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Z-Genève-Histoire - Page 12

  • Les Burgondes, c'est un peu comme les Phéniciens....

    Les Burgondes ont en commun avec Phéniciens de la côte syro-libanaise (Ugarit= alphabet, religion ) d'avoir marqué l'histoire mais de n'avoir pas laissé de grandes traces archéologiques. Ce qui minimise leurs apports vis à vis de leur réel historique.lyon,dictionnaire historique de la suisse,geneve,suisse burgonde,gondebaud,bourgogne

    Ce peuple d'origine germanique qui a essaimé dans ce qui va se nommer( grâce à eux) la Bourgogne, avait également la Sapaudia, Genève, Lyon dans leur escarcelle. Jusqu'à Apt voire en méditerranée.

    Les toponymes spécifiquement de langue "burgonde" n'ont pu être scientifiquement  identifiés. En effet les modes d'introduction de la langue germanique peuvent provenir d'autres germains et d'autres formes de cet idiome (alamans, francs...)

    Un pan de l'histoire helvète, allemande et française du Vème siècle est  à consulter sur le Dictionnaire historique de la Suisse :

    "Lors du partage entre les quatre fils[ de Chilpéric], Gondebaud reçut la royauté principale avec Lyon pour capitale, tandis que Godégisel, Chilpéric II et Godomar, établis à Genève et probablement Valence et Vienne, héritaient de royautés secondaires. A la fin du Ve s., les Burgondes subirent la pression croissante des Francs au nord et des Wisigoths et Ostrogoths au sud. Gondebaud chercha à se protéger par une double alliance matrimoniale: son fils Sigismond épousa en 492/494 Ariagne, fille de Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths, tandis que Clotilde, fille de Chilpéric II s'unissait en 492/493 à Clovis Ier, roi des Francs. Mais en 500, lors du conflit qui opposa les rois de Lyon et de Genève, les Francs prirent le parti de Godégisel et les Wisigoths celui de Gondebaud. Malgré la victoire qu'il remporta près de Dijon (500), Godégisel dut finalement se soumettre à Gondebaud, qui recouvra son royaume avec l'aide des Wisigoths, puis en 506/507 conclut une alliance avec Clovis, son ancien adversaire, contre les Alamans et les Wisigoths protégés par Théodoric le Grand."

    Genève ou  Lyon, pôles d'attractivité  à l'époque déjà...

     "L'effectif de la population burgonde établie en Sapaudia en 443 a fait l'objet d'estimations très divergentes. A partir des quelque 80 000 Burgondes qui auraient prêté main forte aux Romains sur le Rhin en 370, des 20 000 qui seraient tombés en 436 et des 3000 qui auraient défait les Huns sur la rive droite du Rhin, on a autrefois déduit une population extrêmement nombreuse et forgé l'image d'une vague d'immigration massive. La comparaison établie avec d'autres ethnies barbares installées comme fédérés dans l'Empire et avec d'autres peuples germaniques donne des estimations beaucoup plus basses, comprises entre 25 000 (dont 5000 guerriers) et 5000 à 10 000 (dont 1000 à 2000 guerriers). De son côté, l'étude démographique des cimetières a fait évaluer l'ensemble de la population du royaume burgonde entre 300 000 et 500 000 habitants (dont environ 80 000 à 10 0000 pour la Suisse occidentale), répartis sur un territoire d'environ 50 000 à 60 000 km2. Les Burgondes représentaient, selon les auteurs, entre un tiers et un dixième de la population en Sapaudia, mais 5-10%, voire moins de 1%, dans l'ensemble du royaume.

    Lors de leur établissement en Sapaudia en 443 et dans la province de Lyonnaise en 457, les troupes burgondes reçurent probablement le statut d'hospites ("hôtes"), aux termes des dispositions légales relatives au cantonnement des troupes romaines. Ce système semble ensuite avoir fait place à l'octroi d'une partie des revenus fiscaux, sans modification de la propriété foncière, puis à une cession de biens immobiliers, dont on trouve le reflet dans le mode de partage défini par la lex Burgundionum (Loi Gombette). Cette répartition laissait aux Burgondes deux tiers de la terre cultivable, un tiers des esclaves et la moitié des maisons, fermes, jardins, forêts et pâturages.

    L'intégration extrêmement rapide des Burgondes et l'absence d'un artisanat spécifique font qu'il est difficile de les identifier sur la base de critères archéologiques. Il faut distinguer le territoire où s'exerçait leur souveraineté et qui finit par couvrir trente-deux cités, l'aire culturelle, que manifestent, surtout à l'époque mérovingienne, des particularités d'habillement propres au milieu romano-burgonde, et enfin les établissements burgondes au sens strict, lieu d'implantation de groupes immigrés. Les preuves archéologiques de ces établissements se rencontrent surtout dans la région genevoise et sur le territoire de la Sapaudia. Les éléments les plus caractéristiques du costume sont des fibules germaniques anciennes (fibules à tête d'oiseau, fibules arquées), des colliers en fer, des boucles d'oreille "à petite corbeille"; à cela s'ajoutent des miroirs métalliques d'origine orientale et les crânes déformés artificiellement, dont on attribue l'origine aux contacts que les Burgondes eurent avec les Huns. L'étude des cimetières de Sézegnin et de Monnet-la-Ville (Jura) a montré que les Burgondes partageaient leurs lieux d'inhumation avec la population romane. Le mobilier archéologique, telle la boucle-reliquaire de Monnet-la-Ville, ne peut être qualifié de spécifiquement burgonde, mais présente les éléments de costume que l'on trouve généralement à l'époque franque dans la Burgondie septentrionale, c'est-à-dire sur l'ouest du Plateau suisse, dans le Jura, la vallée de la Saône et la Franche-Comté, comme les boucles de ceinture en bronze à décor figuré (Daniel dans la fosse aux lions). Ces objets ont probablement été fabriqués dans des ateliers exploités par des indigènes gallo-romains, ce qui permet de définir une aire de culture matérielle romane dans la Burgondie septentrionale. Des inscriptions datées de l'époque de la souveraineté burgonde et portant des noms germaniques, souvent burgondes, indiquent également la présence de foyers de population burgonde."

    HABITS BURGONDES TENDANCE ...CULTURE DU FER!

    Ce dictionnaire helvète trilingue (français, allemand, italien) indique que le vêtement est un marqueur culturel de cette civilisation burgonde dont les boucles de ceintures.

    Mes observations : ces pièces métalliques sont très tendance Culture du Fer,Tène,  en apparence. *                      

       L'habit fait bien  le moine ou le burgonde.
      Affaire à suivre...

                                                                           Sylvie Neidinger


    * La période ici évoquée n'est pas la même (la Tène, c'est 1000 ans avant) la zone géographique oui.

    Lire: l'héritage des Burgondes  dans Archéothéma

    ou Genève capitale burgonde

    crédit images/ capture d'écran/ site archéothema

  • Un Calvin annoté sort des réserves de la BNF

    Un livre de Calvin s'oxygène....bnf,calvin,eloge de la rareté

    La Bibliothèque Nationale de France sort cent ouvrages remarquablement rares de ses tiroirs. 

    Enfin... de ses réserves.

    Ces documents viennent un peu s'aérer pour l'expo dite "Eloge de  la rareté. Cent trésors de la Réserve des livres d'art. 

    Dont un Calvin annoté par Sully  et daté de 1562.

    "Institution de la religion chrestienne, Genève, Jacques Bourgeois."

    Il côtoie les Fleurs du Mal de Baudelaire, un "Wanted female" de Pierre Guyotat, des graphismes de femmes dénudées....

    Non seulement il prend l'air. Mais le bouquin de doctrine chrétienne, probablement austère,  est en drôle de  compagnie  sur les bords de Seine.

    bnf,calvin,eloge de la raretéUn air de  vie parisienne quoi....

                                                          Sylvie Neidinger

     

    Expo jusqu'au 1er février 2015

     

     Le Catalogue

    http://www.bnf.fr/documents/cp_eloge_rarete.pdf

                                                                                      crédit images /capture d'écran

     

                                                                                   Rubrique #Protestantisme

  • La Tour Eiffel, un peu suissesse avec Koechlin. Le signaler.

    La Dame de fer vient de subir un lifting qui l'envoie au 4ème ciel.

    Cure d'amaigrissement  et nouvelle optique: un sol de verre, au premier étage  pour mieux la voir et s'en faire voir.tour eiffel,suisse;statue de la liberté,paris,maurice koechlin

    tour eiffel,suisse;statue de la liberté,paris,maurice koechlinElle se la joue parisienne.

    Les quatre fers en terre solidement  posés en bord de Seine sur son Champ de Mars.

    Mais la Suisse est intégralement liée à sa conception tout autant que la réalisation par l'ingénieur Maurice Koechlin, du Polytechnikum de Zurich, spécialiste du métal lequel a également planché sur les structures de la Statue de la Liberté. Koechlin en eut l'idée.tour eiffel,suisse,paris,maurice koechlin

    "Il participa au projet et à la construction du viaduc de Garabit (1880-1884).

    Il dessina l'ossature métallique de la statue de la Liberté conçue par Frédéric Auguste Bartholdi.

    C'est à Maurice Koechlin que l'on doit l'idée de la construction d'une tour en métal à Paris à l'occasion de l'Exposition universelle, idée qu'il suggéra à Gustave Eiffel dès le mois de juin 1884. Il fut secondé par l'ingénieur Émile Nouguier dans la conception de ce projet et le brevet d'invention, déposé en septembre 1884, fut par la suite racheté par Gustave Eiffel. Maurice Koechlin termina les travaux en mars 1889 puis dirigea l'entreprise Eiffel, à la retraite de son patron."

    Or, ceci  n'est jamais évoqué en France!

    La Suisse certes ne revendique aucunement ce monument, hors de son sol.

    Mais un petit rappel historique à Paris du fait que le concept de la tour Eiffel vient de l'ingénieur initial helvète serait juste bienvenu question exactitude scientifique et culturelle.

    La famille Koechlin a publié son historique généalogique: on n'est jamais si bien servi que par soi-même.

                                                                    Sylvie Neidinger

     

    SUITE LE 28 AVRIL 2022 le site officiel Tour Eiffel intègre enfin l'histoire du concepteur de la Tour : 

    https://www.toureiffel.paris/fr/actualites/histoire-et-culture/maurice-koechlin-lingenieur-sans-qui-la-tour-nexisterait-pas

     

    crédit images/captures d'écran site Famille Koechlin et Huffington Post, Migros

  • PENTHES, au bout du bord du lac

    Ouverture aujourd'hui  d'une rubrique spécialisée sur Penthes. AAPENTHES.GIF

    Rubrique : http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/geneve-penthes/

    AA penthes.GIFLe blog Neidinger également nommé "le bout du bord du lac."..réunit tout ce qu'il a déjà  publié dans d'autres rubriques sur la fameuse Institution genevoise.


    Laquelle mérite amplement une rubrique dédiée.Il s'y passe  tellement d'évènements intéressants que l'écriture ne suit pas toujours...

    Le blog avoue un faible pour ce lieu historique, diplomatique,  bien en phase avec le monde et  sa modernité. Telles ces irruptions de BD ou de photos de femmes au milieu des vénérables objets muséifiés...

    Désormais ici: la réunion des précédents articles sur des expos, des rencontres ou des ouvrages historiques en vente sur place issus des éditions de Penthes en liaison avec Infolio ou Cabédita..

    Penthes...son parc aux arbres vénérables est ouvert à tous pour la promenade.

    Magnifique espace, restaurant, MSM, musée des Suisses dans le monde, siège d'associations dont celle la Fondation pour l'Histoire des Suisses dans le monde.

    Enfin, par intérêt, j'ajoute aux articles liés à l'activité officielle  de Penthes ceux liés aux Suisses ayant marqué le monde dans le passé, dont on parle peu,  découverts au hasard de mes propres lectures ou visites de musées.

    Exemple: Les femmes suisses du XVIIIème rencontrées dans le livre " la Fabrique de l'intime" par l'universitaire Catriona Seth, ou cette genevoise inspiratrice de Victor Hugo, Catherine Elisa Müller, la médium, quelque part ancêtre de la psychanalyse genevoise. Ou, plus original, la Lettre à Rousseau cuisinée maison: peur de rien.


                                                     Sylvie Neidingerchâteau de penthes,geneve,musée des suisses dans le monde

    Expo actuelle sur Peter Knapp et les femmes

    crédit images/ capture d'écran/ site Penthes

  • Pas de genevois pur sucre? Evidemment !

     Lu dans le Messager genevois du 24 juillet, page 2:

     "Profitant de l'émission "les défis de l'actu" de la radio tv publique romande, le maire de Saint-Julien-en-genevois a proposé de trouver un "authentique genevois dont les huit-arrière-grand-parents sont également Genevois."

    Le journal poursuit "Après d'intenses recherches et l'aide des réseaux sociaux, le journaliste  Rouven Gueissaz a trouvé l'oiseau rare en la personne de l'historien et théologien Olivier Fatio*. Celui-ci précise quand même que deux de ses ancêtres sont Genevois d'adoption..."

     Et la brève de se terminer par trois petits points comme si une démonstration avait été faite.

     Or, elle est absurde!

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     La  lecture immédiate de  cette " recherche" semble médiatico-politique, une manière pour M Vielliard, de...démontrer  aux genevois qui ont actuellement tendance à se replier sur eux-mêmes, à vouloir s'enfermer, qu'ils sont bien issus de frontières ouvertes par les mariages.

     Certes. Mais ont-ils besoin de lui pour le savoir?

     De plus, cette affirmation repose sur du vent car le "défi" d'Antoine Vielliard n'est pas scientifique.

     1- Aucun genevois a fortiori protestant et même installé depuis des siècles  ne peut nier avoir quelques  gênes issus des provinces françaises cévenoles, ardéchoise ou autres, ou d'Italie. C'est toute l'histoire du protestantisme.

     2-Cette démonstration pourquoi? Le 9 février dernier, Genève n'a pas voté pour le repli sur soi.

     3- Que ce maire d'une  commune limitrophe frontalière   demande aux genevois de.... prouver (!!!!) ce qu'il ne peut prouver lui-même car ... personne (ou presque)  ne le peut est aberrant.

    Les bases de la démonstration sont carrément fausses quand  on prend le temps de l'analyse  derrière le buzz médiatique.

     En effet, l'homme...politique  demande d'aller vérifier sur quatre générations. Cela se nomme donc de la GENEALOGIE.

     Or toute personne qui a fait un peu de généalogie sait et a constaté dans ses arbres, une très grande stabilité géographique...jusqu'au milieu du XIXème siècle. Date à laquelle les émigrations internes d'une région à l'autre ou transfrontières s'intensifient.

    Jusqu'alors, on allait banalement se marier  dans le village, le quartier  voisin, le plus souvent.

     Trouver  huit ancêtres (inclus les arrière-grand-parents) issus d'une même zone  est donc possible partout, relativement facilement  aux XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles. Partout.

     Hormis  pour la capitale calviniste justement  en raison du cas précis des protestants.

    Mais cela devient pratiquement mission impossible  après.

    Dès la mi-XIXème siècle tout bouge, pour tout le monde et partout. A Genève comme ailleurs.

     Si je prends mes huit ancêtres soit la G4 (4ème génération  au dessus) j'ai: la Suisse de la région  de Berne (Nidau) l'Allemagne du Bade Wurtenberg, la Lorraine, la Corrèze, la Haute-Savoie, la Dordogne. Rien de plus banal au XIXème/XXème que ces mélanges de populations au coeur de l'Europe.

     Alors que dire  de ce bizarre  défi qui demande aux seuls genevois contemporains de lister leurs huit ancêtres locaux, ce pour le .. XXème siècle en plus ?

     

      "TROUVER DES GENEVOIS PUR-JUS"OU "AUTHENTIQUES": LA QUESTION POSE PROBLEME!

     

     Quelque part, juste en posant cette question, M Vielliard  stigmatise les genevois en exigeant d'eux ce qui est impossible... à tout le monde de démontrer.

    Attention au décodage  sémiologique des termes  employés:

    1-Concrètement le maire de Saint-Julien réclame aux "genevois"dans leur ensemble une réponse à qui ? à... LUI !

    Le déséquilibre de la proposition est évident. Qu'un individu seul s'adresse à une population prise dans son ensemble peut être signe de mégalomanie, non?

    Ou d'une parole provoc' comme les politiciens savent le faire quelquefois pour se donner de l'importance.

    Etonnant  en plus car la population visée...n'est pas  sienne, ni même de son pays !

    2-Il met au défi les genevois de chercher donc de prouver. D'entrer dans son raisonnement, sa démonstration à ..Lui. Donc de se justifier d'être ce qu'ils sont... Devant qui? ... LUI. C'est aberrant.

    3- Etonnante association entre la Radio  Télévision Suisse (!!!) et le maire de St-Ju pour chercher  avec tant de  difficultés les genevois PUR-JUS (tel que textuellement écrit sur RTS voir la capture d'écran supra)  

    Lui parle  "d'authentiques" genevois, des vrais, quoi. Les autres étant faux n'est-ce pas?

    Le postulat de départ signifie de facto que les genevois globalement sont /seraient d'un jus IMPUR.

    Je synthétise le défi dans son résultat sémantique: genevois impurs, genevois non-authentiques...

    RTS média national de l'Helvétie en recherche de genevois purs et qui n'en trouve pas... Un seul exemple trouvé: M. Fatio qualifié d'oiseau rare. Et encore ses ancêtres ne sont pas 100% pur/pur jus...

    Remarque: la terminologie de PUR/IMPUR est ici appliquée  à ...une population!! On se pince. On rêve.

    La notion de pureté - ou simpement sa mention- appliquée à une population me fait frémir.

    C'était une émission tv de détente et pour rire d'anecdotes ?

     Si c'était une démonstration.... politique, cela coince.

    Quelle est cette notion "d'authentique" appliquée aux populations?

     

           INSTRUMENTALISATION POLITICIENNE DE LA GENEALOGIE

     

     Le discours sur " l'authentiquement  français" est porté par l'extrême-droite.

    Idem pour "l'authentique helvète" porté par les extrêmes.

    Le maire de St-Ju demande ici par le micro de la Radio TV suisse la démonstration de "l'authentique genevois" !

     Le problème est que je n'ai pas compris ici dans quel registre se situe cette émission.
    http://www.rts.ch/info/dossiers/2014/les-defis-de-l-actu/6004390-defi-8-antoine-vielliard-trouver-un-genevois-qui-a-8-arriere-grands-parents-genevois.html

     Ni l'objet exact du défi? L'émission  défie qui, au fait?

     Avant de commencer "ses intenses recherches avec l'aide des réseaux sociaux" soit en d'autres termes une chasse à "l'authentique genevois pur sucre" (ce drôle d'oiseau ...)  pourquoi le-dit  journaliste de cette TV romande nommé Rouven Gueissaz n'a-t-il pas procédé à une vérification journalistique, déontologique des postulats informationnels  de base?

    Et  de la nature du résultat de cette "enquête suspecte " sur "qui serait authentiquement genevois?" Pour démontrer quoi?

    Pauvre Olivier Fatio,  seul pur genevois (homme  fort brave visiblement, historien)  trouvé par l'émission RTS correspondant aux "critères" , dont le cas  même ne colle pas à  100% en plus car comme tout le monde à Genève, il a quelques ancêtres genevois mais  "d'adoption".

    On se pince, on rêve.

    On pourrait tout de même demander à ce média et son personnel quelle est leur  définition du terme "authentique genevois"?

     Soit  pour en  rire. Soit pour en pleurer...

     Qu'un média institutionnel helvète, la RTS et un homme politique hexagonal, Antoine Vielliard, maire donc officier d'état civil, mettent  en branle jusqu'aux  réseaux sociaux pour aller vérifier... l'authenticité citoyenne globale "pure" du ....voisin genevois ( d'outre frontière pour le maire) en se basant sur des données d'état-civil et généalogiques ....a quelque chose de très très TRES gênant.

    C'était pour rire? On ne partage pas le même humour.

                                                                                              Sylvie Neidinger

     

    * Dans sa note de blog du 31/01/10 JF Mabut signale ceci à propos de A Vielliard :
    "Il est né à Chêne-Bourg d'une famille venue de la région parisienne. Son père était un Caterpillar comme lui est un Procter & Gamble" Parisien donc.

    *Olivier Fatio est professeur honoraire à l'Université de Genève où il a enseigné pendant 30 ans le christianisme, directeur de l'Institut d'histoire de la réformation et professeur d'histoire de Genève. A sa retraite, il a créé le musée international de la Réforme.

                                                             Rubrique #Protestantisme

    Olivier Fatio
    est professeur honoraire de l’Université de Genève
    où il a enseigné pendant
    30 ans, comme professeur d’histoire du christianisme, directeur de l’Institut d’histoire de la
    réformation et professeur d’histoire de Genève. A sa retraite il a créé le Musée

     

    Le conférencier
    Olivier Fatio
    est professeur honoraire de l’Université de Genève
    où il a enseigné pendant
    30 ans, comme professeur d’histoire du christianisme, directeur de l’Institut d’histoire de la
    réformation et professeur d’histoire de Genève. A sa retraite il a créé le Musé