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  • AUTO-CENSURE OUT - Arabie Saoudite: dialogue "fictif"

    Le Blog Neidinger avait retiré cet article "acide" publié le 2 septembre 2013 par auto-censure pour motifs que je n'expliquerai pas.

    Finalement je le re-publie.

    Entre temps David Cameron n'y est plus. Ni Obama. Dans un mois Hollande non plus. Mais en Syrie la guerre initiée en 2011 perdure.   

    Cet article prouve la livraison de "matériel" dès 2012    par la France très à la pointe pour mettre de l'huile sur le feu.        

                                                                                    Sylvie Neidinger

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    Titre: Arabie Saoudite: dialogue "fictif"

     

     

    Arabie Saoudite  fort mécontente :

    "Allo Barack ?  Allo François ? Allo David ?  Ici l'Arabie Saoudite.

     Non non non, cela ne va pas du tout !!

    Depuis début 2011, on finance vos services  pour nous transformer la Syrie, un peu trop multi-confessionnelle à notre goût, en Emirat, Califat ou Royaume Islamiste radical.

    Comme chez nous, quoi.

    Et vous n'y arrivez pas !

    Dès le premier jour à Deraa, Idleb, on vous finance vos opérations depuis la Turquie et les autres frontières. On vous fait venir les djihadistes de partout, de Tunisie, de Tchétchénie, de Libye, du Pakistan, de l'Irak et même de Belgique,  d'Angleterre et de France...

    On paie la logistique, les moyens de communication  et tout le reste.

    On paie, on paie et on ne voit rien venir.

    Alors, vous la lancez votre intervention punitive?

    Vous les lancez vos soldats, vos tomahawks, vos missiles de croisière, vos bombes??

    Nous, on attend.

    On s'impatiente, on n'en peut plus !"                         SN

     

     

     

    Suite

    * Le Qatar très impliqué dans la rebellion islamiste syrienne attend lui aussi les résultats...

    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_l-arabie-saoudite-et-l-opposition-syrienne-en-faveur-de-frappes-en-syrie?id=8079691

    http://www.europe1.fr/International/Syrie-l-Arabie-Saoudite-pour-une-intervention-1626371

     *Les agents français de la DGSE sont sur place dès le début de la guerre pour fournir les armes (2011) aux rebelles en dépit de l'embargo . Lesquelles armes partent localement vers Al qaida ( al nosra) et EI ensuite lorsqu'il se structure.

     Ici, article de 2012 qui confirme:

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    ici confirmation en 2017 avec le dossier de la cimenterie Lafarge Fabius et DGSE

  • Hollande rate la photo Obama: il bavardait avec un journaliste

    C'est une  nette  faute professionnelle: l'absence du président français lors de la photo finale du sommet de la sécurité nucléaire, le 1er avril 2016.

    Barak Obama le fustige publiquement.

    Il était où le "françois"??

    Il bavardait avec un journaliste, évidemment.

     

                                        HOLLANDE A COTE DE LA PLAQUE

     

    Grave faute faute! C'est l'image de la France que François Hollande détruit avec ses retards permanents.

    Un exemple concret de la manière totalement anormale dont il a géré la présidence de la république.

    Des médias établissent le temps que Hollande est supposé avoir passé avec cette profession, cela varie de 30 à 60%  !!

    Il est certain que des études structurées (doctorats et autres) viendront ultérieurement étudier le dossier en profondeur.

    La sortie des confidences à la presse a estomaqué par le temps passé par Hollande  à s'auto-promouvoir plutôt qu'à gouverner.

                                                                                         Sylvie Neidinger

    (crédit image photo issue bfm, article cité)

    Hollande laisse en plan ses invités britanniques: il parle avec les journalistes français. La reine fâchée ne l'invitera pas

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    Blog-Série n°13 du #BlogNeidinger sur Hollande-le spectre, Président de la République

     La série aborde le sujet sous divers angles d'approche apportant à chaque fois un éclairage.

    n°1- Blog-série n°13 sur Hollande-Caton Président de la république

    n°2-Hollande, décérébré insulte REELEMENT les pauvres "sans dents"

    n°3-La France est gouvernée par un spectre

    n°4-Sémiologie: la photo officielle du Président Hollande est bien...spectrale

    n°5-Hollande, la chienne et le chien de sa chienne

    n°6-Marianne: comment Hollande se joue et se moque de la symbolique républicaine

    n°7-François Hollande, Président timbré, avec sa Mariannechenko !(reprise du 16/07/ 13)

    n°8-Logorrhée Hollande: la France a besoin d'un médecin pas d'un malade

    n°9- Conf"de presse elyséennes 100% surannées (reprise de septembre 2014)

    n°10 Hollande rate la photo Obama: il parlait avec un journaliste

    n°11-Carlos Ghosn met magistralement Hollande/Macron en échec et mat

    n°12 Hollande; photo de dos (!)  de fin de mandat. Inverse exact de la photo officielle!

    n°13-Hollande, "Caton" sous Mitterrand: grand et petit machiavel

    n°14-Hollande (malade?) organise le voyeurisme de lui-même par médias et par morts interposés

    n°15 Leonardo, bouffon (reprise du 19 10 2013 )

    n°16 Hollande dit que "ses femmes lui coutent cher. (reprise du 28 01 14)

    n°17 Hollande destitué? Listing de l'illégalité contenue dans les blablas du Président

    n°18 Hollande "président-patron" de la gauche je cite " la plus bête du monde"...

    n°19 Hollande livre lui, des "Secrets Défense" mais élimine brutalement le Général Piquemal de l'Armée

    n°20 Gaspard Gantzer: la com' de l'Elysée à "4% Hollande-4% sex"

    n°21 FRANCE; LE SECRET DEFENSE EST ATTEINT ...POUR L'AVENIR

    n°22 Le 14 novembre 2016, Hollande ne sait toujours pas qui il est

    n°23 La Justice ouvre bien une enquête contre François Hollande pour violation du secret défense!

    n°24 La COLERE  tranquille et massive de la droite contre "Hollande-Deschanel" et sa politique de gribouille

    n°25 Hollande commet son harakiri suite à la sidération autour des confidences

    n°26 Le "Hollangate" de Davet/Lhomme: du journalisme de salon facile avec une "gorge profonde" bavarde 

     

  • Bureau ovale, journalistes en goguette, américains stupéfaits

    A l'heure du média à vitesse éclair, la visite d'Etat du Président français aux USA sera symbolisée par quelques images seulement. On retiendra François Hollande posant seul entre le couple Obama et....les photos hors normes postées sur tweeter des journalistes dans le Bureau Ovale.bureau ovale,selfie,thomas wieder,obama,hollande,journalistes obséquieux

    Ces gogos en goguette s'y tirent les auto-portraits (selfies...) avec en fond deux petites têtes qui dépassent.  Juste celles de deux présidents: celui de la puissante invitante et première puissance mondiale et de son invité.

    Ces clowns de presse en vacances  commettent un sacrilège car le lieu est éminemment symbolique, celui du pouvoir US, qu'il leur a été par exception permis de visiter.

    Idem le pupitre de presse US et son nouveau porte parole...

    Un certain Thomas Wieder, salarié  d'un journal qui fut un temps sérieux lui aussi, le Monde, a pris la vedette. Il va désormais être vedette du web et de ses détournements à l'infini.

     bureau ovale,selfie,thomas wieder,obama,hollande,journalistes obséquieuxLes américains sont en tous cas offusqués.

    On peut contre-argumenter en disant que c'est de l"humour, que Barak Obama 'himself -selfself" a lui même fait un selfy déplacé aux obsèques de Mandela.

    Or ce qui ne va pas avec les trublions du bureau ovale est le comparatif.  Les mêmes,  lorsqu'ils franchissent les portes de l'Elysée se plient à l'étiquette, à la déférence.

    Il faut  se souvenir combien les mêmes "professionnels de l'info" furent obséquieux lors de la conférence de presse à l'Elysée, lieu de pouvoir qui les rendait amnésiques au point d'omettre de poser des vraies questions  à l'anglo-saxonne.

    Ce que démontre ce comportement de colonie de vacance des journalistes sélectionnés pour accompagner François Hollande ?

    Leur habitude à côtoyer le pouvoir, dans une grande proximité au point de tout mélanger!

    Une notion d'indépendance de la presse si lointaine des critères anglo-saxons...

    Le pool sélectionné pour entrer  était  une sorte de "garde rapprochée médiatique" de François Hollande.  Thomas Wieder est  pour le Monde  "chargé de l'Elysée et du gouvernement"

    (d'ailleurs, sa rédaction le soutient dans cette affaire !!!)

    Ils entrainent avec eux dans cette action  toute l'image de la communication du Président Hollande ridiculisée.

    Si même le chroniqueur de gauche Roger Bruno-Petit le dit....:

    "Ce selfie dit ce qu'est devenu l'autorité présidentielle sous François Hollande, une dérisoire hochet prétexte à se balader dans le monde entier, sous l’œil ébahi des citoyens internautes.

    Ce selfie ridiculise aussi et surtout François Hollande... Qu'est-ce donc que ce président si peu sérieux, si peu grave, si peu président finalement, qu'il en est réduit à laisser suivre ses activités par des journalistes qui ne se tiennent pas mieux que Loana dans le "Loft" ?

    Ce ne serait pas grave, en vérité, si cela ne touchait pas à la communication élyséenne, soit au cœur du réacteur de l'image présidentielle. Dans cette affaire, le coupable, ce n'est pas l'auteur du selfie, c'est le président lui-même. C'est en cela que l'anecdote prend sens et s'avère inquiétante."


    On continue: cela ne serait pas si grave en vérité si cela ne touchait à l'image de sérieux de la France. Crédibilité  que d'autres tels les chefs d'entreprises qui ont des produits et des services à vendre préféreraient voir .

    Plutôt que les clowneries vaseuses et l'amateurisme absolu.

    L'image si légère est terriblement contre-productive car elle va donner du carburant au "french bashing" en désignant au delà de l'attitude des journalistes en question un peuple peu sérieux, pas fiable.

    Le story- telling hexagonal continue décidément son vaudeville....

                                                                   Sylvie Neidinger

                                            

     

     


  • François Hollande s'auto-attribue le prix Nobel de la Paix !

    Le Président français  voulait donner du canon. Son doigt était déjà sur la gâchette. Les moteurs de Rafales vombrissaient déjà. Quand? En septembre 2013, il y a un mois.

    Il en a été empêché. Par la vox Populi américaine (et Congrès) qui a refusé cet engagement mal bâti. Par la  vox populi française également contre cette intervention.

    Un accord est intervenu entre USA et Russie signe du respect du droit international et de l'ONU.

    Par la fermeté de Poutine  à refuser cette attaque franco-Us, au départ.

    Par une négociation diplomatique à Genève sans la France ensuite.

    L'ONU  a véritablement gagné ce bras de fer.

    prix nobel de la paix,hollande,obama

    ImmodesteFrançois Hollande   s'attribue aujourd'hui   dans une conférence de Presse rapide qui suit immédiatement l'annonce, la paternité directe du  prix Nobel de la Paix ! Tout simplement.


    La prise de parole du Président Français:hollande-le-nobel-est-une-consecration-pour-l-action-de-la-france-en-syrie

    [nota son  intervention est digne de la nouvelle rubrique politique de ce blog nommée Grenouillade  dédiée  aux dirigeants hexagonaux lorsqu'ils  surjouent]
    On ne comprend pas d'ailleurs pourquoi il ne l'a pas reçu lui,  le fameux Prix. Après une petite  ...guerre au Mali, il le méritait, non?

    Problème. La célèbre distinction est normalement attribuée à ceux qui ne ....donnent pas dans les bruits de bottes.

    Comme aujourd'hui  l'organisme OIAC  de destruction préventif d'armes chimiques. Qui va faire appliquer ses règlements en Syrie. Sachant que  dans la région proche-orientale, Israël a  signé mais pas ratifié le traité de non prolifération des dites  armes chimiques. Il reste encore du travail...

                                   PRIX NOBEL CONTESTE

    Des voix s'élèvent sur cette nomination :

    http://www.europe1.fr/International/Il-n-y-a-plus-de-prix-Nobel-de-la-paix-1671787/

    On peut lire"Le prix Nobel de la paix ne répond plus aux dernières volontés d'Albert Nobel". Alors que le monde a salué vendredi l'attribution du prix Nobel de la paix à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), l'opinion de Fredrik Heffermehl tranche. Ce juriste norvégien, activiste pour la paix et spécialiste du testament d'Alfred Nobel, estime que l'héritage du chimiste suédois est dévoyé.

    Hollande Nobel?

    Il est vrai que son unique partenaire de l'expédition punitive programmée sur la Syrie mais pas réalisée, B Obama, en avait été récipiendaire laudatif en 2009. "pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et la coopération internationale entre les peuples" comme raisons invoquées à l'époque, un peu polémiques vu son poste électif.

    Or, le cas de figure s'analyse différemment :

    L'académie d'Oslo avait probablement  apprécié à sa juste mesure la victoire historique d'un homme dit "de couleur" à la Présidence des USA plus que son... potentiel d'homme de paix ? Un président dit "noir"était  évidemment énorme comme symbole outre-atlantique (et mondial ) de paix  au regard des années  d'esclavage.

    Avec cette  réserve toutefois:  les norvégiens furent en 2009 de facto très intrusifs dans la politique US par ce choix  ultra  interventionniste d'honorer un Président... en exercice.

    La symbolique médiatique  dans le monde moderne devient  alors de la pure dynamite.

    Pragmatique, en charge de "sa" Nation,  le N° 1 américain a choisi. Barack Obama, président avant tout ne s'est pas effectivement senti lié à ce Prix qu'il n'avait pas sollicité.

    Il n'a pas mené une   politiquement spécialement   pacifique. Il a continué à gérer la première puissance martiale mondiale comme il l'entendait. Quitte à écorner son image de ...Nobel de la Paix:

    blog.tdg.ch/archive/2013/08/31/obama-prix-nobel-de-la-guerre-

    Ce Prix  suédois est d'ailleurs  le signe d'un... repentir. Celui  d'Alfred Nobel,  chimiste inventeur de la dynamite.

    Attribué donc aux facteurs de Paix normalement déjà prouvés et non potentiels, putatifs.

                                           HOLLANDE SPEEDY

     On ne comprend pas  si François Hollande arrive ce matin à la vitesse "speedy gonzalez"  devant les micros pour s'attribuer le Nobel de la Paix.

    Ou alors,  pour l'anti-Nobel ?Autrement nommé IG Nobel.  Prononcé "Ignoble" en langue anglaise et juste pour rire.

    Un rire triste en raison du spectacle donné. Il est peu banal de voir un tiers monter sur l'estrade est clamer haut est fort "cette distinction m'est attribuée" !

    Le ridicule ici ne concerne pas seulement un Président mais l'image de la  France,  5ème ou 6ème puissance mondiale.

    Qui  vient réclamer, elle seule, sa médaille en chocolat, son bonbon Nobel. Bizarre.

                                                                                         Sylvie Neidinger

     

     

  • Syndrome de "Suez": pragmatisme intelligent de Obama, amateurisme français

    Syrie-On peut nommer syndrome "suez" cette propension d'un Etat à s'autoriser à intervenir  dans un confit externe. Puis à se faire taper sur les doigts par "plus fort" que lui.

    Dans l'affaire Suez réelle, deux anciennes puissances coloniales: la France et l'Angleterre, accompagnées d'Israel étaient intervenues unilatéralement autour du Canal de Suez. Pour ensuite s'en retirer immédiatement  lorsque "Plus grand" c'est à dire USA et URSS l'avaient demandé.

    Le même syndrome de Suez était lisible dans le projet d'attaque franco-américaine punitive programmée le 31 août 2013 dernier de la Syrie. Hors de tout mandat de l'ONU et en très grande solitude.

     "Plus grand" est intervenu,comme dans l'épisode Suez initial.

    Le respect du droit international a prévalu."Plus grand" a été cette fois l'ONU, la Russie+Chine+GB (son Parlement) l'opinion publique internationale largement défavorable aux attaques (énorme pression) + ... Barack Obama lui même donc les Etats-Unis.

                           LES USA EN SORTENT PARADOXALEMENT GRANDIS

    Le Président US a eu l'intelligence pragmatique d'une immense volte-face, comprenant que les conditions du succès n'étaient pas réunies. Il a refusé d'ouvrir seul en Syrie   une porte destructive  dont il ne savait pas ce qui se trouvait derrière. Il a refusé une position de lonesone cowboy même avec la France, partenaire non cité, quantité négligeable pour l'Amérique. Il s'en sort "par le haut" Même si son intention profonde restait l'option martiale.

    Obama a tout gagné sur cette gestion ponctuelle. Puisque qu'il est revenu dans la cour des décideurs écoutés, au lieu de faire entrer l'Amérique dans une problématique type Suez où une fois les bombes punitives lâchées par la première puissance militaire mondiale, des comptes politiques, juridiques, allaient être demandés par des supra- instances internationales, par  l'opinion externe, interne, avec  un service après vente probablement pénible à justifier. Surtout après le grave échec complet  de la politique Us en Irak.

    Les USA et la Russie se sont donc réunis à Genève pour discuter de l'élimination des armes chimiques syriennes aboutissant  une résolution onusienne votée dans la foulée. Premier consensus depuis longtemps.

    Certes la résolution non contraignante est favorable à la vision Russe et modère les éventuelles velléités impérialistes US.

    L'erreur magistrale de départ des occidentaux dans l'affaire syrienne est d'avoir négligé à quel point ce pays  est lié stratégiquement  à la Russie (à la Chine, etc.) Dans l'euphorie des mal nommés Printemps Arabes, les occidentaux  très sûrs d'eux, aveuglés par leur propre désir de prédation  géo-stratégique  ont prononcé un "dégage" aux dirigeants syriens alors que le pays vit dans la sphère russe. Pour mieux visualiser, c'est comme si Russes et Chinois avaient intimé aux dirigeants d'Israël de dégager alors que cet Etat est évidemment  intrinsèquement lié aux USA.

    Ce qui est inimaginable dans un cas l'était tout autant  dans l'autre! Les Russes ont des bases maritimes dont Tartous, forment les militaires depuis des dizaines d'années. Ce "dégage", avec cette méthode là, était surréaliste. Il a duré 2 ans et demi. Les Russes n'ont jamais cédé.

    Barack Obama vient d' entériner par sa volte-face la complexité du conflit.

    Un certain impérialisme américain a  certes perdu de son arrogance dans ce renoncement.

    Mais  un certain réalisme américain a prévalu, démontrant une Amérique qui reprend sa place négociatrice en chef, capable de s'ouvrir à d'autres arguments que ses désirs belliqueux.

    Le Président Obama a bien joué d'autant que les informations d'aujourd'hui 1er octobre  sur la paralysie des financements fédéraux bloqués par les républicains auraient gravement entaché la gestion du dossier syrien. En effet comment un Etat qui peine à financer la protection sociale de ses propres habitants, qui prend le risque de bloquer son propre système fédéral se  mèle-t-il à l'international de dégager par les bombardements hors du droit international un régime politique tiers?

      LA FRANCE EN SORT AFFAIBLIE,  TOUJOURS ENGLUEEE DANS SON SYNDROME SUEZ

    La France continue à se croire si importante.

    L.Fabius voulait une résolution hyper contraignante sur la Syrie. Elle ne l'est pas.

    F Hollande propose même à New-York de changer les règles du jeu international!   Une modification des règles de fonctionnement du Conseil de Sécurité de l'ONU, pas moinns ! Avec des moments où "on" ( qui?)  pourrait agir en se passant du veto sur la seule idée d'un belligérant. Raisonnement inaudible évidemment car le droit international est Droit. Si les exceptions démarrent, il n'y a plus....de Droit.

    Chacun ferait alors selon son bon vouloir. "J'aime pas ce pays; tient, il m'intéresse, il a des ressources. Tient, j'y lâche ma petite bombinette"

    Grâce à un média,  une information a été essentielle pour la lecture des évènements récents : avoir accès aux élément historiques de la journée du 31 août donnés en toute inconscience  par l'Elysée. Inconscience car au lieu de grandir l'action du président Hollande, l'amateurisme le plus total se lit entre les lignes.

    Une exclusivité du Nouvel Observateur. Texte essentiel pour comprendre les faits que l'Histoire retiendra:

    http://tempsreel.nouvelobs.com/guerre-en-syrie/20130927.OBS8824/exclusif-comment-hollande-avait-prevu-de-frapper-la-syrie.html

    Je l'avais cité hier dans la précédente note. J'y reviens in extenso tellement c'est choquant.

    "Les frappes sont pour ce soir." Le samedi 31 août, au matin, les plus hauts responsables français, civils et militaires, sont convaincus que le président de la République va déclencher le bombardement punitif de la Syrie la nuit suivante. Plus étonnant encore : François Hollande lui-même le croit aussi. Et cette incroyable méprise va durer jusqu'à la fin de l'après-midi. Entre-temps, pendant une dizaine d'heures, la machine de l'Etat aura été mise en branle pour effectuer ces frappes franco-américaines, les "vendre" à l'opinion et en gérer les conséquences diplomatiques.

    Cette folle journée débute à 3 heures du matin, ce samedi 31 août, lorsque l'officier de permanence chargé des communications du président de la République reçoit un appel de son homologue américain. Ce dernier le prévient que Barack Obama va téléphoner à François Hollande sur la ligne directe et sécurisée qui relie l'Elysée à la Maison-Blanche. Quand ? Le jour même à 18h15, heure de Paris. Le malentendu transatlantique commence - un quiproquo risible s'il ne s'agissait de guerre.

    Conseil de guerre

    Décalage horaire oblige, le conseiller diplomatique de François Hollande, Paul Jean-Ortiz, découvre le message de la Maison-Blanche à 8 heures, dès qu'il arrive à son bureau, rue de l'Elysée. Il prévient illico François Hollande, qui décide de convoquer un conseil restreint juste après le coup de fil de Barack Obama. Devront être présents les ministres de la Défense, de l'Intérieur et des Affaires étrangères, ainsi que les "grands subordonnés" : le chef d'état-major, les patrons de la DGSE et du Renseignement militaire... Un conseil de guerre à l'issue duquel le chef de l'Etat va donner l'ordre formel du début des frappes françaises en Syrie. C'est du moins ce que croit François Hollande et, avec lui, toutes les personnalités convoquées.

    Ce 31 août au matin, l'Elysée demande donc aux militaires de se tenir prêts à exécuter cet ordre supposé imminent.

    Le plan était de bombarder pendant une nuit, en commençant vers 3 heures du matin au moment où les gens sont profondément endormis, dit un haut responsable français. Il s'agissait de détruire notamment des batteries de missiles et des centres de commandement de la quatrième armée, la chimique."

    Les frappes doivent être réalisées par plusieurs Rafale volant en Méditerranée, au-dessus des eaux internationales. "Nous ne voulions pas tirer à partir du ciel turc, raconte un autre. Nous redoutions qu'Assad n'invoque la légitime défense et ne bombarde son voisin, ce qui risquait d'impliquer l'Otan."

    Il y a un hic : les missiles de croisière Scalp prévus pour l'opération ayant une portée maximale de 250 kilomètres, les bombardements français ne pourront atteindre que des points situés dans l'ouest de la Syrie, Damas compris. Les Américains se chargeront de tout le reste. "Mais nous ne dépendions pas d'eux pour nos tirs et notre ravitaillement en vol, tient-on à préciser à la Défense. Il y a une seule chose que nous ne maîtrisions pas : le calendrier. C'est Obama qui devait donner le top départ."

    Des preuves "déclassifiées"

    Pour prouver à l'opinion que François Hollande n'agit pas à la remorque des Etats-Unis, façon Tony Blair pendant la guerre en Irak, l'Elysée décide aussi, ce samedi 31 août, de "déclassifier" certaines preuves françaises de l'attaque chimique. "Nous avons appelé ce document 'Synthèse nationale de renseignement déclassifié' et nous avons mis un drapeau bleu, blanc, rouge sur chaque page", raconte un officiel. Et, en prévision des frappes du soir, le ministère de la Défense fait fuiter ce texte dans le "Journal du Dimanche" à paraître le lendemain.

    L'ensemble du plan de communication de l'opération est établi au cours d'une réunion à 14h30 ce même samedi dans le bureau de Paul Jean-Ortiz, avec les directeurs de cabinet des principaux ministères concernés. "Nous avons discuté des images à fournir aux journaux télévisés, celles de la montée en puissance de l'opération qui étaient déjà prêtes, et celles des premières frappes que pourrions livrer très rapidement", explique un officiel. "Nous avons aussi débattu du moment où il faudrait informer certaines personnalités étrangères, raconte l'un des participants. Il a semblé évident que François Hollande préviendrait lui-même Angela Merkel, juste après le coup de fil d'Obama."

    "Le jour J était arrivé"

    D'où vient cette certitude que le président américain va donner le top départ ce samedi ? "Tout nous conduisait à penser que le jour J était arrivé", dit un responsable français. Cela faisait une semaine que la perspective d'une action militaire franco-américaine contre la Syrie apparaissait inéluctable.

    Tout a commencé le dimanche précédent, c'est-à-dire quatre jours après l'attaque chimique contre les populations civiles, quand Barack Obama et François Hollande ont discuté de plusieurs types de "punitions", y compris militaires. "Dès le lendemain, les états-majors des deux pays ont commencé à travailler à un plan de frappe commun", dit-on au ministère de la Défense.

    Certes, les jours suivants auraient pu tout faire dérailler. Le mercredi, à Londres, la Chambre des Communes a voté contre une participation britannique à ces frappes. Et, on le sait moins, le jeudi, les Français et leurs alliés ont raté leur "blitz" diplomatique visant à conférer, si ce n'est une légalité, du moins une certaine légitimité internationale à une action militaire contre la Syrie. Ils espéraient recueillir une majorité des voix au Conseil de Sécurité, et ainsi contraindre Pékin et Moscou à opposer leur veto. Malgré les efforts de Laurent Fabius, Paris, Londres et Washington ne sont pas parvenus, selon nos informations, à rallier un nombre suffisant (six) de suffrages des pays membres non permanents du dit Conseil. Si bien que l'idée de passer par l'ONU a été abandonnée.

    Pourtant, en fin de semaine, les Américains sont toujours aussi déterminés. Le jeudi, la conseillère de Barack Obama pour la sécurité, Susan Rice, fait savoir à Paul Jean-Ortiz que, malgré la défection britannique et le revers onusien, son patron est "tout près d'y aller". Et le lendemain, le vendredi 30, plusieurs indicateurs en provenance de Washington font penser aux Français que des frappes américaines sont imminentes. "Ce jour-là, John Kerry s'est entretenu plusieurs fois avec Laurent Fabius, assure un officiel. Il lui a dit que Barack Obama lui avait demandé de 'préparer l'opinion publique à des frappes.'" Au cours de cette même journée, dit un autre, "la Maison-Blanche a publié ses preuves sur le massacre chimique".
    Et toujours ce vendredi, François Hollande et Barack Obama ont de nouveau discuté longuement. Le président américain dit qu'il n'a pas encore pris sa décision définitive mais que celle-ci ne saurait tarder. Il ajoute que les frappes pourraient avoir lieu bientôt, "avant ou après le G20", précise-t-il. "Rappelons-nous demain ou après-demain", conclut-il.

    Le revirement d'Obama

    Si bien qu'à l'annonce d'un nouveau coup de fil de la Maison-Blanche les conseillers de François Hollande sont persuadés ce samedi 31 août que le président américain a tranché dans la nuit et qu'il déclenchera l'opération le soir même ou au plus tard dans la nuit du dimanche (hypothèse peu probable puisqu'il part en Europe le lendemain). Personne à l'Elysée n'imagine qu'après avoir reçu une lettre de 186 parlementaires lui demandant de faire voter le Congrès Barack Obama a décidé in extremis de leur donner raison et encore moins que les principaux responsables de la Chambre des Représentants et du Sénat sont déjà au courant - plusieurs heures donc avant François Hollande...

    "J'ai décidé d'y aller, dit le chef de la Maison-Blanche à son homologue français ce samedi à 18h15, mais je vais d'abord demander l'aval du Congrès." François Hollande est abasourdi. Il essaie de convaincre le président américain de revenir sur sa décision - en vain. Le chef de l'Etat rejoint alors les hommes qu'il a convoqués dans le salon vert pour un conseil restreint. Il ordonne aux militaires de rappeler les Rafale et évoque les prochaines fenêtres de tirs. De l'avis général, il n'en reste plus qu'une : aux alentours du 15 septembre, entre le vote des parlementaires américains et l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations unies. "Après ce sera très difficile, voire impossible", convient-on. Cette ultime fenêtre sera refermée la semaine suivante par une manoeuvre diplomatique astucieuse de Vladimir Poutine.

    Analyse de texte, noter la tonalité incertaine du vocabulaire employé: François Hollande "croit" "les hauts responsables sont "convaincus", la "méprise" va durer toute la"folle" journée;"malentendu transatlantique "quiproquo risible s'il ne s'agissait d'une guerre";"nous ne maitrisions pas le calendrier, Obama devait donner le top départ"

    Amateurisme absolu: les français ont cru que le coup de fil attendu de Obama dans l'après-midi  signifiait le top départ. Mettant en branle la folle journée française qui lance le timing. L'article dit "quiproquo risible s'il ne s'agissait d'une guerre".Obama a annoncé au  public américain son... non engagement dans l'après midi.

    AMATEURISME HALLUCINANT DE HOLLANDE ET SES EQUIPES, PIEGEES PAR LEUR ENVIE D'EN DECOUDRE !

    Sommum du texte :  "pour prouver à l'opinion que François Hollande n'est pas à la remorque des Etats-Unis version Tony Blair nous avons mis un drapeau bleu blanc rouge sur les pages du communiqué qui allait fuiter à la presse".....!!!!!!!!!!!!!!!

    Plus incompétent, tu meurs!

    Suite "tout nous conduisait à penser que le jour J était arrivé"; " la perspective d'une action militaire franco-américaine apparaissait inéluctable"

     Toujours le vocabulaire du putatif : "personne à l'Elysée n'imagine"; "les conseillers sont persuadés" "

    On apprend dans ce texte que les principaux responsables de la chambre des représentants furent informés plusieurs heures avant Hollande ! On apprend que Barack Obama avait pourtant  demandé aux français de préparer leur opinion publique.

    Fin. On lit que François Hollande, abasourdi, rappelle ses rafales. Sans commentaire. Le texte se suffit à lui-même.

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    Si on peut résumer l'épisode géostratégiques du 31 août en d'autres termes :

    François Hollande a péché par immense orgueil. Depuis que les anglais ont dit non, il s'est retrouvé en couple durant  une semaine avec l'Amérique  -  vanté comme le couple franco-américain  par les médias hexagonaux tout aussi orgueilleux- 

    N'en croyant pas ses yeux, il a voulu épouser sa promise de rêve.

    Mais la belle Américaine, plus puissante, plus riche  plus jeune, plus jolie a trompé tous  ses espoirs en se retirant brutalement  du lit de noces au dernier moment. Par un magistral volte-face.

    Conclusion. Se mettre en ménage  avec plus grand que  soi quitte à y perdre son âme était un pari risqué. Ici l'âme évaporée étant la  souveraineté de  la France, son indépendance, les dizaines d'années de diplomatie sérieuse.

    Le pari personnel du Président de la République est complètement perdu. Très inquiétant en tous cas  pour l'image donnée de la France devenue à la fois  ultra va-t-en-guerriste et  basiquement  suiviste. C'est contradictoire.

    Cette contradiction  est induite dans ce que j'ai nommé le "Syndrome de Suez".

     

                                                                          Sylvie Neidinger


    Ce blog a ouvert une nouvelle rubrique politique à l'occasion de ces évènements intitulée  Grenouillade...: quand la France surjoue.