Donald Trump tire en rafale.
Il a commencé par mitrailler ses tweets.
Ensuite, le désormais président des Etats-Unis tire ses décrets en rafale. Avec une mise en scène digne non pas d'un bon film d'Hollywood mais plutôt du genre téléréalité 3ème catégorie. Avec le nouveau décorum kitch et doré du Bureau ovale.
Depuis la dizaine de jours de sa prise de pouvoir, il canarde l'espace médiatique de ses sentences aux limites de l'insulte, de la noirceur. Sa parole salit tout ce qu'elle touche.
Le monde serait selon lui un "foutoir"-a mess-....du verbe foutre, vocabulaire appartenant au champ lexical de la sexualité, indigne d'être prononcé par un dirigeant politique.
Il canarde de ses mensonges opportunément rebaptisés la "vérité alternative" version extrême-droite.
Il commence à canonner contre la presse, ses voisins, le Mexique, le Canada, l'Iran, l'Irak, la Syrie, l'Australie, l'Allemagne, la Corée du Nord, le Yemen l'UE, la Chine, Merkel , Schwartzy, les femmes, les étudiants de Berkeley University, les scientifiques. Et plus encore...
Contre les supposés ennemis tout autant que les supposés amis et supposés alliés des Etats-Unis.
Ce, en 10 jours à peine.
La suite c'est quoi ?
Il envoie ses missiles ( les vrais) Mais où ? Partout. En externe, en interne ? Il attaque ..la Californie et sa Sillicon Valley réticente?
Ensuite Trump bombarde en version nucléaire... en vrai ?
Une certaine Amérique a produit Bazooka-Trump.
Un homme violent qui dirige en menaçant..
Et ce n'est pas de la fiction.
Les psychiatres américains remontent à nouveau au créneau (après l'été 2016) pour signaler une lourde pathologie. Un malade mental selon eux a été élu.
Ils réclament sa destitution.
Mais, détail, il a été élu donc validé !
La suite? On attend sa prochaine rafale. A chaque jour suffit sa peine.
Le monde observe, sidéré.
Sylvie Neidinger
Le samedi 4 février salve de tweets de Bazooka-Trump contre un juge donc contre la Justice de son pays! Juge qu'il ...insulte évidemment.