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H-Histoire avec un H - Page 36

  • Le pilote Lubitz installe le Terrorisme Psychiatrique: incontrôlable pour les RH.

    Andreas Lubitz, pilote allemand suicidaire  voulait que l'on se souvienne de lui...

    Il a réussi puisqu'il va marquer l'Histoire, notre histoire commune.

    En se supprimant, il a supprimé 149 vies.

    Cela se nomme du terrorisme pur.

    Celui qui par un acte  imprévisible et mortifère au sein de populations sème la terreur.

    Ce terrorisme nouvelle donne diffère de ce que le monde connaissait jusqu'alors: le terrorisme idéologique. Celui qui sévit massivement aujourd'hui au Proche-Orient,  en Afrique du nord où des groupes  suppriment celui, celle qui ne pense pas ou ne prie pas comme eux. Hommes, femmes... enfants sont actuellement décapités dans ce contexte de folie.

    Le terrorisme idéologique est culturel, historisé. Cet aspect  lui permet  aussi de.... se clôturer. Les Brigades rouges italiennes des années 1980 qui avaient pour ennemis les chefs d'entreprises n'existent plus. Le contexte idéologique ayant changé.

    Le pilote fou de Germanwings ouvre toutefois  une ère nouvelle. Celle du passage à l'acte perso, en mode terroriste avec impact public dans un contexte professionnel.

    A vrai dire, ce passage à l'acte d'un nouveau genre-hors idéologie politique ou religieuse- n'est pas non plus  une invention du germanique. Il existe régulièrement  aux  USA par exemple  où par cette peste récurrente, des tireurs fous investissent  écoles, lycées ou universités. Très souvent d'anciens élèves à problèmes psys   qui se vengent.

    Idem: des précédents existent de pilotes s'étant suicidés en vol donc "au boulot" "au taf"m .Mais cela n'avait pas été si explicitement exposé qu'avec la présente affaire.

    Et c'est gravissime car le "pétage de plomb individuel" peut de facto   se produire en permanence, sans  limite dans le temps.

    Le monde moderne médiatisé assurant la caisse de résonance, le suicidaire est absolument garanti que son acte va avoir des conséquences énormes en terme de notoriété, certes négatives. Mais tout de même: notoriété assurée.

    Personne ne connaissait Andreas Lubitz hier. Tout le monde le connait aujourd'hui. Il a parfaitement réussi son projet.

    Il a eu l'originalité aussi de produire son acte criminel dans le cadre professionnel.

    TERRORISME INGERABLE   POUR LES RESSOURCES HUMAINES

     

    Avec Andreas Lubitz, l'action violente gratuite a désormais un caractère international.

    Et plus inquiétant, une absence de solutions.

    A première vue l'employeur Lufthansa porte une évidente responsabilité puisque le pilote commence sa déprime en 2008. Il était alors étudiant et n'aurait jamais dû intégrer l'entreprise.

    Certes.

    Au delà de ce constat,  tous les problèmes des Ressources Humaines restent entiers.

    Question cruciale. Quand un  pilote va déprimer parce que sa femme l'a quitté, parce qu'il a perdu un être cher ou autre, son employeur devra-t-il l'éliminer de son poste  en mode rapide ?? Non, c'est impossible.

    Ces cas de figures de grosses déprimes sont ...courants. La vie individuelle n'est pas linéaire; elle comporte ses hauts et ses bas.

    Même avec un moral  à moins 2000, l'employé va tout de même au boulot....En tous cas aucun moyen externe objectif n'est en mesure de détecter une anormale dangerosité.

    Vous parlez de l'aérien où des mesures spécifiques devraient être prises ? Ah bon. Et le train ?

    Quand un conducteur de train type grande vitesse ou autre va déprimer, son employeur  va-t-il  devoir l'éliminer de son poste rapidement ? Un TGV ou autre à grande vitesse dans une courbe en ville peut  faire d'immenses dégâts, là aussi !

    Et puis le conducteur de bus. Et puis le conducteur de camion de matière inflammables. Et puis. Et puis...La liste est sans fin.

    Si l'employé se déclare comme déprimé, il peut évidemment prendre un congé maladie. Mais en cas de véritable  maladie mentale du type paranoïa, schizo, de celui ou celle qui se croit sain et le reste du monde pourri, de celui ou celle qui entend des petites voix lui demandant d'agir....le sujet ne va jamais reconnaitre son véritable état psychique.

      Si comme le pilote allemand il masque et ne déclare rien? L'employeur n'a pas de prise. La société n'a pas de prise.

    On est de facto dans le terrorise pur. Complètement imprévisible.

    Aucun service Ressources Humaines ne peut gérer cela en amont de manière 100% garantie.

    Il n'y a  pas de prévention.

    Le pilote, le conducteur de train, de bus  est en plus, un "monsieur /madame tout le monde", un voisin(e) dont a priori on n'a pas à se méfier.

    C'est ce qui est terrible inquiétant et donc terriblement... terrorisant.

                                                          Sylvie Neidinger

  • Pulsion de GeneVie: série sur la Femme à Genève

    L'air du temps est à la pulsion de mort: récession, attentats, foyers de conflits.

    La modernité victorieuse de la seconde moitié du 20ème siècle- les 30 glorieuses, après deux guerres mondiales qui ont tué à millions- semble désormais  une utopie puisque le 21ème siècle est abordé dans la plus effroyable barbarie.

    Aujourd'hui à quelques heures d'avion des enfants sont crucifiés, décapités, enterrés vivants en Irak/Syrie.

    Une parturiante  est exécutée par les Boko Haram au Nigéria. Résultat : un cadavre d'accouchée avec un enfant  à moitié sorti.

    Nausée.

    Dans ce contexte le #BlogNeidinger va ouvrir une Série de blog liée à la Pulsion de GeneVie intitulée "Pulsion  de GeneVie: la femme".

    Genève porte dans son étymologie... l'étymon "gen" de la  naissance.

    La ville entre dans l'histoire  en 58 av. J.-C., lorsque Jules César mentionne  Genava dans son commentaire De Bello Gallico (I, 6 et 7).

    Elle occupe les rives de la naissance du fleuve Rhône.

    Elle est génitrice du fleuve.

    A suivre...

                                                                      Sylvie Neidinger

     

     

    Blog-Série n°10 Pulsion de Genevie la FEMME du #BlogNeidinger

    1-Femme à Genève

    2-Gen'Eve

    3-Anecdote sur les rayures de "L'Avenir de Genève"

    4-Bruno Toffano, photographe de la Femme Onirique

    5-Robert Montgomery pour la Saint Valentin de Barbara

    6-Genève: 10 000 roses pour une Valentine

    7-Madame le Sautier du Grand Conseil

    8- Something Devine:  femme rock flamboyante

    9-Je suis nombreuse

    10-Margy Kinmonth révèle son film sur le célébrissime Ermitage

    11-Henriette d'Angeville, pionnière du Mont Blanc, première alpiniste

    12-Tout à fait femme

    13-Où sont les femmes...en musique?

     

     

     

    #GeneVie est le nom d'une rubrique. J'ai aimé ranger l'actualité genevoise sous cette dénomination que j'ai imaginée.

  • Open Cultural Data Hackathon 2015: avec les Archives de l'Etat de Genève

    Les développeurs en informatique, wikipédiens et autres spécialistes du patrimoine vont s'en donner à coeur joie lors du prochain Hackathon, un workshop de deux jours sur des appli informatiques en open data.zz.GIF

    Cela se passe à Berne les 27 et 28 février prochains. Les Archives d'Etat de Genève y participent.  Elles publient l'info sur leur site.

    Je cite:"Le premier  Hackathon culturel suisse  est organisé par le groupe de travail  OpenGLAM en collaboration avec la Bibliothèque nationale suisse et d'autres institutions dont infoclio.ch. Il fournira  l'occasion à des chercheurs, acteurs culturels, programmeurs, wikipédiens, ainsi qu'à des institutions patrimoniales, de travailler avec des données du monde de la culture. Par le biais d'exemples concrets à inventer ensemble, les participants s'interrogeront sur l'utilisation des données culturelles en humanités numériques, sur la manière de rendre (re-)utilisables les données culturelles pour la création et  la recherche et sur l'intégration de ces données dans Wikipédia/Wikimédia.

    Les AEG participent à cet événement et fournissent des jeux de données (libres de droits) en open data, téléchargeables ici:  http://make.opendata.ch/wiki/data:glam_ch

    Pour réfléchir à une culture partagée libre et inventer les outils informatiques adéquats.Cliquer sur le lien supra: quel voyage dans  l'Histoire!

                                                      Sylvie Neidinger                                                                                                   

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  • France, historique 11 janvier 2015. 110 000 manifestants à Grenoble: presque sa population!

    REPORTAGE. Dimanche 11 janvier 2015 est historique en  la France mobilisée pour la liberté d'expression. Journée inédite.je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistes

    Autour de quatre millions de manifestants. Quatre  millions et demi certains  si on ajoute les villes qui choisirent de défiler le... samedi (700000 dans les rues, la veille).

    Du jamais vu.

    Plus nombreux encore que le 26 août 1944, à la Libération. Puisque c'est le comparatif que l'on peut lire ça et là.
    je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistes

     Etonnants soutiens affichés à la fois à Charlie l'impertinent  et... aux forces de l'ordre...applaudies, soutenues.

    Aux journalistes, aux quatre victimes de Vincennes, aux blessés.

    Le slogan a largement dépassé la rédaction parisienne assassinée.

    Les dessinateurs de Charlie, tel Willem qui aujourd'hui s'insurgent contre ce qu'ils nomment une récupération et  pestent face au nombre  doivent...se calmer.

    L'enjeu les dépasse totalement, au delà des clivages politiques. Justement.

    Car c'est de la liberté d'expression générale universelle qu'il s'agit désormais, suite aux attentats. Tout simplement un refus des actes qui répondent par des bombes à des dessins.je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistes

    Les marseillaises furent chantées et  les drapeaux tricolores agités "en émotion commune ".

    Une ambiance rare en hexagone, drapeaux au vent.

    Rare:  pas  nationaliste mais nationale. Sans superlatifs.

    Comme un  pays qui se rassemble sur ses fondements touchés par le terrorisme.

    A Grenoble, le chiffre de 110 000 participants est immense. Pour la première fois de son histoire semble-t-il.je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistes

    Nombreux se sont déplacés des alentours aussi, pour cette marche silencieuse organisée par le Club de la Presse 38 .

      Lequel a fait passer le "je suis" au "nous sommes Charlie" sur la banderole portée en tête de cortège par les deux corps de métier.

    Elle  unissait journalistes et policiers. Cartes de presse, crayons, stylos,appareils photos brandis.je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistes

    Policiers dans un rôle inédit, habituellement  à surveiller tout rassemblement.

    Dans la foule: toutes les opinions, de ceux- plutôt âgés-affirmant avoir été élevés au petit lait de Cabu et Wolinski à ceux qui pensaient le journal trop extrême et provoc'.

    Beaucoup  n'achetaient ...jamais le journal des "ados attardés" qui   se présente lui même comme "irresponsable" (cf  le slogan) Ils manifestaient pourtant dimanche  contre les attentats en soutien à toutes les victimes.

    Le cortège partait de Jean Jaurès  vers 15 h, l'accès au point de départ initialement prévu étant impossible.

    je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistesLe flot trop important créé des blocages et du piétinement sur place. Une heure 30 après le démarrage, ceux de la gare n'ont toujours pas bougé !nous sommes charlie,je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistes

     Applaudissement émouvants  qui passaient par vagues,  ont raconté les piétons du cortège.

    Le parcours sera allongé, volontairement élargi par un  tour ultra élargi du parc Mistral, en raison de la foule.

    Devant la mairie, des religieux, prêtres,  rabbins et imams rejoignent le cortège

    Un acte symbolique très fort que cette union pour un vivre ensemble. Une unité paradoxalement construite autour de l'hommage à un journal... parmi les plus irrévérencieux et féroces sur le thème des religions !!

    nous sommes charlie,je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistesLe slogan "je suis Charlie" dépasse définitivement tous les clivages !

    Arrivés au Parc Mistral,  policiers et journalistes de la banderole se positionnent dans les gradins.

    Du haut, Anne-Gaëlle Metzger, présidente du Club de la Presse de l'Isère décline au mégaphone, entendu par les premiers rangs, la liste des 17 victimes du terrorisme. Elle  orchestre une minute de silence. Remercie les bénévoles.

    La marseillaise sera entonnée par deux fois au total. dans un mode de chanter étonnant, en communion réelle. Pas la mécanique un peu automatique des fêtes nationales .  "Charlie" sera scandé.nous sommes charlie,je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistes

    Puis la banderole est enroulée, rangée.

    La manifestation commence à se disperser  alors que tous n'ont pas encore atteint le parc d'arrivée...

    A Grenoble se sont réunis 110 000 manifestants... pour une ville de 160 000 habitants !

                                                                                                                                                                        Sylvie Neidinger

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  • Les Burgondes, c'est un peu comme les Phéniciens....

    Les Burgondes ont en commun avec Phéniciens de la côte syro-libanaise (Ugarit= alphabet, religion ) d'avoir marqué l'histoire mais de n'avoir pas laissé de grandes traces archéologiques. Ce qui minimise leurs apports vis à vis de leur réel historique.lyon,dictionnaire historique de la suisse,geneve,suisse burgonde,gondebaud,bourgogne

    Ce peuple d'origine germanique qui a essaimé dans ce qui va se nommer( grâce à eux) la Bourgogne, avait également la Sapaudia, Genève, Lyon dans leur escarcelle. Jusqu'à Apt voire en méditerranée.

    Les toponymes spécifiquement de langue "burgonde" n'ont pu être scientifiquement  identifiés. En effet les modes d'introduction de la langue germanique peuvent provenir d'autres germains et d'autres formes de cet idiome (alamans, francs...)

    Un pan de l'histoire helvète, allemande et française du Vème siècle est  à consulter sur le Dictionnaire historique de la Suisse :

    "Lors du partage entre les quatre fils[ de Chilpéric], Gondebaud reçut la royauté principale avec Lyon pour capitale, tandis que Godégisel, Chilpéric II et Godomar, établis à Genève et probablement Valence et Vienne, héritaient de royautés secondaires. A la fin du Ve s., les Burgondes subirent la pression croissante des Francs au nord et des Wisigoths et Ostrogoths au sud. Gondebaud chercha à se protéger par une double alliance matrimoniale: son fils Sigismond épousa en 492/494 Ariagne, fille de Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths, tandis que Clotilde, fille de Chilpéric II s'unissait en 492/493 à Clovis Ier, roi des Francs. Mais en 500, lors du conflit qui opposa les rois de Lyon et de Genève, les Francs prirent le parti de Godégisel et les Wisigoths celui de Gondebaud. Malgré la victoire qu'il remporta près de Dijon (500), Godégisel dut finalement se soumettre à Gondebaud, qui recouvra son royaume avec l'aide des Wisigoths, puis en 506/507 conclut une alliance avec Clovis, son ancien adversaire, contre les Alamans et les Wisigoths protégés par Théodoric le Grand."

    Genève ou  Lyon, pôles d'attractivité  à l'époque déjà...

     "L'effectif de la population burgonde établie en Sapaudia en 443 a fait l'objet d'estimations très divergentes. A partir des quelque 80 000 Burgondes qui auraient prêté main forte aux Romains sur le Rhin en 370, des 20 000 qui seraient tombés en 436 et des 3000 qui auraient défait les Huns sur la rive droite du Rhin, on a autrefois déduit une population extrêmement nombreuse et forgé l'image d'une vague d'immigration massive. La comparaison établie avec d'autres ethnies barbares installées comme fédérés dans l'Empire et avec d'autres peuples germaniques donne des estimations beaucoup plus basses, comprises entre 25 000 (dont 5000 guerriers) et 5000 à 10 000 (dont 1000 à 2000 guerriers). De son côté, l'étude démographique des cimetières a fait évaluer l'ensemble de la population du royaume burgonde entre 300 000 et 500 000 habitants (dont environ 80 000 à 10 0000 pour la Suisse occidentale), répartis sur un territoire d'environ 50 000 à 60 000 km2. Les Burgondes représentaient, selon les auteurs, entre un tiers et un dixième de la population en Sapaudia, mais 5-10%, voire moins de 1%, dans l'ensemble du royaume.

    Lors de leur établissement en Sapaudia en 443 et dans la province de Lyonnaise en 457, les troupes burgondes reçurent probablement le statut d'hospites ("hôtes"), aux termes des dispositions légales relatives au cantonnement des troupes romaines. Ce système semble ensuite avoir fait place à l'octroi d'une partie des revenus fiscaux, sans modification de la propriété foncière, puis à une cession de biens immobiliers, dont on trouve le reflet dans le mode de partage défini par la lex Burgundionum (Loi Gombette). Cette répartition laissait aux Burgondes deux tiers de la terre cultivable, un tiers des esclaves et la moitié des maisons, fermes, jardins, forêts et pâturages.

    L'intégration extrêmement rapide des Burgondes et l'absence d'un artisanat spécifique font qu'il est difficile de les identifier sur la base de critères archéologiques. Il faut distinguer le territoire où s'exerçait leur souveraineté et qui finit par couvrir trente-deux cités, l'aire culturelle, que manifestent, surtout à l'époque mérovingienne, des particularités d'habillement propres au milieu romano-burgonde, et enfin les établissements burgondes au sens strict, lieu d'implantation de groupes immigrés. Les preuves archéologiques de ces établissements se rencontrent surtout dans la région genevoise et sur le territoire de la Sapaudia. Les éléments les plus caractéristiques du costume sont des fibules germaniques anciennes (fibules à tête d'oiseau, fibules arquées), des colliers en fer, des boucles d'oreille "à petite corbeille"; à cela s'ajoutent des miroirs métalliques d'origine orientale et les crânes déformés artificiellement, dont on attribue l'origine aux contacts que les Burgondes eurent avec les Huns. L'étude des cimetières de Sézegnin et de Monnet-la-Ville (Jura) a montré que les Burgondes partageaient leurs lieux d'inhumation avec la population romane. Le mobilier archéologique, telle la boucle-reliquaire de Monnet-la-Ville, ne peut être qualifié de spécifiquement burgonde, mais présente les éléments de costume que l'on trouve généralement à l'époque franque dans la Burgondie septentrionale, c'est-à-dire sur l'ouest du Plateau suisse, dans le Jura, la vallée de la Saône et la Franche-Comté, comme les boucles de ceinture en bronze à décor figuré (Daniel dans la fosse aux lions). Ces objets ont probablement été fabriqués dans des ateliers exploités par des indigènes gallo-romains, ce qui permet de définir une aire de culture matérielle romane dans la Burgondie septentrionale. Des inscriptions datées de l'époque de la souveraineté burgonde et portant des noms germaniques, souvent burgondes, indiquent également la présence de foyers de population burgonde."

    HABITS BURGONDES TENDANCE ...CULTURE DU FER!

    Ce dictionnaire helvète trilingue (français, allemand, italien) indique que le vêtement est un marqueur culturel de cette civilisation burgonde dont les boucles de ceintures.

    Mes observations : ces pièces métalliques sont très tendance Culture du Fer,Tène,  en apparence. *                      

       L'habit fait bien  le moine ou le burgonde.
      Affaire à suivre...

                                                                           Sylvie Neidinger


    * La période ici évoquée n'est pas la même (la Tène, c'est 1000 ans avant) la zone géographique oui.

    Lire: l'héritage des Burgondes  dans Archéothéma

    ou Genève capitale burgonde

    crédit images/ capture d'écran/ site archéothema