès lors  s'appuyer l'un l'autre dans la démarche de l'éloignement de l'UE.
    Bigre. Un éloignement tout en gardant les avantages... Ah bon ????
     
    Certains suisses évoquaient  même un bizarre "suissexit" alors que le pays ne fait pas partie des 28 !  Ah bon !!?
     
    Un  raisonnement de toutes façons  entaché d'une erreur fondamentale car la situation des deux pays n'a rien à voir.
     
     
     L'Union Européenne a  ré-ouvert  le dossier bilatéral après cette votation de 2014 qui tend à  éliminer les citoyens.... européens, un comble.
     
    L'UE constatant  que les diplomates suisses avaient fait des merveilles au fil des années avec des bilatérales avantageuses.
    Justement ces avantages dont  Charles Bowman entendait inspirer son pays. 
    Mais ....qui n'existent plus !
                                                     DENI
     
     
     
     L'Union européenne n'entend pas accorder aux britanniques en partance le beurre et l'argent du beurre (plan May dit de Chequers) ni revenir aux  bilatérales  suisses avantageuses du passé.
     
    Le temps est même compté.
    L'UE presse la Suisse de savoir enfin ce qu'elle veut avec un accord qui ne soit pas remis en jeu par une future votation.
    Un véritable accord, fiable et qui ne soit pas remis en cause par un coup de vent populiste ou non. Accord ou PAS d'accord.
     
    Constat. Le brexit n'est pas une aide pour la Suisse comme certains l'imaginaient. Plutôt un repoussoir .
    .
    Charles Bowman -son pays...- aurait du prendre exemple sur la relation UE-Suisse d'avant....
    Avant. Car depuis  l'Union Européenne a tourné certaines pages.
     
                                                                 Sylvie Neidinger
     
     
  • Brexit: la bulle du déni britannique explose à Salzburg

    Theresa May est furax. La presse d'outre manche insulte, la dit humiliée par les 27.....

    Tremblante, l'oeil noir, elle convoque le  vendredi 21 septembre une conférence de presse (noire) au  Downing Street.

    Elle dit "tomber des nues" Elle tombe de haut effectivement..tellement sa position était..perchée !

    Elle parle d'une impasse et réclame aux autres se joindre à son avis comme un ordre !

    Bigre, diantre.

    Encore une douche écossaise pour elle....

    La crise de nerf est juste le résultat de ce que les européens observent depuis l'annonce du brexit : un Royaume-Uni en déni complet dans sa bulle et son splendide isolement.

    Les oreilles britanniques sont fermées sur ce que les 27 leur signalent depuis le vote de sortie par Michel Barnier interposé.

    1-L ' UE ne réclame pas leur départ. Ce sont eux qui décident de quitter un système complexe dont ils n' imaginaient probablement pas les implications.

    2-L'UE est une construction juridique contraignante et solidaire pas seulement le plus grand marché du monde...

    3-Theresa May entend picorer ce qui l'intéresse et nomme sa proposition le plan de Chequers. Elle demande le beurre et l'argent du beurre. Réclame l'accès au marché européen pour les marchandises mais sans en prendre les autres volets qui vont obligatoirement avec dont la circulation des personnes. Or, le "tout" est la base juridique du système... Pas de segmentation!

     Les cas de l'Irlande du Nord, de Gibraltar sont difficiles.Cameron et ceux qui ont réclamé de sortir n'y avait probablement pas songé.

                                          LE DENI  DU REVE NATIONALISTE

    Depuis plusieurs mois on observe un débat interne....au parti conservateur en total déni des enjeux réels et de ce que les AUTRES, les continentaux leur disent.

    Le Royaume-Uni, dans sa bulle se construit son film nationaliste. En quittant l'Europe, il rêve de  retrouver carrément la grandeur de son Empire coloniale.

    Pensée magique.

    Au réel tout s'écroule. La livre continue à chuter. L'immobilier tombe. La consommation se tasse. L'inquiétude de la population a surgi au lendemain du vote de juin 2016.

    Le brexit sans accord annonce un chaos infini.

    Le brexit avec accord ne peut QUE respecter le fonctionnement de l'Europe.

    Insulter les européens ne sert strictement ...à rien.

    Le Royaume-Uni voulant sortir   du système est juste  indécent à demander les avantages de ceux, les 27,  qui s'engagent dans le système avec toutes les contraintes.

    La Reine, fine mouche a tout compris. Elle qui n'a pas le droit de s'exprimer  avait un jour par son vêtement signalé combien faire partie de l'Union Européenne était essentiel au Royaume.

    Ils choisissent de quitter mais ne peuvent modifier les règles de l'édifice à leur profit.

    Excellente analyse de Denys Mc Shane sur l'attitude déplacée de T May qui mène le pays au pied de la falaise selon lui . Il analyse les enjeux de la paix en Irlande.*

      Les britanniques sont désormais face à eux mêmes. Eux seuls; pas besoin d'insulter les autres....

    Et en attendant la livre chute à l'image de la catastrophe annoncée en cas de brexit dur.

    Lire cet excellent article sur la Grande-Bretagne et sa stratégie commerciale perdante.

     

     

                                   Sylvie Neidinger

     

     * Mc Shane :

    "Ce ne sont pas les Européens, c'est simplement Dublin qui ne peut pas accepter quelque chose qui va risquer la paix. Il y a des nationalistes extrêmes qui détestent Gerry Adams [dirigeant politique nord-irlandais] et qui pensent qu'ils sont tous des traîtres. Ils luttent pour unifier l'île. Toutes les forces de sécurité en Irlande du Nord sont terrifiées de l'agressivité de Theresa May sur cette question-là. Elle est prisonnière de protestants extrêmes, anti gay, anti avortement, qui ont presque le contrôle total du parti conservateur.

    Les Européens ne contribuent-ils pas à fragiliser encore plus la Première ministre britannique ?

    Madame May a écrit une tribune dans Die Welt, à Berlin, dans El Païs, à Madrid, insistant sur ce point : elle veut envoyer des ministres pour donner des leçons aux politiciens des 27. Et hier soir, elle a simplement lu le texte de son papier dans les journaux que tous les autres leaders ont déjà lu. Elle n'arrive pas avec des propositions concrètes. Monsieur Barnier a dit depuis le début des choses très claires. Oui, vous allez quitter [l'Union européenne]. On va organiser un accord basé sur trois principes qui n'ont pas changé depuis deux ans. Un, vous devez payer ce que vous devez payer. Deux, un traitement décent pour les ressortissants européens. Et trois, pas question de frontière avec Dublin. Theresa May a accepté, elle a engagé l'honneur de l'Angleterre. Et maintenant elle dit non.

    L'absence d'accord est-il quasiment intégrée au Royaume-Uni ?

    Non. Par exemple, il y a l'équivalent du Medef qui a fait l'annonce aujourd'hui que 80% de leurs firmes, s'il n'y a pas d'accord, ne savent pas quoi faire. Ils vont certainement fermer des usines. Il y a 1,4 million de jeunes qui n'étaient pas assez âgés pour voter. Et il y a des vieux, des Anglais, qui ne sont plus parmi nous. C'est l'avenir du pays qui est en jeu. Regardez la Suisse, le pays des référendums. Si les Suisses arrivent avec un résultat qui serait mauvais pour la Suisse, ils revotent. Toute la politique est bloquée. Le gouvernement ne fait rien. Les partis politiques sont bloqués. Il faut quelque chose pour couper le nœud gordien chez nous. Je ne suis pas fana des référendums. Mais je crois que le pays va aller sur l'abysse, sur les falaises si on continue avec le Brexit."

    La posture de déni de Theresa May qui pensait imposer son plan de Chequers. La panade complète.

    Et les britanniques de plus en plus inquiets.

     

    En attendant ....Dessin de Ruben, Pays-Bas lu dans le Courrier international

    deni.PNG

     

     

  • Le "brexit means brexit"...réaliste de Michel Barnier aux Anglais, en retour

    Le Royaume-Uni a mis un temps fou, 18 mois, pour valider le premier volet des négociations avec l'UE.

    Et finalement a tout accepté en deux jours face à l'ultimatum européen de décembre.

    La PM May avait passé l'année à  prononcer une phrase sibylline quand on lui demandait ce qu'elle concoctait "brexit means brexit". Parole qui n'éclairait pas beaucoup de ses intentions...

    Les observateurs étrangers  furent alors stupéfaits des débats internes du pays (parlement, presse, les europhobes type Johnson etc..) assez violents* et en total déni avec le réel de la situation.

    Diatribes en complet déni de ce qu'un vote mal présenté à l'origine (les mensonges des brexiteurs)  allait entrainer pour le pays.

    Le Royaume -Uni organisa, seul dans son coin pendant de longs mois, le contour de son DESIR de quitter l'UE.

    Vouloir le  beurre et l'argent du beurre. Le retrait de l'UE pour ses inconvénients mais y rester pour ce qui intéresse (dont le passeport européen de la City)

    ...Ils ont même voté pour l'heure exacte de sortie !

    Enfin en décembre cette première étape a été franchie après tout cette longue phase de dénégation. Theresa May a finalement accepté de monter  les trois premières marches de la porte de sortie. Elles se nomment Irlande+facture+ traitement des européens localement.

    Désormais Michel Barnier que la presse anglais populiste  connue pour sa modération légendaire avait nommé un jour l'idiot des alpes (il est savoyard....) lance la phase deux.

    Il porte la voix des 27 autres, contre le Royaume -Uni qui  demande  le divorce.

    C'est juridiquement un processus de "dés-adhésion".

    A ce stade le commissaire européen rappelle en fait ce que signifie exactement le brexit par eux engagés suite à  un vote populiste sans étude d'impact sérieuse, dans le plus grand amateurisme.

    Barnier vient  rappeler:

    -Remarque  basique de bon sens "être en dehors de l'UE signifiera  pour le Royaume-Uni moins d'avantages qu'être dedans".

    -Que la période de transition va être courte, limitée au 31 décembre 2020. Contrairement aux britanniques qui pensaient prolonger sans date. Sinon, ils repassent à la caisse pour la contribution.  Les britanniques paient ici leur âpreté au gain autour du règlement de la facture de sortie. La philosophie européenne c'est désormais "ils trainent à sortir, ils paient". Chat échaudé..

    -Que les règles de l'UE s'appliquent durant la période de transition (libre circulation et cour de justice européenne)

    -Qu'il n'y a pas de choix à la carte d'une Angleterre qui ne garderait que  ce qui l'intéresse (pas de City de Londres qui commercerait comme avant avec l'UE)

    -Que l'accord final dépendra aussi de  la  position de l'Espagne sur Gibraltar.

    -Cerise sur le gâteau: que le retour en arrière éventuel  ne dépendra pas des anglais ! Les débats internes au Royaume-Uni genre " quand on voudra on reviendra en arrière" sont de facto surréalistes.

    Tout retour en arrière ne peut venir que par acceptation des 27 parlements ! Et non du caprice anglais qui sortirait de l'UE et reviendrait comme dans un moulin. 

    Michel Barnier remet juste les pendules à l'heure.

    Cela souligne le contraste entre un désir nationaliste en complet refus de voir de la situation réelle du Royaume -Uni  et la  réalité JURIDIQUE d'un processus d'adhésion/dés-adhésion en cours et lancé.

    Brexit means brexit !

    Stupéfiant: la réaction de certains britanniques reste  toujours dans le déni à la petite semaine. 

    Alors qu'ils chamboulent leur économie pour des lendemains largement  inconnus.

    Alors qu'ils quittent l'UE qui est actuellement leur premier partenaire commercial (on rêve sur l'intérêt de cette démarche ...) certains britanniques  n 'oublient pas, petits boutiquiers matérialistes à réclamer leur part du ....vin des caves de l'UE.

    Question:  pour se saoûler et   mieux ....oublier la galère dans laquelle ils ont volontairement plongé leur pays? 

     

                                                                Sylvie Neidinger

     

     

    Débats violents : à savoir, des députés conservateurs anti- brexit viennent encore récemment de recevoir des menaces de mort! On se souvient de l'assassinat de la Député anti-brexit...

     

     

     

  • Boris Johnson se croit en 1386: grand délire "national-historique" des brexiteurs!

    Boris Johnson, l'inénarrable ministre britannique des affaires étrangères est à la tete de johnson.JPGpointe du  délire nationaliste et historique qui s'est emparé des brexiteurs.

    Il n'est pas le seul.

    On se souvient de la parade  sur la Tamise, organisée  en juin 2016 par Nigel Farage (alors Ukip) qui rejouait la bataille de Trafalgar

    Lui modeste,  endossant juste les habits de ...l'amiral Nelson.

    Theresa May elle même avait choisi de donner son discours-réponse aux européens à Florence ville des anciens échanges bancaires internationaux  au sortir  du moyen-âge. Dans la Toscane du libre-échange...à la Renaissance. Douche écossaise !

    On entend ça et là les brexiteurs annoncer que le Royaume-Uni va s'en sortir seul en renouant ses liens  juste  avec ....l'Empire britannique....Lequel régnait à l'époque  sur tous les océans.

    Problème: à l'époque !

    Boris Johnson est allé  récemment chercher à Lisbonne un  soutien auprès de son homologue portugais Augusto Santos Silva.

     Pour le convaincre, il fait référence juste au

    ...Traité de Windsor de ...  1386 !!

     Soit, le plus vieux traité diplomatique du monde signé entre l'Angleterre et le Portugal, une alliance militaire.

    Qui fait suite à l'alliance anglo-portugaise de 1373.Captureh.JPG

    (citation presse GB)"Speaking to reporters after talks with Portuguese counterpart Augusto Santos Silva in Lisbon, Mr Johnson appealed to the 1386 Treaty of Windsor to suggest Portugal help in unblocking Brexit negotiations.

    He said: “In the Treaty of Windsor, if you read it very carefully, somewhere I’m sure, there is a clause that says ‘if one side is involved in some very difficult European negotiations, it is the duty of one side to come to the aid of the other.”

    Mr Johnson also brought up he Duke of Wellington’s role in chasing Napoleon’s troops out of Portugal in the early 19th century.

    In addition, he mentioned the fact that British fictional super spy James Bond had been “conceived, at least intellectually, in Estoril,” a Lisbon beach suburb."

            CRISE PASSEISTE

    Le Royaume-Uni  est carrément pris en otage intellectuel par un Boris Johnson, bonimenteur cabré,  juste en retard de... sept siècles sur la réalité de son île.

    Et par plusieurs de ses compères, tous  en actuel total délire de grandeur historique passée qui resurgit à propos de la sortie de l'UE.

    L'illusion de croire et de faire croire aux citoyens que, une fois la sortie effective, l'Empire revient !

     Décadent. Le brexit sent la naphtaline. C'est la course au "plus vieux".

    Qui  s'accompagne sur le terrain de relents xénophobes.

    Grand saut à pieds joints du grand blond  souvent décoiffé,  dans....le passé.

    Au risque de ...son pays.

    Le Gardian qualifie l'équipe en place, les Johnson, Davis et Hammond de "morts vivants".

    Les donateurs  conservateurs sont jusqu'au boutistes.

    Les brexiteurs n'ont pas compris leur réalité.

    Selon Michel Barnier, la transition ne fera pas de "sur mesure". Selon Pascal Lamy, ancien dirigeant de l'OMC, "organiser le brexit n'est pas  marchander mais limiter les dégâts";

    De facto, le Royaume-Uni qui entend quitter doit comprendre qu'il s'installe dans une position structurelle de faiblesse.

    Alors la partie  théatrale des matamores Johnson, Hammond, David est surannée.

    Un grand délire s'est emparé d'une partie conservatrice de la classe politique britannique, positionnement idéologique  que je qualifie de "national-historique".

    Par des "conservateurs" au sens étymologique pur et dur du terme : la conserve.

     

     

                                                                               Sylvie Neidinger

    (INFO SUITE)

    gb,royaume-uni,brexit,brexiteurs,boris johnson,nigel farage,ukip,traité de windsor,treaty of windsor,augusto santos silva,portugal,1386,délire national-historique

     Annexe: (wiki) citation

    Traité anglo-portugais de 1373

     Le traité de Londres, ou traité anglo-portugais de 1373, est un traité d'alliance signé le 16 juin 1373 entre le roi Édouard III d'Angleterre et le roi Ferdinand et la reine Éléonore du Portugal. Il établit un traité « d'amitié, d’union et d’alliance perpétuelle » entre les deux nations maritimes. Il est le plus ancien traité actif au monde.

    Il fut renforcé tout au long de l'histoire, en particulier en 1386, 1643, 1654, 1660, 1661, 1703, 1815 et par une déclaration secrète en 1899. Il fut reconnu dans les traités d'arbitrage au XXe siècle entre le Royaume-Uni et le Portugal en 1904 et 1914.

    Le traité fut temporairement mis en sommeil pendant l'Union ibérique de 1580 à 1640, lorsque les monarchies d'Espagne et le Portugal étaient dans une union dynastique. Cependant, avec la restauration de l'indépendance du Portugal, l'alliance reprit et prit une nouvelle importance pendant les guerres napoléoniennes, lorsque les Britanniques envoyèrent leur meilleur général, le duc de Wellington, saper les armées de Napoléon dans la guerre d'indépendance espagnole.

    Il fut réactivé au cours de la Seconde Guerre mondiale, en vertu duquel les Portugais restèrent neutres, en accord avec la Grande-Bretagne, laquelle ne voulait pas étendre la guerre à la péninsule Ibérique, jusqu'en 1943, quand il fut entièrement réactivé par le gouvernement d’union nationale de Winston Churchill et le Portugal. La Grande-Bretagne, après trois mois de négociations, reçut l’autorisation d’utiliser l’aérodrome et les installations maritimes des Açores pour l’aider à combattre la menace des U-Boots. Les Britanniques citèrent également le traité au cours de la guerre des Malouines, en 1982.

    (crédit images =capture site cité en lien)

                                                                     ******

    SUNDERLAND et le mythe de la grandeur passée !

    gb,royaume-uni,brexit,brexiteurs,boris johnson,nigel farage,ukip,traité de windsor,treaty of windsor,augusto santos silva,portugal,1386,délire national-historique,theresa may,délire national-historique;alliance anglo-portugaise de 1373,david davis,philip hammond

  • Brexit: aujourd'hui le D-Day pour un Royaume-Désuni en déni passéiste

    Theresa May enclenche aujourd'hui le brexit par un courrier à l'UE.

    Les menteurs de la campagne pro-brexit,  les Farage, Johnson etc. sont aux abonnés absents.

    L'initiateur David Cameron sera lui, jugé par l'histoire.

    Hier  "la" premier ministre était en Ecosse pour demander à Mme Strugeon de rester solidaire alors que la PM se moque du vote anti-brexit local comme de sa paire de collants. Déni.

     

     

                                         GRANDE-BRETAGNE EN DENI PASSEISTE IMPERIAL

     

    Elle évoque régulièrement certes le futur mais surtout le passé voulant créer des accords de libre-échange mondiaux... comme avant.

    Les références au passé glorieux d'une Angleterre impériale, sur laquelle le soleil ne se couche jamais émaillent implicitement ses discours et ceux de la droite populiste.

    L'extrémisme ambiant peut virer au racisme. Des résidents  européens (pas les sujets des anciennes colonies, c 'est un signe) en ont pu subir des scènes de ce genre. Ils témoignent dans la presse. 

    Il semble que le réveil face à ce déni britannique de réalité soit douloureux.

    Le scénario de l'implosion du Royaume-Désuni, avec une Irlande du Nord qui se remettait à peine d'un conflit interne guerrier, le scénario d' un appauvrissement du pays est très crédible.

    L'UE semble elle, libérée d'un partenaire qui bloquait souvent le système: à commencer par envisager désormais une défense intégrée européenne.

    Et remettre Trump et son Otan à sa place.

    Les cartes sont rebattues.

     

                                                                              Sylvie Neidinger

     Innombrables articles sur le sujet...

    http://www.ladepeche.fr/article/2017/03/29/2545988-d-day-pour-le-brexit.htmlr

    Premier chantage britannique de Mme May L'Europe répond illico.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20170329.AFP0279/brexit-le-royaume-uni-lance-le-processus-de-sortie-de-l-ue.html