Le Brexit Circus continue, imposé à l'Europe par l'un des 28, le désormais Royaume-Désuni.
Ce feuilleton est inquiétant pour l'économie dudit pays qui a les dirigeants qu'il mérite.
L'actuel premier ministre, pris en flagrant délit de mensonge lors du vote LEAVE (sur le financement de services de santé) vient de comparer UK à ...Hulk.
Mais que ce passe-t-il dans sa tête ?
N'ayant toujours pas mesuré les enjeux exacts du 1 contre 28, Bojo est plus venu fanfaronner que proposer lors de son repas du lundi 16 septembre avec Jean-Claude Juncker: - Nième échec-
Il ne participe pas à la conférence de presse, filant " à l'anglaise" ou comme Hulk son super héros de cartoon, ligoté et qui s'échappe toujours. Boris Johnson s'échappe en permanence (à sa fonction, ses obligations, à la vérité)
Le backstop cristallise ce dialogue de sourd.
Analyse de la terminologie usitée par Boris Johnson:
Alors que les négociateurs européens dont Michel Barnier développent une approche JURIDIQUE (rappel c'est un TRAITE...) Le Jojo - pardon Bojo évoque la "CHANCE", de ce qui "en gros" "peut être fait"
Bojo demande à l'UE de bouger ses lignes. Mais pas lui! En gros....
Il n'apporte aucun élément nouveau pour régler le problème de la frontière physique entre les deux "Irlande" actuellement garanti par les Accords du Vendredi Saint.
Personne n'a oublié la GUERRE nord-irlandaise.
Retirer le filet donnerait en outre à UK le beurre et l'argent du beurre: s'être retiré de l'UE tout en pouvant introduire les marchandises avec les droits de douane européens par cette porte.
Bojo-Hulk Johnson reste perché comme beaucoup de brexiteurs sur la notion de REALITE du problème à la fois parce qu'il évoque le facteur CHANCE dans l'aboutissement des négociations.
Mais surtout ...le délire passéiste national impérial britannique fonctionne toujours à plein autour du Brexit !
Sylvie Neidinger