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Politis International - Page 31

  • Migrants en Europe: clairement la faute à l'Otan

    100 000 migrants pour le seul mois de juillet. Une incroyable accélération et qui n'est pas prête de s'arrêter. 107 500 précisément selon RTS.

    http://www.rts.ch/info/monde/7011488-nombre-record-de-107-500-migrants-aux-frontieres-de-l-ue-en-juillet.html

    Une conséquence directe des tripatouillages externes sur la zone péri-méditerranéenne.

    1- l'intervention américaine en Irak, pays devenu chaotique

    2-l'intervention de l'Otan en Libye, pays devenu chaotique, passoire d'armes et de migrants

    3-l'intervention en cours des pays de l'Otan et du Golfe en Syrie

    4-et autres conflits sourds: Palestine, Afghanistan, Soudan etc...

    Le robinet ouvert n'est pas prêt de se fermer car ils sont quelques millions dans les pays d'origine. Et cela correspond bien au rythme de 100 000 pour un  seul mois !

    Les territoires de l'Europe mis brutalement devant le fait accompli.

     

                            LES POLITICIENS DES DEMOCRATIES ONT JOUE AVEC LE FEU EN BOMBARDANT POUR MODIFIER LES POLITIQUES LOCALES

     

    Politiciens européens qui ont joué avec le feu, croyant, dans une mentalité colonialiste digne du XIXème  pas morte, contrôler,  gérer une situation: typiquement le cas de la France de Sarkozy qui a poussé tout le monde à la manoeuvre (aérienne) avec son inénarrable clown médiatique BHL devenu alors ministre bis des affaires étrangères et qui se faisait photographier, poitrail ouvert sur les "champs de bataille" libyens.

    La Russie était alors encore de la partie avec l'aval de l'ONU mais  mise devant ce fait accompli. Depuis un front est-ouest s'est carrément ouvert en Ukraine

    Or, fin XXème (attaque de l'Irak) début  XXIème siècle (la suite: Libye, Syrie), les tactiques typiquement militaires engagées dans ces pays en l'occurrence le bombardement aérien pour ....changer les régimes politiques (ouf! ??) ont engendré des réactions modernes totalement non prévues par les stratèges  militaires et  politiques: montée des terrorismes, mouvements massifs de populations et une nouveauté internationale barbare, l'Etat islamique.

    Conséquences non prévues sauf à dire que le chaos était programmé, ce qui n'est qu'une théorie prônée par certains (dite du chaos)

    Ou alors, conséquences non programmées  tout simplement liées à l'incompétence et  la prise de risque inconsidérée des gouvernants des nations de l'Otan à vouloir modifier des situations politiques par la guerre pour motifs géo-stratégiques.

    Leur rage certaine   à modifier militairement les équilibres internationaux:

    -pour mieux contrôler les ressources gaz+pétrole(=Irak, Libye, Syrie)

    -à faire financer les opérations par les Etats du Golfe qui eux veulent imposer leur conception religieuse unique radicale  dans des territoires à caractères multiconfessionnels: montée d'une radicalité sunnite/chiite, élimination carrément d'autres religions (chrétiens, yazidis...) Positions de la France de  François Hollande dont le ministre Fabius a soutenu un temps carréement le front Al Nosra et position actuelle des américains qui  forment et placent sur le terrrain des rebelles intégristes religieux que seul l'humour macabre de militaires en goguette  peut qualifier de ....modérés.

    La nature ayant horreur du vide, l'anarchie créé par le vide politique de zones détachées d'un pouvoir régalien établi a engendré un état islamique noir qui s'installe en Irak, Syrie, Libye justement.

    Ce nouveau pouvoir "kmer noir" prend en charge des populations civiles et pratique les horreurs d'une intensité jamais vue et médiatiquement relayées dans le monde  par les néo massmédias basés aux USA ( internet)

    100 000 migrants en juillet en Europe: ce n'est que le début de cette hémorragie de population conséquence de... politiques militaires hasardeuses.

    L'équilibre post 2ème guerre mondiale a carrément disparu et ouvre une ère nouvelle.

    La Chine, future N°1 économique...regarde.

     

                                                                                     Sylvie Neidinger

     

     

     

     

     

  • Hiroshima, Nagasaki: indicible

    Le Japon se recueille.

    Qui peut avoir engendré une telle monstruosité indicible?

    QUI?

    Comment est-ce possible ? Comment cela fut-il possible?

    Tous les reportages actuels  sur les évènements avec les films, photos et témoignages  de l'époque actuellement diffusés pour la commémoration permettent de prendre la mesure de l'horreur radicale,  sans nom, appliquée à une population.

    Mémoire à vif. Comme ces êtres soudainement privés de leur peau.

    Ouverture de l'ère des armes de destruction massive. En vrai.

                                          Sylvie Neidinger

     

    suite http://www.lexpress.fr/actualite/monde/hiroshima-l-hommage-historique-de-john-kerry_1781346.html

  • EI, immonde barbarie en Syrie/Irak

    Syrie, Irak et ailleurs.

    Ici, reproduction en intégralité de la note, très explicite de ce jour du blog TDG Regards croisés par Djemaa. Et en fin d'article, un extrait de Georges Malbrunot, autre blogueur.

    Cette blogueuse  a raison d'aborder, le 11/07/2015 le sujet qui ne fait plus toujours la une de l'actualité alors que les massacres, exactions, enlèvements se poursuivent au quotidien.

    DAECH REDESSINE LES FRONTIERES GEOGRAPHIQUES AVEC NOTRE SANG"

    Paroles  de Syrienne prononcées entre deux larmes: " ces barbares qui prennent des enfants de 3 ans et les égorgent sous les yeux de leurs parents ou violent des fillettes sous le regard horrifié de leurs frère à peine plus âgés. Ils  trempent leur pinceau dans le sang des Syriens et tracent  les frontières de la barbarie.

    La seule chose que nous, femmes pouvons encore faire face à ces êtres diaboliques est rappeler le sens de la vie, parce que nous la portons là, (elle ramène ses deux mains vers son ventre) à l'intérieur de nous et malgré que tu aies tout perdu, tes proches jetés à tes pieds affreusement mutilés, ta maison détruite, toi violée, tu sèches alors  tes larmes, tu ravales ton chagrin incommensurable; une souffrance qui n'a plus de nom, tu relèves la tête et tu cries "il y a en moi un espace de liberté que vous n'atteindrez  jamais ! Le sens de la vie donne le sens de la liberté. Une minute de silence !  "                Djemaa, blogueuse

                                  PROBLEME, UNE MINUTE NE SUFFIT PAS !

    CHERCHER LES RESPONSABLES POLITIQUES DE CETTE FOLLE BARBARIE, LES ETATS AMIS (ou anciennement amis ayant depuis viré de bord) de l'Etat Islamique.

    Ceux qui permirent aux barbares de monter en puissance et leur permettent encore aujourd'hui  de vendre le pétrole volé, vendre les objets archéologiques volés..Ceux  qui les  ont financés ou équipés en matériel dés les années 2011, eux ou leurs satellites proches idéologiquement. Les équipements militaires et uniformes des tueurs sont neufs !

    Se rappeler du rôle ambigu les Etats occidentaux [très clairement la France de Fabius-Hollande en 2013, GB, Otan  etc. Sans oublier les USA à l'origine de la destabilisation de la zone moyenne-orientale  en occupant directement l'Irak. Se souvenir que l'EI ou Isis en anglais exécute des victimes vêtues de la couleur Guantanamo, le orange. Les Etats occidentaux donc, plus  la Turquie et les pays du Golfe ont favorisé directement ou moins visiblement l'installation de ce cancer.

    Le signal avait été donné par l'Otan alors influencé par N Sarkozy  en Libye qui  s'est allié aux islamistes radicaux de Misrata.

    Des états qui se la jouent géostratégie dans un combat Est-Ouest  ou un combat sunnite-chiite ou une politique d'islamisation forcée (Qatar, AS,  Koweit, Turquie..) Où? Dans des zones géographiques habitées par de multiples communautés. Ces états y ont installé ou favorisé l'installation d'une barbarie totalitaire  sans nom.

    Ceux qui connaissent leur proche orient sur le bout des doigts le savent.

    Plusieurs ont signalé ce danger en cours d'installation. Certains  très tôt. Les chrétiens évidemment.

    Monseigneur Al Rai,  patriarche maronite  lors de sa venue en France en automne...2011 avait signalé que :

    1- les communautés religieuses sur le terrain vivent ensemble depuis des siècles en bonne entente.

    2- le Patriarche avait très directement qualifié lors de ce séjour à Paris puis à Marseille le Printemps arabe d'hiver arabe. Al Rai premier responsable à le nommer ainsi.

    3- Nommé "hiver arabe" car selon lui "ils cherchent à nous diviser". Les "ils" étant ici  les états précédemment  cités.

    L'Etat Islamique dépasse l'entendement. Il  ne divise pas seulement. Il détruit et annihile tout ce qui ne pense et pratique pas comme lui. Il détruit le passé culturel commun mondial.

    Des "combattants" qui ont, comme faits d'armes l'exploit  d'égorger des enfants devant leurs parents, de  violer des fillettes.

    Un totalitarisme noir, rouge de sang.

                          LES ETRANGES REUNIONS DE GENEVE DE 2008 2009

    Vu le non-dit, on peut imaginer que jamais les responsabilités initiales des uns et des autres ne seront clairement analysées... Dans cent ans peut-être ? Quand ?

    Pour partie de réponse sur l'Histoire,  il faut lire un blogueur Georges Malbrunot et sa note du 7 décembre 2012 intitulée "quand un diplomate français rencontrait les islamistes avant le Printemps arabe"

    On cite : "Un haut-responsable du Quai d’Orsay a rencontré à six reprises, dans la plus grande discrétion à Genève, les dirigeants des principaux mouvements islamistes du monde arabe, alors dans l’opposition aux régimes que l’Occident soutenait.

    Ces rencontres se sont tenues en 2008 et 2009 sous l’égide de l’ONG suisse Human Dialogue et elles impliquaient des diplomates allemands, espagnols, ainsi que des Norvégiens qui eux discutent avec les islamistes, depuis longtemps.

    La France était représentée par un sous-directeur du Département Afrique du Nord/Moyen-Orient. L’information a été confirmée à Genève par un diplomate suisse."

    Il y eut bien une préparation, à Genève  d'un "printemps arabe", le dit  printemps, vendu comme aspiration au changement,  s'est rapidement transformé en hiver arabe. Puis dérivé en totalitarisme assassin.

    Les opérateurs du net, souvent US, des réseaux sociaux transmettaient et continuent à transmettre la propagande EI.

    Les historiens, eux,  s'exprimeront quand ?

                                                                               Sylvie Neidinger

    *NDLR: note plus accessible les blogs TDG furent désactivés en 2022

  • Le non de l'Eurogroupe en réponse au non de Tsipras ? Nein, c'est nein

    Les membres de l'Eurogroupe se raidissent, ceux de l' Europe du nord, de l'est ceux proches de l'Allemagne évidemment  mais pas seulement. Egalement les pays qui ont pris eux les mesures d'austérité tel le Portugal, les plus fragiles que le comportement  grec exaspère dont la Lettonie: "la Grèce a voté sa sortie de l'euro"

    Ils se raidissent face à l'attitude de la Grèce et son actuel "circus politicus" version Syriza qui danse face au gouffre imminent.

    http://www.lefigaro.fr/international/2015/07/06/01003-20150706ARTFIG00359-l-europe-prete-a-dire-non-a-la-grece.php

    La Commission se raidit aussi.

    http://www.euractiv.fr/video/pour-la-commission-le-non-creuse-lecart-entre-la-grece-et-lue-316060

    Ce non grec tend les positions. D'ailleurs, on n'a toujours pas compris à quoi ils disent non ! Non  à l'accord qui était de toutes façons caduc le 30 juin?

    Dixit Alexis Tsipras il semble que ce non grec soit un oui à l'euro mais un non au remboursement: intenable.

    Le grexit est tranquillement évoqué par beaucoup.

    Exemple de Alain Juppé mais aussi de V Giscard d'Estaing au pouvoir lors de la création de l'euro et surtout de tous les  autres, dubitatifs et ne voulant aller plus loin dans les concessions.

    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/referendum-en-grece-merkel-sur-la-retenue-le-president-de-l-eurogroupe-ouvertement-irrite-489711.html

    La prise de position  du FMI sur l'effacement de la dette a été mal prise par les européens, vue comme une ingérence. Elle met en froid leur relation: FMI désavoué

    http://www.lepoint.fr/economie/grece-desavoue-le-fmi-se-fait-tout-petit-07-07-2015-1942916_28.php

    Angela Merkel rappelait hier à Paris que le choix en réponse, des membres de l'Eurogroupe est DEMOCRATIQUE lui aussi.

                                              NEIN, c'est NEIN

    Son camp est clairement en colère: Le Point 7/7/2015

    "Andreas Scheuer, secrétaire général de la CSU, l’aile bavaroise et très conservatrice de la CDU d’Angela Merkel, n’a pas mâché ses mots : « La Grèce a dit non. Et un non cela veut aussi dire pour nous un non à la négociation autour d’une nouvelle tranche d’aide à la Grèce ! » Peter Ramsauer, chef de la commission de l’économie au Bundestag et lui aussi membre de la CSU, a rappelé que le résultat du référendum de dimanche signifiait « un non à toute forme d’aide nouvelle »

    Deux jours après le référendum le non grec,  la volonté hellène de ne pas rembourser apparait bien comme la... victoire de l'échec de la méthode Tsipras.

    La réunion de l 'Eurogroupe de ce mardi va être cruciale pour observer le sens de l'évolution en direction du durcissement ou non.

                                                                            Sylvie Neidinger

    Réponse. Mercredi 8, l'Eurogroupe reste ferme et parle d'aide humanitaire en cas de grexit. A Tsipras mis au pied du mur !

    http://www.lesechos.fr/monde/europe/021194038840-les-europeens-mettent-tsipras-au-pied-du-mur-un-accord-ou-le-grexit-dimanche-1135552.php

     Jeudi 8 Tsipras accepte toutes les demandes CQFD 

  • Démocratie grecque, version M. Tsipras: un référendum pour ne pas payer la dette!

    Combien M. Alexis Tsipras se la  joue démocrate et joue du violon, de la flûte et du pipeau sur le thème, allant jusqu'à  s'auto-légitimer comme "hyper démocrate" sur le thème du remboursement de la dette et  donner des leçons aux autres.

    Problème. Il joue une partie de poker- menteur, cela a été dit. Démagogue, il lance l'idée d'un référendum, installé dans la précipitation (en 8 jours soit une campagne explicative impossible)  avec de sérieux doutes sur les conditions de réalisation, la fraude toujours possible autour du bourrage des urnes.

    Son recours au vote référendaire  était juste un jeu autour du vote de ses concitoyens, un moyen de pression valable le  29 juin mais plus le 30. Puis remis sur le tapis le 1er juillet.

    Une carte dans sa manche abattue puis retirée puis remise. La démocratie grecque, la vraie  est effectivement prise en otage par un tel comportement.

    L'ancien  commissaire européen Michel Barnier signale combien il est surréaliste pour le gouvernement grec de poser au peuple  une question oui/non, oxi/nai tout en indiquant ce que le gouvernement souhaite:  le non.....!?! Pas très démocratique comme approche....

    Les oukaz donnés aux autres Etats  sont donc parfaitement imbuvables.

                    DEMOCRATIE GRECQUE ANTIQUE ET ...L'ESCLAVAGE

    Au fait, concernant la démocratie grecque antique, on se  rappelle les basiques cours d'université qui signalaient que ce système politique fut  mis en place en Grèce, certes. Soit, une avancée considérable à l'époque, avec tous ces débats d'idées et de philosophes. Mais un démarrage encore bien imparfait. Car cette démocratie naissante n'était valable que pour ses citoyens. De facto, elle excluait les non-citoyens dont les femmes, les esclaves etc. Une démocratie antique valable juste pour une élite.

    Le mythe de cette mirifique démocratie en prend juste un petit coup à l'aune de la réalité historique. Avant, comme maintenant. Quand on examine les actes véritables et non plus les... discours.

                                                                               Sylvie Neidinger

     

    Résultats dimanche 5 juillet 2015: le non gagne. Et après ?

    Le non a gagné. Mais non à quoi ???Problème de démocratie et de question posée au référendum. Non à un accord qui de toutes façons était caduc le 30 juin ?
    Non à l'euro et à l'EU ?? Mais gag, M. Tsipras n'envisage pas de sortir du système. Au contraire il souhaite rester à l'intérieur pour mieux le démolir et M.Varoufakis de traiter les partenaires prêteurs de terroristes !!

    Pour les seuls français, la dette grecque coûte 1000 euros par individu ( plus de 2000 si on divise par les seuls contribuables). Qui peut accepter le non remboursement. Trop facile. D'autres pays ont fait les efforts requis, eux, tel le Portugal.
    Qu'a gagné hier la Grèce à ce vote ? L'incertitude la plus totale. C'est un échec complet   SN

     Suites. Lire:

    *grece-l-art-de-faire-payer-son-impuissance-par-les-autres-

    *L'église orthodoxe lâche Tsipras

    *L'imposture Tsipras ou le national populisme (slate)

    *Exaspération des voisins de la Grèce, Bulgarie, pays le plus pauvre de l'UE contre la Grèce :"Déjà, tout au début de la crise grecque, en 2010, l’éditorialiste d’un grand quotidien bulgare se déchaînait, assez populiste : "Je ne m’inquiète pas pour les Grecs : ils continueront à recevoir de l’argent de l’Union européenne, à jouer au backgammon et à boire de l’ouzo à longueur de journée alors que nous [les Bulgares], on ira cueillir leurs olives et leurs oranges pour une bouchée de pain".

    Cinq ans plus tard, ce 25 juin 2015 à Bruxelles, le premier ministre bulgare, Boïko Borissov, du parti GERB (centre-droit), est à peine plus diplomate :'"Arrêtons de perdre du temps sur la Grèce, cela fait des années que cela dure. Et tout ce que j’entends est qu’ils veulent plus d’argent mais qu’ils rechignent à faire des réformes. Qu’ils fassent leurs réformes ou qu’ils en assument les conséquences !"