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  • La France va choisir entre la peste Macron et le choléra Le Pen

    Beaucoup renâclent.

    Le choix est difficile entre Macron débutant méconnu, 100% inexpérimenté, trouble perdreau de l'année sorti de nulle part par la grâce des médias hyper complaisants et  la représentante de l'extrême-droite qui lors du débat a démontré combien elle sait critiquer en parfaite vulgarité plutôt que proposer un programme cohérent.

    Autres solutions: le vote blanc dans l'urne  ou ne pas se déplacer carrément.

    Choix  de beaucoup de mélenchonistes ou fillonistes.

    Ensuite, des législatives qui potentiellement peuvent créer une cohabitation (avec la droite LR , ses alliés centristes et son chef actuel Baroin ?)

    Cerise sur le gâteau: une  ingérence étrangère majeure et inadmissible que  le soutien d'Obama au "mari de Brigitte" pour dire au bon peuple français  comment voter. Première fois qu'un ancien président us soutien ouvertement un candidat à l'étranger. Et d'autres dont Justin Trudeau.

    Idem les oukazes de François Hollande, liquidateur du PS sur le bon vote à produire. Lui qui actuellement  ose résumer ainsi son séjour à l'Elysée, comme spectre  : "Cinq années de plus, celait aurait été encore cinq années d'intranquillité permanente, de privation de vie personnelle et de liberté». 

    Pauvre chou.

     Folles et longues présidentielles 2017 avec deux primaires à deux tours, deux scrutins présidentiels et les législatives ensuite.

     

    Journalistes et médias dits "parisiens" en dérapage .

     

    Indigeste indigestion.

    Quelque chose en va pas dans le fonctionnement de la 5ème République, jusqu'au mode électoral lourd. Le résultat : sous nos yeux.

     

                                                           Sylvie Neidinger

     

    Nota cet article a reçu un commentaire venu de Suisse (bluewin.ch) IL relève l'opinion d'un psychanalyste italien sur Macron. L'individu nomme pédophilie l'attitude d"une prof vis à vis de son élève alors mineur. Les médias n'avaient jamais axé cette "histoire d'amour " vendue dans tous les medias people sous cet angle. Problème la vidéo est relayée par un site d'extrême-droite. Après réflexion j'ai décidé de publier  ce commentaire au titre de "l'information par un contenu qui offre un autre angle que jamais on ne retrouvera dans la presse française". Mais je publierai ....après les élections.

     

                           

     

     

  • L'UMP, l'Union des Moustiques et des Pommes doit se scinder en deux !

     Fracture morale  et politique a dit François Fillon, commentant sa défaite à une poignée de voix près. Coupure  presque parfaite à 50,03 %.

     Evidente  fracture idéologique. Entre chiraquiens et sarkozistes.

    A l’origine de l’Union pour un Mouvement Populaire, le 17 novembre 2002,  se sont mariés les moustiques agités du sarkozisme, petits mais bruyants, piquants,  avec les pommes du terroir chères à Jacques Chirac  cf sa 2ème  campagne qui a usé du symbolisme fruitier, pommier toujours en position centrale  du logo de l'UMP)

    La pomme n'est pas très valorisante. Mais c'est bien le symbole qui avait été choisi pour la communication de campagne.

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    Il y a dix ans presque jour pour jour, le RPR, machine de guerre gaullo-chiraquien, parti puissant et riche à l’époque (issu en 1976 de l’ UDR , rassemblé autour du célèbre  corrézien) se dissout en  liant son destin à d'autres formations. Dont les atlantico-libéraux  de Démocratie Libérale (anciennement PR) ce parti minuscule sans grands fonds mais possédant des élus, notamment  bien implantés dans le sud-est droitier  de la France. Comme dans le Var.

    Où à Toulon, le ministre  Sarkozy devenu maître de l'UMP  lance le 26/02/2004 son appel à la capture des thématiques  de l’extrême-droite. Séance baptisée par les locaux:  Racolage à Toulon.

    Ce discours initial   de 2004 à Toulon  aboutira quelques élections plus tard au discours final  de Grenoble du 30 juillet 2010.

    Lors de la récente  présidentielle "folle" (2012) on a entendu de la bouche du candidat Sarkozy les thématiques extrêmes  de cet autre sudiste, Charles  Maurras (cf par son conseiller Buisson) Ne lisant même plus ses discours écrits, Nicolas S. proférait des élucubrations identitaires jusqu'à vouloir ...enfermer la France à l’intérieur de ses frontières.

    Tout  comme cet autre chantre du nationalisme, Maurice Barrès qui scrutait l’horizon de la France du haut de son Côna à Bourmont, Haute-Marne.

    Sarko : une ligne politique Maginot imaginaire anachronique  dans un France "internetisée", googelisée, mondialisée.

     Une seule femme politique, réaliste, a ouvertement réagi. Non pas Nathalie Kusciusko-Morizet, porteparole qui a avalé toutes les couleuvres sur le moment et ne parlera qu'après.  Mais Chantal Jouanno qui va elle...sur le moment vertement se faire rappeler à l'ordre par le patron.

    Elle quitte l’UMP, devenu imbuvable pour la droite sociale centriste en direction du néo Centre UDI de Jean Louis Borloo et se voit au passage accusée de trahison.

                                                  UMP : CHIMERE POLITIQUE

    Le mariage de la carpe et du lapin

    Le nouveau parti « attrape- tout » y a perdu ses plumes. Electorales surtout. Une à une, elles  s’envolent laissant l'animal, moins protégé du froid et de la pluie, s'enrhumer. La machine se grippe. Aboutissant au spectacle consternant de cette élection interne ratée, véritable flop médiatique.

     La création UMP/auto-dissolution du RPR fut aussi mal pensée que la dissolution ratée  de l’Assemblée nationale. Difficile en effet de  mélanger  l’eau à l’huile.

    Les chiraquiens d’une droite sociale modérée, les séguénistes, ne se reconnaissent pas du tout  dès le départ dans la méthode trop violente sarkoziste:  karchérisation, usage médiatique outrancier pour désigner des catégories de population à la vindicte,  bouc-émissairisation, discours chocs…

    Ils s’éloignent progressivement de ces idées véhiculées par cette droite qui en se disant décomplexée perd sur sa gauche ce qu’elle croit gagner à droite. "Croit gagner" car l’électorat extrême-droitier préfère évidemment l’original Le Pen, père/ fille  à la copie: Sarkozy/Copé.

    L’électorat chiraquien a d’ailleurs souvent choisi par anti-sarkozisme viscéral, de voter en 2012  pour ...François Hollande, l’autre corrézien, adoubé par Chirac. La consigne du 11 juin 2012  prononcée à Sarran,  lieu symbolique de  son musée- par  J. Chirac  n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. web.

    Le trait verbal du président âgé  et  toujours populaire n’était pas du tout de l’humour...corrézien -comme Bernadette, son épouse a bien voulu le faire croire pour rattraper la sortie verbale de son homme...ump,rpr,dl,chirac,sarkozy,copé,fillon,chantal jouanno,nkm,disoucrs de grenoble,neidinger,le pen

     Jacques Chirac, homme  libéré du carcan de toute parole "diplomatique politico-fonctionnelle" le pensait sincèrement. Non seulement ses proches, sa fille. Egalement ceux que la presse a nommé son "clan". Mais aussi une partie de son électorat traditionnel a voté Hollande en conscience en pensant à lui …

    S'en mordront-ils les doigts ?

    Cela fut en tous cas efficace. L’exact petit gramme de voix qui fit basculer cette élection d’un camp à l’autre. Des voix  dont on dit « qu’elles vont manquer" puis "qu'elles ont manqué».

    Depuis, Sarkozy a quitté le champ politique national...

     

                                            ELECTIONS INTERNES A L'UMP

    Toutefois oui, le vainqueur de ces élections  internes  du 19 novembre 2012 à la tête de l’UMP est très certainement le camp sarkoziste de M. Copé, Mme Morano, M. Chatel. Tous gourmands de pains au chocolat et de quêtes identitaires. Des hyper -droitiers en course avec les véritables extrêmes–droitiers du FN.

    Oui. Le perdant est …la droite française karchérisée jusqu’ à l’os. Ce qui était prévisible. 

    Ceci, juste  la semaine où la France perd sont triple AAA et l’ancien président convoqué par un juge.

    Jacques Chirac aura été l’homme politique  du Rassemblement. Nicolas Sarkozy et un peu  François Copé (qui tient le même langage dit "super décomplexé") sont eux,  responsables d'une certaine  désintégration.

    Droite karchérisée qui ne pourra se reconstruire que lorsque les deux lignes idéologiques internes se seront  séparées l’une de l’autre. Clairement.

     Alors peut-être, le pôle politique droitier  pourra se reconstruire. Non pas du haut. Mais en écoutant la base.

    Sans suivre des personnalités mais plutôt des positionnements politiques bien identifiés.

                                                              Sylvie Neidinger

     

     

  • Enfants misés: le Conseil Fédéral interpellé par un...roman! Le Chemin sauvage du fribourgeois Jean-François Haas

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    SN : Bonjour Jean- François Haas. Vous sortez ce mois-ci Le chemin sauvage.« Lo cammino silvestro » de Dante décrit un enfer. Celui de milliers d'enfants suisses ? Au travers d'un fait divers fictif, un crime, vous faites ressortir des limbes de la mémoire collective helvète l'affaire des enfants misés légalement enlevés pour être placés...

    JF Haas : Ce n'était pas mon projet initial. Ce qui m'est arrivé d'abord, c'est un enfant en moi qui voulait raconter son histoire et qui m'a pris par la main. Il m'entraînait dans mes souvenirs : des jeux d'enfant, des amitiés, des deuils, des fêtes, la pêche, l'école. Et je ne pouvais pas, dans mes souvenirs d'enfant, ne pas penser aux enfants de l'orphelinat qui se trouvait dans mon village. De là s'est imposée à moi cette petite fille dont le narrateur tombe amoureux comme on peut être amoureux à douze ans. En même temps, j'avais en mémoire la mise des enfants, au sujet de laquelle j'avais lu un article il y a plusieurs années, un fait qui m'avait choqué, et c'est peu dire. Et puis, j'ai connu des personnes qui n'avaient pas été misées, puisque cette mise avait été abolie, mais qui, enfants, avaient été enlevées à leurs parents (pour des motifs comme l'alcoolisme, la pauvreté, le fait que la mère était célibataire) et placées dans des familles où on les exploitait.

    SN: En 2007, vous entrez directement dans la cour des grands en  publiant à 55 ans au Seuil « Dans la gueule de la baleine  guerre » immédiatement salué par la critique. Ce premier ouvrage reçoit le Prix Michel Dentan. Avec « J'ai avancé comme la nuit vient »(2010) puis l'actuel « Le chemin sauvage »  trois romans majeurs sortent en 5 ans : quelle force créatrice !  Qui, que  pousse un professeur actif, exerçant à Fribourg,  à suivre au cœur de sa cinquantaine son impérieux et significatif besoin d'écriture ? Fallait-il  « accumuler »  du vécu pour commencer à forger son destin d'écrivain notable de la littérature romande voire francophone ?

    JFH : Aucune envie de devenir un écrivain notable. Depuis mon enfance, j'ai toujours été habité par une sorte de nécessité d'écrire. Aujourd'hui, mes textes sont lus. Je pourrais demain ne plus être publié, je continuerais d'écrire. Bien sûr, je suis heureux que l'on s'intéresse à mes livres. Mais ils ont pris maintenant leur vie propre et devraient pouvoir se passer de moi.

    SN : L'Histoire  apparaît comme le personnage majeur de vos romans. Vous êtes d'ailleurs historien de formation. Au fond n'avez -vous pas plaisir à vous lover comme un poisson «  dans la  gueule de la baleine guerre » par votre écriture ? Comme pour mieux combattre courageusement en face à face  la mort injuste, la mort collective avec l'arme de votre plume ? N'êtes vous pas en fait un hyper- pacifiste ?

    JFH : Pacifiste, certainement. Mais plus largement, je suis citoyen. D'un Etat, bien sûr. Mais du monde aussi. Etre homme, c'est être citoyen. Je me sens responsable, dans mes limites, de tout ce qui arrive aux hommes. Nous sommes dans un immense chantier et j'essaie d'y tenir ma place. Si mes livres interpellent quelques personnes, tant mieux. Mais je ne voudrais surtout pas donner de leçons : nous croulons sous les experts et surtout les autoproclamés experts. En Suisse, l'expert sur l'Islam pour l'UDC, un certain Freysinger qui fait le joli coeur auprès de Marine Le Pen, avait axé une partie de sa propagande dans sa lutte contre les minarets sur l'excision. Comme si l'excision faisait partie de l'enseignement de l'Islam. Alors les experts !!! Je me contente de m'interroger et de partager mes interrogations.

    SN : Vous faites œuvre de création romancée avec vos personnages fictifs mis en bouche par une écriture inventive. On tourne avec délices vos pages juste pour le bonheur de rencontrer des expressions si personnelles, si imaginatives de notre langue française partagée.

    Pour autant votre ouvrage est aussi un document qui s'insère dans de solides  perspectives mémorielles donc politiques. Joseph Yerly,  témoin des mises, est cité en postface. Vous interpellez directement les responsables  helvètes. Je vous cite, page 327 : « la mise a existé jusque dans les années 30 et s'est pratiquée hors la loi dans les années suivantes (...) des enfants ont été par milliers légalement enlevés à leurs parents par les autorités pour être placés dans des orphelinats (...) ou des fermes où ils étaient obligés de travailler, battus parfois abusés. Les autorités suisses n'ont pas jugé nécessaire jusqu'ici de créer une commission de recherche à ce sujet. Toutefois en août 2011, le Conseil Fédéral a tout de même fini par admettre qu'il pourrait présenter des excuses à ces enfants. Ce qui jusqu'à ce jour n'a pas encore été fait... »

     

    D'ailleurs, on  lit  dans votre roman  la trame d'une fiction sociale. Pensez-vous qu'un cinéaste s'en emparera pour mettre en scène ces misés oubliés?

    JFH : Un film vient d'être réalisé en Suisse alémanique sur les enfants placés et une version sous-titrée ou doublée en français devrait sortir prochainement. Une exposition circule depuis plusieurs années en Suisse sous le titre « Enfances volées ». Il y a dans ce domaine une prise de conscience, plus forte en Suisse alémanique qu'en Suisse romande. Les Editions d'En-Bas ont publié un recueil de témoignages : Enfants placés, enfances perdues. Cette lecture est une descente aux enfers, et je n'emploie pas ces mots pour phraser ; si j'avais eu ces témoignages en main au moment où j'ai commencé à écrire Le Chemin sauvage, je me serais peut-être arrêté, tant mon texte est en-deçà de ce que ces enfants ont vécu.

    En ce qui concerne mon roman, bien sûr, on pourrait en tirer un film. Je ne sais franchement pas si je le souhaite vraiment. C'est une histoire d'enfance, un film peut-il faire ce que font les mots ?

    Propos receuillis par Sylvie Neidinger

     

    A lire :

    « Le chemin sauvage » Jean François Haas.2012. Editions du Seuil Isbn : 978.2.02.106124.6  web

    « Enfants  placés, enfances perdues » 2009. Editions d'En-bas Lausanne.Isbn : 978-2-8290-3767.9 

    article : "Enfances suisses perdues: le livre document" web

     

    Mots clés : Jean François Haas, Le chemin sauvage, Seuil, enfants misés,enfants placés , Conseil Fédéral, UDC, Freysinger, Le Pen

     

    Série N°3 #BlogNeidinger Suisse: enfants misés

    1- Enfants misés le Conseil Fédéral interpellé par un ....roman! Le Chemin Sauvage du Fribourgeois Jean François Haas 7/03/2012

    2-Enfances suisses perdues aux Edition d'en bas  10/03/2012

    3 L'enfance volée maintenant le film de Markus Imboden 20/04/2012

    4 L'enfance suisse volée sur arte ce soir et en replay 5/09/2014

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