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  • Célèbrités ...enfants de suisses: Manuel Valls, Steve Jobs

    Les Helvètes qui ont marqué le monde intéressent et sont soigneusement répertoriés parmi les personnalités notables.  Le Musée des Suisses dans le Monde leur est dédié.

    Autre cas de figure, plus discret : les célébrités étrangères... enfants de suisses.

    On ne l'apprend souvent qu'à la lecture de biographies, au détour de données éparses, lorsque le stade de l'information privée est dépassé parce que l'individu acquiert  une dimension publique.

    Remarque... les identifications sont  moins porteuses lorsqu'il s'agit de lignées ....maternelles !

    Analyse de deux cas liés aux branches maternelles :

    -*Manuel Carlos Valls.

    En mai 2012,  le député -maire  d'Evry devient le nouveau ministre de l'Intérieur. Ce, alors qu'en 1981, il ne pouvait voter   n'ayant pas encore obtenu sa nationalité française, qu'il reçut par naturalisation à l'âge de 20 ans !

    Un parcours notable pour cet... espagnol d'origine né à Barcelone, fils d'un artiste-peintre catalan.

    Les médias glosent, s'emparent du sujet pour exprimer toute la force pédagogique de l'intégration d'un français d'origine étrangère en réalité quadrilingue  (espagnol, catalan, français, italien)

    Evidemment qu' il pratique la langue de Dante : tout le monde omet de citer que sa mère est... suissesse italienne!

    Luisangela Galfetti- du Tessin, dont le frère, l'architecte Aurelio Galfetti est  connu pour la rénovation du Château de Castelgrande, à Bellinzone.

     

    -*Steve Paul Jobs.

     

    La parentèle de l'icône mondiale récemment disparue est plus compliquée. Abandonné à sa naissance, il   a en fait quatre parents : deux de sang et deux de cœur, les Jobs-Hagopian qu'il nommait ses parents à 1000%.

    Sa biographie rédigée par  Walter Isaacson (Live de Poche)  indique que sa mère biologique (toujours vivante) Joanne Carole Schieble est une américaine du Wisconsin d'origine suisse allemande.

    Le père biologique de Steve Jobs,  Abdulafatah John Jandali est syrien d'une famille de notables homsi, venu très jeune aux Usa pour enseigner les sciences politiques.

    Anecdote: au décès du fondateur d'Apple, le monde arabe sur le net vibrait d'un hommage enthousiaste à Steve Jobs. Au point que certains médias anglo-saxons pouvaient parler de « récupération ».

    Erreur, aucune récupération ! Le fait est culturel : il leur "appartient" aussi.

    La société arabe fonctionne à 1000 pour 100 sur le mode patriarcal, patrilinéaire.

    La filiation biologique paternelle  est acquise de facto. Règle immuable : le père étant arabe  syrien, le fils génétique est automatiquement considéré comme tel par ce pays.

    Cas de figure imaginaire mais administrativement réel : si Steve Jobs était rentré en Syrie avec un document mentionnant uniquement sa filiation (fils de A. Jandali) il pouvait entrer sans visa international. Un visa national lui aurait été accordé et suffisait.

    Constat  l'attention  médiatique autour des parents biologiques de Steve Jobs a  majoritairement été dévolue au géniteur  A. Jandali, plutôt  qu'à la génitrice, Joanne Carole Schieble.

    Par curiosité pour son ascendance orientale  inconnue du grand public probablement ?

    Mais aussi parce que les branches maternelles finalement donnent moins matière à  discussion, car moins visibles, moins citées en règle générale.

    Dans le cas de Manuel Valls, de Steve Jobs et de .... tous les autres !

    Voire, en généalogie, certains ne remontent que les branches paternelles, celles du nom porté et laissent de côté les mères.

    Dans les sociétés traditionnelles  méditerranéennes tout comme  dans nos univers modernes, féministes et post-féministes, les lignées maternelles feraient -elles moins rêver?

    Une  constante qui en dit long sur la structuration inconsciente des  schémas familiaux  suivant le mode patriarcal antique dans sa représentation symbolique, toujours présent même  au cœur de nos sociétés hightech.

    Question provoc: quels sont les noms des ventres (utiles et essentiels, probablement ) où  se concoctent   les chers enfants...

                                                                                    Sylvie Neidinger

     

     

    www.swisscastle.ch/tessin/bellizone web /        architecte Galfetti

    Tags : USA, Suisse, Steve Jobs,Manuel Valls, Abdulafattah Jandali, Joanne Carole Schieble, Galfetti, Bellinzone, Castelgrande,Tessin, Syrie , généalogie

     

     

    Note de la blogueuse Mon article  date  2012 . La suite en 2016 : l'info sur Jobs franchit la barre grand  public suite à la crise syrienne . http://www.directmatin.fr/monde/2017-01-30/steve-jobs-etait-le-fils-dun-refugie-syrien-rappelle-le-pdg-dapple-747800

     

     

    usa,suisse,winconsin,steve jobs,généalogie,manuel valls,abdulfatah jabdali,joanne schieble,galfetti,bellinzone,castelgrande,tessin,syrie

     

     

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  • « Job Dating de l'Alternance", 1er juin, à Annecy le Vieux

    « Job dating de l'alternance   »  le terme anglo-saxon est carrément usité par les organisateurs...savoyards de  l'Université de Savoie, pour qualifier
    ce qui fonctionne le mieux dans le monde de l'employabilité à savoir le tiercé gagnant étudiants/entreprises/université.

    Ici, dans le cadre de l'apprentissage en alternance de l'enseignement supérieur.

    Plus de 500 étudiants admissibles  ont déjà leur rendez-vous avec  une soixantaine d'entreprises partenaires  pour un éventuel contrat d'apprentissage ou de professionnalisation autour de 40 formations universitaires à bac+ 2, bac+5.

    Un seul jour, un seul lieu : les rencontres prennent la tournure d'une convention d'affaire  autour de l'objectif de la  meilleure  adéquation du marché du travail entre formateurs, recruteurs et  étudiants.

    Attention: la manifestation qui se produit pour la seconde fois est non accessible  ce jour là à un public jeune  plus large.

    Car il faut être éligible et de fait, avoir déjà obtenu  son rendez-vous .

    La Journée est toutefois largement médiatisée par l'Université de Savoie pour montrer aux entreprises  combien cette synergie pluri-partenaires est productive.

    Sylvie Neidinger

     

    Renseignements sur  toutes les formations en alternance de l'Université de Savoie :www.univ-savoie.fr

    Partenaires du 1er juin :

    www.club-entreprises.univ-savoie.fr

    www.formasup-pds.fr

    www.formation-cci.fr

    www.iae.univ-savoie.fr

    www.idpi.univ-savoie.fr

    www.itii2savoies.com

    www.iut-acy.univ-savoie.fr

    www.iut-chy.univ-savoie.fr

    www.polytech.univ-savoie.fr

    www.sfa.univ-savoie.fr

    www.tetras.univ-savoie.

    Lieu : IUT d'Annecy le Vieux, Bâtiment GEA, 9, rue de l'Arc en Ciel

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  • La reine de Hollande devient reine de France aujourd'hui

    Valérie Trierweiler intrigue. La semaine fut un sans faute pour François Hollande qui travaille et signe des autographes sans compter.

    Sa compagne fait fureur sur les moteurs de recherche et dans les forums. Au soir des élections, le monde découvre une jolie femme hitchcockienne d'une élégance intemporelle à la Lauren Bacall.

    Mais elle termine ses huit jours plutôt difficilement puisque  déjà comparée à ...Cécilia Sarkozy, femme à poigne de l'ombre supposée avoir   dirigé en sous main. D'autant que la compagne du Président   règle déjà les comptes politiques en éliminant brutalement car ouvertement  Julien Dray (certes au bizarre anniversaire "PS"... rue Saint Denis ! )

    Celle qui prône la normalité vient de passer une semaine à répondre à des dizaines d'interviews (trop ?) Certes, les médias veulent mieux connaître cette nouvelle « people » Elle y répond. Massivement.

    Internet n'est pas tendre. La dame y est même abruptement  qualifiée de ...maîtresse. On lui reproche  d'avoir gardé son nom de plume, celui du marié divorcé alors qu'elle se nomme Massonneau. On la décrit froide, arriviste, voire tigresse ! "Derrière l'homme chercher la femme", comme si elle l'avait elle même installé FH : remarques et clichés fusent sans ménagement. Problème: elle est encore journaliste!

    Mon commentaire :

    - Le mariage : non seulement pour les chancelleries étrangères mais aussi pour la France, la question est primordiale. Que la PDF(Première Dame de France) et donc le Premier Homme de France soient mariés semble important. Après tout dans l'Hexagone, chaque couple  se dit oui et signe le contrat de mariage ... sous le regard de la  photo présidentielle.

    - L'Elysée. Leur demande de rester à vivre dans l'appartement du XVème arrondissement semblait superfétatoire. La République a mis en place un Palais sécurisé organisé pour accueillir le chef de l'Etat. Engager des dépenses supplémentaires  pour vivre dans son petit chez-soi ...normal semblait bien capricieux ! Le couple semble avoir  finalement choisi l'Elysée.

    - Les tweets. Stop ! Question de protocole, de décence. Les gazouillis s'écrivent  vite. Bien évidemment désormais, ce que la n°1 va penser en positif ou négatif ne peut en aucune manière s'exprimer  par  cette voie et voix. Le Ministre Besson pour d'autres raisons vient de supprimer son compte. Oui, il est possible voire obligatoire  de clouer le bec à son  oiseau tweety devenu parfaitement inutile quand on vit  aux cimes de l'Etat comme compagne.

    Liberté d'expression d'une compagne de Président. Son tweet où elle corrigeait une consoeur journaliste parce qu'elle oubliait d'écrire « ex » à « Thomas fils du couple Hollande-Royal" est totalement en décalage avec la liberté d'expression de la presse. La journaliste qui ne l'est plus par fonction censure les journalistes : c'est hors norme, surréaliste  ! Un petit dérapage qui indique (trop !)  clairement au monde entier  combien la relation Trierweiler/Royal est difficile. Pourquoi se livrer ainsi en pâture ...à la presse dont elle est supposée connaître les fonctionnements ?

    - Le travail de journaliste. Non ! Une PDF qui porte la symbolique féminine de représentation d'un pays ne peut être dans des interactions personnelles privées même professionnelles. Qu'elle laisse sa place à d'autres  (beaucoup de chômage dans la presse...)  Elle ne peut plus commenter. Son actuel  lien de subordination  professionnel au journal Paris Match devient même  caduc de facto !

    -Modèle de PDF. Il semble, à ses dernières déclarations qu'elle accepte finalement le retrait du poste de journaliste pour sa nouvelle  fonction. Mais en cherchant ses modèles à l'étranger  anglo-saxon : Hilary Clinton, Eleanor Roosevelt....Conseil : qu'elle ressemble surtout à elle -même en puisant au sein de son couple  son modèle à inventer.

    - La potiche. N'est- ce pas un peu méprisant -et hautain- que de dénigrer comme étant « potiche » la place exceptionnelle qui va devoir être la sienne ? Protocole et bonnes œuvres appartiennent donc au vocabulaire de l'insulte ? Non. Commencer par réussir ce challenge avant de  trouver ses marques pour ensuite faire évoluer la fonction semble plus ...intelligent. Dénigrer comme elle le fait  les anciennes supposées « potiches » Madame Chirac et les autres,  par non-dit indirect du type « moi je ne serai pas potiche ! » fut    plus que maladroit, presque impoli. Le combat de la campagne est terminé !

    - La fonction de Première Dame. Attention à l'autre travers : en faire trop. Madame Mitterrand dans l'indépendance  personnelle de ses œuvres personnelles gênait le protocole. Son action pouvait aussi se lire comme le fait de « profiter d'une situation » L'élu étant le bien mari et non son épouse !

    - Le besoin de « gagner sa vie » à ce stade de l'Etat passait mal. Les gens normaux n'acceptent  pas qu'elle ne soit pas à la place qui est la sienne, très forte dans le système monarchique républicain hexagonal. Sauf à se voir comparer à Madame Pompadour et ses moutons  pour faire vrai.

    La normalité de ce couple est justement de se tenir bien à sa place dans l'anormalité exceptionnelle de la fonction présidentielle. François Hollande ne veut pas d'ostentation et choisit la modestie.

    Il a raison. La symbolique peut gêner politiquement. Nicolas Sarkozy a plongé avec son Fouquet's et son yacht, ne s'en est jamais remis. François Hollande marque sa trace en se comportant dans la plus grande simplicité -en apparence en tous cas- mais qui ne peut être en aucun cas  une normalité ...normale !

    Les voisins de Madame Trierweiler la décrivent comme ouverte et très sympathique. Il faut faire confiance aux voisins : ils « causent vrai ». La vie de cette dame distinguée en une semaine se trouve totalement bouleversée. La Première Dame de France est fine.  Elle  va trouver ses marques.

    La fonction  de Première dame  n'est pas codifiée juridiquement  parce qu'elle s'inscrit dans une tradition millénaire. C'est  justement une immense... chance pour elle !   Ainsi, la compagne  de François Hollande aura-t-elle une amplitude pour réinventer, moderniser le rôle de l'intérieur et dans la tradition : le challenge de faire vivre une liberté personnelle au sein d'un carcan collectif historique fortement symbolique.

                                                                                         Sylvie Neidinger

     

                                                                rubrique politis.png
  • Le dollar, ce thaler

    gallatin dollar 001.jpgLe billet de 500 US dollars émis le 10 mars 1862 par le Trésor américain  portait l'effigie du genevois Albert Gallatin.

    Ce dernier militait pour une monnaie stable garantie par de réelles réserves en métaux précieux des banques émettrices. Il justifiera sa position en publiant dès 1830 un essai intitulé «  Considérations of the Currency and Banking System of the United States. »

    Le premier dollar est mis en circulation en 1794, introduit par Alexandre Hamilton suite au Mint Act de 1792 -Coinage Act of 1792 : création d'un Hôtel des Monnaies baptisé United States Mint.

    Le terme provient du «  dollar espagnol » largement diffusé sur le continent nord américain au 18ème siècle) issu lui-même d'une vieille appellation européenne :  le thaler ou taler.

    L'Espagne, puissance majeure  colonisatrice du continent américain frappe largement monnaie en puisant dans les mines locales. Une de ses pièces argentées valait 8 reals, d'où, également l'origine historique probable  du  sigle de l'USD « $ » : un 8 !

    La dénomination dollar est de souche européenne. Le joachimsthaler  ou jochenthaler fut une pièce de monnaie d'argent allemande fondue  sur la base d'un métal tiré des mines de Sankt-Joachimsthal en Bohème- argent usité  dès la fin du moyen-âge dans ce qui est devenu aujourd'hui  la République Tchèque.

    Plusieurs versions équipent les circuits monétaires  des divers Etats allemands. Le thaler   va devenir "la" monnaie d'échanges par excellence (thal signifie vallée en français.)

    Le célèbre thaler Marie-Thérèse 1er frappé en Autriche dès 1780 circulera jusqu' 1960...au Yémen et dans les souks orientaux !

    Dans certains  cantons suisses, les deux orthographes se retrouvent: taler et thaler pour nommer certaines  pièces   antérieures au franc ( avant 1850)

    En installant le Suisse Gallatin  sur un dollar américain, lequel vient du dollar espagnol, lequel provient du thaler germanique, lequel  dénommait également les monnaies de certains cantons helvètes (entre autres batzen, kreutzer etc.) la boucle se boucle.

    Le dollar  part de l'Europe et l'on s'en souvient.

                                                                                        Sylvie Neidinger

     

    lire article Gallatin sur ce blog

    visiter le Musée des Suisses dans le Monde, Pregny qui publie la collection spécialisée du même nom.(Editions de Penthes)

     

    Tags : dollar,dollar US, dollar espagnol, monnaie, Albert Gallatin, musée des Suisses dans le Monde

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  • Gallatin, l'autre genevois célèbre, technocrate avant l'heure

    gallatin 001.jpgEn cette année  Rousseau, un autre genevois, Albert Gallatin reste d'actualité... bancaire.

    Il fut Secrétaire au  Trésor américain  de 1801 à 1813 sous Jefferson.

    Sa « philosophie de réduction de la dette publique » introduisait dans la gestion du budget le système des appropriations : « chaque dépense  devant être liée à une attribution préalable spécifique de fonds ». Une discipline difficile à suivre à l'époque par l'Armée et la Marine peu enclines à cette ferme tutelle du Trésor. Et encore plus difficile à suivre dans nos temps contemporains !

    Albert Gallatin n'est pas un Père fondateur de l'Amérique.

    Mais  reconnu pour avoir professionnalisé sa fonction de gestionnaire de la finance publique  à une époque où Washington commençait à peine à accueillir l'exécutif fédéral sur des terrains marécageux et malsains. Un village plutôt qu'une ville, avec quelques pensions de famille pour loger les politiciens, des rues de terre non pavées autour de la colline du Capitole.

    Bénédict de Tscharner, président de la Fondation pour l'histoire des Suisses dans le Monde a rédigé en 2008  une intéressante monographie synthétique.

    L'ouvrage  éclaire mieux la carrière de celui qui choisit de quitter la Rome protestante alors trop étriquée pour une incroyable vie de pionnier, créateur  de New Geneva en Pennsylvanie, bûcheron, négociant  agriculteur, prof de français,  député, Secrétaire au Trésor, fondateur de l'Université de New-York,  ethnologue, « ratificateur »  de traités internationaux et diplomate.

    Albert de Gallatin sera en quelque sorte le prototype du technocrate aux compétences pointues.

    Pourtant la cité calviniste  mit un temps certain avant de louer son grand homme puis le reconnaitre. Le premier colloque qui eut lieu sur l'héritage de Gallatin fut organisé par le Sénat... français !  Probablement parce que le Suisse s'était de lui -même détaché de sa ville natale (24 000 habitants alors) en la quittant très jeune ?

    B. de Tscharner ancien ambassadeur helvète,  trouve toutefois  un malin plaisir à démontrer  combien  les qualités exceptionnelles recherchées chez cet homme sont...hyper genevoises. Il montrera comment dans les premières années de la République américaine, Albert Gallatin  se situe dans le camp des Anti-Fédéralistes. Tendance qui deviendra le « parti démocrate républicain » puis le Parti démocrate. Le bord de ceux qui  acceptent mal la centralisation et exigent du   pouvoir central de respecter la liberté des citoyens comme celle des Etats.

    Dans la même veine, le secrétaire au Trésor  sera souvent- réalistiquement - pacifiste, un anti-guerre, cette activité si coûteuse...

    En résumé : Gallatin prône la plus grande fermeté pour contrôler le porte-monnaie alliée à  la plus grande indépendance politique et au pragmatisme. Là est peut-être l'écume de l'esprit genevois intemporel ?

    Détail lu « il n'est pas Genevois pour rien, loin d'être riche il sait parfaitement gérer ses finances personnelles (... ) sa gestion ne se réduit pas à de la pingrerie ; quand il découvre qu'acheter ses cigares par boîte lui fait consommer plus, il renonce à l'avantage du prix de gros et en revient à l'achat à l'unité »

    En réalité, cet homme est  profondément européen !  Louis Necker  dira de lui « Il apparaît très clairement même après une cinquantaine d'années passées loin de sa ville natale, que Gallatin continuera à subi l'influence de sa formation genevoise. Ses écrits anthropologiques notamment leur cadre évolutionniste et ses études linguistiques sont marqués de manière évidente par les valeurs des Lumières : raison, progrès, avancement de la science, liberté, unité de l'humanité ».

    Il est vrai que le chantre de la rigueur budgétaire avait   rencontré à plusieurs reprises Voltaire dans son enfance, en pays de Gex en accompagnant sa grand-mère  au Château de Tournay. Quelle vie !

    Sylvie Neidinger

     

    Albert Gallatin (1761-1849) Genevois au service des Etats-Unis d'Amérique par Bénédict de Tscharner Isbn 978-2-88474-086-9 (existe en français et en allemand)  Infolio/Editions des Penthes.  Collection des Suisses dans le monde.

    Pour compléter la documentation sur... l'américano-genevois, le  Musée du domaine de Penthes propose  aux visiteurs des documents originaux Gallatin:

    Chateau de Penthes

    18, rue de l'Impératrice

    CH-1292 Pregny-Chambésy

    Institut des Suisses dans  le Monde.

    Musée.

     

    Tags : Albert Gallatin, Jefferson, Secrétaire au Trésor Américain, Benedict de Tscharner, Genève, Voltaire, Washington

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