Comment le Festival de Cannes a-t-il pu inscrire en sélection officielle le non-film de Abdellatif Kechiche lors de cette 78ème édition?
"Intermezzo" donne selon un témoignage: 20 mn de cinéma + 3h de porno !
VERNIS INTELLECTUEL (Ô PICASSO...) POUR DU... PORNO VOYEURISTE
Le réalisateur se complet, se plait à filmer des corps féminins nus et sexualisés (pas des corps masculins nus ...) en de longues séquences pornos.
Des fesses, des fesses, des fesses. Overdose de fesses.
Suite à la projection, Abdellatif Kechiche déboule en conférence de presse pour défendre son "oeuvre" supposée être «d’inspiration impressionniste et cubiste» selon lui.
Présentée avec un vernis intellectuel en plus ! "Pour beaucoup de spectateurs, la séance aura été plus synonyme de porno que Picasso. Les fesses, il y en a un paquet dans cet intermède. À croire que le réalisateur de La Vie d’Adèle rentrerait dedans avec sa caméra s’il le pouvait."dixit. Accusé de "male gaze" (voir infra en pied d'article)
Le degré Zéro artistique atteint.
Un second Harvey Weinstein????
Kechiche : un probable pervers qui exige en tournage de ce film des scènes de sexe réelles.
Les actrices et acteurs refusèrent. Il leur distribue alors de l'alcool, les épuisant par des tournages de nuit pour qu'ils "craquent" et acceptent ses désirs pervers.
Kechiche est en état de récidive car les actrices avaient DEJA dénoncé le tournage de La Vie d'Adèle :" Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos n'avaient pas démenti les pressions du réalisateur pour obtenir la scène parfaite : d'abord au Daily Beast où elles ont avoué qu'elles ne voudraient plus travailler à nouveau avec lui, puis au Magazine Première à qui elles ont raconté en détail les conditions d'un tournage qui s'est avéré une expérience traumatisante, voire un calvaire."
A l'heure où les femmes du cinéma ont lancé un arrêt à leur instrumentalisation avec le mouvement #MeToo , à Hollywood , ce non-film cannais détonne.
Le même dégoût gagne. Les spectateurs ont quitté en masse la projection: du jamais vu. L'actrice principale, une certaine Ophélie Bau aussi ! Débandade...
Qui a financé le film de Kechiche?
Dans quelle société vit-on ? Les corps féminins nus placardés à outrance dans les pubs des couloirs de métro, des magazines est devenu une habitude, les longues scènes sexuelles féminines en sélection officielle à Cannes. Corps de femmes devenus objets d'un mâle voyeurisme.
Que Kerchiche soit pervers est une chose.
Qu'il traite d'imbécile le journaliste de l'AFP qui pose des questions sur la plainte pour agression sexuelle contre lui est une chose. ( plainte issue d'une actrice)
Qu'il obtienne tous les financements pour filmer sa vision malade et qu'il obtienne une sélection officielle dans la mecque du cinéma, Cannes en plus est juste insensé.
Ce voyeurisme "artistique" sur le corps de la femme n'a donc pas de limite??
A vomir !
Sylvie Neidinger