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macron - Page 2

  • La Cour du roi de la République française à l'Elysée.

    Observation. Le Président Macron modifie les usages en ouvrant le Palais de l'Elysée à son bon divertissement.*

    Cela  se nomme -entre autres-  les Jeudi de l'Elysée

    Musique, pièces de théâtre,  public invité (suivant les caprices du jour de la puissance invitante)

    Et autres raouts. Telle la Fête de la Musique 2018 dans la cour d'honneur du Palais. Une soirée Electro qui a fait jaser son monde.

    Ou récemment, lundi 16 juillet,  la réception presque privée  de l'Equipe des Bleus en cette cour palatiale. Privant surtout des milliers de fans ayant attendu des heures au soleil  sur les Champs et devant le Crillon.

    Champs descendus en moins d'un quart d'heure par le bus: il leur fallait se dépêcher, les petits Bleus. Pour vite aller faire cour chez le roi de la république française.

    Les footballeurs n'y sont pour rien. C'est leur hiérarchie qui a concocté cette sauce.

    Facile à décrypter: "tous autour de LUI"  pour que Emmanuel Macron  s'attribue symboliquement les mérites de la victoire mondiale.  (Ce après avoir été en transe en Russie dans les tribunes, histoire de faire croire que plus le roi Macron  sautillait sur la touche et plus les ballons entraient chez les adversaires....)

    Le Roi de la république française par son bon vouloir n'invite évidemment pas que des premiers de cordée. Il invite aussi des gens qui ne sont rien.

    Soit  tout manant sur qui l'onction va tomber. Des derniers de cordées totalement ébahis de se retrouver là. Magique.

     

                                                     VOCABULARIA LE MOT"COUR"

     

    C'est extraordinaire. En observant  cette nouvelle lubie présidentielle, on retrouve l'étymologie exacte de la Cour du Roi.

    Curial.

    La Cour dans sa définition est à la fois un espace fermé entouré de bâtiments, la résidence d'un roi et la dénomination de ceux pratiquent cet espace (nommé alors les courtisans.)

     La basse-cour définit elle l'espace dédié à la volaille.

    Autour du coq.

                                                                                                            Sylvie Neidinger 

     

    *Réunir à grands frais pour pas grand chose son monde politique en Congrès dédié à sa gloire (celle de l'écouter sans répondre)  à Versailles ne semble plus suffire .

     

    SUITE L'affaire BENALLA   vient de sortir et entre totalement dans le cadre de ce ph"nomène de cour et de privilège: le policier préféré de Macron a "tous les droits" ou plutôt agit en dehors du droit. Article suivant.

     

  • Macron en silence sur le Protestantisme

    La visite de Emmanuel Macron à la conférence des Evêques de France étonne par cette atteinte au consensus de fait lié à la "laïcité à la française" .

    Jusqu'alors, les présidents de la République s'en tenaient à un éloignement carrément physique entre le chef de l’Etat et le fait religieux comme conséquence de la Loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat. Loi qui venait mettre un terme à la situation concordataire de prise en charge.

    [Particularité. Le concordat  existe toujours en Alsace et Moselle où prêtres, pasteurs, imams et rabbins sont rémunérés par l'Etat]

    La gauche laïcarde en mange son chapeau... D'autant que le président  Macron, aux Bernardins, a déroulé comme programme de  "réparer le lien abîmé entre l'Eglise et l'Etat".

    Phrase vaseuse pour ses origines et ses modalités pratiques. Comment peut-il en effet revenir sur la loi Hollande autour  la famille, la procréation,  qui déchira le pays récemment avec la Manif pour tous?

    Par sa présence à la conférence des  Evêques de France, on peut lire  de la part de Macron une action politico-identitaire pour récupérer l'électorat catholique comme socle de sa politique. L'assise LREM - son parti internet- étant fragile comme le sable.

    En tout état de cause, son discours a rappelé la longue tradition catholique de la France autoproclamée "fille aînée de l'Eglise" dont Macron visiblement se voudrait  le parrain...

    Certes. Mais...

                        MACRON A RATE EN OCTOBRE L'OCCASION D'UNE RECONNAISSANCE NATIONALE AVEC LES PROTESTANTS

    Quid des autres cultes?

    Le protestantisme est tout autant Historique  et constitutif de la France!

    Le 31 octobre dernier, le silence de Macron fut remarqué à l'occasion du demi millénaire du protestantisme autour de Luther.

    Il aurait pu saluer magnifiquement  les forces vives protestantes  passées et présentes, locales et émigrées.

    Comme   réparation d'un passé douloureux et  reconnaissance.

    Macron n'en  a pas eu soit l'info, soit  l'intelligence politique.

    Ce supposé spécialiste du protestant Paul Ricoeur a très certainement raté l'occasion en tant que Président, d'un discours historique sur les racines protestantes du pays qui bien évidemment ne s'opposent pas (plus) aux autres racines.

    Il y a bien longtemps que les branches chrétiennes sont en dialogue.

    Le 31 octobre 2017 dernier, on pouvait excuser le silence présidentiel  et l'analyser  comme devant respecter  la laïcité hexagonale  habituelle qui prévaut en général, donc ne pas se mêler de religion. Souligner, toutefois qu'il aurait pu tout de même saluer l'anniversaire du millénaire protestant  à titre culturel à défaut du  cultuel...

    Mais, à partir du moment où Macron lance une offensive de charme pro domo  en direction des catholiques en dépit de la séparation des pouvoirs, ovationné dans la salle debout, on peut se dire que son silence sur l'anniversaire du demi-millénaire du protestantisme fut dès lors de sa part un non-acte politique.... assourdissant.

    Une occasion fortement ratée d'une superbe réconciliation complète et apaisée pour le présent certes mais aussi le passé.

    Macron Jupiter, chef des dieux, n'en a pas eu la présence d'esprit ni l'ouverture intellectuelle.

    L'anniversaire des 500 ans  a échappé totalement au grand public. Dommage.

     

                                                                              Sylvie Neidinger

     

                                                                      Rubrique #Protestantisme

     

  • Macron, chef des dieux fait la paix avec l'Eglise

    Macron adore parler de lui et faire parler de lui. Il a trouvé pour cela le bon job: président de la république.

    Du coup, tout le monde l'écoute. C'est pratique.

    Exemple d'une phrase auto centrée d'un absolu manque d'humilité (prononcée lors de sa campagne) autour de sa conception du fait religieux."J'ai une réflexion permanente sur la nature de ma propre foi, mais j'ai suffisamment d'humilité pour ne pas prétendre parler à Dieu."(je, je, ma...)

    Rappel. Il s'était  lui même comparé à Jupiter donc institué en "chef du divin".

    Ce qu'il nomme probablement sa transcendance...

    Sur la religion  catholique, sa récupération symbolique  est grossière. Allant, toujours pendant la campagne, jusqu'à se prendre  pour...Jeanne d'Arc.

    Cette semaine  par son intervention  devant les évêques aux Bernardins, il tend à  récupérer à bon compte la tradition millénaire de la France dite "fille aînée de l'Eglise".

    Mais en même temps il nage en  plein conflit de logique...

    Car en politique étrangère, en Syrie, Emmanuel Macron   se taisait quand les rebelles islamistes bombardaient depuis la Ghouta les édifices chrétiens...

    A savoir, le France leur fournit les armes.

    De  même, à une autre échelle, qu'au roi d'Arabie Saoudite en visite actuellement....

    Macron n'est pas à une contradiction près, soutenant avec Trump  les groupes jihadistes type Jaich el islam qui entendent éliminer les chrétiens "mécréants" selon eux de la surface du globe...

    Sa récente prise de position pro catholicisme devant les évêques provoque actuellement  un tollé.

    Elle heurte les laïcs,  la gauche, les franc-maçons et même la droite qui évoque une récupération grossière associées à  une action communautariste.

    Cette action   remet toutefois les pendules ...politiques à l'heure face à un François Hollande qui avait profondément divisé le pays  par l' institution législative de  réformes sociétales que l'électorat religieux  ne suivait pas (mariage pour tous , PMA, GPA)

    Il est bien écrit  "électorat religieux" dans sa globalité, pas spécifiquement l'église de Rome.

    Or, Macron  veut réparer ce qu'il nomme "un lien abîmé entre l'Etat et l'église catholique." 

    Et surtout récupérer - cela ne lui a pas échappé- les catholiques déboussolés   éloignés du fait politique.

    Macron bavarde autour du catholicisme. Et  de lui seulement.

    Quid des autres confessions, alors?

    Il en "bavarde" quoi, ZEUS ???

                                                                       Sylvie Neidinger

     

                               RUBRIQUE HISTOIRE INTER RELIGIEUSE

     

     

  • Italiens en colère contre la France

    La colère transalpine monte autour de plusieurs "incidents".

    *Dernier en date: l'intervention en solo de douaniers français en.... territoire italien à la gare de  Bardonecchia pour contrôler un ressortissant africain. A 5km de la frontière.

    Une atteinte  à la souveraineté de ce pays. La France va tarder à prendre conscience de la gravité de cet acte et du  grave trouble occasionné. Lente à agir, elle va présenter ses excuses cette semaine seulement.

    Les critiques fusent de toutes parts d'une Italie heurtée. Dont celles des politiciens de l'extrême -droite hyper sensibles à la violation de souveraineté.

    (TDG)«Au lieu d'expulser des diplomates russes, il faut ici éloigner les diplomates français», avait réagi avant ces explications le président de la Ligue Matteo Salvini (extrême-droite), arrivé en tête des dernières législatives grâce à une coalition avec Silvio Berlusconi.«Avec nous au gouvernement, l'Italie relèvera la tête en Europe, nous n'avons pas de leçons à recevoir de Macron et Merkel, et nous contrôlerons nos frontières.»

    Massimiliano Fedriga, membre de la Ligue, a de son côté estimé que la France faisait de son pays «la risée de l'Europe». Et d'ajouter: «la police française fait ce qu'elle veut en territoire italien sans être inquiétée comme si elle était chez elle. Ce qui s'est produit à Bardonecchia est grave et montre le peu de considération que nos soi-disant amis en Europe ont pour nous».

    Cette affaire fait d'ailleurs  penser à l'incident franco-suisse quand une voiture de douaniers français s'était installée à la sortie d'une banque de la Praille pour noter les immatriculations....

    *Elle arrive dans le contexte déjà vif de la réaction italienne à la  mise en examen de Nicolas Sarkozy sur ses troubles affaires libyennes, ses accointances avec Kadhafi au point de recevoir de l'argent illégal pour sa campagne (sous réserve du jugement final) et ensuite sa volonté de dégommer le dirigeant, avec l'intervention de l'Otan. Jusqu'à son assassinat avec l'aide des services secrets français.

    La presse de droite se déchaîne contre le couple franco-allemand qui donne des leçons.

    "Premier fait, rappelé par toute la presse de droite italienne : le conseil européen du 23 octobre 2011, et le sourire de connivence entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel quand était évoqué devant eux le nom de Silvio Berlusconi, en pleine tourmente. Ne recevant aucun soutien international, en particulier de ses alliés français et allemand, Berlusconi avait fini par démissionner quelques semaines plus tard. Une affaire que n’a toujours pas digéré la droite italienne.Ce moment « où ce petit coq arrogant a ri de Berlusconi »« Nous nous souvenons très bien du moment où ce petit coq arrogant a ri de Berlusconi, c’est-à-dire de l’Italie, le 23 octobre 2011, proposant ainsi de démonter l’organisation démocratique de notre pays. C’était un ricanement de mépris et de supériorité […]. Maintenant on comprend mieux : il voulait se débarrasser du seul gouvernement hostile à ses politiques guerrières” a ainsi écrit Libero, un quotidien populiste."

    Très concrètement l'affaire libyenne indispose les Italiens pour plusieurs motifs :

    -La destruction de l'Etat libyen engagée par la France  a ouvert la voie de l'émigration africaine massive vers l'Europe. Par la PORTE de l'Italie qui subit et se retrouve sans aucune aide de ses voisins qui au contraire ferment leurs portes.

    Grand scandale pour elle puisque la France serait à l'origine de l'ouverture du robinet à migrations par la destruction de l'Etat libyen.

     L'influence italienne et notamment autour du pétrole dans ce pays pétrolier va diminuer, autre grief.

    Second fait, sans doute pire aux yeux de la droite italienne : Sarkozy est à l’origine, en 2011, de l’intervention militaire de l’OTAN en Libye. Une intervention qui prend un autre sens au regard des révélations sur ses collusions avec Kadhafi : « derrière cette fausse croisade pour exporter la liberté et la démocratie dans les dunes libyennes, […] il y avait à la fois le colonialisme cynique de Sarkozy et sa trahison vis-à-vis du raïs, qui avait financé sa campagne pour la conquête de l’Élysée” écrit Il Tempo, journal conservateur.

    Libero est encore plus clair dans sa charge : « d’une part, l’influence de l’Italie en Libye a été drastiquement réduite, notamment celle de ses entreprises, à commencer par [le géant pétrolier] ENI. D’autre part, de ces mêmes côtes partent désormais chaque année des dizaines de milliers de malheureux, issus de toute l’Afrique et munis d’un ‘aller simple’ vers notre pays. Voilà le prix que paie l’Italie pour la guerre voulue, en grande partie, par Nicolas Sarkozy”. Autant dire que de l’autre coté des Alpes, peu de journalistes de droite ont été attristé de la mise en examen de l’ancien président.

     A la fois Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron hérissent les italiens. Le spectre honni de Napoléon ressurgit.

    A juste titre ! Sur ce point Macron en fait des tonnes autour d'un petit délire personnel qui le fait se comparer -sans rire-à l'empereur.

    (J'avais nommé ma rubrique Politis France  Macron... Bonaparte.)

    Se la jouer Napoléon outre l'aspect délirant va ré ouvrir des cicatrices mal fermées du ..XIXème siècle

    L'arrogance française qui aime l'Europe à condition qu'elle suive ses desiderata irrite les italiens au plus haut point.

    .

     

                                                    Syvlvie Neidinger

     

                            Rubrique Politis France Macron Bonaparte

  • La matu ...suisse en remplacement du bac

    Jean-Michel Blanquer, ministre français de l'éducation nationale veut renommer Maturité la classe de terminale.

    Peu en France font le lien avec la classe équivalente suisse nommée Maturité. Manque de culture...voisine.

    Le diplôme équivalent allemand est l'abitur.

    Ce choix est -il du à 'influence du secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler ?

    Il travaillait à Genève juste avant de rejoindre l'Elysée où il est devenu  un très influent conseiller.  Pratiquement le second personnage de l'Etat officieusement , devant même le premier ministre Edouard Philippe...

    Le strasbourgeois avait observé au bord du Léman avec le plus grand intérêt "l'apprentissage à la suisse" dont l'hexagone ferait bien effectivement de s'inspirer.

    A condition de.... réellement s'en inspirer. Faire que l'Education Nationale respecte réellement cette voie. Que les enseignants cessent lorsqu'un enfant veut choisir l'apprentissage et non le bac de convoquer les familles en les culpabilisant"il a des capacités il peut avoir son bac et faire des études"....Comme si la voie d'apprentissage était une "poubelle" ce qu'elle n'est absolument pas!

    (wiki)Le mot baccalauréat est issu de l'altération de l'ancien français bacheler et du latin médiéval baccalarius, « jeune homme qui aspirait à devenir chevalier »sous l'influence de laureare « couronner de lauriers , les docteurs parant le front des nouveaux bacheliers de baies[ de laurier4 Le terme est apparu au sein de l'Université de Paris au XIIIe siècle pour désigner un grade intermédiaire vers la maîtrise ès arts ou les doctorats en droit, en théologie et en médecine, il s'est répandu ensuite dans les autres universités de France et en Angleterre via l'Université d'Oxford. Il fut repris par Napoléon Ier lors de l'instauration de l'Université de France en 1808, au sein de laquelle les baccalauréats ès lettres et ès sciences, dont est directement issu le baccalauréat général actuel, reprirent en partie le rôle de la maîtrise ès arts dans les anciennes universités.

    Dans le système universitaire de tradition anglo-saxonne le baccalauréat est quant à lui devenu un grade sanctionnant généralement le premier cycle des études supérieures. Il correspond au niveau international CITE/ISCED 6 (licence française).

    Le baccalauréat français correspond à l'examen ou au « diplôme de maturité » dans de nombreux pays européens

    Macron deux siècles et dix ans après ...Napoléon, veut dépoussiérer cette "fin de cycle" et cet examen très coûteux à organiser. Bonne idée.

    A ce jour le projet n'est pas défini. Il est difficile d'en parler.

    Or, une inquiétude surgit déjàavec la notion de grand oral ( ...peu favorable aux timides)

    C'est un exercice d'éloquence  tout droit sorti de l'ENA, une institution fortement  ...contestée elle aussi pour son formatage des cerveaux, ses réseaux de pouvoir.

    Mais pas contestée par Emmanuel Macron ni Alexis Kohler qui sortent de cette école administrative...

    L'énarchie est aussi à réformer.

     

                                                 Sylvie Neidinger