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  • WECF à la Une lors de l’inauguration de la Cité de la Solidarité Internationale

     Women in Europe for a Common Future (ONU) fut  sans le vouloir la vedette en ce jour wecf france,onu,cité de la solidarité internationale,ong,charles beerd’inauguration des nouveaux locaux de la Cité de la Solidarité Internationale sis à Annemasse au 13, avenue Zola (rappel : 16/04/13)

     Les femmes étant pragmatiques et concrètes, le  gâteau n'a pas été oublié,  illuminé de ses cinq bougies !

     Raout pas si ordinaire... vue la nature extrêmement institutionnelle des personnalités politiques qui se sont déplacées : Charles Beer, Président du Conseil d’Etat de Genève, Sally Fegan-Wyles (Unitar, Nations Unies) l’Ambassadeur français à l’ONU Génève, Nicolas Niemtchinow, Sylvie Gillet de Thorey du Conseil Régional Rhône-Alpes,  G.F.Leclerc, Préfet de Haute-Savoie, Georges Deléaval et  Christian Dupessey, d’Annemasse Agglo entre autres.

    wecf france,onu,cité de la solidarité internationale,ong,charles beer WECF France  par sa présidente Anne Barre était en fait la véritable  puissance invitante.

    Normal: elle fut pionnière en s'installant côté France,en 2008. C'est à dire côté législation  européenne. Ensuite rejointe par d’autres ONG.

     LA VOIX DES FEMMES POUR UNE TRANSITION ECOLOGIQUE

     Appel : WECF, ce  réseau de 150 organisations féminines environnementales est toujours en recrutement de bénévoles !

    Ses Pôles d’action : eau+assainissement, énergie+climat, agriculture+biodiversité, santé+environnement, droits+genre.

     Femmes et hommes politiques de premier plan ont donc tenu à inaugurer la Cité de la Solidarité Internationale, signe de l'importance des enjeux.wecf france,onu,annemasse,grand genevecité de la solidarité internationale,ong,charles beer

    Et l’air ce jour là, à Annemasse, à quelques mètres de l’arrivée du futur CEVA ( 20 mn de Cornavin prévus en 2014) respirait le Grand Genève, cet indéfinissable consensus franco-suisse qui regarde l'avenir dans le même sens.

     Ce nouvel "esprit de Genève" qui intègre  les données cantonales, municipales  régionales, internationales.

    La dualité franco-suisse promeut les ONG genevoises dans le monde désormais   sous deux versants : le côté suisse et le  français.

    (L'atmosphère  ne sentait pas les miasmes du célèbre "Robert le frontalier" !)

     Les responsables présents ont évoqué à la tribune, chacun à son tour, la place grandissante que les ONG civiles vont prendre à l’avenir dans la gouvernance mondiale.

     Ils appellent de leurs vœux la plus grande intégration entre la place internationale de Genève et son arrière base hexagonale aux portes de la ville.

     Le discours de Charles Beer évoquait la bonne « articulation » entre les territoires. Il usitait du  terme de « trait d’union » . Union de deux diplomaties, au sens où l’union fait la force, 1+1=3.

     wecf france,onu,annemasse,grand genevecité de la solidarité internationale,ong,charles beerPour revenir aux actions de WECF, rappelons que le 25 avril dernier était célébré « Equal Pay Day »

    OUI. Encore  en 2013, les femmes gagnent moins que les hommes à travail égal. Un pourcentage allant quelquefois au-delà d’I/3.

    Du travail en perspective pour changer les mentalités.

    Courage, Anne et son équipe évidemment ...masculino –féminine !

                                                   Sylvie Neidinger

                                                                                           

  • Peau de murs n°1. Annemasse. Du végétal.

    Nouvelle rubrique à propos du VISUEL URBAIN  baptisée : PEAU DE MURS.

    rubrique peau d emurs

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après la rubrique Graph'Urbain-Street Art qui expose les créations graphiques verticales, expressions artistes souvent éphèmères, il s'agit ici de rendre compte du  foisonnement des idées d'architectes.

    Cette profession enrobe les façades contemporaines de  formerubrique peau d emurss/matières inédites.  Un nouveau territoire visuel à rendre compte, intéressant.

    D'où que soient les bâtiments ... 

      

                                              Sylvie Neidinger

       Peau de murs n°1-/13, avenue Emile Zola. F-Annemasse.  Traitement: végétalisé. Mais ....bien sec !

     

     

                                                                   #PeaudeMur

  • Le Prix Pulitzer à un sniper! Reporter de guerre sale.

    La photo est magnifique.  Elle vient de  recevoir le 15 avril dernier la distinction américaine la plus pulitzer.GIFvalorisante du monde de la Presse: le prix Pulitzer 2013 catégorie photo, l'une des 14 sections du Journalisme, par l'université de Columbia.

    Il a été attribué à Javier Manzano, un  indépendant d'origine mexicaine pour un  cliché issu du siège d'Alep, sa première pige AFP, en plus.

    Info issue du terrain. Le courage de se rendre sur place, sa prise de risque individuelle.

    Le  directeur adjoint du service photo de l'Agence France Presse  pour le Moyen-Orient et le Maghreb, Hassan Mroue, affirme avoir reçu du free-lance  ce cliché au premier jour de sa collaboration. Il se rappelle de l'avoir immédiatement qualifiée de "chef d'oeuvre"

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    La photo est esthétiquement intéressante, très construite avec les raies de lumière entrant qui contrastent avec la kalash en "rayon"sortant.

    Elle pose pour autant un énorme problème moral puisqu'elle valorise le sniper, le tireur de l'ombre, celui qui, bien caché et protégé par son mur, tire dans le dos ou en traître !

    Curieusement aucun commentateur  n'a signalé la chose.

    Parce que les snipers en question sont des rebelles syriens, ceux que  l'Otan et les pays du Golfe  installent, soutiennent, financent et arment ???

    Le "canardeur" qui snipe n'avait jamais été positionné   médiatiquement avant cela en tant que vedette à la Une de toute la presse internationale ! Il semble que cela soit une première.

    La chose  démarre  avec le conflit syrien. Car effectivent en plus de ce  cliché et prix accordé à   Javier Manzano,  quelques reportages tv sur les snipers d'Alep  sont passés récemment à l'heure de grande écoute  tournés.. derrière les murs !

    Ils valorisaient ces individus cachés fiers de compter leurs trophées de chasse  [note de la blogueuse: hyper surprise par  cette nouveauté en matière d'information, j'avais à chaque fois bondi de 20 cm de ma chaise et noté les identifications de  chaînes TV, la date et l'heure mais ne retrouve plus ma note papier pour les citer ici. Complément d'info à venir]

    revelles 2.GIF

    Le tireur de l'ombre avait jusqu'alors mauvaise réputation. Les médias ne le valorisaient pas.

    Désolée de le faire remarquer dans cet article, mais à peu de choses près,  la  définition du sniper (oui, inventons le terme de  "sniprisme ") correspond exactement  à celle du terrorisme. L'un fait exploser des bombes globales, l'autre par tir de précision. Dans les deux cas par surprise. Et  terrorisant les populations civiles concernées.

                                          HISTOIRE DU SNIPER

    *Le sniper dans l'univers du  conflit militaire: Comme à Beyrouth dans les années 80, il a symbolisé les  problèmes des combats modernes de type "guerilla urbaine". Avec une terminologie négative. On a parlé de "libanisation"comme prototype de guerre civile où votre rue, celle de votre  boulanger et de votre  boucher devient un  abattoir du hasard.  Mort par surprise.

    Ensuite, historiquement, le  conflit yougoslave ( avec le siège de Sarajevo)  a continué à véhiculer cette problématique du tireur embusqué (film Tirs de snipers à Sarajevo sur Sniper Alley).

    *Le sniper dans l'univers civil L'évènement majeur le plus récent est celui  qui a traumatisé toute une ville en octobre 2002. John Allen Muhammad, le tireur fou  exécuta depuis son véhicule 10 personnes à Washington DC. Un film a été tiré en 2003 de ces 23 jours de terreur sur la ville : D.C. Sniper: 23 Days of Fear  (Sniper : 23 jours de terreur sur Washington en français.) 

    Sans oublier le célèbre précédent, l'assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy le 22 novembre 1963 lors d'une visite officielle à Dallas, où il fut abattu par le sniper  Lee Harvey Oswald.

                       

     *Globalement dans l'univers strictement  militaire, la présence du sniper comme outil de combat n'est pas une surprise.  Il y a bien longtemps que le code d'honneur en matière de destruction de l'Autre a disparu. Les politesses de la chevalerie du Moyen-âge sont rangées aux oubliettes.

    Point n'est besoin d'invoquer Machiavel et son Prince, ni le Chinois  Sun Tsu et son Art de la guerre (1er traité historique, du VIème av Jc. 孙子兵法, pinyin : sūn zǐ bīng fǎ, littéralement : « Stratégie militaire de maître Sun »)

    On fait confiance à l'être humain pour avoir tout inventé pour détruire son ennemi. Jusqu'à le manger dans certaines tribus traditionnelles ! 

    Dans  le monde moderne, un conflit se multi-décline par:  de la bataille lourde, du renseignement, de la bataille de l'ombre, de la guerre économique, psychologique , de l'usage de snipers, de la torture etc. 

    Sans oublier le contrôle des infos militaires  par  médias interposés, les orientations des  opinions publiques civiles.... Tout ce que l'on peut nommer la " sphère médiatique militaro-civile"

                                                            IMMORAL

    *Or, l'univers médiatique civil est dit lui, "grand public" Toute la famille, les enfants sont réunis devant le petit écran qui normalement suit des normes de déontologie.

    Bien évidemment tout le monde apeut avoir accès par internet au pire du pire (tortures etc.)  Mais normalement pas sur les médias traditionnels,  ceux pour qui le Prix Pulitzer est attribué.

    Selon moi, cette année,  en valorisant le tireur traître on passe un cap (im)moral.  Une nouvelle  frontière s'installe sous nos yeux  dans notre "morale collective "

    Analyse : Elle tient de la notion du  commanditaire et de la responsabilité du"donneur d'ordre", de la chaîne de commandement et de la nature de l'acte.

    Oui, un bombardement militaire qui lâche des obus sur des populations civiles totalement impuissantes n'ayant même pas le temps de courir  à un abri est   un acte  tout aussi lâche que celui du sniper. Par l'effet de surprise, par  la disproportion et l'impuissance à pouvoir réagir.

    Mais l'espace aérien reste un espace obligatoirement contrôlé par les grandes puissances et leurs systèmes d'écoutes, leurs radars, drônes.... Les Lois internationales de la Guerre vont alors entrer en jeu : les autorisations ou non ...Les conflits vont  se régler devant une instance supra-nationale : l'ONU et son Conseil de Sécurité.

    Par exemple récent,  les Russes ont peu apprécié les bombardements Otan massifs en Libye. Ils l'ont fait savoir. La chose est publique, la  source des tirs identifiable. Avec l'aérien ou le sous-marin, les grandes oreilles militaires de tous bords -les dites oreilles d'or...- sont à l'écoute permanente. Pas si aisé dans les contexte urbains de villes: Alep : plus de 1,5 millions d'habitants.

    Dans une ville, n'importe quel illuminé peut prendre un kalash et tirer en cachette sur les passants. Qui est en responsabilité de ce tireur dans un  contexte dégradé de guerre où la population désorientée ne sait plus trop qui fait quoi ?

    Une Libanaise me racontait récemment comment, adolescente à Beyrouth, elle fut prise dans le viseur d'un sniper au milieu d'une voie. Il l'a ratée,  sa chance. Pour elle avancer ou reculer était aussi dangereux. Intelligente, elle a joué au chat et à la souris en mettant deux heures pour traverser en passant d'un obstacle à l'autre ( carcasse, béton cassé...) dans des laps de temps différents. Quelle chance elle a eu,  sachant la devise des snipers : "un tir, un mort"!

                                 JOURNALISME TRASH QUI VALORISE LE SNIPER

    Horreur au pied de son immeuble : avec  les snipers,  on entre dans l'anarchie sur le terrain, dans la sale guerre civile au coeur des cités, anonyme.

    Quel statut du  sniper camouflé ? Un militaire qui tire dans le dos ou un délinquant de droit commun ? Sur qui le sniper tire ?

    Jusqu'où va son critère de sélection de la cible  ? Ici, la jeune fille beyrouthine qui va acheter son pain.Pourquoi ? Parce qu'elle est d'une  communauté qui ne plait pas au sniper?

    Parce qu'elle n'est pas du bon côté du trottoir? Un trottoir serait pro-sniper et le trottoir d'en face anti ??? Quel enfer pour les populations civiles ???

    Facilité pour se venger d'un voisin qui dérangeait par un  assassinat de l'ombre sans responsabilité du tireur. Processus  de désintégration sociétal. Sans ONU. Sans contrôle.

    OUI une limite morale est franchie à mettre en vedette ceux qui pratiquent le "tir caché  dans le dos"

    De quelque bord que ce  soit.  Il n'y pas un cas où c'est bien et l'autre où cela ne l'est pas.

    Le prix Pulitzer 2013 valorise les snipers cachés. Le prix Pultizer 2014 va-t-il valoriser la torture?

    Une limite déontologique du Reportage de guerre a été franchie cette année avec le conflit syrien et les snipers.

    Elle n'est pas la seule.

    Ce conflit est vendu comme pro-démocratie par les occidentaux qui en réalité installent un islamisme radical wahhabite. Pour mieux contrôler les réserves énergétiques déjà connues ( celle de l'Est ) et les immenses réserves de pétrole qui viennent d'être détectées sur la Côte méditerranéenne  syrienne.

    Observation : nos médias ici,  suivent ces orientations géo-stratégiques militaires.

    OUI, on peut parler de Journalisme trash, ou de reporter de guerre sale.

    Pourquoi le sniper est-il effectivement immoral, immonde ( car il l'est effectivment !!!!!) lorsqu'il terrorise Washington ou tout autre lieu. Mais  moral à Alep? 

    Incompréhensible. Non pas le phénomène sniper, l'homme ayant toujours inventé à la fois  le meilleur et le pire. Incompréhensible : le néo-journalisme trash grand public.

                                                                          Sylvie Neidinger

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Le vieux parler genevois sur Gallica

    Intéressés par l'ancien dialecte génevois ? Je vous signale un ouvrage de 1827 en libre lecture sur le site numérique Gallica de la BNF.               

    Autres articles liés au thème:

    Mais que reste-il du patois genevois ? TDG  rédigé en 2009

    Hymne de l'Escalade. En dialecte, variété du franco-provençal. Document issu de l'Université Laval (Que) Canada.

    Ite Missa  est. La messe est dite pour le genevois qui a disparu comme langue vivnate.  Il semblerait à  lire les Québecois que leur parler comptemporain garde encore  des traces de locutions du dialecte genevois !
                                                                                            Sylvie Neidinger


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  • Le salut du journalisme : hyper-local ou en hyper-web-proximité?

    La chaire "Convergences, Laboratoire du journalisme numérique" basée à Grenoble P1080091.JPG(Sciences-Po, GEM et Supcréa) proposait récemment un Forum de réflexion sur le thème de la mutation médiatique face à la digitalisation.

    Quelques suisses invités n'avaient pu faire le déplacement.

    Réponse, docteur ?

    Article disponible sur le site du Club de la Presse 38

    Dont ma  conclusion suite aux diverses interventions :

    "Il ne s’agit  pas pour les médias d’aller conquérir la niche géographique locale la plus infime....

    Hyper local n’est   pas un stade infra du local,  lui-même supposé  placé  sous le régional.

    Avec la webosphère, les anciens codes  hiérarchiques sont cassés.

     L’info est consommée par un « consommateur en proximité médiatique » qui de ce fait se sent « en communauté d’intérêt, de sujet, de thématique »

    Qu’il habite à 2 km ou à l’autre bout de la terre, il ressent une grande  proximité phatique, empathique.

    En fait l’hyper local, c’est juste de l’hyper  lointain connecté !"

    C'est en tous cas ce que les blogs TDG nous enseignent ! Au nombre de 400, ils sont normalement en référence avec la région lémanique franco-suisse. Leurs thématiques retenues tournent autour du genevois pour partie et de grands thèmes à la Une. Elles montrent en tous cas une réelle  communauté locale de lecteurs.

    Mais pour une part seulement !dijonscope,sabine,torres,chaire convergences,journalisme

    Les blogueurs sont surpris de recevoir des courriers de l'autre bout de la planète issus de personnes qui se sentent tout autant en ...proximité !

                     Sylvie Neidinger

     

     

     

    sur la photo:Sabine Torres, unique actionnaire de Dijonscope, une pure"pure-playeuse", véritable "patronne de presse"localisée en région Bourgogne.

    Elle réclame non pas des subventions mais une égalité de traitement par les pouvoirs publics: une TVA à 2,1 % comme la presse et non à 19,6 %pour son site en ligne.

    A 18 ans, cette journaliste ...pure et dure(qui ne participe ni aux cocktails-presse ni aux voyages de presse invités, ni au journalisme de communiqués)  avait déjà lancé son  premier site internet...

    Après avoir adopté pour Dijonscope la formule gratuite puis l'abonnement payant, elle affirme aujourd'hui que "si le lecteur ne me suit pas, je ferme" Réaliste et courageuse ! SN

    Rubriques du blog Neidinger concernées : Journalisme, journalistes /Blogosphère#web@com