Jean-Jacques Bourdin s'est payé François Fillon lequel n'ira pas à son émission. Car trop c'est trop.
Lui répond qu'il va pratiquer la chaise vide mardi prochain.
Grand bien lui fasse. A 66 ans, comme Elkabbach à ...79 ans, ce journaliste doit laisser la place. Partir. Quitter la scène.
Qu'il dégage.
Bourdin tel Zeus sur son panthéon de tous les dieux journalistiques a osé nommer son émission d'interview des présidentiables "Entretien d'embauche".
Quel mépris ....
Quelle mégalomanie...
Au départ, cet intitulé est inacceptable pour la démocratie.
Monsieur Bourdin un brin mégalo fait passer "l'entretien d'embauche" aux présidentiables ? Mais qui est-il pour imposer cette obligation non constitutionnelle ?
Il est qui ....lui ? Qui vis à vis des français qui eux vont aller voter: leur "DRH politique" ???
Il semble avoir une maladie psy?
Second point, lui et BFMTV/ RMC viennent de passer plusieurs semaines à monter en épingle le candidat Macron. A démolir dans le même temps le candidat Fillon.
Lequel est parfaitement en droit de refuser d'entrer en contact avec cette sorte de "journaliste" dont la personnalité et l'égo sont boursouflés, hypertrophiés, autocentrés.
Un homme colérique si on s'oppose à lui.
Le parti des médias
A une semaine du premier tour, ce n'est pas le seul refus. Marine Le Pen refuse l'émission de Patrick Cohen, Philippe Poutou celle de Zémour.
Le Parti des médias et surtout le parti pris commencent à lasser.
Un prof de com', Arnaud Benedetti, analyse très finement le rapport qui se crispe entre certains médias, certains hommes ou femmes politiques et leurs électeurs en colère.
Bourdin bosse pour BFM, chaîne qui a incroyablement boosté Macron.
J P Elkabbach, par son impolitesse lors d'un débat de primaire de droite causa un clash avec Bruno Lemaire lequel lui a demandé de le respecter. Il a été viré. A 79 ans, il bloquait des postes. Sur Public Sénat aussi.
Bourdin, colérique, devrait songer à laisser la place à la jeune génération.
Surtout parce qu'il pratique la presse de la.... Place Caniveau.
Et que de nombreux français se lassent de ce style d'informer que l'on peut nommer IMPERATOR..
Sylvie Neidinger
Je reprends ici l'excellent billet d'humeur sur le thème par Robert Maendly
http://nmaendly.blog.tdg.ch/archive/2017/04/03/b-f-m-283132.html
"B.F.M. Ca veut dire : bien foutre la merde.
Bourdin s’agite tous les matins invitant des candidats à l'election présidentielle. On dirait un chat qui s'amuse d'avoir entre les pattes une souris qu' il prend plaisir à torturer. Même Jésus ne sortirait indemne de ce jeux pervers. Les téléspectateurs ravis de voir des gens connus se faire mal traiter oublie pendant un moment la médiocrité de leur vie.
Bourdin se prend pour un procureur de la morale. Il caricature, il oriente, il s'offusque, il condamne bref, Bourdin c'est la concierge de la France qui ne dédaigne pas fouiller dans les poubelles des candidats pour montrer au "bon peuple" de quoi sont faites leurs vie privée.
Il ne prend aucun risque, il lui suffit de mettre le doigt là ou ça fait mal ou pas et s'acharne s'il sent que le coup de grâce est à sa portée. Il représente un des maux dont le journalisme souffre au point d'en mourir bientôt. "Le plaisir du voyeurisme accusateur". Les réseaux sociaux font ça très bien, les journalistes dignes de ce nom ne devraient pas leur emboîter le pas, ils risquent d'y perdre leur âme et leur emplois."
crédit images capture d'écran de bfmtv