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E-Economie - Page 11

  • "America first" le slogan qui a le... mérite d'être clair

    Donald Trump a été élu démocratiquement  président des USA.

    Créant une onde choc par son côté totalement  atypique, décalé, tweetesque, fantasque.

    Il est peu cultivé souvent vulgaire. Les psy lisent en lui une pathologie narcissique.

    Cela ne l'empêche pas de diriger. Certes avec un chaperon..... On lui a collé un général dans son équipe de com, pour limiter la casse.

    Il  garde toujours la confiance d'une partie importante de son électorat et la défiance majeure des autres.

    Les autres pays restent encore stupéfaits, sidérés. Son  récent discours à l'ONU était agressif.

    Certains en Europe ironisent et disent que c'est l'occasion de s'affranchir d'un tel partenaire imprévisible qui remet en question unilatéralement  les traités qu'il signe.

    L'occasion de fonder une UE puissante.

    Dans ses leitmotiv, Trump n'a que ce mot à la bouche "America first" .

    Un slogan qu'il compte appliquer de courte vue, ne se rendant pas toujours compte des dégâts qu'il peut commettre dans sa bonne intention (comme ses ordres donnés aux industriels pour les investissements)

    Car la réalité économique est toujours plus complexe que les slogans de pub. En effet, défendre à outrance un pan de l'économie peut en fragiliser un autre.

    Toutefois ce slogan a le mérite d'une immense clarté.

                             FIRST... UNE VIEILLE IDEE!

    A noter, les USA qui  se voient Empire agissent dans le monde pour  être "first" depuis le début du... 20ème siècle. L'idée est  loin d'être neuve!

    Soit en interne (actuelle politique de Trump pour l'emploi national favorisé par exemple)  soit en externe (guerres pour contrôle de ressources, de positions géostratégiques etc., activisme en Europe de l'est contre la Russie, mer, espace)

    A titre personnel je trouve nettement plus CLAIRE cette position américaine trumpienne  à celle qui prévalait avant.

    Même si elle est à son "corps défendant". Il ne se rend même pas compte de l'image qu'il donne de son pays.

    Je me souviens d'une discussion animée avec un ami, vétéran américain âgé,  lors de la première guerre irakienne, fin des années 80.

    Je n'étais pas d'accord sur l'invasion d'un pays tiers, hors du cadre de l'ONU et sur un casus belli fallacieux. Comme par hasard l'Irak... pays riche en pétrole. Quelle qu'en soit sa gouvernance.

    Lui était dans une toute autre logique "Nous sommes un peuple moral et apportons la démocratie".

    Un type de slogan qui sur le terrain apporte surtout les.... guerres.

    Bizarre d'ailleurs d'associer le concept de guerre à celui de moralité!

    Nous n'avons pas réussi à joindre nos deux points de vue à ce moment précis. Lui gardant  le sien et moi le mien. En toute amitié...démocratique.

    Léonard eut toutefois un retour vers moi après l'enlisement de son pays lors  de la 2ème guerre américano-irakienne des années 90. Avec ses doutes sur sa position initiale...

                                     SINCERITE CASH DE TRUMP

     

    Combien cet "apport de démocratie par la force" a-t-il été vanté sous les précédentes présidences. ...Mais : comme une avancée masquée.

    Jusqu'aux printemps-hivers arabes qui étaient "vendus" de la sorte. Avec en prime une supposée démocratie numérique prônée surtout...par les médias !

    D'ailleurs à propos du monde arabe, l'étape suivante  de ces guerres   proche-orientales récentes fut l'évolution dangereuse du  concept de  "démocratie importée"  pour intégrer  le jeu local .... confessionnel.

    On a vu le résultat avec la montée de islamisme, l'EI et autres coupeurs de têtes.

    C'est un échec cuisant.

    L'Amérique qui parle de démocratie pour en fait,  aller gérer les affaires de pays regorgeant de ressources naturelles ou de bonnes positions géostratégiques n'est pas exacte sur les buts réels.

    Et tous les observateurs le savent. Elle tient dans ce cas un discours sur elle-même non conforme à la réalité de ses ambitions.

    Au moins, l'Amérique de Trump qui clame hors et fort "America first" est-elle brute de décoffrage certes mais  hyper sincère.

    Avec Trump les cartes sont sur la table.

    Il faut reconnaître au  président TRUMP le mérite de sa SINCERITE.

     

                                                                            Sylvie Neidinger

     

  • Theresa May à Florence ou l'illusion d'Empire. Délire nostalgique des brexiteurs...

    Theresa May, Machiavel en jupon et talons panthères,  a choisi l'Italie le 22 septembre prochain pour illustrer sa vision du Brexit.

    Son propos : quitter l'UE mais pas l'Europe !

    Une lapalissade  version Jacques de Chabanne, seigneur La Palice né vers 1470 cette période de   la dite Renaissance!

    Attention l'Italie n'a pas porté chance au sire... En  1525, alors qu'il participait au siège de Pavie en compagnie de François Ier, il y trouva la mort !

    Le premier ministre anglais donne son discours depuis Florence, en Toscane, parmi les premières villes à avoir instauré un système bancaire exporté en toute l'Europe ....à la Renaissance.

    Encore une référence passéiste.

     Le fruit de son désir ne correspond pas à la réalité.

    Les brexiteurs dans leur grand rêve impérial nostalgique de cette époque où jamais le soleil de ne couchait sur l'empire britannique pensent que en quittant l'UE ils vont retrouver leur empire, toujours colonial évidemment.

    Les femmes avec leurs voilettes et le casque sur la tête des hommes tous moustachus évidemment.

    C'est un délire qui s'exprime ouvertement à l'échelon d'une nation.

    La PM britannique au lieu de remettre tout son  petit monde sur terre en rajoute une couche !

    A Florence elle va donc  signifier pouvoir encore revenir au moyen-âge. Pardon à la renaissance.

    Elle réclame une relation européenne spéciale   telle celle du XVème siècle? ou du XIIIème . On pourrait envisager la période préhistorique aussi !

           LES ECHANGES BRITANNIQUES A L'EPOQUE DU TROC AU NEOLITHIQUE.

     

    Attention à la période du néolithique européen (- 7000 avant JC) les routes de l'Etain liaient aussi  la Grande -Bretagne au continent !

    Point n'était besoin de banquier. C'était du troc :" moi je t'échange mes escarpins panthères contre un collier de coquillage !"

    La prospective britannique est visiblement en souffrance en 2017 ..Et leur problème de déni de réalité  majeur.

    Les anglais qui vont quitter l'UE ne vont PAS retrouver l'Empire britannique.

    Il faudrait juste leur signaler qu'il a DISPARU.

     

                    LES ANGLAIS ACTUELLEMENT AVEUGLES

    En coupant le contrat juridique qui la lie à l'UE et que la fière Albion  (ou perfide suivant le point de vue) trouve lourd en terme de données selon elle "imposées" , la Grande-Bretagne  quitte  l'UE.

    ...Tout le monde est d'accord sur ce point.

    Elle s'isole et se retrouve toute seule.

    ......Seconde évidence.

    Le Royaume-Uni en ce moment fort désuni compte alors re- commercer avec qui elle l'entend. Comme elle l'entend.

    .....Certes. Mais déjà moins évident.

    Mais ...avec qui, quelle entité juridique supra-nationale  et comment?

    Problème majeur :  nous ne sommes plus à l'époque de la lettre de change, de la caravelle et des longs habits  soyeux des marchands toscans !!

    Si la GB change de statut, l'UE des 27 reste l'UE avec son format JURIDIQUE !!!

    Petite lapalissade.

    Les brexiteurs ne comptent tout de même pas changer les accords internes des 27 autres dans leur délire grandiloquent?

    En résumé l'UE réelle de 2017 n'est plus l'Europe florentine rêvée par Th May...

    L'UE reste la même entité juridique après le départ du royaume-Uni.

    Voire, elle va renforcer son intégration.

    Le match est à 27 contre 1.

    Madame tout seule compte-elle modifier les 27 à son profit qui se nomme "vouloir le beurre et l'argent du beurre."????

    Allez demander à un banquier florentin du XIVème siècle  si une situation dégradée pour une partie affaiblie   ( ici le départ de la Grande-Bretagne de l'Europe en solo ) peut entraîner un avantage supplémentaire contre la partie la plus puissance ?

    Le banquier toscan prend sa balance métallique,les poids. Il pèse et dit non.

    La logique de l'UE en 2017 est claire "un état hors du groupe ne peut avoir plus ni autant d'avantages que les états à l'intérieur du groupe qui financent et prennent les risques entre eux, les engagements sur le long terme.".

    Les britanniques sont totalement en droit de modifier leur système politique, quitter l'UE.

    C'est liberté et leur volonté nationale.

    C'est juste que leur analyse du déroulement du processus et du final semble irréelle.

    Les brexiteurs sont dans un délire total,  autocentré. Déjà sur place depuis cet été à Londres commence une discrimination contre les européens en matière de logement, de séjour, de travail.

    Orgueilleux d'imaginer une seule seconde que l'UE va  laisser accéder l'Angleterre  à son marché commun pour les beaux yeux sur-maquillés de Madame May.

    Ola!  Quelqu'un  peut-il signaler aux anglais que la meilleure façon de faire revenir l'Empire britannique, en 2017, c'est de réaliser un...  film de cinéma avec voilettes et bobs.

    .                                                        Sylvie Neidinger

    suite :

    Theresa May à Florence

    "Entre de longs et vains développements sur la Renaissance italienne, l’indissoluble amitié européenne – « du niveau d’une dissertation d’histoire au bac débitée avec le sourire d’une Miss Météo de la télé américaine », étrille le journal conservateur The Telegraph –, Theresa May a fait trois pas en direction de Bruxelles. D’abord, elle souhaite une période transitoire d’« environ deux ans » après le Brexit ; ensuite, le Royaume-Uni continuera de contribuer au budget de l’Union pendant cette période ; enfin, les tribunaux britanniques devront respecter l’accord à venir avec l’UE sur les droits des ressortissants européens.
    En savoir plus sur"

     

     

    *Excellente analyse de l'économiste Jean-Marc Daniel

    https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/030571684916-pourquoi-le-brexit-etait-inevitable-2115766.php

    * Dernière minute :Un attentat à Londres ce matin. Solidarité.

     *http://www.lepoint.fr/economie/royaume-uni-boris-johnson-donne-sa-vision-du-brexit-16-09-2017-2157441_28.php

     

  • DOUGLAS TOMPKINS : la plus grande donation de terre privée de l'Histoire

    Alors que son action d'acheter des terres chiliennes à outrance était mal vue car non comprise au départ....Douglas Tompkins a surpris le monde par son incroyable don de 407 625 hectares soit quatre fois la surface de  Yellowstone.

    Il est décédé accidentellement en kayak fin 2015. Son épouse a bien mis en oeuvre cet incroyable leg

    "Après avoir revendu ses marques, l'homme a acheté avec sa femme de vastes zones situées entre l’Argentine et le Chili, puis les a transformées en parcs naturels ou réserves écologiques. Un investissement qui avait alors créé la polémique, et suscité la méfiance des Chiliens. "Après des mois de travail en commun, nous concrétisons ce qui est une bonne nouvelle pour notre pays et nous honorons la générosité et l'amour de la nature de Douglas Tompkins", s’est félicité Michelle Bachelet, la présidente du Chili. Si les deux femmes ont signé le protocole d’accord ce jeudi, le document doit encore être officialisé par décret présidentiel avant que les trois parcs nationaux voient le jour, à Pumalin, Melimoyu et Patagonia.(source LCI)

    Le fondateur de The North Face permet ainsi au Chili et à l'Argentine de créer des parcs nationaux.

    Ecologiquement magnifique.

                              Sylvie Neidinger

    Fondation Tompkins

    :information.tv5monde.com/info/chili-donation-historique-de-terres-pour-les-parcs-nationaux-159725

     

    NOTE Cette inquiétude locale pour LEUR Patagonie de la part des Argentins et Chiliens est légitime puisque des milliers d'hectares sont rachetés par des milliardaires et comme exclus ensuite du pays. Israël,  par exemple y enverrait chaque année selon une source alternative canadienne des milliers de...militaires. Que se passe-t-il en Patagonie?

    the north face,douglas  écologie,environnement,tompkings,chili,parc nationaux

    crédit images @Tompkins conservation

  • Douche écossaise pour Theresa May

    La réponse de l'UE à la Premier Ministre britannique ne s'est pas faite attendre.

    Donald Tusk a été aussi ferme que la missive de Madame May était capricieusement unilatérale.

    Depuis  le vote en 2016, l'espace médiatique est saturé des desiderata anglais  sur  "comment ils veulent eux, leur brexit" et "comment les autres doivent leur obéir."

    Quitte à exercer un chantage.

    Avec moult références  au passé glorieux d'un  l'Empire  régnant sur la terre entière et ses "sujets", relayées par une presse tonitruante, furibarde et souvent nationaliste. Révélateur: ils entendent vite revenir au passeport Empire bleu marine !

    Avec comme signe de la grande faiblesse du processus brexit l'effacement complet des personnages potentiellement menteurs qui l'ont réclamé tels Johnson, Farage et la ...sortie de Cameron.

                              DOUCHE ECOSSAISE IMMEDIATE

    En même pas deux jours, la superbe est balayée par une réponse forte et coordonnée des 27

    Les européens  font exploser en vol  les demandes de Mme May et imposent leur calendrier.

    Divorcer et ensuite décider de nouvelles relations commerciales, payer ses dettes, ne pas rallumer la guerre en Irlande..

    Tout est remis en cause par l'Union Européenne. Rien n'est oublié.

    Jusqu'à l'existence des bases militaires britishs à Chypre.

    Jusqu'à ce confetti d'Empire Britannique: Gibraltar, enclave de 6,5 km2 réclamée par l'Espagne, message entendu par les Européens qui lient désormais son sort à un veto de Madrid.

    Les anglais ont tiré les premiers. Dans le vide sidéral. Après des mois de blabla.

    L'Europe peut répondre : "mais... nous ne vous avons pas demandé de sortir !"

                                                                 Sylvie Neidinger

          

                                                              

  • Trump fait entrer son pays en guerre froide... avec ses alliés!

    Le bizarre président orangé, issu de l'extrême-droite suprémaciste applique ses idées puisqu'il a été élu.

    Mais sa pratique du pouvoir anormalement autoritaire et imprévisible sidère ses concitoyens.

    Bannon, son conseiller de l'ombre est le patron du site breitbard.

    Son inspecteur gadget, Conway officie à la com'.

    Donald installe sa fille- sans statut, et non élue- au coeur du pouvoir.

    Il communique en 140 signes maximum.

    Il joue avec le réel en qualifiant toute info qui ne lui plait pas de fausse nouvelle.

    Ce qui étonne dans ce chamboulement inédit est cette sorte de guerre froide que le Président twitteur  enclenche,  non pas avec les ennemis historiques des USA, mais avec ses alliés.

    L'accueil glacial, goujat et impoli par Trump  de Angela Merkel fut édifiant.

     

                                                                                  Sylvie Neidinger