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E-Economie - Page 14

  • Chiens acceptés, banquiers interdits

    RIRE. Drôle de fait divers. Un  restaurateur se venge !

    Un jeune chef d'entreprise de Rueil-Malmaison qui n'a pas obtenu de prêt bancaire pour financer sa seconde affaire a noté ceci sur l'ardoise d'accueil :"chiens acceptés, banquiers interdits" ! SN

    chiens acceptés, alexandre callet,banquiers interdits

    crédit images capture site web

  • Chaude montagne, triste neige

    Ce week-end du 7/8 novembre 2015 a connu de fortes chaleurs. Jusqu'à 29° dans le sud de la France, à l'aise 25° dans nos contrées.

    Ce, après un mois de juillet ayant battu les records historiques  de canicule: un 39,7° enregistré à Genève.

    Avec des cigales que l'on entendait pour la première fois à ce niveau d'intensité, cet été chanter aux bords de l'Isère à Grenoble et en Savoie vers Albertville...

    Difficile d'imaginer une saison de ski qui doit démarrer sous peu !

    L'industrie du ski est quelque peu en souffrance avec des chiffres alarmistes en 30 ans les ventes de ski se sont effondrées.Le marché des articles de sport d’hiver décline donc cruellement en Suisse. A raison de 240 000 paires vendues durant l’hiver dernier, le marché suisse du ski porterait actuellement sur 150 millions de francs, selon l’institut de recherche nidwaldien Gfk Switzerland AG. Et le chiffre d’affaires annuel global des marchands d’articles de sports d’hiver (comprenant des skis, des chaussures, des textiles et de nombreux accessoires) se maintient en Suisse, depuis des années, à environ 400 millions."(TDG)

    La faute à la location, à la baisse de fréquentation, au manque de neige.

    Certes skier est hyper onéreux: argument de poids aussi !

    Un public à reconquérir

    Les phases de consolidation, restructurations voire de disparition d'industriels du secteur s'observent."La phase de consolidation touche aussi les plus grands fabricants de lattes. K2 Inc., pionnier des skis en fibres de verre domicilié dans l’Etat de Washington, absorbe ainsi en 2004 le numéro 4 mondial: l’Allemand Völkl. Puis, en automne 2007, le grand producteur américain de produits de consommation Jarden Corporation s’empare de cette grosse structure entièrement vouée aux équipements sportifs.

    L’ex-manufacture de tabac finlandaise Amer Sports Oyi a pour sa part acquis le français Salomon en 2005. L’ex-leader de la clope finnoise avait en plus déjà mis la main en novembre 1994 sur Austria GmbH. Heureux sauvetage de l’actuel numéro 3 mondial du ski, au terme d’une douloureuse procédure de faillite."(TDG suite)

    A Chambéry en Savoie on y croit encore avec la nouvelle manifestation du 26 novembre nommée Before Winter   autour de l'économie de la neige, musique et digital.

    Le CIO lui aussi a entériné le manque de neige puisqu'il accorde les JO de 2022 à la Chine qui ne dispose pas de tradition de ski.

    Ni même de hautes-montagnes... enneigées !

                                                                               Sylvie Neidinger

  • Le non de l'Eurogroupe en réponse au non de Tsipras ? Nein, c'est nein

    Les membres de l'Eurogroupe se raidissent, ceux de l' Europe du nord, de l'est ceux proches de l'Allemagne évidemment  mais pas seulement. Egalement les pays qui ont pris eux les mesures d'austérité tel le Portugal, les plus fragiles que le comportement  grec exaspère dont la Lettonie: "la Grèce a voté sa sortie de l'euro"

    Ils se raidissent face à l'attitude de la Grèce et son actuel "circus politicus" version Syriza qui danse face au gouffre imminent.

    http://www.lefigaro.fr/international/2015/07/06/01003-20150706ARTFIG00359-l-europe-prete-a-dire-non-a-la-grece.php

    La Commission se raidit aussi.

    http://www.euractiv.fr/video/pour-la-commission-le-non-creuse-lecart-entre-la-grece-et-lue-316060

    Ce non grec tend les positions. D'ailleurs, on n'a toujours pas compris à quoi ils disent non ! Non  à l'accord qui était de toutes façons caduc le 30 juin?

    Dixit Alexis Tsipras il semble que ce non grec soit un oui à l'euro mais un non au remboursement: intenable.

    Le grexit est tranquillement évoqué par beaucoup.

    Exemple de Alain Juppé mais aussi de V Giscard d'Estaing au pouvoir lors de la création de l'euro et surtout de tous les  autres, dubitatifs et ne voulant aller plus loin dans les concessions.

    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/referendum-en-grece-merkel-sur-la-retenue-le-president-de-l-eurogroupe-ouvertement-irrite-489711.html

    La prise de position  du FMI sur l'effacement de la dette a été mal prise par les européens, vue comme une ingérence. Elle met en froid leur relation: FMI désavoué

    http://www.lepoint.fr/economie/grece-desavoue-le-fmi-se-fait-tout-petit-07-07-2015-1942916_28.php

    Angela Merkel rappelait hier à Paris que le choix en réponse, des membres de l'Eurogroupe est DEMOCRATIQUE lui aussi.

                                              NEIN, c'est NEIN

    Son camp est clairement en colère: Le Point 7/7/2015

    "Andreas Scheuer, secrétaire général de la CSU, l’aile bavaroise et très conservatrice de la CDU d’Angela Merkel, n’a pas mâché ses mots : « La Grèce a dit non. Et un non cela veut aussi dire pour nous un non à la négociation autour d’une nouvelle tranche d’aide à la Grèce ! » Peter Ramsauer, chef de la commission de l’économie au Bundestag et lui aussi membre de la CSU, a rappelé que le résultat du référendum de dimanche signifiait « un non à toute forme d’aide nouvelle »

    Deux jours après le référendum le non grec,  la volonté hellène de ne pas rembourser apparait bien comme la... victoire de l'échec de la méthode Tsipras.

    La réunion de l 'Eurogroupe de ce mardi va être cruciale pour observer le sens de l'évolution en direction du durcissement ou non.

                                                                            Sylvie Neidinger

    Réponse. Mercredi 8, l'Eurogroupe reste ferme et parle d'aide humanitaire en cas de grexit. A Tsipras mis au pied du mur !

    http://www.lesechos.fr/monde/europe/021194038840-les-europeens-mettent-tsipras-au-pied-du-mur-un-accord-ou-le-grexit-dimanche-1135552.php

     Jeudi 8 Tsipras accepte toutes les demandes CQFD 

  • Démocratie grecque, version M. Tsipras: un référendum pour ne pas payer la dette!

    Combien M. Alexis Tsipras se la  joue démocrate et joue du violon, de la flûte et du pipeau sur le thème, allant jusqu'à  s'auto-légitimer comme "hyper démocrate" sur le thème du remboursement de la dette et  donner des leçons aux autres.

    Problème. Il joue une partie de poker- menteur, cela a été dit. Démagogue, il lance l'idée d'un référendum, installé dans la précipitation (en 8 jours soit une campagne explicative impossible)  avec de sérieux doutes sur les conditions de réalisation, la fraude toujours possible autour du bourrage des urnes.

    Son recours au vote référendaire  était juste un jeu autour du vote de ses concitoyens, un moyen de pression valable le  29 juin mais plus le 30. Puis remis sur le tapis le 1er juillet.

    Une carte dans sa manche abattue puis retirée puis remise. La démocratie grecque, la vraie  est effectivement prise en otage par un tel comportement.

    L'ancien  commissaire européen Michel Barnier signale combien il est surréaliste pour le gouvernement grec de poser au peuple  une question oui/non, oxi/nai tout en indiquant ce que le gouvernement souhaite:  le non.....!?! Pas très démocratique comme approche....

    Les oukaz donnés aux autres Etats  sont donc parfaitement imbuvables.

                    DEMOCRATIE GRECQUE ANTIQUE ET ...L'ESCLAVAGE

    Au fait, concernant la démocratie grecque antique, on se  rappelle les basiques cours d'université qui signalaient que ce système politique fut  mis en place en Grèce, certes. Soit, une avancée considérable à l'époque, avec tous ces débats d'idées et de philosophes. Mais un démarrage encore bien imparfait. Car cette démocratie naissante n'était valable que pour ses citoyens. De facto, elle excluait les non-citoyens dont les femmes, les esclaves etc. Une démocratie antique valable juste pour une élite.

    Le mythe de cette mirifique démocratie en prend juste un petit coup à l'aune de la réalité historique. Avant, comme maintenant. Quand on examine les actes véritables et non plus les... discours.

                                                                               Sylvie Neidinger

     

    Résultats dimanche 5 juillet 2015: le non gagne. Et après ?

    Le non a gagné. Mais non à quoi ???Problème de démocratie et de question posée au référendum. Non à un accord qui de toutes façons était caduc le 30 juin ?
    Non à l'euro et à l'EU ?? Mais gag, M. Tsipras n'envisage pas de sortir du système. Au contraire il souhaite rester à l'intérieur pour mieux le démolir et M.Varoufakis de traiter les partenaires prêteurs de terroristes !!

    Pour les seuls français, la dette grecque coûte 1000 euros par individu ( plus de 2000 si on divise par les seuls contribuables). Qui peut accepter le non remboursement. Trop facile. D'autres pays ont fait les efforts requis, eux, tel le Portugal.
    Qu'a gagné hier la Grèce à ce vote ? L'incertitude la plus totale. C'est un échec complet   SN

     Suites. Lire:

    *grece-l-art-de-faire-payer-son-impuissance-par-les-autres-

    *L'église orthodoxe lâche Tsipras

    *L'imposture Tsipras ou le national populisme (slate)

    *Exaspération des voisins de la Grèce, Bulgarie, pays le plus pauvre de l'UE contre la Grèce :"Déjà, tout au début de la crise grecque, en 2010, l’éditorialiste d’un grand quotidien bulgare se déchaînait, assez populiste : "Je ne m’inquiète pas pour les Grecs : ils continueront à recevoir de l’argent de l’Union européenne, à jouer au backgammon et à boire de l’ouzo à longueur de journée alors que nous [les Bulgares], on ira cueillir leurs olives et leurs oranges pour une bouchée de pain".

    Cinq ans plus tard, ce 25 juin 2015 à Bruxelles, le premier ministre bulgare, Boïko Borissov, du parti GERB (centre-droit), est à peine plus diplomate :'"Arrêtons de perdre du temps sur la Grèce, cela fait des années que cela dure. Et tout ce que j’entends est qu’ils veulent plus d’argent mais qu’ils rechignent à faire des réformes. Qu’ils fassent leurs réformes ou qu’ils en assument les conséquences !"

  • Aéroports Cointrin-St Ex: future complémentarité transfrontalière

    L'Etat français met en vente la part qu'il détient dans plusieurs aéroports notamment  celui de Lyon.

    Dont l'entrée au capital semble intéresser les Aéroports de Genève.

    Genève intéressee-par-le-rachat-des-aeroports-de-Lyon

    http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/aeroport-lyon-excite-lappetit-geneve/story/10099039

    Lors d'une visite de la presse à Cointrin en 2013, Bertrand Stämpfli, porte parole avait souligné combien  l'arrivée du nouveau modèle économique  Easy Jet avait boosté la plateforme Genève laquelle était devenue "la" plate-forme régionale.

    ST-Ex semblait en concurrence.

    L'entrée au capital par les Aéroports genevois change la donne.

    Une logique de complémentarité transfrontalière va alors s'installer.

    1h30 de route pour 150 km les séparent. C'est peu. Intéressantes synergies à venir.

                                                       Sylvie Neidinger

     

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