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Pays-Suisse - Page 59

  • Blogs de presse et démocratie : la Suisse bat la France à plate couture!

      Bloguer participe du pur bonheur. Mais les conditions de l’exercice ne sont pas partout identiques. En Suisse, l’inscription est simplissime. Il suffit sur la Tribune de Genève d’une adresse courriel, physique, un numéro de téléphone. C’est déclaratif, non vérifié (jusqu'à ce jour). Et hop le tour est joué….Confiance accordée a priori.tribune de geneve,blogosphère,rue 89,l'express,nouvel observateur,le monde,democratie suisse

    Ensuite, place à la liberté  d’expression  avec comme seules frontières les limites légales : ne pas  diffamer, pas d’arrière-plan commercial caché.

    Ces règles évidentes étant respectées, le blogueur ensuite cuisine sa sauce comme il l’entend !

    La technologie moderne le rend carrément démiurge. Il fait tout. Choix du sujet, de la documentation, prise d’infos, mise en pages : à la fois journaliste, rédac’chef, photographe, secrétaire de rédaction etc. Pour coller à l’actu ou non, de la photo, du son et les essentiels liens hyperweb. En version blog.

    Il joue au commercial aussi: désormais, le blogueur va devoir pratiquer le « pushing » d’article pour démultiplier sa visibilité par Facebook et Twitter.

    « Version blog » signifie que  la personnalité du blogueur  s’expose à la Lumière, au scanner de la blogosphère. Il entre alors dans ce nouveau web-media  massif avec ses choix, ses goûts, ses humeurs, ses noirceurs, ses luminosités, ses scoops, sa sensibilité, ses combats intellectuels, ses esthétiques, ses retenues, ses non-dits.

    Lectorat désormais embarqué dans son équation de réussite. Laquelle se mesure par les statistiques quotidiennes.

    Ce blog Neidinger fait depuis ces derniers mois un bond quantitatif (en visiteurs et nombre de lectures) Bon signe.

    Normal. Car tout est cousu main. Du cuisiné maison. Des plats élaborés en fonction de ce qui a mûri au jardin. Au jardin secret, en fait.

    Le choix des thèmes reste varié. Mais avec un socle évident : rechercher de l’info ….genevoise. Par déontologie : aucun commentaire sur la politique suisse. (Ils sont si nombreux sur TDG à vivre cette passion avec compétence...)

     De Genève, ce blog adore l’info sociale ou culturelle :  galerie d’art (Red Zone par exemple) expo photo Marco d’Anna au Musée des Suisses dans le Monde à Penthes,  Barbara Polla pour la littérature et globalement la rubrique bien suivie nommée Lire… Sans oublier  la  lettre à Jean-Jacques Rousseau l'indigné- il fallait oser- le jour du tricentenaire.

     Au-delà, sur ce blog : analyse politique hexagonale, ou internationale dont une série avec un angle original sur… le printemps/hiver  islamiste. Un point de vue de « l’intérieur » de la Syrie, différent  de ce que les médias  servent depuis le début. A  propos de cette Série Surya, une dizaine d’articles sont pré-rédigés en tête depuis trois mois. Mais ils ne « sortent » pas. Blocage. En raison de la... guerre de religion qui fait rage dans ce pays avec l’aide occidentale, turque  et des pays du Golfe.

    [A Genève, on sait ce que signifie une guerre de religion. Voir ses biens réquisitionnés en raison de sa foi, s'exiler en raison de sa foi. Etre égorgé pour sa foi...Ce, en 2012-13! Syrie en processus d'irakisation. Blocage. Larmes de sang. Encore mieux dit dans la langue adéquate, celle  de la tauromachie: lagrimas de sangre]

    Le plus surprenant de ce blog Neidinger est davoir sans honte  osé démarrer la caricature. Dommage que les talents de dessinateur ne soient pas au rendez-vous!

    Avec un vrai coup de crayon, une  vocation de redoutable caricaturiste de presse aurait émergé. Car très souvent, je me réveille avec en tête  un dessin d’actu qui malheureusement ne peut se concrétiser par inaptitude au dessin.Tant pis. Je ris toute seule. Pas grave. Mes caricatures, celles qui ont tout de même franchi la barre de la réalisation physique sont bien  trop   naïves. Mais elles ont le mérite…d’exister. Et strictement grâce au blog. Nées du blog. Oui c’est bien lui qui a généré ces quelques sourires de presse. Fantastique blogosphère.

    *BLOGS DE PRESSE COMPARES ENTRE FRANCE ET SUISSE

    Esprit concret, jamais impressionnée par « ce qui se dit » toujours attentive à gratter le réel au scalpel- le vrai, le quotidien, le vécu, ce qui est masqué par les discours, la réalité du terrain- j’ai mené un petit exercice journalistique hautement significatif.

     Tout simplement aller tester le processus de création d’un blog de presse, côté France. Je précise bien blog de presse, associé à un média reconnu, existant. Pas un blog ordinaire (celui  qui s’ouvre comme on créé une adresse mail et qui peut rester sans aucune visibilité)

    1- Côté blogs de presse Francevéritable choc suite à la tournée des popottes : aucun  d'accueil pour monsieur ou madame tout le monde !

    L’Express ne répond carrément pas à ma demande. Observation : les blogs Express sont en fait des blogs de journalistes et de spécialistes avec  même un usage de marketing interne. Une blogueuse y donnait ce jour là  une recette de cuisine. En cliquant, le lecteur se retrouvait dirigé vers  les pages féminines, déco de la rédaction web !!!tribune de geneve,blogosphère,rue 89,l'express,nouvel observateur,le monde,democratie suisse Lire ici les conditions sur Express Yourself " "les meilleures contributions sont vérifiées, retitrées etc..."

     En France, une majorité de  titres de presse  suivent ce schéma d’ouvrir les blogs en premier lieu à leurs…. journalistes. Comme l’éditorialiste pour Figaro, Yvan  Rioufol. Ces plumes, ces noms de caractère  génèrent du trafic assuré. Aucun risque.

    A ces pros de l’écriture sont associés en second lieu des « Experts »  ces blogueurs invités non rémunérés comme pour Huffington Post version française.

    Remarque : en terme de vocabulaire, on parle souvent de note, de post comme si ce qui était publié sur blog n’était pas un article... Ne mélangeons surtout pas les torchons et les serviettes! La "grande presse" adore faire venir les contributeurs, gratuitement. Mais de là à ce qu'ils se voient positionner en égalité avec le monde du journalisme, ne serait-ce que par le vocabulaire qui les désigne, certainement pas ! Pourtant cela  se nomme...espace de débat!

     Sur Nouvel Obs, le travail du "chroniqueur associé" est tellement digéré que le temps de lecture de la note de blog est calculé !!tribune de geneve,blogosphère,rue 89,l'express,nouvel observateur,le monde,democratie suisse

     Il y a sélection du blogueur par le média. On observe donc dans l'hexagone une différentiation politique entre une blogosphère de gauche et une de droite suivant le positionnement idéologique du ....média qui héberge. Lire cet article du Monde daté du 26/12/12

     Rue 89 a eu l’amabilité de me répondre. Le modèle économique de ce « pur player » basé sur la pub n’a pas bien fonctionné. Ils ont été rachetés par le Nouvel Obs et ne décollent toujours pas.(Seul Médiapart avec son système d'abonnement semble avoir trouvé la voie économique.)

     Rue 89 repose sur la trilogie «  journalistes/experts/ blogueurs acceptés  » Blogueur associé ne signifie pas l’acceptation du tout venant, de vous et moi, comme sur la Tribune de Genève. Ici "associé" signifie clairement :  sélectionné, invité, coopté...

    Ce n'est pas spécifique à Rue 89: cela fonctionne ainsi  en France, visiblement-sous réserve d'un contre-exemple, non produit à ce jour.

    En réalité, le « blogueur associé » que ce soit chez  rue 89, Nouvel Obs, le Monde  etc.  n’est en fait PAS LIBRE. Pas au sens « Tribune-de-genevien » du terme ! La présence du blogueur est systématiquement validée en amont. Tout le monde ne peut bloguer! Il doit dire qui il est et en quoi il va intéresser le média. Ensuite chaque article sera  obligatoirement soumis à relecture par la rédaction avec acceptation ou non. La rédaction du média valide ou non.

    Idem lire les conditions du Lab.  Toujours une rédaction qui ...sélectionne jusqu'aux commentaires :

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     Une méthodologie française  à faire frémir les blogueurs TDG  qui  s’étripent, ferraillent joyeusement sur la Tribune, quotidiennement et  en toute liberté !!!!!!

    Le contrôle de contenu français certes garantit un contenu rédactionnellement normalisé ( orthographe etc...)

    2-Côté blog de presse en Suisse, n’importe qui peut s’inscrire (à date de rédaction de l'article) Pour preuve l’avertissement actuellement posté sur site TDG : tous les blogueurs ne sont même pas encore  identifiés (5% encore inconnus!) Lire : 

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     En tous cas, les blogs TDG bruissent de la  passion suisse pour le fait politique. Campagne électorale quasi permanente. Cette véritable « addiction » locale  génère une effervescence entre  hommes politiques, partis,  citoyens qui  les provoquent, les questionnent sur blog, par  commentaires. Libres jusqu’au bout. Aucun modérateur officiel de contenu sur TDG car le blogueur est tenu responsable des commentaires qu’il publie. Comme c’est vivant !

     La liberté genevoise fait que les extrêmes existent et se répondent. Car pour se répondre, les idées doivent s'exprimer !!! Le plus pro-israélien côtoie le plus pro-palestinien. Toutes les idées s’exposent pour mieux se confronter en joutes verbales. Là où le média français prédigère c'est-à-dire décrète ce qui doit se lire et s’écrire. Et trie en amont. Laisse passer ou non. Censure, en fait.

    Il y a du tirage quelquefois sur la Tribune de Genève. Les esprits s’échauffent grave... 

    Le responsable des blogs entre alors dans le jeu,  fronce  sa moustache. Rappelle les règles. Menace de supprimer les comptes de ceux qui dépassent les bornes. Les commentateurs, les blogueurs  s’en mêlent en réponse. Ils  apportent leur grain de sel, leur acidité, leurs ignorances, leurs erreurs, leurs préjugés, leurs compétences, leurs éclairages, leurs compléments. Ils soutiennent ou vilipendent.

    Cela bataille sec. Et puis finalement tout  s’autogère. Sublime en termes de démocratie !

    La prise de risque de la Tribune de Genève n’accorde permet à cette blogosphère là de vivre en Liberté c'est-à-dire au final  de générer des articles que nous n’aurions jamais pu lire ailleurs.

     

    *SUISSE FRANCE : SYSTEMES POLITIQUES COMPARES :

    De cette petite observation de blogosphères comparées, je tire des conséquences sur la nature différente des types de démocraties.En sémiologie un détail peut expliquer tout un système. Tout comme en psychanalyse, un simple lapsus linguae porte  signification, révèlateur d’un global.

     1- Côté France, le slogan national «  liberté, égalité, fraternité » se conjugue bien mais… à sa manière.

    La blogosphère révèle que le citoyen  peut difficilement s’exprimer en direct. La parole de base est hyper "médatisée" au sens de "représentée". En premier lieu par les médias  bien nommés ces " médiateurs"  traditionnels qui offrent le prêt à penser. Ils trient l'info et la prédigère, notamment pour les choix de ce qui va faire la Une.

    Pour "garantir la démocratie" en amont (toujours en amont!) la France tient à ce que tout le nuancier des pensées politiques soit offert au public par son intermédiaire. C’est la raison pour laquelle l’Etat (donc le contribuable) subventionne, finance la presse de tout bord, d’une façon massive. Presse nourrie par l'Etat à hauteur de 1 milliard par an au titre du fonds de soutien! Financements publics uniques dans le monde occidental  qui choquent.Lire article de Pierre Chappaz sur économiematin.fr ( intéressante comparaison  presse Suisse/France)

    Autre article  du même Chappaz intitulé "la presse française doit sortir de l'assistanat"qui fait un intéressant comparatif avec la presse helvète :
    "La presse romande se porte bien mieux que la française. Il y a pas loin d'une dizaine de quotidiens en Suisse Romande pour seulement un million et demi d'habitants ! Des deux côtés de la frontière, la presse subit la concurrence d'Internet. Alors, pourquoi la presse est-elle dans ce triste état en France, et va-t-elle mieux en Suisse ?La première différence qui saute aux yeux, c'est que la presse française est sous perfusion de l'Etat. Et si c'était là la cause de sa déchéance ? Pour s'attirer les bonnes grâces des journaux, les gouvernements français successifs accumulent depuis 1945 les aides directes ou indirectes. Les subventions et autres fonds de soutien représentent au total plus de 10% du chiffre d'affaires des medias, soit plus d'un milliard d'euros par an. Sans compter la très controversée niche fiscale des journalistes, qui peuvent déduire 7.650 euros de leur revenu imposable. Un tel niveau d'ingérence étatique dans la presse est unique dans le monde occidental."

    A propos , la rédaction de ce web media (economiematin) m'indique que les blogueurs sont les bienvenus et que "le filtre y est mince".

    Résumé du paradoxe: l'Etat français entend garantir les conditions de la démocratie en organisant lui-même, centre du pouvoir, les viabilités économiques des supports de presse.

     La presse française est une  presse d'opinion (différente en cela du média anglo-saxon)  comme  intermédiaire qui explique l'actualité et le réel au bon peuple. Une profession se pose en médiateur et décide du contenu.

    Observation..... la  blogosphère de presse reste en fait  sur le même schéma!

    Ce mode de faire est typiquement hexagonal. Un spécialiste comparait la France au Japon comme étant deux sociétés de caste sous une apparence républicaine, avec les malaises induits (taux de suicide élevé, consommation de calmants élevée) Pas faux! Et cela explique les explosions sociales typiques de ce pays. La France élit tous les 5 ans son monarque républicain qui prend la tête d’une pyramide de commandement. Comme sous l’ancien régime. Problème : le fonctionnement réel de cette société diffère bien de l’image qu’elle donne d'elle-même! L’Education Nationale en pratiquant l’élitisme républicain  entretient le système. Echec total : des milliers de jeunes quittent l'école sans diplômes alors que quelques- uns vont intégrer les cursus hyper sélectifs. Pour mettre en place, ensuite  ces corps intermédiaires administratifs qui décident pour les autres, au nom des autres. L'ENA, une école d'administration étant présentée comme le top en France.  Symptomatique.

     2- Côté Suisse, cette liberté d'expression  sur les bords du lac pourrait avoir comme première explication le protestantisme. Vrai en partie. En partie seulement. Car la liberté d’agir en tolérance peut aussi se rencontrer chez les bouddhistes, les catholiques etc.

    Il faut creuser l’explication. Suggestion: liberté et tolérance existent tout simplement  car Genève est …en Suisse !

     Le protestantisme serait venu s'installer sur ces rives ( Valdo puis Calvin) parce que le terrain d’accueil d’origine était lui-même tolérant.

    Le canton, selon moi, explique….tout. Un peu comme un blog, unité basique différenciée au sein d' une communauté de blogs?

    Le centralisme jacobin réducteur des différences locales n’a pas sévi en Helvétie. Chaque canton adore cultiver sa différence( au sein de la même langue parlée, le romand,  des nuances  de parlers s'expriment entre deux cantons distants de 50 km …)

    La Suisse, démocratie parmi les plus anciennes d’Europe  a très tôt développé son«  vivre ensemble  politique"

    Une comparaison du corps social helvète s’impose avec le corps au sens médical. Chaque canton  est une unité de base que la différence ne gène pas. Tout comme les cellules différenciées: cellules osseuses, hépatiques, sanguines….Chacune dans sa spécialisation a pour mission de  faire fonctionner le corps global en   développant   des contacts communs, au-delà. Cela passe par des messages chimiques, hormonaux, électriques de communication.

     En politique cela se nomme « consensus »  et aboutit à la  « neutralité »

    Chaque canton suisse  cultive sa différence et  sait en même temps communiquer avec les autres si différents pour un résultat global positif. Là se situe exactement la notion de "confiance" accordée à un tiers.

    Tout  passe par la palabre. D’où l’immense attrait  pour le fait politique observé sur les blogs de la Tribune de Genève. Un  temps immense consacré à la parlotte. Mais pour quel résultat ! L’ordre ne vient pas d’en haut. Ou s’il vient d’en haut (instances fédérales)  il doit subir la longue validation horizontale.  La décision finale résulte du consensus. Même  après des mois de blocage éventuellement. Le système présente  ses inconvénvients de lenteur évidemment.

    Les étrangers ne comprennent rien à la Suisse s’ils n’ont observé cette passion locale.

    Décréter rapidement que la neutralité suisse serait une "absence de positionnement de la part de gens incapables de prendre une décision" est une erreur totale. La neutralité  résulte de  discussions politiques les plus affirmées, les plus rudes, les plus longues, les plus paralysantes. Elle se base sur la tolérance  par  l’intégration consensuelle  d’idées a priori différentes.

    Pour cela,simplissime: en amont les idées diverses doivent en premier lieu s’exprimer en toute démocratie.

    Vive la blogosphère suisse !

    Sylvie Neidinger

     

    Merci à l’hébergeur TDG. Bonne année 2013 à tous


    POST de février 2013  !!!!!TDG désormais demande à tout nouveau candidat blogueur d 'expliciter son projet de blog et de bien signifier qui il est, à la rédaction. Ceci dit dans le fonctionnement ultérieur, le blogueur garde toujours sa liberté d'expression écrite telle que citée plus haut.

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  • Dean Gill, conférence au Salève du chasseur d'orages en montagne

    Dean Gill est passionné de ce phénomène naturel: l'orage en montagne. Il va évoquer son expérience.

    La Maison du Salève en collaboration avec la  Société historique Salévienne organise ce mardi 4 décembre à 20h30 une conférence gratuite sur le ce thème  à Présilly, Haute-Savoie à la  Maison du Salève, route de Mikerne.

    Il appartient à cette catégorie de photographes capables de se mettre en danger pour se retrouver à l'INTERIEUR du phénomène naturel sinon au plus près possible. Ce photographe suisse s'intéresse aux orages et tornades.

                                                                    Sylvie Neidinger

     

    orage.GIF

    photo Dean Gill.  Son site wwwdeanostorm.chCapture.GIF

     

     

     

     

    Post Il publie en 2020 Chasseurs (PHOTOGRAPHIQUES!) d'orages.

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  • Yéniche, ce petit peuple qui se dit Celte

    Il est un tout petit peuple au coeur de l'Europe qui se dit celte: les Yéniches.

    Il faut écouter sa drôle de musique. Nous avons vu dans le précédent billet " Halloween et les squelettes en goguette"  combien la culture celte a pris médiatiquement l'image erronée d'être ouest-européo-insulaire (Irlande, Bretagne, Royaume Uni)

    Alors qu'en réalité la celtitude était d'une diffusion globale dans toute l'Europe jusqu'au Portugal.

    Et que son épicentre se situe dans nos contrées : Suisse, Bavière,Lorraine, Alsace, Bade Wurtenberg, Hongrie,  Autriche...Où la  culture celte a fleuri à l'âge du fer. Nommée par les archéologues: culture des champs d'urnes, culture du Halstatt, culture de la Tène à Neuchâtel

    Rien ne préjuge toutefois que les Celtes ne viennent... d'ailleurs eux aussi. La reconstitution de l'Histoire des populations, de leurs déplacements, de leurs influences réciproques est infiniment complexe. Prudence !

    Les Yéniches, actuel  peuple semi-nomade du cœur de l’Europe (plus de 200 000 en Europe, 50 000 en Suisse environ) ont pu être qualifiés de  « tziganes blancs  » au physique totalement local avec les yeux verts ou bleu éventuellement. Ils parlent un idiome germanique.yenich,oberdeutsch,confédération suisse,la tene,haut allemand,alsace,welsch,langue suisse

    Eux-même se refusent parfois à se voir décrits comme  Gitans ou Roms ...Non pas qu'il faille sur-stigmatiser ces derniers au point de refuser la comparaison avec eux.

    Mais dans l'autre sens, les Yéniches ont parfaitement le droit de dire que s'ils partagent avec gitans etc... le mode de vie nomade, ils ont en revanche  beaucoup, beaucoup en commun avec les populations sédentaires des pays dans lesquels ils vivent depuis...toujours!


    La comparaison systématique avec les Roms peut même excéder le 5ème peuple de Suisse.

    Comme cet article universitaire (écrit au titre des études tziganes) qui désigne Roms et Yéniches comme  "endo-étrangers européens" !!! Une comparaison d'origine exogène  que les Yéniches réfutent. Ils en ont le droit !

    Peut-on entendre  ce que les Yéniches disent d'eux-mêmes, avant tout discours extérieur même universitaire (supposé neutre...) qui leur impose une vision sur ce qu'ils sont supposés être ? Certainement pas des" étrangers"en tous cas  Juste un mode de vie différent: ce n'est pas pareil !

    Comme une erreur de l'histoire qu'ils veulent rectifier. Mais dont ils n'ont pas les moyens ni  les arguments de la rectification. Il faut alors  les écouter!yenich,oberdeutsch,confédération suisse,la tene,haut allemand,alsace,welsch,langue suisse

    Ils portent potentiellement  en eux une incroyable tradition orale: ils se revendiquent comme...descendants directs des Celtes, peuple antique et disparu ! Revendication inouïe.

    Les Européens possèdent  tous une part celte ou gauloise au fond de leurs gènes.  Pourquoi ce petit peuple l'affirme-t-il avec une telle insistance? Comme si lui seul en avait gardé la mémoire?

    Analyse.

    Cette hypothèse ne peut en aucun cas être validée scientifiquement par...manque de preuve.

    Toutefois  cet article mène  une enquête qui met en exergue des indications allant dans le sens de cette affirmation.

    1-      Yéniches à structure familiale et sociale  clanique, voire matriarcale. Celtes claniques.

    2-      Yéniches qui ont conservé les fonctions liées au métal ferrailleurs, remouleurs-étameurs. Ils se vivent comme les maîtres du métal. Ces nomades ne sont pas colporteurs de marchandises. Ils commercialisent leur savoir-faire. En l'occurrence un savoir fer (+ vannerie) Les Celtes, ces grand maîtres du métal...

    3-      Parler de « physique » n’est pas ma tasse de thé en réalité... Mais les Yéniches sont totalement du cœur de l’Europe de ce point de vue. Largement différents des autres nomades. Ce qui est logique. Des études précises sur les gens du voyage   montrent combien Gitans d’Espagne, Sinti d'Italie, Tziganes seraient eux,  issus de l’Inde. Des Intouchables (classes défavorisées)  ayant massivement quitté le pays qui les rejetait au moyen-âge, voire  avant. Le culte des Vierges noires des Saintes-Maries-de-la-Mer que l’on va plonger dans l’eau de mer fait effectivement penser à un culte du bord du Gange…Les historiens peuvent  affirmer ces sources avec certitude car les langues parlées (sinti etc) appartiennent à l’aire géographique indienne. Or les Yéniches n’entrent absolument pas dans ce schéma d’origine.

    4-      La langue Yéniche (lire) malgré sa quantité de vocabulaire exogène  appartient aux dialectes de l’oberdeutsch ou haut allemand (lire) Le « Jenische Sprache »  a pu s’apparenter par la marginalisation sociale du groupe (yéniches nomades) au rotwelsch  cet argot  connoté comme « langue de marginaux » Avant tout- et en dehors de sa désignation   négative- il appartient à un groupe linguistique dit Welsch, celui du germanique à connotation romane.La langue Welsch correspond à cet idiome. Note intéressante:Welsch est aussi le terme germanique pour désigner les celtes, ces gaulois. (Les Suisses alémaniques  utilisent  ce terme pour désigner les Suisses Romands ). Le Yéniche serait donc une langue spécifique germanique du groupe Haut allemand  à connexion romane. Il reste complexe car il possède aussi du vocabulaire exogène comme du Yiddisch ( autre langue, autre population spécifique de la zone également nomade à l’époque et fervente de musique) Que c’est compliqué !

    5-      Aucune aide n'est à attendre à court terme de l’ethnogénétique qui par l’ analyse du sang  semble intéressante pour des recherches d’origine.  Méthode toutefois dangereuse idéologiquement par des conclusions éventuellement hâtives. Tout travail en ce sens doit être bordé de précautions  méthodologiques absolues. D’autant-gag- qu’aux Usa une personne ayant envoyé son prélèvement à trois laboratoires de tests génétiques a obtenu trois analyses différentes ! Rappel: les théories raciales ont adoré usiter d'arguments supposés biologiques. Et les Tziganes subirent massivement la déportation...  Le recours à l'ADN peut aider dans la mesure uniquement où le test  complète d'autres données comme la langue. Les tests génétiques comparatifs de populations contemporaines gitanes/indiennes peuvent éventuellement valider l’hypothèse par les correspondances ADN. Mais cette analyse est  strictement impossible à réaliser pour valider l’hypothèse Yéniche/Celte. Tout d’abord parce que les Celtes sont un peuple antique -par définition disparu-  et que même en extrayant de l’ADN d’une tombe princière celte, scientifiquement rien ne dit que l’individu ne  l’était vraiment. Ensuite, Celte correspond à  un véritable fond de la population européenne. De fait,  le marqueur celte -à condition de l'identifier- se retrouvera  finalement  chez tous les européens dont les Yéniches. Tout comme au proche-orient le substrat canano-phénicien est majoritaire. Peu d’espoir donc du côté ADN en l‘état actuel des connaissances pour valider le couple hypothétique historique Celte/Yéniche. Toutefois la comparaison génétique  reste possible entre ces  populations contemporaines vivant dans la même aire géographique  :  entre les Yéniches (nomades) et les non -nomades de leur zone de vie commune  pour mesurer les points communs.  La question suivante étant : "quelle est la part d'héritage génétique celte pour toutes les populations - pas simplement les Yéniches- c'est à dire  pour tous les Suisses, tous les Alsaciens, Lorrains,  Hongrois etc?  Or, aucune réponse n'est   possible sans identification du-dit marqueur  celte ou  gaulois. A suivre...

    6-      Ce billet me donne l’occasion toutefois  d’une observation hyper intéressante: si on superpose la carte du haut allemand (donc du parler Yéniche ) dont le Welsch (= ce mélange d'allemand et de langue romane) à la carte  de la zone de vie des Yéniches et celle de l’épicentre archéologique de la culture celte dite de la Tène, on est à l’identique, les trois sont équivalentes  !!! Aucune conclusion directe  d’historien ne peut en être tirée mais la douce musique de ce peuple yéniche  qui se vit comme celte commence à avoir non pas une validation mais une indication très sérieuse par cette observation.

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    en jaune : épicentre culture celte de la Tène (capture d'écran)

    +Carte de la zone de vie des Yéniches: identique ( Alsace, Bade-Württemberg, Autriche, Suisse, Lorraine...

    7-      Le problème de la distance temporelle n'en est pas un en réalité. Le fait que plus de deux millénaires séparent la civilisation celte, gauloise de la Tène et la revendication contemporaine Yéniche n’est absolument pas un obstacle intellectuel, contrairement  à ce que on pourrait penser. Le Proche-orient contemporain perpétue des cérémonies datant de cinq millénaires au minimum (de source sûre: du vécu !)

    8-      Les Yéniches portent des tatouages spécifiques. Un travail ethnographique devrait être mené sur le thème. Sur leurs mythes aussi.

    9-      Le chariot, la roue. Les Yéniches ont tenu bon jusqu’au XX ème siècle à vivre dans leurs roulottes, chariots. Une revendication identitaire, symbolique forte. Un âge d’or perdu pour les sédentarisés.  Or, la culture celte, gauloise est  forte de sa métallurgie sophistiquée, du travail de la roue, du tonneau . Le  chariot est un élément majeur de la pratique cultuelle funéraire puisque les princes sont enterrés avec  leur  chariot. Ceci dit, rien ne prouve non plus que les celtes étaient tous des non sédentaires évidemment!!! (comme c'est complexe!)  Voir les photos de chariot sur ce blog d'une famille yéniche. De nombreux chariots celtes ont été découverts par les archéologues.

    10- Les Yéniches majoritairement catholiques (religion du culte marial ) semblent ne pas avoir été touchés par la Réforme. Nombreux sites du culte marial comme à Saxe-Sion en Lorraine sont en réalité  installés dans la continuité d'anciens  lieux de culte celtes liés à une déesse femme +symbolique de l'oiseau. On n'entrera pas ici dans le thème complexe des sources religieuses. On juxtapose juste deux remarques : celtes antiques=un culte féminin majeur. Yéniches toujours catholiques donc liés au culte marial. Sous réserve car ils sont  tentés aujourd'hui par l'évangélisme. Et le lien de filiation religieuse entre deux périodes historiques si fortement éloignées est hyper fragile. On note toutefois cette remarque...

     

    LA SUISSE ET LES YENICHES, CES SUISSES.... AUTANT QUE LES AUTRES !

    Il  reste difficile de confirmer l'origine celte des  Yéniches. Il est certain en revanche que les 50000 yéniches suisses sont bien ...suisses ! Bien de la Confédération Helvétique où 90% des gens du voyage sont Yéniches  dont 10% de semi-nomades. Ils voyagent une partie de l'année  (car les enfants sont scolarisés) toujours en structures sociales  claniques, ces «familles» jusqu’à 20 personnes dans 2 à 8 caravanes maximum.

    Ils peuvent encore exercer  leurs métiers traditionnels de forains, rémouleurs, vanniers et colporteurs etc.

    Leur mode de vie des gens dits "du voyage" reste mal accepté par les  sédentaires. Le non accueil semble s'aggraver. Plus en zone romande qu'en suisse alémanique semble-t-il? (voir en bas le témoignage de l' article swissinfo.ch)

    Les terrains ancestraux qui leur étaient dédiés dans les villages disparaissent.

    De plus les néo-nomades roms, récemment arrivés qui ne respectent pas les règles (détritus, destructions) tendent à opacifier les relations historiques entre les citoyens suisses sédentaires et les citoyens suisses nomades: les Yéniches.

    En résumé, ce peuple semble depuis "la nuit des temps" se promener dans l'aire germanique spécifique où l'on parle le haut allemand, aire culturelle celte  de la Tène. Ils sont des milliers  à vivre  en Alsace, au sud de l'Allemagne, en Suisse, Autriche principalement à porter des noms germaniques.

    Même de bonne foi, les traiter d'étranger , voire d'endo-étrangers participe de la stigmatisation!

    Ils soulignent leurs difficultés spécifiques  de vie. Lire l'article de Swissinfo.ch " Nous les Yeniches sommes des citoyens à part entière"ou blog article Heimatlos

    Ils  vécurent  une histoire douloureuse de 1926 à 1973. La fondation Pro Juventus  avait enlevé les enfants à leurs parents pour les acculturer via l'opération "Enfants de la grande route". Sur ce dossier, le Président de la Confédération Alphons Egli a présenté les excuses officielles en 1987.

    La Suisse est le seul pays à les avoir reconnus officiellement comme minorité nationale.  Une fondation "Assurer l' avenir pour les gens du voyage suisses"(1997) s'occupe de ces suisses ..mobiles.  La langue  Yéniche est acceptée  comme langue officielle de la Confédération.

    Le grand drame de leur histoire contemporaine reste évidemment les persécutions nazies.

    Depuis 1998, les Yéniches, ces gens du voyage du coeur de l'Europe sont protégés par la Convention du Conseil de l’Europe sur les minorités nationales.

    La Suisse officielle  a largement ouvert le travail de reconnaissance de ce peuple dont on devrait ouvrir désormais le travail de meilleure ...connaissance. Les Yéniches seuls, ne peuvent y parvenir.

                                                                                               Sylvie Neidinger

     

    *Lire de Chritian Bader :"Les Yéniches les derniers nomades d'Europe"

    *article Chasse aux Tziganes en Suisse

    http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2013/12/13/zigeuner-l-extermination-tzigane-250871.html

    *Il se lit qu'un citoyen suisse célèbre est d'ascendance Yéniche. Il ne  le revendique pas, ne le nie  pas. Le  chanteur  Stephane Eicher  dans les interviews, montre son attachement à sa musique sans note, à Berne et sa langue germanique.

    *Manouche : Tout linguiste trouvera une similitude phonétique du  terme Ye/n/ch et Ma/n/ch D'où vient le terme manouche? S'applique t-il au groupe de gens du voyage qui vient de l'Inde  ou celui qui nait au coeur de l'Europe? Etablir l'histoire des peuples à mémoire orale est bien difficile. 

    *Groupe Jazz manouche Winterstein St Etienne

    *Winterstein Quintet Alsace

    Même longtemps après, que ceux qui veulent donner un témoignage, une info, une idée (comme le commentaire de Romain infra) peuvent le faire soit par les commentaires soit par courriel à la blogueuse.

    Dossier ouvert !

    Nota: Je n'appartiens aucunement au monde Yéniche. Et ne peux renseigner plus avant ceux qui veulent des infos plus précises... L'intérêt au départ est venu dans la ligne d'un article sur Haloween et des Celtes. Puis la découverte de ce peuple "qui se dit celte" l'un des "peuples suisses"en plus. Nota: cet article sur le thème Yéniches  devient l'un des plus lus du blog. Il y a un absolu besoin de comprendre l'histoire de ce peuple!

    Ancienne URL TDG http://duboutduborddulac.blog.tdg.ch/archive/2012/11/23/yenich-ce-petit-peuple-qui-se-dit-celte.html

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  • Prix Femina pour Peste & Choléra

    Actu chaude: l'ouvrage de Patrick Deville Peste & Choléra, sujet de mon dernier billet vient de recevoir le Prix Femina !

    L'oeuvre scientifique du médecin vaudois, Alexandre Yersin"trouveur " du bacille de la peste va enfin sortir de l'oubli. Les femmes  du Prix ont compris combien il fallait redonner vie "médiatique" à un de ces hommes dont les bonnes idées ont conduit à sauver des vies humaines.

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    Sylvie Neidinger

     

    Patrick Deville Peste et Choléra Editions du Seuil août 2012.

    Isbn 978.2.02.107720.9

     

    Philippe Deville reçoit le prix Femina (Figaro)

    Prix Femina lire

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Peste_et_Chol%C3%A9ra

     

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  • Alexandre Yersin, le médecin vaudois moins connu que la peste

    alexandre yersone,institut pasteur,morges,vaudois,peste,choléra,seuil,isbn 9782021077209Le vaudois  Alexandre Yersin, membre de la première équipe de l’Institut Pasteur, fondé en 1887, n’a pas marqué les esprits, ni en Suisse ni en France...

    Patrick Deville publie en cette rentrée littéraire Peste & Choléra pour palier ce manque de visibilité.

    L’auteur est en mission. Il a bénéficié d’une résidence d’écriture  en relation avec l’Institut Pasteur  et la librairie La Cédille.

    Pour autant, les vaudois n’ont pas à se flageller d’avoir oublié le scientifique Yersin né au bord du lac, à Morges.

    Même la description consacrée  à sa  jeunesse suisse se limite  à...trois pages sur les 220 que comporte le livre!! A l'image de la vie du médecin qui ne se révèlera ni en Confédération Helvète ni dans l'Hexagone.

    Agé à peine de sa vingtaine d'années, Alexandre Yersin  part étudier à Marburg en Allemagne. Puis  consacre toute sa carrière  à ....l’Indochine.

    Il aura toutefois découvert, entre temps,  le bacille de la peste à Hong Kong en 1894.

    Du coup, le découvreur  toujours fêté.... en Asie appartient à la mémoire collective  de Nha Trang, cette petite ville tranquille où il fit aussi  pousser de l'hévéa.

    Ses notes sont toujours visibles au Musée de Nha Trang.

    A savoir, sa collection d’insectes (entomologie, sa passion de jeunesse ) est  déposée   au Musée de Genève.

    Patrick Deville commet une  biographie romancée à l’écriture si tranchée que l’ouvrage fait plutôt penser à un synopsis…de film. Un  projet à venir ? 

                                                       Sylvie Neidinger

    Peste & Choléra de Patrick Deville Seuil  ISBN 978-2-02-107720-9

    Institut Pasteur

    Musée de Nha Trang/ Musée de Genève

    Complément au 19 janvier 2013 : lire la note de son blog  "Blogre " rédigé  par un descendant de Yersin , Monsieur Philipe Beguin qui évoque de souvenirs familiaux.

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