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Z-Geneve GeneVie - Page 33

  • Auto-fabrication de produit ménager

    Décapante.

    Virginie Tulik fut invitée comme conférencière au TEDxGeneva sur la thématique du libre et du digital pour évoquer son hobby devenu job: l'auto-fabrication de produits ménagers.virginie tulik,tedxgeneva

    Une présence étonnante. A réfléchir, l' activité effectivement est  hyper... digitale! Rapide aussi: en un minute, la dame vous concocte un nettoyant de salle de bain, ou sale de bain comme on veut, avec ses 10 doigts.

    Elle en fait d'ailleurs la présentation pratique  sur scène en versant, vidant et remplissant.

    Elle invite la salle à réfléchir sur la quantité (trop) importante de produits ménagers que le marketing et  l'habitude incitent à acheter.Effectivement, les quantités d'usage suggérées par les industriels qui peuvent être réduites de  moitié.

    Et de citer les bonnes pratiques   avec trois basiques:  bicarbonate, vinaigre blanc,  savon.

    Elle démontre que le "do-it-yourself " en produits lessiviels coûte moins cher et  ...ménage  la nature (car sans phosphates eutrophisants)

    Elle démontre certes une liberté économique, celle de se dégager de l'achat à des groupes lessiviers.

    Mais quid de  la "liberté...intrinsèque" liée au  produit ?

                                          ECOLO... NATUREL ?

    Virginie Tulik  divise le monde certes entre le sale et le propre, mais surtout entre  produits toxiques et produits fabriqués à la main supposé non toxiques, naturels.

    La présentation   postée sous la video TEDx va en ce sens:" Vous avez sûrement déjà fait vous-même un gâteau à la maison, mais avez-vous déjà fait des produits de nettoyage maison ? C’est possible. Virgine Tulik nous présente comment se libérer des produits toxiques en fabriquant soi-même les produits pour la lessive, la vaisselle et pour déboucher l’évier."

     

    virginie tulik,tedxgenevaElle accompagne sa présentation des symboles du chimiquement dangereux. Pas si simple... Car tout est chimique! Notre corps est issu de réactions biochimiques. Le vinaigre dissout le calcaire par réaction chimique.

    En pharmacopée, l'aspirine a sa version naturelle: l'écorce de bouleau et son acide acétylsalicylique. Avaler trop de décoctions de bouleau est un acte...hyper toxique médicalement.

    Le laurier qui entre dans la composition du savon d'Alep, l'ancêtre du savon de Marseille est une jolie plante. Il n'y a pas plus toxique. Mâcher une feuille met la vie en danger.

    Pour preuve cette réaction très active aujourd'hui à Genève contre de jolis pots de lauriers pourtant ...si naturels !

    Conclusion la démonstration de simplification de nos pratiques autour des produits d'entretien par Virginie Tulik est valide, à condition de reconnaitre la part éventuelle de ...toxicité du naturel. Soit dans l'ingrédient, soit dans la réaction due à un mélange (exemple acide-base) détonnant que Dame Nature est totalement capable de produire.

                                                                        Sylvie Neidinger

     

    Blog-Série n°5/TEDxGeneva 2014: :

    1/5-FREEDOM@digital age à Carouge

    2/5-Richard Stallman: libre n'est pas gratis!

    3/5-Gwenn Seemel et la multiplication des petits pains

    4/5-Lessive digitale "libre". Vraiment ?

    5/5-Charles-Henri Favrod élegance de l'indépendance du journaliste

    Synthèse des commentaires:

    @Lazure nous rappelle à juste titre  que dans son process nature , Virginie Tulik évite d'intègrer  à la recette  conservateur, colorant ou parfum. Bon point écologique. Mais ceci ouvre le débat: sans conservateur, le produit se garde combien de temps ? Faut-il alors fabriquer souvent mais en petite quantité?

    @Keren Dispa rappelle à juste titre que fabriquer soi-même c'est limiter les déchets plastiques et cartons, problème des encres....Emballages générant  la pollution.

     

      Le site de la conférencière : ttp://www.greenmop.net

    Beaucoup de sites de conseils gratuits sur internet

    Crédits images/Neidinger creative commons

  • Gwenn Seemel et la multiplication des petits pains

    Elle démode le droit d'auteur!

    L'artiste franco-américaine Gwenn Seemel est non seulement une adepte du "free" mais elle pousse la réflexion sur  la pratique de son art et les modèles économiques possibles: cf  son blog, ses interventions telle celle, récente à TedxGeneva voir la video. Son intervention ici traduite en français

    peintre,glenn seemel,portraitiste,franco-américaine

     Cette -presque  -militante de la culture libre honore de fait son nom puisque ses parents eurent la bonne idée de la prénommer [en raison d'une statue célèbre à New-York...] Gwenn Liberty Seemel  Bio

    "Presque militante"...parce qu'on ressent sa démarche comme étant naturelle. Plus naturelle que politique.

    Elle semble avoir commencé sa passion de peindre puis ensuite avoir été confrontée à la vente des oeuvres, aux ressources. D'où la question du modèle économique. Ce qui amène la jeune femme - en partie bretonne... un peu obstinée?-  à des réflexions  intellectuelles originales  qui se muent finalement en prises de positions claires.

    Au risque ou plaisir de devenir une véritable icône du mouvement libre !

    culture libre,gwenn seemel,portraitiste,artiste franco-américaineLu sur son blog "payez ce que vous voulez"

    Après tout, elle est d'une logique redoutable. Par sa pratique de  portraitiste, elle "copie" déjà en mode artistique le réel. Alors elle a le courage d'accepter d'être elle-même copiée, reproduite ! Le droit d'imiter. Le droit d'être imité(e)...

    L'univers du free n'a que du bien à dire de celle qui refuse le copyright sur ses oeuvres tout en trouvant son modèle économique.

    Ses bonnes recettes sont citées dans un article sur OWNI.

    peintre,glenn seemel,portraitiste,franco-américaine

    Elle réfléchit à un modèle d'affaire du free rejoignant ainsi la réflexion de R Stallman: libre ne signifie pas gratuit !

                       LE DROIT D'AUTEUR, C'EST POUR LES PEUREUX !

    Ses réflexions citées  sur Owni  :"Dans le domaine de la peinture, où la culture libre n’est pas si répandue, Gwen Seemel impressionne par la façon dont elle intègre l’ouverture à sa démarche créative. Spécialisée dans le portrait, elle réalise également , des peintures animalières des séries conceptuelles à thèmes, des livres illustrés, mais aussi des sacs en toile peints.

    Mais c’est surtout sur son blog que Gwen Seemel montre les différentes facettes de son art et la manière dont il s’imbrique et s’inspire de son engagement pour la Culture libre. Je vous recommande vivement de vous y abonner surtout que Gwen est bilingue et rédige une bonne proportion de ses articles à la fois en français et en anglais.

    Elle y montre sa création en train de se faire, mais aussi aborde de manière incisive et décapante des questions liées à la propriété intellectuelle comme l'imitation, l'originalité,l'originalité, la protection contre la copie ou l'appropriation de la culture.
    Elle réalise également des vidéos pour illustrer ces billets, en anglais et en français, dont j’avais particulièrement apprécié celle-ci, intitulée “le droit d’auteur, c’est pour les peureuxculture libre,gwenn seemel,portraitiste,artiste franco-américaineDans un autre de ces billets, elle expose un modèle d’affaire pour les artistes qui renoncent au droit d’auteur (ce qui est son cas), particulièrement convaincant, qui montre que des modèles économiques peuvent émerger sans s’ancrer dans la culture du contrôle et de la restriction inhérente au copyright. Gwen Seemel sait d’ailleurs mettre à contribution avec succès les formes innovantes de financement de la création comme le crowdfunding, pour faire participer le public en amont au financement de projets ambitieux, comme la réalisation de séries de peintures. Chapeau bas, Gwen Seemel, pour incarner à ce point l’idéal de la Culture libre !"

    Tout est dit ! Le libre c'est bien la démultiplication des petits pains ...

    On prend le pari que Gwenn Seemel devienne icône du libre si elle continue le type de réflexions qu'elle livra à Genève!

     

                                                              Sylvie Neidinger

    Gwenn raconte son expérience genevoise coté coulisses. Elle affirme avoir été enthousiasmée par son 7 avril 2014 à Genève. Nous aussi, par sa fraîcheur, son énergie et  son humour !

    culture libre,gwenn seemel,portraitiste,artiste franco-américaine

     

    crédits images/captures d'écrans site owni et blog seemel + photos neidinger sous creative commons

     

     

     

     

    Blog-Série n°5 /TEDxGeneva 2014: :

    1/5-FREEDOM@digital age à Carouge

    2/5-Richard Stallman: libre n'est pas gratis!

    3/5-Gwenn Seemel et la multiplication des petits pains

    4/5-Lessive digitale "libre". Vraiment ?

    5/5-Charles-Henri Favrod élegance de l'indépendance du journaliste

  • Richard Stallman: libre n'est pas gratis !

    Alexis Kauffmann, l'ancien  prof de maths qui a viré libre, co-créateur de la communauté Framasoft rms,richard stallman,gnu,alexis kauffmann,framasoft -et son annuaire des logiciels libres diffusés à des millions de francophons- s'exprimait  ainsi au rms,richard stallman,gnu,alexis kauffmann,framasoftTEDxGeneva "aucun pays ne peut planter son drapeau sur le logiciel libre" affirmait-il.Vidéo

    On le sentait ému en ce 7 avril Il y avait de quoi !

    rms,richard stallman,gnu,alexis kauffmann,framasoftIntervenir sur le même plateau que rms soi-même, Richard Matthew Stallman,  celui qui a... "ouvert l'Open"

    ..pouvait effectivement justifier cette émotion. Le new-yorkais -né à Manhattan-créateur en 1983 du système d'exploitation libre GNU, de la Free Software Foundation est en effet un véritable mythe...vivant.

                                LE COPY LEFT

    A Genève, Carouge plus précisément, R. Stallman  a accepté -pour la première fois dans sa vie m' a-t-on dit verbalement - une collaboration avec de jeunes graphistes pour exprimer par la voie du dessin les synthèses de ce qu'il avait à exprimer.

    Un internaute  a immédiatement développé une critique  de "rms à Genève". C'est un combat rms,#tedxgeneva,richard stallman,gnu,alexis kauffmann,framasoftthéorique de spécialistes. Trop difficile à comprendre pour ceux qui tiennent  le langage de programmation comme hiéroglyphe.

    Du Pape du Copy Left, j'ai compris que libre n'est pas gratuit.

    Que la route du free est longue et qu'elle mérite de petits sacrifices.

    C'est déjà pas si mal...

    A SUIVREx!

                                                           Sylvie Neidinger

               

    Blog-Série n°5/ TEDxGeneva 2014:                   

    1/5-FREEDOM@digital age à Carouge

    2/5-Richard Stallman: libre n'est pas gratis!

    3/5-Gwenn Seemel et la multiplication des petits pains

    4/5-Lessive digitale "libre". Vraiment ?

    5/5-Charles-Henri Favrod élegance de l'indépendance du journaliste

                               

    rms,richard stallman,gnu,alexis kauffmann,framasoft
    crédits images/ photos Neidinger sous licence Commons


     

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  • FREEDOM@digital age, à Carouge

     Le 7 avril dernier,  l’organisation TEDx Geneva déclinait la « liberté » autour du patrimoine commun avec les questions d’open source, free software etc.tedx genève,carouge,open source,richard stallman,creative commons

    tedx genève,carouge,open source,richard stallman,creative commonsEn présence de « grosses pointures » tels Richard Stallman à l’origine de Creative Commons et Wikipédia,  Alexis Kauffmann co-créateur de la communauté Framasoft et autres intervenants divers et originaux.

    WEB prédigéré....

    Tristan Nitot, fondateur de Mozilla  donne à voir une extraordinaire diapo. D'un côté un mobile et ses applis. De l'autre un distributeur de bonbons et boissons!!!Même configuration.

    freedom@digital age,mozilla,tedxgeneva,carouge,open source,richard stallman,creative commonsTriste évolution du web vers un consumérisme prédigéré. Plus un portail d'accès à l'illimité, à la   recherche mais un choix d'options déjà définies. Liberté super limitée. Le pire: auto limitée par l'usager !

    Terrible store-isation programmée des esprits !

    Intervention également de  la bien nommée Pryska Ducoeurjoli, "naturopathe-journaliste" qui réfléchissait aux process d'info dans un monde interconnecté. Son conseil: ne pas tout avaler!

    Plusieurs voies s’offraient pour  rendre compte de la séance: 

    ÷La présentation journalistique, immédiate, le jour même avec les réponses aux  5 W « who ? when ? why ? what ? where? » Les 5W qui d’ailleurs devraient être 7 avec le how et le how much…

    freedom@digital age,tedx genève,carouge,open source,richard stallman,creative commons÷La méthode scientifique en plongeant dans la vie et l'oeuvre de Richard Stallman. Encore fallait-il beaucoup d'inconscience et orgueil pour se confronter par écrit à un  tel géant...spécialisé à  source de l'open. Et une évidente nécessité d'être informaticien(ne) sur les bords. Ce qui n'est pas le cas.

    ÷L’édition blog néo-média qui finalement permet à celui qui tient la souris d’organiser …d’éditer comme bon lui semble l’info dans le tempo et la forme qui lui conviennent.

     La troisième voie a été choisie avec un décalage certain dans le temps (désolée) mais qui tient aussi de la ...liberté pour le blogueur(se) de rédiger...quand bon lui semble !

    ESPRIT COSY

    freedom@digital age,tedx genève,carouge,open source,richard stallman,creative commonsAutour du même thème de la "liberté"  TEDxGeneva fut tout de même plurielle, variée. D'où le choix de décliner par articles suivant la règle freedom@digital age,tedx genève,carouge,open source,richard stallman,creative commonsjournalistique de base "un angle, un papier":

    Blog-Série n°5 /TEDxGeneva 2014:

    1/5-FREEDOM@digital age à Carouge

    2/5-Richard Stallman: libre n'est pas gratis!

    3/5-Gwenn Seemel et la multiplication des petits pains

    4/5-Lessive digitale "libre". Vraiment ?

    5/5-Charles-Henri Favrod élegance de l'indépendance du journaliste 


    A savoir, les vidéos des séances se trouvent désormais facilement en ligne..

                                A SUIVREx !

                                                                                   Sylvie Neidinger


    crédit images/photos Neidinger sous common creative

  • Emprô... giro, carin, caro: le code genevois !

    Les festivités du bicentenaire du rattachement à la Confédération  laissent rappeler une histoire bien genevoise, celle de l'emprô.

    La Tribune de Genève dans sa présentation du 31/05/14 a donné la parole, sur le thème à  Micheline Devegney, présidente de l'association du Feuillu, en costume, ma chère!

    femme empro.GIF

    La dame présente  l'emprô tel un code secret qui permettait aux "vrais Genevois" de se reconnaître entre eux afin d'entrer en ville.

    Cette explication diffère de celle lue dans le
    "Glosssaire genevois suivi de l'empro genevois" de Gaudy le Fort  +Jean Daniel Blavignac et réédité chez Slatkine.

     "L' Emprô genevois

    Emprô, quel terme énigmatique! Ce mot barbare qualifie simplement le jeu de cache-cache qui, à Genève, porte le nom d'Il est, que l'on prononce Ilai, et qui a fait les délices de nos jeux d'enfants.
    Rappelez-vous: Ampro, Giro, Carin, Caro, Dupuis, Simon, Carcaille, Brifon, Piron, Labordon, Tan, Té, Feuille, Meuille, Tan, Té, Clu!
    La nouvelle édition de cet amusant ouvrage donne l'intégralité des textes des rondes et jeux d'enfants, de très nombreuses formules, dictons et proverbes en patois genevois, avec leur traduction, la langue parlée aux animaux, etc., etc.
    Au dix-neuvième siècle, Jean-Daniel Blavignac a élaboré un ensemble cohérent traitant des coutumes de socialisation de la petite enfance à l'entrée dans le monde adulte."

    Les deux versions ne sont pas contradictoires mais probablement  décalées dans le temps.

    1-Une tradition mémorielle  de code secret pour entrer en ville

    2-Qui perdure longtemps après, dans une "mémoire collective orale" liée aux jeux d'enfants

    Ceci étant posé...tout n'est pas réglé !!

    -Quand exactement a-t-on demandé un code pour entrer en ville, en réalité ? Certes, à une époque où la ville-citadelle était fermée par ses portes. Mais encore? Traditionnellement, on entre quelque part en montrant...des documents.

    -Pour entrer de nuit ou de jour?

    -Concrètement qu'était un "vrai genevois"?? Quid du vieillard genevois qui ne pouvait mémoriser un code si long et/ou du non genevois qui pouvait l'apprendre en deux secondes pour entrer.

    -Emprô, forcément du langage franco-provençal porte un peu la sonorité de "empereur" non? Bizarre.

    Plus de questions surgissent que de réponses (historiques)

    Emprô [ou Ampro] : pas si simple à... décoder finalement !

                                                                                  Sylvie Neidinger

    Programme du bicentenaire:http://www.ge200.ch/fr/index.php

    Crédits images/capture d'écran site web TDG