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  • Genève d'un point de vue original: perspective du Rhône vers... l'amont à Seyssel

     Trouvé sur le site de geol-alp.com un cliché- dont l'auteur se nomme Maurice Gidon- fort intéressant.

    La perspective est inversée par rapport à l'habitude que l'on a de "lire" les paysages d'un fleuve vers l'aval !

    C'est extrêmement scientifique que de bousculer les habitudes et chercher d'autres voies d'observation  SN

     

    crédit images /capture d'écran du site évoqué

     

    Capture.GIF

  • Le Rhône: réparation d'un fleuve

    Rendre ses bras au fleuve ! Rétropédalage.  Déconstruire ce que main de l'homme a mal fait.geneve,léman,rhône,fleuve,restauration,barrage electrique

    L'ingénieur Girardon, au XIXème siècle avait  entre autres, trop aménagé au béton les rives du fleuve.

    Le rétrécir pour le rendre navigable.

    Pas seulement. Avoir posé  des.... marches d'escalier: les barrages pour turbiner l'eau et produire de l'électricité.

    Le vieux Rhône, dit  en "débit réservé" reçoit 10 mètre  cubes/seconde là où il en avait  400 450.

    On parle ici de Rhône court-circuité pour la CRN, compagnie électrique. Faible débit, centrales nucléaires = augmentation de température.

    Aujourd'hui: 1/3 du fleuve fonctionne avec un à 5 % de son eau "normale" !

    Une "incision" qui réduit drastiquement la largeur et creuse le fond que l'on a même...pavé à gros blocs de pierre. Eco-système mis à mort.

    Aujourd'hui, on restaure les bras, les débits, les vitesses..... Les espèces naturelles reviennent dans les lônes restaurées.

    geneve,léman,rhône,fleuve,restauration,barrage electriqueLe fleuve sauvage  étouffé, revit.

    Mais pas partout. Et pas en volume.

    Des barrages hydro-électriques l'aménagent massivement et en limitent les flots destinés aux bras annexes.

    Tout est aujourd'hui négociation entre différents acteurs: politiques, scientifiques, producteurs d'électricité.

    La température en été monte à 27 ° en raison du changement climatique et des centrales nucléaires. Définitivement trop chaud.

    Rhône surexploité. Un équilibre à trouver entre les besoins de nature et les besoins d'énergie.

    Rendez-vous dans trois siècles.

    #BlogNeidinger signale un documentaire de C.J Parisot qui intéressera particulièrement les lémaniques, à la source du Rhône !

    Il passe ce soir vendredi 23 janvier sur Arte à 22h20 et  après en replay. SN

    rhone.GIF

     

    crédits images captures d'écrans de l'émission

  • Les balises de la liberté d'expression: ne pas insulter

    Il est de leur liberté que de s'exprimer contre! Avec  des avis divergents dans cet "après Charlie".

    ¤Le Pape pose trois  balises:"1-La liberté d'expression est un "droit fondamental", a-t-il souligné. 2-"Tuer au nom de Dieu" est une "aberration". Mais la liberté d'expression n'autorise pas tout et elle doit s'exercer "sans offenser", a-t-il martelé. Car "si un grand ami parle mal de ma mère, il peut s'attendre à un coup de poing, et c'est normal. 3- On ne peut provoquer, on ne peut insulter la foi des autres, on ne peut la tourner en dérision!", a-t-il insisté. 

    L'insulte est une limite évidente, mais contradictoire car  difficile à définir, justement  où est le curseur de... limite entre la blagounette et l'insulte reçue comme telle ?

    Deux réactions de blogueurs -certes moins célèbres que le premier cité ! :

    ¤La blogueuse Ines El-Sikh sur TDG analyse le dilemme posé aux musulmans sommés de "s'excuser" individuellement pour un acte qu'ils n'ont pas commis. S'excuser, c'est s'accuser dit-elle.  Analyse développée  qu'elle titre "Je ne suis pas Charlie".

    ¤Le blogueur Olivier Emery qui affiche son évangélisme  insiste pour dire qu'on ne peut rire de tout "blesser gravement le sentiment religieux de nombreux hommes et femmes n’est pas un comportement relevant d’une bonne éducation. C’est une faute morale, une transgression des bons usages entre êtres humains. C’est agir comme un « journal irresponsable »; car si l’on peut - et l’on doit - rire de presque tout, on ne peut pas rire de tout. La preuve ? On ne rit pas d’une personne handicapée. On ne rit pas de la Shoah. On ne rit pas de la tuerie de hier et du deuil abyssal qui frappe aujourd’hui les proches des victimes."

    Nota Le journal satirique parisien attaqué affiche... justement être un "journal irresponsable"dans sa Une.

    ¤ Defeil de Ton, fondateur de Charlie qui les avait quittés donne un avis là aussi très différent de ce qu'il est 'politiquement correct" de dire en France sur Charb, en ce moment. Avis publié dans l'Obs, repris dans la presse étrangère  "Je t'en veux vraiment Charb. Paix à ton âme." L'ancien dessinateur du journal, âgé de 80 ans, n'est pas tendre avec son ancien collègue : "Je vais être désagréable avec Charb. Il était le chef. Quel besoin a-t-il eu d'entraîner l'équipe dans la surenchère ?

    Parti une première fois du journal satirique en 1975, puis en 1992, Delfeil de Ton, alias Henri Roussel cite également Wolinski,  déjà inquiet au moment de l'incendie volontaire des locaux du journal, en 2011 : "Je crois que nous sommes des inconscients et des imbéciles qui avons pris un risque inutile. C'est tout. On se croit invulnérables. Pendant des années, des dizaines d'années même, on fait de la provocation et puis un jour la provocation se retourne contre nous. Il ne fallait pas le faire."...

    ¤ Nombreux journaux de la presse anglo-saxonne (GB, USA) ont  refusé de publier les caricatures pour ne pas choquer leur  lectorat.

    ¤Aujourd'hui des centres culturels français sont brûlés dans le monde, au Niger. Les églises locales brûlées, chrétiens attaqués, ces gens n'ayant rien à voir avec les caricatures si parisiennes...

                                                                                                       SN

     

    Suite Lorant Deutsch pas d'accord avec les nouvelles caricatures et qui dit pourquoi.

  • France, historique 11 janvier 2015. 110 000 manifestants à Grenoble: presque sa population!

    REPORTAGE. Dimanche 11 janvier 2015 est historique en  la France mobilisée pour la liberté d'expression. Journée inédite.je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistes

    Autour de quatre millions de manifestants. Quatre  millions et demi certains  si on ajoute les villes qui choisirent de défiler le... samedi (700000 dans les rues, la veille).

    Du jamais vu.

    Plus nombreux encore que le 26 août 1944, à la Libération. Puisque c'est le comparatif que l'on peut lire ça et là.
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     Etonnants soutiens affichés à la fois à Charlie l'impertinent  et... aux forces de l'ordre...applaudies, soutenues.

    Aux journalistes, aux quatre victimes de Vincennes, aux blessés.

    Le slogan a largement dépassé la rédaction parisienne assassinée.

    Les dessinateurs de Charlie, tel Willem qui aujourd'hui s'insurgent contre ce qu'ils nomment une récupération et  pestent face au nombre  doivent...se calmer.

    L'enjeu les dépasse totalement, au delà des clivages politiques. Justement.

    Car c'est de la liberté d'expression générale universelle qu'il s'agit désormais, suite aux attentats. Tout simplement un refus des actes qui répondent par des bombes à des dessins.je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistes

    Les marseillaises furent chantées et  les drapeaux tricolores agités "en émotion commune ".

    Une ambiance rare en hexagone, drapeaux au vent.

    Rare:  pas  nationaliste mais nationale. Sans superlatifs.

    Comme un  pays qui se rassemble sur ses fondements touchés par le terrorisme.

    A Grenoble, le chiffre de 110 000 participants est immense. Pour la première fois de son histoire semble-t-il.je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistes

    Nombreux se sont déplacés des alentours aussi, pour cette marche silencieuse organisée par le Club de la Presse 38 .

      Lequel a fait passer le "je suis" au "nous sommes Charlie" sur la banderole portée en tête de cortège par les deux corps de métier.

    Elle  unissait journalistes et policiers. Cartes de presse, crayons, stylos,appareils photos brandis.je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistes

    Policiers dans un rôle inédit, habituellement  à surveiller tout rassemblement.

    Dans la foule: toutes les opinions, de ceux- plutôt âgés-affirmant avoir été élevés au petit lait de Cabu et Wolinski à ceux qui pensaient le journal trop extrême et provoc'.

    Beaucoup  n'achetaient ...jamais le journal des "ados attardés" qui   se présente lui même comme "irresponsable" (cf  le slogan) Ils manifestaient pourtant dimanche  contre les attentats en soutien à toutes les victimes.

    Le cortège partait de Jean Jaurès  vers 15 h, l'accès au point de départ initialement prévu étant impossible.

    je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistesLe flot trop important créé des blocages et du piétinement sur place. Une heure 30 après le démarrage, ceux de la gare n'ont toujours pas bougé !nous sommes charlie,je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistes

     Applaudissement émouvants  qui passaient par vagues,  ont raconté les piétons du cortège.

    Le parcours sera allongé, volontairement élargi par un  tour ultra élargi du parc Mistral, en raison de la foule.

    Devant la mairie, des religieux, prêtres,  rabbins et imams rejoignent le cortège

    Un acte symbolique très fort que cette union pour un vivre ensemble. Une unité paradoxalement construite autour de l'hommage à un journal... parmi les plus irrévérencieux et féroces sur le thème des religions !!

    nous sommes charlie,je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistesLe slogan "je suis Charlie" dépasse définitivement tous les clivages !

    Arrivés au Parc Mistral,  policiers et journalistes de la banderole se positionnent dans les gradins.

    Du haut, Anne-Gaëlle Metzger, présidente du Club de la Presse de l'Isère décline au mégaphone, entendu par les premiers rangs, la liste des 17 victimes du terrorisme. Elle  orchestre une minute de silence. Remercie les bénévoles.

    La marseillaise sera entonnée par deux fois au total. dans un mode de chanter étonnant, en communion réelle. Pas la mécanique un peu automatique des fêtes nationales .  "Charlie" sera scandé.nous sommes charlie,je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistes

    Puis la banderole est enroulée, rangée.

    La manifestation commence à se disperser  alors que tous n'ont pas encore atteint le parc d'arrivée...

    A Grenoble se sont réunis 110 000 manifestants... pour une ville de 160 000 habitants !

                                                                                                                                                                        Sylvie Neidinger

    crédit images/ photos Neidingernous sommes charlie,je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistesnous sommes charlie,je suis charlie,club de la presse 38,grenoble,11 janvier 2015,police,journalistes

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  • Rubrique Caricatures du #BlogNeidinger

    Ce #BlogNeidinger  possède une rubrique Caricatures rapidement ouverte après la création du blog en 2011. rubrique caricature

    Comme une respiration.

    Dire la même chose mais autrement.

    Ces caricatures sont identifiées en code féminin avec des coeurs...partout. Pour exagérer ce côté "girly".

    Car  il n'y a pas tant de femmes qui osent "croquer"...

    Ces caricatures  ne sont objectivement pas terribles, maladroites.

     Artisanales.

    Elles souffrent du manque clair de "coup de crayon".

    De fait elles ne sont pas nombreuses: huit seulement à ce jour. Dommage de ne pas posséder cette compétence au bout des doigts. Car les scénarios ne manquent pas.

    Pour caricaturer il faut évidemment savoir ...dessiner.

    Problème. Je dessine avec... les mots surtout.

    Il n'empêche. Même si pas terribles, ces caricatures peu polémiques  participent d'une liberté d'expression. 

                                                                      Sylvie Neidinger


    A vrai dire, les productions de Charlie Hebdo n'étaient pas toujours ma tasse de thé.

    Liberté d'aimer ou pas.

    Volontairement  vulgaires, parfois insultantes et heurtant des sensibilités. Anti cléricales, elles passaient toutes les religions à la casserole frontalement.

    On ne doit jamais ...insulter

    Elles tiennent du  registre spécifique de la satire, mode  provoc' par principe.

    Irrévérencieuses. La satire, ce genre bien français.

    Avis partagé: aujourd'hui: les médias américains, pays de libre expression, gênés, ne  publient pas les caricatures, justement pour ne pas heurter la sensibilité des lecteurs-auditeurs basiques.

    Pour autant cette rédaction parisienne  qui a accompagné des générations de rires-certes gras, outrancier, gaulois- avait son lectorat.

    Ceux qui aimaient achetaient. Ceux qui n'aimaient pas n'achetaient pas. On pouvait aussi acheter de temps en temps. Librement.

    ET  RIRE.

    En démocratie les expressions se côtoient, se frittent éventuellement mais ne se tuent pas. Précieuse démocratie.

    Des balles contre des crayons, du sang en lieu et place de l'encre: ignoble...


    rubrique caricature


    ( Les pendulaires)

    rubrique caricature

    etc...