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  • Sarkozy, son affiche et la mer: il prend l'eau!

    Le Président Sarkozy donne à lire ces derniers temps  une intéressante corrélation de son Moi avec l'univers marin  par une série d'actions significatives décalées.

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    Acte 2 : Pour la campagne 2012, l'affiche retenue est composée à moitié dans sa verticale droite  d'une étendue aquatique   calme et bleue de rêve.

    (Avec un  petit scandale au passage: l'agence de création a repris  un cliché grec de la mer Egée trouvé gratuitement sur internet au lieu de se payer une photographie des eaux territoriales de la France !)

    Il eut été prudent que Nicolas Sarkozy s'éloignât de toute référence maritime  qui donnait corps au souvenir mal vécu de ce yacht.

    Mais probablement attiré par un futur bon jeu de mot du type  «  je ne suis pas capitaine de pédalo, moi, je dirige le navire France » le Président sortant s'est imaginé en Pacha.

     J L Mélenchon avait effectivement traité François Hollande de capitaine de pédalo lors des primaires!

    A cette erreur initiale  du choix  sarkoziste  de la symbolique  croisiériste s'ajoute le « coquin de sort » qui s'acharne. Mauvaise chance, l'affiche de campagne sort en pleine tragédie italienne du Costa Concordia !

    Acte 3: le Président  déclare dans le JDD du 7 avril 2022 «  je sens la vague monter » Phrase qui  a bien  fait  rire les surfeurs. Certaines vagues sont attendues longtemps voire  ne présentent jamais le bout de leurs gouttelettes.

                 Présence à Fukushima : mensonge délibéré ou « délire   à verbe ouvert »?

    Acte 4 : N Sarkozy  déclare le 6 avril dernier à Caen   en meeting, avoir visité Fukushima avec NKM, comme il  avait dans le passé faussement  déclaré être allé à Berlin au... premier  jour de la Chute du Mur , soit avant même presque que le peuple allemand  n'ait pris la mesure de l'évènement !

    L'incroyable mensonge de  sa  fausse présence   sur les lieux du raz de marée nippon -tragédie étrangère qu'il instrumentalise dans le cadre de la campagne électorale française -vient d'être sanctionné d'une protestation officielle du Japon !

    S'agit-il d'un délire incontrôlé  très inquiétant de la part d'un Président de la République en surchauffe ou d'un mensonge volontaire? C'est inédit.

                                                      L'AFFICHE BIZARRE

    Revenons à la sémiologie de son affiche électorale méditerranéenne. Curieux choix d'une moitié du document  consacrée à l'élément aquatique, vital certes mais matière instable.

    L'eau n'appartient pas à un univers politique naturel ! Océan des loisirs, des poissons et des pêcheurs : certainement pas lieu de vie comme ne l'était le village de fond des affiches de François Mitterrand. Ou plutôt les pommiers de Jacques Chirac pour rester dans le même bord politique.

    Sans même convoquer l'ancêtre socialiste, l'affiche de François Hollande s'inscrit dans un paysage que l'on soupçonne corrézien. Du très classique. Il nous regarde droit dans les yeux.

    Le regard de Nicolas Sarkozy semble lui, perdu dans le  - la !- vague.

    Dans l'image,  il semble flotter, sans support. Doit-on  lire en message inconscient, un remake de mauvais goût du Christ marchant sur les eaux ?  Lui seul, N Sarkozy étant capable de l'exploit,  surtout avec le slogan « une France forte » ?

    Slogan douteux car on y entend aussi une ... Frankfort !

    Autre message de l'affiche : la mer est calme, étale. Lui, si fort, aurait donc calmé, dominé, les éléments naturels si puissants ? Bigre.

    Demain dimanche 15 avril, Nicolas Sarkozy attend   à Paris une.... marée humaine pour le soutenir. Là encore : mauvaise pioche ! Il a choisi la place de la Concorde, ce centre de commandement de la politique française idéalement placé entre l'Elysée et le Parlement.

    Attention ! Concorde est la version française du  nom du yacht « Concordia »  lamentablement échoué sur les roches de l'île du Giglio par la négligence du désormais célèbre Francesco Schettino.

    Il y a un danger certain en politique à se laisser comparer, même indirectement  à ce  capitaine italien incompétent, inconscient,  coupable d'absence de décision.

    Sarkozy a décidément bien du fil à retordre avec ses choix et symboles d'une campagne... qui prend l'eau ?

                                                                                                  Sylvie Neidinger

    Catégorie Photographique: Politique, élections

    crédit images copie d'écran

  • Pipo et tralalère électoral

    Les ondes, les médias  sont envahis de la campagne présidentielle. Normal, vue la place proéminente,  prééminente  qui tiennent la Présidentielle et les législatives qui suivent dans le paysage politique hexagonal.

    Au point que les français la trouvent longue et s'agacent des absences d'argumentaires sérieux en rapport avec leurs inquiétudes sociales.

    François Bayrou et François Hollande restent dans une approche argumentée.

    Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy et Jean-Luc Mélenchon ont choisi la voie populiste.

    Un débat "carné" déplacé  sur le cacher-hallal en lieu et place de questionnements sur la politique étrangère de la France, l'Europe comme bouc-émissaire, les attaques répétées et directes du président sortant contre François Hollande , supposé nul et dangereux sans vraiment démontrer ni sans retour sur son propre bilan...

    Pour respirer un peu de ce climat lourdingue, ce commentaire d'article repéré dans le magazine web Lyonmag.com (aujourd'hui ) d'un certain

    «  lalalère »  pseudo évidemment et qui s'amuse à  cette  petite musique  :

    «  en 2012 y'en a qui disent qu'il ne faut pas qu'Sarkommence mais il faut pas croire non plus Hollandemains qui chantent . Ne Mélanchon pas tout sinon c'est la Bayroute. Eva être Joly l'année 2012 ! »

    C'est court, facile mais cela détend !   Sylvie Neidinger

     

    Tags: Sarkozy,Hollande,Mélenchon, Bayrou,Joly

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  • PS, après les primaires: les secondaires avec le... Front de Gauche !

    Mélenchonite ? La démocratie est fantastique,  toujours là où on ne l'attend pas. Elle suit le vent de l'histoire.

    Nicolas Sarkozy réitère en 2012 son raisonnement de 2007 par une campagne hyper droitière autour de sa « force » -peu tranquille d'ailleurs!

    Jean-Luc Mélenchon à la gauche de la gauche sort lui,  du néant. Il monte chaque marche des sondages au fur et à mesure que les jours passent.

    Au point d'apparaître en excellente troisième position potentielle en lieu et place de la très attendue Marine dans certaines études.

    Le signe très concret que le sécuritaire n'est pas au cœur des enjeux mais bien les préoccupations sociales.

    Excessif, homme de langage même outrancier, Jean- Luc Mélenchon  fascine.

    Le tribun  réunissait dimanche 18 mars plus de 100 000 personnes sur la très symbolique  place de la Bastille. Poing levé, il clamait  « nous sommes le cri du peuple »

    Le Parti communiste français organisé et structuré a misé sur cet outsider venu du PS. Il a gagné ! Un nouveau Georges Marchais est né qui dit vertement tout haut ce que le « peuple  » est supposé penser tout bas, galvanisant ses foules. Au point que le FdG vient d'emprunter 1 million d'euros pour redimensionner à la hausse les salles de meeting où son favori va intervenir tellement il attire.

    L'homme a également profité de l'effacement politique d'Olivier Besancenot, le facteur-orateur  du NPA à l'extrême gauche révolutionnaire.

    A défaut de lutte des classes,  on assiste à une lutte des fronts ! Front de Gauche contre Front National.

    Jean Luc Mélenchon agit très...frontalement depuis le début de la campagne en direction de Marine le Pen  pour rediriger vers lui le vote des ouvriers et des classes populaires déçues qui accordaient leurs faveurs au FN.

    Le député européen fustige  verbalement la frontiste de droite. Il la provoque (cf   le fameux non- débat télévisé récemment où elle refusa de lui adresser la parole)

    Il compte également faire venir à lui  à force de son bagout les électeurs égarés de son camp. Il promet les nationalisations et tout l'arsenal idélogique idoine.

    FAUSSE OPPOSITION A GAUCHE MAIS VERITABLES SECONDAIRES !

    Dans sa lancée, il n'épargne personne. Mélenchon se paie même le luxe d'attaquer ...François Hollande !

    En vrai, ce jeu d'opposition entre le deux semble plutôt une sorte de « secondaires à gauche » qui fonctionnent sur le même modèle que les primaires.

    Le Présidentiable PS reste lui assez lisse, digne, au dessus de la mêlée, ne pouvant promettre monts et merveilles en raison de la crise économique et du déficit hexagonal abyssal. Presque un social démocrate hyper consensuel. François Hollande reprend d'ailleurs  à son compte la terminologie  chiraquienne du « rassemblement »

    Les attaques du leader frontiste de gauche contre lui sont fortes mais... de  façade ?

    La logique des primaires est respectée : ce combat spécifique au sein du même bord politique pour une finalité "d'extraction du plus apte" ne peut devenir fraticide in fine !

    Jean-Luc Mélenchon  agit  en réalité en grande intelligence avec François Hollande  alors qu'il le bouscule avec virulence dans son argumentaire?

    Résultats : dans cette course à l'Elysée, il  aura garanti au Parti Communiste Français de dépasser la barre des 5%  seuil de remboursement des frais de campagne par l'Etat - ce que Marie-Georges  Buffet n'avait pu atteindre en 2007 avec ses 1,93%.

    Les législatives, dans la foulée seront prometteuses quant au  nombre de députés Front de Gauche (PC) élus.

    Enfin et surtout le Frontiste de gauche va apporter des forces additionnelles arrachées à leurs torpeurs ou leurs volontés abstentionnistes  à François Hollande au soir du 1er tour.

    Les deux  jouent entre eux un véritable jeu de rôle car issus du même sérail. Personne ne peut oublier que Jean Luc Mélenchon est plus rose que rouge,  un mitterrandiste pur sucre qui a quitté le Parti Socialiste il y a peu, en 2008 pour créer son Parti de Gauche (PG)

    Il fut ministre de l'enseignement professionnel sous Jospin de 2000 et 2002 et proche de Laurent Fabius.

    Aujourd'hui, l'orateur virulent souvent sans limite bouscule, réveille, attire à lui les voix  abstentionnistes, d'extrême gauche et le penistes  etc.. Certes.

    Mais sous réserve tout de même d'une ligne rouge  mathématique à ne pas franchir pour le PS : que la poussée mélanchonite ne se fasse pas- trop - aux dépends de   François Hollande.

    L'enjeu de ces secondaires inédites se situe   dans la mesure de  ce « trop », une autre manière, en fait, de distinguer le vote dit  "utile" du vote  supposé « inutile »

    Au Parti Socialiste, on reste heureux de la vigueur de la gauche en général dans l'opinion mais  inquiets de cette montée  inédite du candidat du Front de Gauche.

    Oui: la démocratie est magnifique. Source  de surprises, jamais là où on ne s'y attendait.

    Ni  surtout jamais  là où les doctes analystes avaient déjà programmé les enjeux voire les résultats  des bulletins de vote !

    Sylvie Neidinger

     

    tags : Mélenchon,Sarkozy,Hollande,PS, Front de Gauche,Buffet,Le Pen,PC,primaires,vote utile, vote inutile, tribun,démocratie, vote

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