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G- Genevoise - Page 7

  • Si Genève m'était contée: légendes et musique

    Rubrique Lire.

    Chez Cabédita (Bière)-éditeur helvète connu pour ses publications historiques, entre autres- un ouvrage publié en 2013 toujours d'actu car il évoque la ...tradition: Si Genève m'était contée.geneve,cabedita,magali bossi

    Le livre  s'accompagne d'un CD de musiques populaires genevoises.

    Des histoires étonnantes, telle celle de La pierre aux Dames à Troinex avec ce sombre cavalier séducteur en série et...tueur inquiétant.

    Il ne s'agit pas d'un document purement ethnographique car on y sent la patte de l'écrivain qui "digère" ce patrimoine avant de  le resservir.

    Quelle est la part exacte des légendes? Quelles est la part d'invention créatrice?

    Là n'est pas le problème.

    Le parti pris est celui d'une ballade dans Genève, à la fois littéraire et musicale.

    Car l'ouvrage est issu d'une rencontre entre un auteur, Magali Bossi, un compositeur, Patrick Bielser et un peintre:  Gilbert Frattini.

                                        LARGE SOUTIEN A LA PUBLICATION

    La publication a bénéficié du soutien de la Fondation Hans Wilsdorf, de  la Ville de Genève, la Commune de Bernex et la République de Genève.

    Sans compter un généreux donateur anonyme pour la réalisation du CD.

    Une forte mobilisation collective aboutit à cet ouvrage.

    Ce qui  étonne tout de même: la jeunesse et la personnalité forte de l'auteur  !

    Magali Bossi est née en 1990. Elle  a de facto rédigé son ouvrage à 22-23 ans!

    Une incroyable maturité pour, non pas seulement  commencer le projet mais aussi le mener à terme.

    Sa bio montre qu'elle était étudiante à l'Unige.

    Un fort caractère de genevoise qui ne s'en laisse pas conter.

    Dans ses remerciements après parution la jeune femme confie "lorsque j'écris , je deviens irascible, nerveuse, paranoïaque et désespérée"....

    Avec toutes ces histoires genevoises exhumées du passé, il y a effectivement de quoi dormir moins... tranquille !

                                                         Sylvie Neidinger

     

     

     

     Si Genève m'était contée.Magali Bossi Editions Cabedita.CH-1145 ISBN 9782882956613

  • « Beyrouth mon Amour" ...si durablement détruit ! Duo d’artistes chez Analix Forever, Genève

    Jeudi dernier avait lieu le vernissage chez Analix Forever au 2 rue de Hesse de l’expo consacrée à la capitale libanaise autour de deux regards plutôt complémentaires que duels.

    Emmanuel Régent, ce français invité  sur la goélette scientifique Tara y accosta enbeyrouth,wadi abou jamil,barbara polla,analix,said baalbaki,emmanuel régent,gregory buchakjian,g m masucci,reconstruction,dessin,lithographie 2014. Il présente aujourd’hui les dessins liés à ce périple, tous en noir et blanc.

    Ici, les ruines de Beyrouth soit le volet 2 après le premier volet nommé Les Nuits de Meltèm.

     Said Baalbaki originaire du pays vit à Berlin. Il expose pour la première fois à Genève  ses lithographies en noir et blanc. Elles sont structurées autour d’un Livre nommé « Wadi Abou Jmil » du nom de son quartier d’enfance.beyrouth,wadi abou jamil,barbara polla,analix,said baalbaki,emmanuel régent,gregory buchakjian,g m masucci,reconstruction,dessin,lithographie

     On devrait parler de quator en fait puisque deux autres invités  interviennent  autour de la galériste Barbara Polla sur le projet. 

    Le napolitain Gianluigi Maria Masucci  fait flotter ses "draps  de fenêtres" sur le mur en face de Analix avec sa vidéo nommée « déclaration d’amour ».

    Enfin, Grégory Buchakjian, photographe, historien d’art qui accompagne, par ses textes, le travail de Baalbaki.

    Un véritable lamento:

    « La Méditerranée.

    Une femme était assise dans un fauteuil métallique sous le porche.

    « Je vis ici » disait-elle.

    beyrouth,wadi abou jamil,barbara polla,analix,said baalbaki,emmanuel régent,gregory buchakjian,g m masucci,reconstruction,dessin,lithographie« Ceci est ma maison. Je suis partie pendant la guerre, je suis revenue.”

    ...

    Ils ont effacé le littoral.

    Ils ont effacé les cafés d’autrefois.

    Ils ont même effacé les traces de la guerre.beyrouth,wadi abou jamil,barbara polla,analix,said baalbaki,emmanuel régent,gregory buchakjian,g m masucci,reconstruction,dessin,lithographie

    ...

    Expulsé de sa maison, un gamin arriva dans la Vallée avec sa famille.

    Il grandit ici.

    Il fut témoin de la guerre.

    Il fut témoin des ruines.

    Il fut témoin de la reconstruction.

    ...

    À la fin, il ne reste plus rien – tout disparaît à la fin."

    ....Si, un quartier ultra sécurisé pour happy fews!

     

            VILLE, GUERRE, RUINE, RECONSTRUCTION, TEMOIGNAGE

     

    beyrouth,wadi abou jamil,barbara polla,analix,said baalbaki,emmanuel régent,gregory buchakjian,g m masucci,reconstruction,dessin,lithographieRégent et Baalbaki, l’un local et l’autre venu quelques jours seulement humer l'air beyrouthin; l'un produisant sur pierre l'autre sur papier, se rejoignent en fait  dans leur démarche!

    Ils ont en commun dans leur regard toute absence d être humain dans ce rendu d’après-guerre.

    Une façon en creux de dire combien l’ancien monde a disparu.

    Ce alors que Emmanuel Régent est hyper connu pour ses oeuvres  emplies d'humains avec ses "personnages en files d’attente"...

    Ici règne le silence du  béton, du métal et de la poussière.

     Un message hyper lancinant, voire angoissant  lancé par ces artistes avec leurs structures d’archi vides de tout habitant. 

    Cruel urbanisme de l'apocalypse dans ce  proche-orient victime de bouleversements majeurs: Palestine, Liban, Irak, Egypte.

    Aujourd'hui la Syrie  aux villes ruinées, coeur de l'actualité chaude.

     beyrouth,wadi abou jamil,barbara polla,analix,said baalbaki,emmanuel régent,gregory buchakjian,g m masucci,reconstruction,dessin,lithographieUn quartier tel que Wadi Abu Jamil se voit détruit et c’est tout l’ univers cosmopolite proche-oriental de communautés si diverses et vivant côte à côte qui s'évapore. Avec ses mosquées, églises et synagogues, ses arméniens, assyro-chaldéens etc...

     « Ils » ont effacé le littoral, les cafés d’autrefois et même les traces de la guerre…regrette Buchakjian.

    Oui,  l’urbanisme de la reconstruction remodèle la société avec une déperdition de la diversité culturelle.

    Monde englouti.

    Précisément dans ce quartier Wadi Abu Jamil poussent aujourd’hui des résidences de luxe sécurisées repliées sur elles-mêmes. L’anti-thèse de ce que signifie le vivre ensemble de cette façade Est Méditerranéen.

    Un blog évoque ces destructions silencieuses bien postérieures aux combats violents.

                                           DUO SAUTE FRONTIERE

     

    Barbara Polla ne sait pas combien elle est elle même en duo-duel; puisque à quelques encablures rhodaniennes aval, à Lyon, le paysage beyrouthin est l'objet de conférences et expositions à la Maison de l'Orient et de la Méditerranée.

    En fait , le "coeur de métier" de la MOM !

    Ici le podcast de l'intervention  de Nicolas Jacob-Rousseau, maître de conférences à l’université Lumière Lyon 2, laboratoire Archéorient
      De la terre à la ville. Crises et trajectoires paysagères au Liban vues par la photographie. XIXe - XXIe siècles"
    http://www.univ-lyon2.fr/culture-savoirs/podcasts/cycle-jean-pouilloux-383270.kjsp

     Encore visible, l'expo à la MOM L'homme et le paysage au Liban"uniquement sur RV en raison de vigipirate.

     

    Beyrouth, notre amour...

                                                              Sylvie Neidinger

     

    Analix Forever

    2, rue de Hesse

    CH 1204 Genève

     

    crédit images photos Neidinger+1capture d'écran

     

    dont                                          RUBRIQUE BARBARA #POLLA

  • Les oeuvres du MAH font le mur pour s'afficher en... Street Museum Art!

    Etonnante expérience inversée....

    Le piéton genevois, lors de ses pérégrinations urbaines, peut désormais se trouver nez à nez avec un clone des tableaux sagement, bourgeoisement et normalement installés au Musée d'Art et d'Histoire de la ville.

    outing.GIF

    Un bis repetita, en version originale.

    Tout simple: photographier, imprimer, découper, transporter, trouver le lieu vertical idéal,  coller, admirer, partager, discuter, écrire, rephotographier...

    Une oeuvre alter ego qui va au contact.

    Histoire de humer l'air du temps pour  respirer  l'hygrométrie ambiante naturelle lémanique - pas du tout contrôlée  cette fois.

    Pas de capteur, ni caméra, pas  de personnel de sécurité. Libres comme l'air, quoi.

    -d'ailleurs, ils flottent un peu nos deux sumos locaux ! Un peu moins gras que leurs homologues nippons toutefois.

    Les lutteurs de Hodler en avaient assez de leur représentation académique.

    Ils voulaient juste voir du peuple, bon sang !! Sentir les ruissellements de la pluie et les uv. Acérer leurs biscoteaux, bomber les pectoraux.

    Se sentir humains, revivre, sortir de l'imaginaire du peintre qui les a créés.

    Certes  ces vaillants combattants helvètes ne crachent pas dans la soupe de leur maison favorite, le MAH où ils sont  bien gâtés, bien nourris.

    De véritables coqs en pâte confortablement installés dans les vastes dimensions palatiales de la  célèbre institution genevoise.

    Pas compliqués, ces gros bras  ne négligent pas  du tout leurs  visiteurs, habituels déambulateurs des grandes salles, ces fans capables de s'intéresser  au moindre des petits détails de leur costume peint par ce bonhomme  de Ferdinand.

    mah,outings projet,genève,julien de casabianca,street art muséal,hodlerToutefois les bateleurs s'ennuient grave, éternelles vedettes statufiée, figées.

    Rien ne vaut une virée pour chercher le populo, le vrai.

     Sans oublier de boire de petites bières au passage.

    Une envie urbaine, une bouffée d'air pur quoi.

    Lutter et frimer un peu tout de même  devant le regard des gamins et gamines de la bonne ville. Devant le regard des genevoises girondes aussi...

    Grâce au projet baptisé Outings d'un artiste corse  Julien de Casabianca.

    Un projet collaboratif en mouvement sur sa durée et dans  plusieurs "Streets" de Genève avec cette  soixantaine de présentations à  découvrir de la Jonction aux Eaux-vives.

    La démarche est très cadrée. Il y  a des oeuvres, des auteurs, des droits...

    De fait le produit fini installé in situ est nommé un "outingsMAH", bigre.

    Décidément le MAH innove avec ce que je m'autorise à baptiser le "Street Muséum Art" , ce, quelques mois après l'expérimentation Muséomix.

    Magnifique idée pour laisser entrer une brise ou une bise entre les murs.

    Ceux de la ville et ceux du musée en interaction, en miroir, en façade.

    Murs en regards croisés "open space" de la population genevoise.

                                                                                               Sylvie Neidinger

     Du 10 octobre au 10 janvier avec des expos In ...à l'intérieur du musée aussi  en boomerang

    crédits images captures sites web

     

                 RUBRIQUE MIROIR DE L'URBAIN STREET ART'

     

  • Gen'Eva, Genua, la fondatrice

    J'aime les musées, Genève et donc les musées de Genève.genève,archéologie,mah,genova,statue,rhône

    On ne peut comprendre le présent sans l'épaisseur de l'histoire. Nous sommes forgés par le passé.

    Dans la salle du MAH -musée gratuit- dédiée à l'archéologie régionale, le visiteur a rendez-vous avec une genevoise parmi les plus charmantes et girondes.

    LA GENEVOISE, Genua?

    En fait une tête dite de "déesse au diadème" [et boucles d'oreilles ma chère] surgie des eaux sur le bras gauche du Rhône près de l'île, lors des travaux des Forces Motrices en 1884.

    Elle date d'un atelier gallo-romain, conçue en marbre de marmara.

    Certains voudraient qu'elle fût la déesse locale Genova ou Genua.

    Mais la mystérieuse reste de marbre. Bouche fermée. Muette sur son identité.

    Historiquement l'artefact archéologique sauvé des eaux -par miracle !- est non informatif. Aucune dédicace, rien.


    Elle a même subi décapitation et nez disparu, dégradations dues à  l'immense orgueil humain qui croit faire table rase du passé en détruisant des objets sans défense.( Cela produit actuellement au Proche-orient au marteau piqueur et à la dynamite par des ignorants....)

    Toutefois, la symbolique de cette dame si bien coiffée malgré quelques siècles d'immersion est ultra puissante, comme ...pour signifier qu'elle est importante pour la ville. Voire fondatrice.

    Car la  naïade revoit le jour,  trouvée non seulement au coeur du système urbain local mais au fond du Rhône - lequel est lui même identificatoire de la ville qui se créé en confluence du lac, du fleuve et de l'Arve.

    L'endroit effectivement le plus symbolique de la ville. La statue  prend de facto sa  dimension mythique en tout état de cause.

    Qu'elle soit la statue vénérée au IIIème siècle au titre de la déesse attestée nommée Genua/Genova ou... sa parèdre.

    Son long baptême aquatique  permet de proposer de la nommer... Gen'Eva !??

                                                                             Sylvie Neidinger

    Musée d'Art et d'Histoire  MAH de Genève

    genève,archéologie,mah,genova,statue,rhône

     crédit photos Neidinger

  • "Où sont les femmes"...en musique ?

    C'est le titre d'un "petit objet publié" grand comme une paume de main.femmes geneve 001.jpg

    Un format idéal pour le glisser dans la poche et le lire dans le tram.

    Il est produit par Les Bibliothèques Municipales de Genève et Service Agenda 21.

    A l'occasion du 8 mars 2015.

    Intéressantes pistes de lecture "non stéréotypées sur le genre en question dans la musique et les arts", tel qu'indiqué dans la préface signée de Sami Kanaan et Sandrine Salerno.

    Un recueil qui liste ce qui fait lien entre l'art sonore et la femme, ou plus généralement l'art et cette dernière.

    Une bibliographie qui donne des pistes issues de ressources en  tous genres: lectures, dvd à la fois sur internet et dans les Institutions culturelles de Genève.

    Exemple page 16, sous le titre  Cherchez la femme, Hugi Anita liste quatre  suissesses indépendantes:"Par leurs choix radicaux elles ont forgé la culture du XXème siècle" est-il écrit:  la designeuse Sophie Taeuber Arp à la renaissance de l'abstraction et du dadaïsme, Meret Oppenheimicône du surréalisme, la performeuse  Manon et l'écrivain  S Corinna Bille"

    Chez l'éditeur Diable vauvert:"les Fly Girls, histoire(s) du hip hop en France" (p19)

    Une histoire des castrats par Patrick Barbier chez Grasset (p 74)

    La place des femmes dans le champ artistique, Actes du Colloque éponyme, Université de Genève ,18 et 19 juin 2014 ( p 48) 

    Etc.

    Et encore et encore. En tout cent pages de découvertes à lire, écouter  ou visionner ultérieurement.

    Intéressante, cette  démarche culturelle active, dynamique  initiée  par une bibliothèque, ici la Bibliothèque de Genève  que de valoriser son fonds et plus encore, autour d'une thématique, au point d'éditer un guide.

    Pour stimuler son public. Donner à suivre des sentiers que par habitude le lecteur ne va pas parcourir.

    Culture vivante.


                                                                       Sylvie Neidinger

    www.bm-geneve.ch

    www.ville-geneve.ch/a21

     

    Blog-Série n°10 Pulsion de Genevie la FEMME du #BlogNeidinger

    1-Femme à Genève

    2-Gen'Eve

    3-Anecdote sur les rayures de "L'Avenir de Genève"

    4-Bruno Toffano, photographe de la Femme Onirique

    5-Robert Montgomery pour la Saint Valentin de Barbara

    6-Genève: 10 000 roses pour une Valentine

    7-Madame le Sautier du Grand Conseil

    8- Something Devine:  femme rock flamboyante

    9-Je suis nombreuse

    10-Margy Kinmonth révèle son film sur le célébrissime Ermitage

    11-Henriette d'Angeville, pionnière du Mont Blanc, première alpiniste

    12-Tout à fait femme

    13-Où sont les femmes...en musique?