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journaliste

  • "Kamasutra ensauvagé" d'Emmanuel Macron contre la presse !

    Encore un scandale verbal, comme le Président Macron sait les produire. En déplacement à Clermont-Ferrand, il fustige le "Kamasutra de l'ensauvagement" de la presse en répondant au journaliste Paul Larrouturou du Quotidien :

    "J’ai déjà répondu dix fois à ce truc-là. Ce qui m’importe ce sont les actes, pas les mots (…) Prévenir, arrêter, sanctionner, corriger et donc répondre à la réalité. Avec les commentaires, vous avez fait le Kamasutra de l’ensauvagement, depuis 15 jours, tous ensemble." a-t-il lancé d'un ton ironique à la presse. "Donc je vous laisse à votre Kamasutra. Ce qui m’importe, c’est le réel! Demandez aux gens! Les gens, ils n’en ont rien à faire. Ils veulent qu’on règle leurs problèmes. Et nous, on est là pour régler leurs problèmes"#kamasutra,#macron,#presse,#gjclermont-ferrand,#darmanin,dupond-moretti,vocabulaire: kamasutra

    Ce faisant, il ne  répond pas sur le fond: à savoir pourquoi un ministre- ici Gérald Darmanin emploie le terme "ensauvagement" .

    Le ministre de la Justice ne venant que donner le point général  de droit (de l'homme) en retour. D'où cet affrontement verbal  inédit de deux membres du gouvernement autour d'un mot de vocabulaire.

    Le désordre  vient  ici certes de la joute verbale au sommet de l'Etat en format "duel" mais  surtout de comprendre que le ministre sarkoziste Gérald Darmanin a l'aval implicite du chef de l'Etat pour utiliser le terme "ensauvagement".

    Emmanuel Macron, dans l'affaire se moque ouvertement  de la presse. Et de facto de la Liberté de la Presse. Cynique en plus par l'usage du terme Kamasutra, ce recensement des mille et une positions de l'amour physique dans l'Inde ancienne.

    Méprisant de la république. Encore une fois. 

                                      LA POSITION DE E MACRON 

    Bien évidemment cette séquence de rentrée ouvre la campagne électorale présidentielle de 2022 sur des rails fort scabreux autour de la POSITION POLITIQUE du président Macron issu du socialisme, qui nomme Bayrou pour capter le centre, tout en extrême-droitisant son discours pour gagner les voix de la  droite dure : grand écart sportif.

    Pour compliquer ce paysage politique français délétère, les Gilets Jaunes -que ce blog avait identifiés immédiatement comme mouvement de fond et non épiphénomène provisoire- redémarrent demain samedi 12 septembre 2020.

    Il attaque  la presse en se moquant ironiquement du "kamasutra" autour du vocabulaire excessif d'ensauvagement. En résumé Emmanuel Macron a  parlé du kamasutra de la presse qui effectivement - c'est le rôle de l'info !- aborde un sujet important (ici l'usage du terme ensauvagement) par mille angles, milles positions, si possible.

    Soit: les angles journalistiques.

    OR, LES MOTS PRONONCES PAR LES RESPONSABLES POLITIQUES PORTENT UN POIDS MAJEUR.

                                                                 Sylvie Neidinger

    kamasutra de l'ensauvagement.JPG

     

     Ensauvagement version Macron. Sémiologie:

    1-Ensauvagement : terme inacceptable dans la bouche de responsables politiques

    2-Kamasutra ensauvagé d'Emmanuel Macron contre la presse

    3-Avant " l'ensauvagement", le mythe du bon sauvage

    4- Le "sauvage" a-t-il une âme? La controverse de Valladolid

    5-Les zoos humains pour exhiber les "sauvages" jusqu'en 1930 - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

    6- Ensauvagement du vocabulaire politique officie

  • La "débandade de l'opposition off shore syrienne"par René Naba

    Voici  une synthèse fort intéressante, originale publiée le 2 juin dernier  sur HuffpostMaghreb de ce qu'est devenue cette opposition syrienne médiatique que l'auteur qualifie de... "off shore". 

    Aujourd'hui elle est dite en" débandade"par ce journaliste après évidemment la persistance du gouvernement légal à Damas qui n'a pas cédé sa place.

    Contrairement aux injonctions occidentales impératives de 2011 et années suivantes...

    Le ton est à l'ironie concernant ces acteurs externes qui entendaient mener la danse d'une opposition voire d'un gouvernement externe bis du pays de Sham... 

    Ils ont échoué dans leur projet de remplacement.

    L'article de René Naba,  spécialiste du monde arabe, peut ne pas être partagé dans tous ses détails.

    Il présente l'avantage important de montrer qui a fait quoi et  ce que sont devenus ces acteurs souvent instrumentalisés, financés pour leur projet offensif.

    De souligner   à quel point la France est lourdement  impliquée dans cette guerre, depuis l'origine, à avoir soutenu jusqu'aux chefs (et leurs groupes)  islamistes radicaux.

      Tout était bon pour la  France de L.Fabius, F.Hollande, J.Y.Le Drian mais aussi Kouchner, BHL, E Chevallier, acharnés à un changement de régime obligatoire en Syrie. Pour mieux démembrer le pays. Le fédéraliser. Le découper. Le prédater.

    La France, ancienne puissance  mandataire de la Syrie, l'ancien colonisateur pour faire simple, se rêvait à imposer ses vues prenant appui sur  cette opposition disparate et   goguette "abreuvée aux pétro-dollars des monarchies" (je cite).

    Laquelle opposition    a  désormais disparu du paysage médiatique où elle exerçait depuis 2011.

    Que devient-elle?

    Certaines de ces figures ont rallié la Syrie légale. D'autres disparaissent, inscrits  aux abonnés absents du champ public.

                                       JUIN 2018: militaires français en Syrie        

    A savoir. En juin 2018, l'armée française est toujours  présente  MILITAIREMENT AU SOL  dans des bases de l'est syrien, du côté de Raqqa [français pas trop informés  sur le sujet d'ailleurs...] En guerre.

    Pas très loin des zones   gazo-pétrolières. 

    Comme pour mieux s'approprier cette partie du territoire syrien avec le partenaire américain.

     Mais cette fois sans gouvernement syrien bis fantôme qui s'agite devant nos TV.

    Avec une autre stratégie: le soutien à certaines fractions kurdes érigées en gouvernement local...à l'occasion.

    Nota ce" gouvernement" dit local n'est strictement pas reconnu par les instances internationales à l'ONU.

    Pour terminer, cette phrase de Paul Valéry citée par René Naba :“La guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas”. 

     

                                                                                           Sylvie Neidinger

     

      Article de René Naba in extenso:

    syrie , opposition en débandade,

     

    “La guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas”. Paul Valéry

    1 - Une démission en cascade (1)

    Dommage collatéral de l’agression tripartie occidentale contre la Syrie, en Avril 2018, l’opposition off shore syrienne pétromonarchique est en pleine débandade, faisant voler en éclat le paravent médiatique de la stratégie atlantiste.

     Mohamad Allouche, le chef du groupement islamiste “Jaych Al Islam” (l’armée de l’Islam), le chouchou des Occidentaux, l’espoir des pétromonarchies pour faire tomber le régime syrien, a ainsi présenté sa démission le 3 Mai, près d’un mois après son dégagement de Douma, banlieue de Damas, et sa déportation vers Jerablous (Est de la Syrie).

    Dans un communiqué laconique, Mohamad Allouche a annoncé vouloir “faire place à de nouvelles énergies afin qu’elles puissent assurer leur rôle dans l’action révolutionnaire au service de la Syrie”, assurant ses sympathisants qu’il demeurait “un soldat actif dans les rangs de la Révolution”. Il n’a pas été possible de savoir si M. Allouche avait décidé de demeurer en Syrie pour former une nouvelle organisation sur de nouvelles bases ou s’il a décidé de s’exiler vers la Turquie voire l’Arabie saoudite son commanditaire. 

     Dans ce qui apparaît comme un mouvement de “sauve qui peut” généralisé, la résignation de Mohamad Allouche a été précédée par une démission en cascade de certaines des personnalités les plus représentatives de l’opposition off shore syrienne.

    Dans le lot des démissionnaires figurent, Georges Sabra, premier président de la coalition nationale syrienne (2012), le turkmène Khaled Khodjja, son successeur à la tête de cette instance (2015) et Souhair Al Atassi, fille du chef du mouvement nassérien de Syrie, Jamal Al Atassi, dévoyée dans son compagnonnnage avec Anas Al Abda, un des chefs de file du djihadisme pro wahhabite, dans une démarche mercantile qui a retenti comme une insulte au combat nationaliste de son père.

    La 2me charrette comprend les noms de Radwane Ziyadeh, activiste parrainé par les cercles néo-conservateurs américains, de même que Badr Jammous, Hadi Al Bahra, Yahya Maktabi et Bassan Al Malek, contraints de jeter l’éponge du fait de leur lâchage politique par leurs parrains (Turquie, Arabie Saoudite, Qatar) et des restrictions financières qui leur ont été imposées.

    Le constat d’échec du chef de la délégation de l’opposition off shore

    Tirant les conséquences de son échec, le nouveau chef de l’opposition off shore aux pourparlers d’Astana, l’islamiste Ahmad Tohmeh, a reconnu les erreurs commises par la coalition anti assad: «L’opposition a eu tort de porter les armes. Il lui incombe désormais de s’engager résolument dans l’action politique», soulignant que l’opposition off shore n’avait pas pour «ambition de se substituer» au régime du président Bachar Al Assad. La militarisation de l’opposition of shore avait été décidée par la branche syrienne des Frères Musulmans, contre l’avis de l’opposition démocratique, à l’instigation de ses commanditaires, le Qatar, la Turquie et les encouragements de la France qui avait accueilli le congrès fondateur de l’opposition, sous l’égide de «La Règle du Jeu» du philosophe Bernard Henry Lévy, de Bernard Kouchner et de Laurent Fabius, trois farouches partisans d’Israël. 

    En écho, depuis Sotchi, le président syrien Bachar Al Assad a donné son feu vert à une réforme de la constitution syrienne au terme de son entretien jeudi 17 Mai avec Vladimir Poutine. Ce sommet, le 4eme du genre depuis l’intervention russe en Syrie, était destiné à sceller la fin de la présence militaire terroriste dans le centre de la Syrie. Cette démission collective intervient alors que le pouvoir baasiste a réussi à reconquérir près de 80 pour cent du territoire national et qu’ “Al Noukhba”, les troupes d’élite du Hezbollah libanais, fer de lance du combat anti djihadiste en Syrie, se sont redéployées au sud Liban, face à Israël, en prévision d’une éventuelle confrontation avec l’état hébreu sur fond de bras de fer sur le nucléaire iranien. “La guerre contre les supplétifs s‘est achevée. La guerre contre leurs commanditaires” (les Etats Unis et les pétromonarchies) pointe à l’horizon, avait prédit Cheikh Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah Libanais, le grand vainqueur des élections législatives libanaises, dans une intervention télévisée, début Mai.

    Le triomphe électoral du Hezbollah libanais, en parallèle à la déconfiture de la presse arabe pro atlantiste, a d’ailleurs précipité l’opposition off shore dans un coma prolongé, révélant au grand jour son imposture. 

    Cette débandade a en outre mis à découvert les pays occidentaux, leur ôtant toute justification juridique, politique et morale à leur guerre de démembrement de la Syrie, ultime “pays du champ de bataille” avec le Liban en état de belligérance avec Israël. Mieux, si la chute de Douma a été le signe déclencheur de l’expédition punitive occidentale contre la Syrie, sous le faux prétexte de l’usage d’armes chimiques par le pouvoir syrien, l’anéantissement de Faylaq Al Rahman, le groupement islamiste soutenu par Doha dans le secteur de Douma, a favorisé un rapprochement entre la Syrie et le Qatar.

    Redoutant désormais son isolement depuis sa crise avec les autres pétromonarchies, l’ancien chef de file de la coalition islamo-atlantiste, a amorcé un rapprochement avec l’Iran, dans un degré moindre avec la Syrie, alors que son côté, Al Jazeera a cessé complètement ses attaques contre le Hezbollah libanais.

    Finalement, l’opposition off shore n’a été bénéfique qu’à ses adhérents et non à leur cause, qui ont ainsi bénéficié pendant sept ans de substantielles subventions, sans le moindre justificatif de leurs dépenses, ainsi qu‘à leurs cornaques français.

    Eric Chevallier, premier ambassadeur français auprès de l’opposition off shore, a ainsi été nommé ambassadeur au Qatar et son successeur Franck Gellet, 2me cornaque français de l’opposition, va lui succéder en juillet 2018 à l’ambassade de France à Doha, dans une rotation qui apparait comme une juste compensation d’un travail ingrat. Il n’a pas été possible de savoir dans l’immédiat si ce mini mouvement diplomatique constitue en fait une opération déguisée visant à supprimer purement et simplement le poste de (x) français de l’opposition pro-monarchique; ou si ce geste de dépit envers des opposants incapables constitue un timide signe en direction de Damas.

    Devant les revers successifs enregistrés en Syrie, la France a, en tout état de cause, renoncé finalement à exiger le départ du président Bachar Al Assad comme préalable à tout règlement du conflit.

    Le pôle de l’opposition démocratique syrienne avait déjà laissé entrevoir une telle issue considérant que “l’agression tripartite occidentale contre la Syrie, en avril 2018, hors cadre du Conseil de Sécurité, a signé l’acte de décès du Haut Comité des Négociations parrainé par les pétromonarchies et les Pays occidentaux”.

    Observant que “l’opposition officielle représentée par le Haut Comité des Négociations est constituée d’un agrégat de contradictions et d’oppositions inconciliables, dont certains vont jusqu’à réclamer le bombardement de leur propre pays”, le pôle de l’opposition démocratique a préconisé “la constitution d’une instance de négociations impliquant la participation des représentants des forces patriotiques et démocratiques syriennes”. 

    Déconsidérée par ses retentissantes défaites militaires, ses divisions, son inconsistance idéologique, sa cupidité et son extrême servilité à l’égard de ses commanditaires, l’opposition off shore syrienne n’a jamais constitué une alternative crédible au pouvoir baasiste. Tout au plus une machine de guerre instrumentalisé contre lui. Sur ce lien, la débâcle djihadiste et des figures de proue des groupements islamistes syriens: 

     Le travail de sape contre le régime syrien a été principalement mené par les mercenaires attitrés de l’alliance atlantique, les djihadistes, où l’on dénombrait au plus fort de la bataille entre 100.000 à 200.000 membres, selon un rapport de Brooking Doha Center, une institution nullement suspectée de complaisance à l’égard du clan alaouite. 

    Au point que les notables de l’opposition off shore apparaissaient comme des pantins désarticulés aux mains de leurs maîtres, malgré l’intense campagne d’intoxication psychologique des intellectuels organiques de la caste universitaire française, constituée des trois anciens résidents français de Damas, Ignace Leverrier, Jean Pirre Filiu, François Burgat et les islamophilistes Nabil En Nasri et Romain Cailet, ses disciples Thomas Pierret, Pierre Puchot, Vincent Geisser, Laurent Bonnefoy, Pascal Menoret, Franck et Emilie Glassman, Agnès Levallois et Laura-Maî Greviaux, Yannick Jadot, l’homme de la piteuse expédition de Syrie, Thomas Legrand, Nicolas Hénin et Cécile Vaissié, enfin Bruno Tertrais, Nicolas Tenzer, Stéphane Grimaldi, le fumeux “Charlie à Paris et Charlot à Caen”, et Romain Goupil, le parfait représentant de la gauche mutante française néo atlantiste, son équivalent libanais Ziad Majed et son compatriote libanais, Joe Bahout, les grands vaincus de la bataille de Syrie. Le chef de campagne au début de la guerre de Syrie, en 2011, François Burgat est désormais anormalement taiseux depuis les désastres militaires de ses protégés et les déboires judiciaires de son compagnon de route le prédicateur confrérique Tareq Ramadan, dont il chevauchait la vague de popularité.

    Cette capitalonade illustre, en même temps que son désarroi, la désintégration morale d’une prétendue élite d’un pays jadis réputé pour son nationalisme chatouilleux. En précurseurs, Moaz Al Khatib et Ahmad Al Jarba, deux anciens chef de l’opposition syrienne, ainsi que Michel Kilo, l’ancienne icône de la contestation anti Assad, avaient pourtant déjà fustigé le charlatanisme de ce conglomérat opportuniste, refusant six ans plus tôt, en 2012, de servir de caution à une mascarade visant la destruction de leur propre pays. Le Général Moustapha Cheikh, ancien chef de la branche militaire de l’Armée Libre de Syrie (ALS), leur a emboité le pas, sur le plan militaire.

    Cet officier a été même jusqu’à se féliciter de l’intervention russe en Syrie. Condamné à mort par l’opposition pétromoarchique, il s’est réfugié à Moscou pour échapper aux foudres de la justice oppositionnelle. La défection la plus illustre demeure toutefois celle de Riad Hijjab, l’ancien premier ministre ephèmère de la Syrie, et président de l’équipe des négociateurs de l’opposition syrienne dans sa mouture saoudienne. Ce chouchou de la presse française, particulièrement du journal Libération, a même déserté le Moyen Orient pour se réfugier aux Etats Unis et se mettre à l’abri de ses forfaits antérieurs. A distance de ses méfaits.

    De ce paysage dévasté émerge toutefois une personnalité singulière, Basma Kodmani, la première porte-parole de l’opposition off shore. Démissionnaire dès le 28 aout 2012, la caution moderniste d’une coalition rétrograde fera preuve d’innovation dans le domaine politique en pratiquant la démission à éclipse, reprenant du service au gré des missions de ses commanditaires, en fonction des impératifs de la flageollante diplomatie française. C’est ainsi qu’elle fera une apparition intempestive à Ryad en 2015 pour le lancement du “Haut Comité des Négociations” après une retraite de 3 ans, puis de nouveau à Genève en 2017 pour la reprise de la conférence de Genève, avant de sombrer de nouveau dans l’oubli.

    La fille de l’ancien ambassadeur de Syrie en France est passée à la postérité pour son “besoin d’Israël”, qui la propulsa à la fonction de dame patronnesse de la presse française pour tout ce qui trait à la Syrie.

    Quant à sa sœur, Hala Kodmani, elle s’est forgée une notoriété par ses pathétiques soliloques sur la Chaîne Arte dans l’émission 28 minutes d’Elizabeth Quin, en alternance avec la journaliste Anne Elizabeth Moutet  membre de la plateforme européenne du think thank “Gate Stone” de l’Ultra faucon John Bolton, le conseiller pour la Sécurité Nationale du président Donald Tump. Pétitionnaire compulsive, la dirigeante de l’obscur groupuscule oppositionnel syrien, Souriya Hourrya (Syrie Liberté), a été parachutée dès le soulèvement populaire syrien à la tête de la rubrique Syrie du journal Libération. Elle émarge ainsi depuis sept ans sur le budget de Patrick Drahi, le millardaire franco israélien, sous couvert de guerre contre la dictature.

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  • La journaliste franco-suisse Véronique Robert décède

    Elle avait sauté sur une mine à Mossoul lundi dernier.

    Véronique Robert n'a pas survécu.

    La professionnelle possédait aussi la nationalité suisse.

    Elle rejoint dans la mort les deux autres membres de l'équipe de tournage dont le fixeur.    SN

    http://www.lefigaro.fr/international/2017/06/24/01003-20170624ARTFIG00067-la-journaliste-veronique-robert-blessee-en-irak-est-decedee.php

  • Un oeil sur la planète: Syrie, le grand aveuglement (occidental)

    Enfin un  reportage (France 2) sur la Syrie qui tienne compte de plusieurs sources.

    Pour sa première, la journaliste Samah Soula enquête sur le terrain et bouscule le politiquement correct. un oeil sur la planète,journaliste,syrie,samah soula

     Enfin le rôle extrême de la France dans son aveuglement uniquement orienté islamistes radicaux est souligné. Premier pays à avoir vendu des armes bravant l'embargo européen.

    Une réalité beaucoup plus complexe  que celle habituellement présentée par les médias 

    Une présentation de la guerre dans laquelle de nombreux syriens se retrouvent.

    A revoir en replay ou sur You Tube:

     https://www.youtube.com/watch?v=Kh8FnLJFTMA

                                                               Sylvie Neidinger

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  • La "première dame" insulte grave... son employeur

    L'info sortie la semaine dernière dans le Canard Enchaîné a été reprise par différents supports.

    Les faits: Valérie Trierweiler aurait laissé sur le répondeur du patron de Paris Match, Olivier Royant, trois insultes odoriférantes.

    Valérie Trierweiler en furie contre le patron de Match : journal de merde! (lien au 20.2.2013)

    Valérie Trierweiler va-t-elle rester à Paris Match?

    Et visible sur nombreux sites de presse, en tapant " VT+ M.= l'insulte en question"

    Je ne fais pas de commentaire ici sur ces faits précis. Libre à chacun de penser ce qu'il veut de cet incident très ...éclaboussant de la politique française. Mais propose cette analyse:

    La position imposée aux français par VT d'être à la fois à la lumière du pouvoir et gardant son métier de journaliste avait suscité au départ de nombreux doutes. Ceci fut largement  décrit.

    Le compagnon d'Angela Merkel souvent cité en contre-exemple, a décidé, lui, la ligne de la   vie ...privée. Il travaille mais ne s'expose jamais publiquement. Et personne ne vient déranger cet inconnu.

                      CHOIX IMPOSSIBLE ET PAROXYSTIQUE DE V. TRIERWEILER

    Vouloir les deux est incompatible. Pire, chez Valérie Trierweiler l'effet est doublé par la nature du travail. La profession exercée n'est pas prof ou comptable mais bien ... journaliste.

    D'une part cette profession est soumise à un code de déontologie d'indépendance vis à vis du pouvoir, de la com...

    Et surtout, paroxysme: la première dame officie dans un magazine people dont elle est aussi sujet par les reportages sur la people qu'elle est devenue, étant compagne du Président de la république. Un homme désormais parmi les dix les plus puissants au monde. En cumulant les deux fonctions, elle fait le choix d'un scénario impossible. Au delà de l'épisode des insultes, le pire est probablement à venir.

    I- La relation de subordination avec Paris- Match:

    En droit, aucun employeur ne peut insulter son employé. Aucun employé ne peut insulter son employeur. Sauf à casser le contrat qui lie les deux parties.

    Constat: face à ces injures enregistrées, le Groupe Lagardère a choisi de ne pas agir  en droit comme cela se passerait avec un employé normal. Par là, il ne protège pas non plus ses autres salariés, ceux qui ont professionnellement pris leur plume pour traiter de la "VT people" et qui font l'objet aujourd'hui de sa vindicte largement décrite dans la presse.

    Ces employés selon les témoignages rapportés  sont aujourd'hui  "terrorisés " par Valérie Trierweiler-people qui prend des mesures de rétorsion à leur encontre. Pourquoi un tel   traitement de sa salariée par le Groupe Lagardère ? (rappel  en son temps Alain Ginestar avait été renvoyé en moins de deux)

    Paris -Match a fait passer l'info  par la  voie détournée du Canard Enchaîné. Il  dispose désormais d'un document majeur. Pas le poids des mots ni celui des photos mais le choc du son : la bande- son du répondeur téléphonique.

    Quelles explications à cela ? :

    - S'en sert -il comme moyen de contre-pression contre elle ? Du type "si l'employée que vous êtes dérape encore, on publie le son"

    - Ou autre cas opposé :  en ne judiciarisant pas le dossier par renvoi de la salariée, il la protège de la diffusion du document (catastrophique pour elle si cela se produit) et maintient ses relations avec le pouvoir ?

    - Ou autre cas: Paris-Match profite commercialement du cas inouï qui lui est fait: avoir comme salariée une people de premier plan qui possède  un pool de communication à son service à l'Elysée. Et le journal en jouerait pour créer le buzz médiatique?

    -Ou autre cas: Paris-Match aurait peur de retombées négatives  en la licenciant ?

    L'attitude de Valérie Trierweiler  en tous cas pose problème. Les échos de la rédaction de Paris Match évoquent un agacement majeur des autres salariés. Que fera la direction de l'hebdomadaire si un mouvement de grogne des salariés plus important ne se fait jour, du type, une petite grève de derrière les fagots ?

    A noter : l'absence totale de réaction du Syndicat des Journalistes SNJ sur l'affaire. Par sidération ?

    II- La symbolique du pouvoir.

    Tous les pays ne valorisent pas la fonction du couple au pouvoir :  Suisse et Allemagne très peu. Les monarchies constitutionnelles européennes : oui ( Espagne etc.)  USA et France : oui. L'Hexagone reste  à plusieurs égards une monarchie républicaine qui aime à ce que le palais de  l'Elysée soit habité par un couple qui les représente.

    Représentation : tel est bien le terme adéquat. Par le bulletin de vote, le peuple, normalement élit celui qu'il juge le meilleur à un temps T. Le couple en fonction de représentation se doit d'être irréprochable dans l'image médiatique en tous cas.

    Madame Obama fait un parcours de Première dame jusqu'à présent impeccable. Elle se construit progressivement une image solide, professionnelle, à la fois autonome et  en complémentarité de son époux : du grand art.

    Valérie Trierweiler n'a pas à ce jour  construit une image cohérente. Va-t-elle réussir?

    Pire, aujourd'hui, cela se dégrade fort avec ce genre de propos éclaboussants qu'elle-même a prononcés.

                                                  Sylvie Neidinger

    * Que l 'on ne vienne pas dire que les commentateurs s'acharnent sur elle. Elle alimente elle -même par sa pratique inédite et hors-norme les analyses.

    rubrique Politique'France Valérie Trierweiler

    SUITES:

    1-Un héritier du groupe Casino dépose une plainte peu ordinaire contre VT pour ...."détournement de fonds publics" La démarche n'a aucune chance d'aboutir mais créé du buzz.

    2-Le député de l'Yonne pose très clairement la question de la présence de VT, non mariée sur le site de l'Elysée et des moyens mis à sa dispositions, directement au Premier Ministre en réclamant la base des fondement juridiques.

    3-Tweet politique du 23 avril 2013