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Z-Geneve GeneVie - Page 36

  • En Crimée, l'émigration des... moutons genevois à Novoi Lancy et Genevka

     En cette période de forte mutation  pour la Crimée, un petit rappel des liens historiques avec Genève.

    Novoï Lancy en mer noire: La nouvelle Lancy ....grâce à Charle-René Pictet de Rochemont (1787-1856). Son métier: éleveur  diplomate !

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    A 20 ans, le fils de Charles Pictet (lui-même agronome et député de Genève) est envoyé à Odessa  pour installer sur de vastes terres en concession un élevage de mouton analogue -mais à plus grand échelle!- à l'élevage familial sis  à Lancy. L'idée est d'éloigner ce jeune homme de la conscription obligatoire....

    geneve,crimée,odessa,neydens,mouton,novoï lancy,genevka,pictet de rochemontLes Pictet à Lancy? Adelaide Sara de Rochemont mariée à Charles Pictet y achète vers 1798 la propriété Lullin, 50 hectares.

    De la verdure de bord de Rhône pour lancer l'élevage du mérinos. Et ensuite, en terres lointaines.

     

    A l'époque, Odessa intéresse au plus haut point genevois et vaudois. Après François Lefort (qui modernise la Russie de Pierre Le Grand) Les cousins de la Harpe furent conseillers de Paul 1er, pour étendre la Nouvelle Russie du Tsar en direction de la Crimée au détriment d'Empire Ottoman.

      PRODUIT COMMERCIAL VISE: LA LAINE POUR UNIFORMES MILITAIRES

    Charles Pictet  ami d'école de Frédéric César de la Harpe, alors précepteur des enfants de Paul 1er obtint du Tsar par cette relation privilégiée ... 28 000 hectares baptisés  Novoï Lancy pour  production de laine mérinos.

    Une matière première si nécessaire pour les uniformes militaires de toutes ces armées d'Europe qui engagent du soldat en nombre. A commencer par la napoléonienne...A noter, un autre célèbre genevois, Gallatin cousin de Rochemont, avait également fait fortune en vendant sa laine aux armées avant de partir s'installer en Amérique.

    archivesfamillepictet.ch/bibliographie/documents/Charles Rene-Pictet_de_Rochemont.pdf

    Ces gentlemen-farmers capitalistes  pratiquent  la sélection vétérinaire. Elle  est déjà  à l'ordre du jour en cette fin du XVIIIème siècle. Les béliers genevois proviennent de la bergerie impériale de Rambouillet.

    Le croisement se pratique pour le produit fini suivant:  la meilleure mérinos possible.

    Dans un courrier, Pictet fils  évoque un « établissement de croisements pour l’amélioration des laines ». Moderne, il entend créer une filière économique complète pour exporter les laines,  fabriquer des lainages, une école d’agriculture "sur le modèle du célèbre institut de Hofwyl fondé par son ami le Bernois Philippe Emmanuel de Fellenberg", une école de bergers etc. Il ne réussira pas à mettre tout le programme sur pied.

    Envoyé en mission exploratoire, Charles-René revient à Lancy et convainc son père de la viabilité d'une telle expédition :  "A son retour à Genève, à la fin de septembre 1808, son père,
    convaincu par son rapport et les conseils du duc, entreprend aussitôt les démarches
    nécessaires à l’exécution de son projet : octroi d’une concession de terres et de facilités
    financières, obtention d’un permis pour exporter son troupeau, organisation de son
    déplacement à travers l’Allemagne, recrutement de bergers, construction de bergeries pour abriter les bêtes, constitution de provisions de fourrage pour le premier hiver, etc"

    Concrètement 850 moutons genevois sont exportés. Problème la guerre menace entre France et Autriche et handicap le projet . " Bien que la caravane, partie de Lancy le 1er juin, soit arrivée à sa destination le 2 novembre 1809, après avoir fait un grand détour pour éviter les zones de combats, Pictet attendra encore un an avant de recevoir les 80.000 roubles, solde du prêt  convenu de 100.000 roubles. Ce manque de fonds, qui limite l’achat sur place de milliers de brebis indigènes pour les premiers croisements, entravera les débuts de l’établissement, appelé  Novoi Lancy"(p 3)

    Ensuite il y passe  cinq ans d'une vie de partie de chasse, en compagnie  sur place d'une micro-société francophone dont la genevoise.

                                        NOVOI LANCY ET GENEVKA !

     Deux autres genevois, d'Espine et Revilliod,  à l'exemple de Pictet obtiennent en 1811 l'autorisation de créer un "établissement de croisement" qu'ils baptiseront Genevka, la petite Genève près d'Odessa!

    Charles René en fera l’acquisition en 1825.

    Comment s'est terminée l'aventure ?

    "Les bergeries d’Odessa continuent certes à occuper Charles-René de loin car, comme Richelieu d’ailleurs, il ne retournera jamais sur les rives de la mer Noire.

    L’établissement continue à connaître, malgré la paix revenue, beaucoup de difficultés.

    Son histoire et celle de sa liquidation reste à  écrire.

    En 1816, son père avait vendu la moitié de Novoï Lancy, Belair et Visirofka, à ses
    deux neveux Jean-Gabriel Eynard et Jacob Beaumont, chacun pour un quart.

    La surface du domaine dépassait alors 13.110 ha. Pictet de Rochemont étant décédé en 1824, Charles René, seul, profitant peut-être d’une embellie de la conjoncture, achètera le 7 septembre 1825 à Jean d’Espine et Léonard Revilliod leur établissement de Genevka (Petite Genève), d’un peu plus de 15.000 hectares, avec son cheptel fort d’environ 7000 moutons de la race d’Espagne. Le prix convenu s’élève à 160.000 roubles faisant 346.000 florins. Les trois Genevois sont  maintenant à la tête de 28.000 ha, peuplés, selon un bilan établi le 31 décembre 1826, de 24.000 béliers et brebis, 820 bovins et 252 chevaux."

     

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    Dans la fin de sa vie, Charles-René siègera au Conseil Représentatif, le parlement genevois, de 1825 à 1841. Il sera maire de Lancy de 1827 à 1833 avant de se fixer au bord du lac à Prégny où il construira  en 1835 Rive-Belle. Son existence sera dorénavant celle d’un rentier aisé, bien oisive. Il décède en 1856. Ses enfants liquideront leurs parts criméennes.

    Informations tirées des documents disponibles de la Fondation des archives de la famille Pictet

    La famille Pictet, protestante, est originaire de Neydens en genevois.


    www.archivesfamillepictet.ch

                                                                                                   Sylvie Neidinger

     

    Crédits Images/Captures d'écran/site web/archivesfamillepictet.ch

     

  • Le vieux berger de Genève fut-il le dernier?

    Belle anecdote recueillie lors de la visite du Musée Militaire genevois...

    Ce bâtiment (annexe du Château de Penthes)  est encore dans son jus.

    Les restes d' une...étable sont encore détectables par son  sol de  galets  qui présente encore les rigoles d'origine.

    En faisant cette remarque à la chargée d'accueil,  celle-ci me confia en retour avoir un jour vu entrer  un monsieur d'un âge extrême (pmoutons,berger,musée militaire genevos,représentation américaine,penthesresque centenaire selon elle)

    Il fut pris d'une émotion intense en foulant le sol du Musée.

    Et pour cause. Il lui avoua avoir été, dans sa jeunesse... berger à cet endroit. Il y  rentrait ses moutons le soir.

    Il  reconnaissait les lieux avec émotion.

    Dans quels champs ce jeune berger pâturait-il au début du XX ème siècle (si on fait le calcul/son âge) ?

    Aujourd'hui, les lieux de la Représentation Américaine, un peu plus haut, de l'autre côté de la route !

    La dame ne lui a pas demandé son nom.

    Cet inconnu devient alors mythique !  Fut-il le dernier berger genevois?

    Après la chronique de ce  blog sur les éléphants  (dont celui qui a fini à la casserole dans la cité calviniste!) resurgit par contact direct, une  mémoire pastorale ovine disparue.

    Où? Dans le secteur de la Genève Internationale, vers Prégny.

                                                                                                Sylvie Neidinger

    Musée militaire.


    Crédits photos ©Sylvie Neidinger et copie d'écran/musée militaire

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                                         crédits images/ photo Neidinger du musée+capture écran google map

  • Quand les bouchers genevois servaient de l'éléphant!

    De Genève, ce blog aime à exhumer puis diffuser des anecdotes historiques ou "micro-historiques",  ces détails  ethnographiques de la vie quotidienne passée.

    Surtout quand elles surgissent au hasard de visites,  de  pages oubliées.

    Et qu'elles ne sont finalement pas si connues....En vrai, de la maltraitance animale, habituelle à cette époque

                                    L'histoire du jour date de 1820

    Elle est lisible sur un document, un peu perdu, trouvé  dans une vitrine  à l'étage du Musée Militaire Genevois.geneve,elephant,boucher,1837

    "En 1820, un éléphant devenu fou furieux dut être poussé dans l'eau du bastion de Hollande où il se mit à jongler dangereusement avec des affûts de boulets. Après avoir vainement tenté de l'empoisonner à l'eau de (x) additionnée d'acide prussique, il fallut l'abattre d'un coup de canon dans la tête. Sa dépouille naturalisée et son squelette furent longtemps visibles au Musée d'Histoire Naturelle"

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    Le destin de Miss Djeck: dans les assiettes !

    En 1837 surgit un autre événement semblable

    "Miss Djeck", une éléphante qu'on exhibait depuis le mois de mars dans un enclos près de la Grenette  donne des signes d'agitation.

    Elle manqua de peu tuer M. Bourrit, blessant son cornac.

    Il fallut l'amener dans les fossés de Rive où elle resta jusqu'à la fin du mois de juin en attendant les résultats des démarches entreprises jusqu'à Paris où habitait son propriétaire pour trouver de geneve,elephant,boucher,1837nouveaux cornacs.

    Les démarches n'ayant pas abouti, il fallut se résigner à abattre ensuite cet animal d'un coup de canon de 4.

    Durant deux jours, les boucheries vendirent beaucoup de viande d'éléphant et de nombreux genevois purent en manger après avoir joui pendant trois mois du spectacle des ébats de Miss Djeck dans les fossés." Sur place, une gravure illustre cette affaire.

                                                                                         Sylvie Neidinger

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    crédits images/photos Neidinger

  • Carrières Internationales du Grand Genève en bonnes rencontres

     Divonne-les-Bains (le 19 mars) et Archamps  le lendemain ( au Centre nommé "Porte Sud de Genève") accueillaient la semaine dernière des rencontres transfrontalières.P1120761.JPG

    Autour de l’emploi salarié mais aussi de  la création d’entreprise. Destination suisse.

    Organisées sous forme de colloque par Pôle Emploi Pôle Mobilités Internationales (en liaison avec les agences de St Ju et Divonne) les deux journées ont réuni des centaines de personnes autour de dizaines de conférences de grande qualité.

    Des intervenants de toutes spécialisations pour un  public  venu  s’informer des réalités helvétiques, de Vaud et de Genève.

    P1120762.JPGIl ne s’agissait pas d’une mise en contact directe avec les entreprises. Mais en quelque sorte d’infos très pointues, basées sur le réel de cette frontière.

    Car au-delà ne fonctionne pas comme en-deça !

    Une info, en amont des projets de vie individuels, entrepreneuriaux ou  salariés:  des conseils précis lesquels furent nombreux (des dizaines de thématiques) variés, pertinents.

      Ces réunions double –nationales étaient fort intéressantes à observer dans le contexte  post-votation anti-immigration du 9 février…

    Quelle tendance allait-elle se dégager: plutôt morose ou  esprit prospectif  ? Se morfondre ou regarder les lignes de crêtes?

     En fait, de ces rencontres se dégageait un véritable flux d’énergies !

    Les suisses qui se sont déplacés ne venaient pas  pour faire simple bonne figure.

    La dynamique d’une région économiquement active qui a besoin de toutes ses compétences de quelque bord de la frontière que ce soit, était sensible.

    On ne pourra citer tous les professionnels...

    grand geneve,carrières internationales,divonne,archamps Bien évidemment, les grands acteurs du secteur franco-suisse étaient à leur poste: Romain Duriez de la CFSCI (Chambre France-Suisse pour le Commerce International) et ses recommandations pour réussir son projet entrepreneurial (à propos leur logo intégré est très intéressant !) également  la Cité des métiers de Genève, le GTE, la CCI d'Annecy…


                               RESEAUTER ET ENCORE RESEAUTER!


    Ces deux journées furent en fait,  du réseautage à grande échelle !

    Avocats, conseils pour des thématiques variées.

    Un exemple: comment devenir...socialement désirable.

    De la réflexion sur l'image personnelle  numérique avec  l’usage des réseaux sociaux pour le "personnal branding"par Marie Marthe Joly (expression-coaching.com) à Divonne. Idem  par Alain Chalouhi à Archamps représentant la Swiss Entrepreneur Association...

    Aux remarques pertinentes sur l'image de soi renvoyée, les dress-codes, avec  Myriam Hoffmann (Première Impression) 

    Les  présentations juridiques de la législation du travail par  Maître Rousselle-Ruffieux du cabinet genevois BCCC spécialisé en droit des affaires etc. Chacun puisait suivant ses besoins !

    grand geneve,carrières internationales,divonne,archampsRudolf Klaus (rkls.ch) sur ce thème « réussir en Suisse : la bonne attitude » distilla de  précieuses remarques. Ce spécialiste du réseautage productif n’a pas hésité à transmettre son  vécu de suisse alémanique qui ne parlant pas un seul mot  français avait choisi de vivre en zone lémanique.grand geneve,carrières internationales,divonne,archamps

    Ce coach expérimenté n’hésita pas- en toute franchise, sans langue de bois- à dénoncer le résultat de la votation du 9 février  "mauvaise pour l’économie", selon lui. (c'est direct, à son image)

    Comme un pays qui scie la branche sur laquelle il est assis: cf, son illustration de Frits Ahlefeldt projetée à l’écran !

     En fait à Divonne et Archamps, on a senti la branche des contacts professionnels  franco-suisses …plutôt solide !

                                                                 Sylvie Neidinger


     crédits images/Photos Neidinger +capture d'écran (logo CFSCI)

  • La Suisse que souhaite Micheline Calmy-Rey

    Le Forum Suisse de Politique Internationale (FSPI) et le Musée des Suisses dans le monde (MSM) accueillaient vendredi 28 février  dernier (2014) MCR, cette éminente suissesse lors d' un déjeuner-débat donné à Penthes dans le cadre de ses réunions mensuelles.micheline calmy-rey 001.jpg

    Micheline Calmy-Rey,  actuellement Professeur au Global Institute de l'Université de Genève, bien évidemment Présidente de la Confédération Suisse (2007 et 2011) après avoir été conseillère et chef du Département Fédéral des Affaires Etrangères (2003-2011) venait présenter son récent ouvrage dans un contexte politique helvète particulier : le "post-votation du 9 février."


    CONTEXTE  9-FEVRIERISTE

    Après les mots de bienvenue spirituels de l'Ambassadeur de Suisse Luzius Wasescha, qui la présenta sous son célèbre acronyme MCR,  la Présidente  introduisait la séance  sur le même registre par un tonitruant et remarqué "Mesdames, Messieurs les immigrés de masse" adressé à la salle composée de diplomates, universitaires, humanitaires, financiers etc.

    S'ensuivit  un discours ultra-structuré, brillant. Il reprenait en partie le dernier chapitre du livre qu'elle vient de sortir aux Editions Favre de Lausanne: " La Suisse que je souhaite".

    DSCN0605.JPG Nota-Les membres du Forum FSPI -dont le siège est à Genève -se rencontrent régulièrement pour réfléchir à l'évolution du monde, aux rapports intergouvernementaux et bilatéraux.

    Ce Cercle avec ses débats éclairés par des témoins de premier plan se trouvait réellement ce vendredi aux premières loges de l'actu ! Dommage que ces séances ne soient pas enregistrées...

     

    "NOUS SOMMES ENFANTS DE ROUSSEAU"

    A sa propre question"Pourquoi la Suisse est-elle  si méfiante en matière de politique étrangère ?" MCR a  proposé deux réponses:

    1- La Suisse développe un concept international général qui repose sur ses particularités " Nous sommes enfants de Rousseau !" rappelle-t-elle. Les particularités viennent quelquefois en contradictions avec les intérêts supérieurs du  mode fédéraliste.

    2-Sa  neutralité  depuis 1647. Un atout qui peut toutefois peser car "dans le monde globalisé actuel, l’isolement ne permet pas toujours de résoudre les problèmes"

    Le pays, trop souvent discret, a intérêt selon elle  à renforcer sa présence dans le monde international pour une meilleure efficacité.

    Son ouvrage donne  des éclairages concrets  de son  propre passé politique   récent à la tête de la Confédération (avec par exemple un chapitre  intitulé: Téhéran ou la photo avec un voile) Mais pas seulement...

    Cette fille de Rousseau propose un  Contrat social.

    Sa vision à la première personne du singulier  rédigée en août 2013 entre en direct dans l'actualité helvète de ce début d'année 2014 si mouvementé, avec la votation immigration:"Un sentiment  de crise morale, d'indifférence, comme une grande désillusion domine (...) La Suisse est à la croisée des chemins"(p 204)

    Sa solution: l'ouverture à l'UE. "La Suisse ne gagne pas à un jeu dominé par les rapports de force. Elle a donc intérêt à développer ses engagements à la fois bi et multilatéraux. Dans un tel contexte, la neutralité est un atout (...), facilitée par la réputation de négociatrice honnête de la Suisse."(p 206)

    Un tel positionnement implique de ne pas favoriser l'un ou l'autre.

    "Convient-il dès lors de mener une politique étrangère propre ?" se demande-t-elle. "J'ai eu de la peine à faire comprendre aux Suisses les avantages d'une politique étrangère à la marge de l'Union Européenne. (..) Faut-il choisir d'être composante d'un ensemble plus grand et plus compétitif ? ( p207) Autrement dit nous abriter sous le parapluie de la grande Union Européenne? Négocier une adhésion qui pourrait être assortie d'exceptions concernant la neutralité, la monnaie, les service publics ou le marché du travail ?".

    Auquel cas la Suisse s'assurerait une "influence sur toutes les décisions de l'Union, le meilleur accès au grand marché pour ses entreprises et pourrait faire valoir son habileté diplomatique dans un cadre élargi".

     UE: DANS...46 ANS !?

    Elle même en est convaincue mais sait nombre de ses  concitoyens pas encore prêts.

    Un intervenant fit remarquer avec humour  que, entre la date de création de l'Onu et l'entrée de la Suisse à cet organisme en 2002, il s'est passé... 46 ans. On peut imaginer un tel scénario pour l'UE.Ou jamais ?micheline calmy-rey,editions favre,la suisse que je souhaite,mcr,9 février,suisse,ue,christoph blocher,fspi,musée des suisses dans le monde,forum suisse de politique internationale

    Micheline Clamy-Rey en tous cas donne de sa personne pour ses convictions. Elle évoqua à Penthes un récent duel à la télévision alémanique avec Christophe Blocher avec qui  elle a ferraillé sec sur des bases radicalement  opposées dans l'émission bien nommée Arena.

    On la cite lors de ce débat du 21 février à l'attention de son adversaire:«Vous êtes énervé car la Suisse romande ne ressemble pas à ce que vous voulez! Vous voulez renvoyer les étrangers et maintenant vous voulez renvoyer les Romands», a commenté la Genevoise sans langue de bois. ( média SRF)

    Style direct et franc. Toujours si calme.

    MCR dit recevoir de temps en temps  quelques lettres d'insultes lui demandant d'...habiter à Bruxelles ! Et dans le même temps des courriers d'encouragement.

    Elle prône une Suisse ouverte. Un combat difficile pour ce peuple libre dans ses montagnes et ses lacs. Elle le sait.micheline calmy-rey,journée de la femme,editions favre,la suisse que je souhaite,mcr,9 février,suisse,ue,christoph blocher,fspi,musée des suisses dans le monde,forum suisse de politique internationale

     Anselme Zurfluh, Directeur du Musée des Suisses dans le Monde- ce véritable ...repaire genevois  d'historiens!-  clôtura ainsi  la séance à son égard: "Madame, l'objet de votre livre est l'objet de notre institution"

    En cette journée de la Femme, on admire cette Suissesse du Monde pour la netteté et la force de ses convictions. Engagée et indépendante d'esprit.

                                                                       Sylvie Neidinger

     

    La Suisse que je souhaite. Micheline Calmy-Rey. Préface de Romaine Jean Editions Favre isbn 9782828913182

     

     Rubrique Femme en Une ( 8 mars et autre)

    8 mars 2015-Henriette d'Angeville, pionnière du Mont Blanc, première alpiniste

    8 mars 2014- La Suisse que souhaite Micheline Calmy-Rey

     

    Crédits images/photo Neidinger+capture écran +scann face livre