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Politis France - Page 18

  • Halte aux "pogroms"

    Un certain Jacques Debot, Tzigane,  publie  le 27 mars une alerte sur les "pogroms" de la banlieue française autour de la rumeur de la camionnette blanche qui choperait les enfants pour mieux les découper...

    Une stigmatisation qui certes ici est dénoncée avec un vocabulaire probablement exagéré. Mais c'est le terme uilisé par ce rédacteur qui lance un cri du coeur.

    Ici, en pied, la reprise intégrale, dans le cas où le lien web  ...ne se ferait plus naturellement: https://blogs.mediapart.fr/jacques-debot/blog/270319/romstorie-les-banlieues-tentees-par-le-pogrom

    Un article acide, ironique, triste  synthétique sur ce peuple, ces peuples, que Hitler a largement détruits dans les camps de concentration en son temps, sans que généralement Monsieur  et Madame tout le monde ne le sache encore ... en 2019 !

    Certains revivent une séquence dont ils se seraient bien passés.

    Le camionnette blanche est typiquement celle des identifiés comme "gens du voyage". Des non sédentaires, gitans, tziganes ou autres.

    Il s'agit de plusieurs peuples, de plusieurs réalités d'origine différentes  (coeur de l'Europe pour les yéniches, Inde pour d'autres, il y a plusieurs siècles.)

    Mais tous  balancés dans le même sac de la... stigmatisation. Qui dès lors les amène, comme d'auteur de l'article  se sentir UN peuple.

    La camionnette blanche tire les caravanes. ô scandale que ces agressions.

    "Ce peuple n'est pas le mien, Jacques Debot. Il est le vôtre. Et vous prenez votre plume.

    En réalité votre peuple non sédentaire est surtout  ... le nôtre."

    Nôtre dans notre mémoire européenne commune. Soutien.

                                                                       Sylvie Neidinger

     

    Romstorie: les banlieues tentées par le pogrom?

    Ce petit peuple, c'est le mien, le peuple tsigane pathétique et maudit, que la rumeur accuse aujourd'hui d'enlever des enfants pour les livrer au trafic d'organes. Une fois de plus, il semblerait que de nouveaux pogroms se préparent et que les Tsiganes n'aient pas encore assez souffert
     

    Une succession de faits divers tragiques se déroule en ce moment-même en banlieue parisienne où des bandes armées font barrage aux véhicules utilitaires dont ils supposent que les conducteurs sont roms, saccagent ces véhicules en arrachent de force conducteurs et passagers pour les rouer de coups, au motif qu’il s’agirait de rôdeurs cherchant à kidnapper des enfants pour des filières de trafiquants d’organes.

    On identifie le Basque à son béret, le Breton à son chapeau rond, le Bavarois avec son petit galurin de feutre, le rappeur avec sa casquette de base-ball. Mais à quoi ces « justiciers » reconnaissent-ils un Rom ? Ils reconnaissent un Rom à sa camionnette blanche. La dialectique des rumeurs n’est pas compliquée. D’après eux, la camionnette en question rode en repérage pour s’emparer des petits enfants. Les Roms, adroits à désosser les appareils ménagers pour en extraire le cuivre et la ferraille, se sont reconvertis dans une activité bien plus lucrative. Ils désossent maintenant les enfants pour prélever le foie, la rate et les rognons, tous les organes qui se vendent et se trafiquent.

    La rumeur ne dit pas quels docteurs opèrent ces prélèvements ni dans quelles cliniques. Comme les registres de la police et de la gendarmerie, la rumeur est muette sur l’identité des enfants kidnappés, sur la date et les lieux d’enlèvements, mais c’est normal, c’est un complot, on nous cache la vérité. On ne sait rien non plus des patients transplantés, ni du coût de l’opération, du mode de règlement, du taux de prise en charge par la caisse d’assurance maladie. La rumeur est loufoque, la rumeur est boiteuse, la rumeur est une bouture, un greffon qui cherche son porte-greffe pour s’enraciner, croître et proliférer.

    La connexion entre les Tsiganes et le prélèvement d’organes n’est pas un fait historique entièrement nouveau puisque notre petit peuple l’a déjà rencontré à deux reprises. La première fois c’était à Auschwitz. A la descente des trains qui les livraient aux bourreaux, le nazi Mengele sélectionnait systématiquement les couples d’enfants tsiganes jumeaux. Il les faisait tuer ou les tuait lui-même dans les jours suivants pour prélever les organes, le thymus, les glandes surrénales, etc. Dans ces organes prélevés sur des enfants tsiganes assassinés il pensait pouvoir découvrir la même particularité, la même anomalie chez l’un et chez l’autre, et cette particularité serait le secret de la gémellité. S’il avait pu découvrir le secret de la gémellité, sa « race de seigneurs » aurait pu se multiplier deux fois plus vite et le Reich nazi reconnaissant l’aurait élevé aux plus hautes dignités. Pour ces foutaises, Mengele a assassiné des centaines d’enfants tsiganes à seule fin de prélever leurs organes. De même il a prélevé leurs yeux en grand nombre pour déterminer s’il existait une prédisposition à naître avec des yeux bleus.

    La seconde conjonction tsiganes-organes s’est produite au Kosovo dans les années 1998-99 ruet les années qui ont suivi. Sur cette affaire, on est maintenant renseigné bien au-delà de la rumeur, du fait divers et de la presse à sensation. Les rapports de Mme Carla Del Ponte et du Sénateur Marty apportent les éléments troublants sur le financement de l’armée de libération UCK par le trafic d’organes d’êtres humains. Les prisonniers de ce groupe de partisans étaient maintenus en vie jusqu’à l’arrivée d’un receveur dans l’attente d’une greffe. Le prisonnier, la plupart du temps un tsigane,  était alors assassiné, ses organes prélevés et transplantés. On connait les emplacements des cliniques, les filières, les patients qui ont reçu ces organes, les médecins qui opéraient, à deux heures d’avion de chez nous. Au cours des dernières années, on a jugé et condamné certains acteurs de ces crimes abominables. L’UCK mise en cause dans ces crimes est au pouvoir actuellement au Kosovo. Les enquêtes prospèrent avec beaucoup de lenteur, mais toutes les traces ne seront pas effacées.

    Revenons maintenant  à notre France de 2019 à ces territoires de la République où la rumeur, telle un greffon sur son porte-greffe, a pris racine au cours des vingt dernières années, vingt  années de proximité entre les habitants des cités et ceux des bidonvilles.Il n’est pas raisonnable d’espérer que tout se soit bien passé. Il y a eu des accrochages, des conflits, des tensions tout au long de ces années, mais, pour faire court, ça restait, la plupart du temps « dans les limites de l’acceptable » Néanmoins quatre événements au moins ont retenu notre attention, quatre événements qui ont pour points communs d’avoir fait l’objet d’une médiatisation au niveau national, d’avoir été d’une grande violence, d’avoir été revendiqués publiquement par les agresseurs, quatre événements dont les victimes étaient roms.

    Le 28 septembre 2012, à Marseille, les habitants de la Cité des Créneaux, au nord de Marseille, mettent les Roms en demeure de quitter immédiatement le lieu où ils avaient établi un campement et sans plus attendre mettent le feu au mobilier et au matériel des familles. La sénatrice socialiste Samia Ghali a déclaré à plusieurs reprises comprendre et ne pas condamner les incendiaires.

    Le 17 juin 2014, à Pierrefitte sur Seine, un adolescent  rom de 16 ans, le jeune Georghe Franzhu, plus souvent appelé Darius, vaguement accusé de vols par les jeunes de la Cité des Poètes voisine du bidonville où il réside, est enlevé, torturé, laissé pour mort dans un caddy de supermarché. Il survivra après de longues semaines de coma, très handicapé par de nombreuses séquelles.

    Le 1er février 2018 à Garges-lès-Gonesse, un homme âgé, que la presse a appelé Mr Youcef, retrouve sa maison (où il ne vivait pas) située dans un lotissement, occupée par des squatters roms. Il engage contre eux une procédure mais comme toute procédure celle-ci requérait des délais que la presse a largement commentés. Sur les réseaux, le blogueur franco-tunisien Bassem Braïki appelle les jeunes de la cité voisine à déloger les squatteurs, ce qu’ils font le même jour. Ces justiciers filment leur opération et la diffusent sur les réseaux où on peut les voir exhiber des armes de guerre.

    Le 9 juin 2018 à Grenoble, quelques familles roms installées Rue Albert Thomas, dans le quartier du Mistral sont délogées au cours de la nuit, poursuivies, brutalisées par de jeunes habitants de la Cité qui mettent le feu à leurs cabanons, les empêchant de venir se réinstaller.

    Même si le Président de la République François Hollande avait en juillet 2014 annoncé très solennellement que tous les moyens seraient mis en œuvre pour que les auteurs des sévices subis par le jeune Darius soient retrouvés et punis, quelques mois après l’enquête était close, le dossier était refermé, le juge n’avait mis personne en examen. Comme à Marseille, à Grenoble et Garges-lès-Gonesse, les dossiers ont été très vite refermés, les auteurs des violences contre les Roms s’en sont tirés à très bon compte, aucun jugement n’a été rendu.

    « Les cités » n'ont pas organisé ce qui ressemble de plus en plus à une répétition générale avant les pogroms, même si on retrouve aujourd’hui  des gens « des cités » parmi les prévenus appelés à comparaître à la barre du tribunal de Paris, interpellés au cours des nuits passées alors qu’ils menaçaient les Roms. On verra quel sera la nature de la décision des juges, mais ces jeunes ou moins jeunes me font penser aux paroles de ce merveilleux écrivain qu’était Jean Guéhenno. Dans son ouvrage « La mort des autres », Jean Guéhenno, qui avait été soldat pendant la Première Guerre mondiale, écrivait que ses compagnons d’armes, les jeunes gens qui avaient fait la guerre, n’étaient pas des salauds. Pour lui, les salauds étaient ceux qui avaient demandé à ces jeunes gens de faire la guerre. A ces salauds, il refusait de pardonner.

    Les salauds d’aujourd’hui sont planqués sur Twitter et sur Facebook. Chaque jour ils excitent écervelés et désœuvrés à persécuter les Roms. Ils déversent la haine et le font en toute impunité. Ils appellent au meurtre, au pogrom, à l’incendie. Ils répandent les rumeurs, accusent les Roms de propager les maladies, la tuberculose, la rougeole, la gale. Ils accusent les Roms de manger les chiens, de droguer les bébés, d’être sales et voleurs, incultes, de se prostituer. Ils moquent les infirmités des mendiants, se pincent le nez, réclament des châtiments. Ils sont élus de la République, de notre République et pourtant prônent le nettoyage ethnique. Ils sont journalistes et s’ils écrivent un article banal sur une décision d’aménagement du territoire par une collectivité locale, si cette décision concerne les Roms où les Gens du Voyage, ils illustrent l’article avec la photo d’un tas d’ordures. Nous sommes insultés, moqués, dévalorisés sur les réseaux sociaux, c’est chaque jour et c’est toute l’année.

    A Montreuil, tout près de Paris, une équipe politique ambitionne de conquérir la ville aux prochaines élections municipales. Elle est présente sur Twitter sous le nom de : Collectif-Lagny basMontreuil @ParvisLagny. Plusieurs fois par jour, tous les jours, depuis des semaines et des semaines, cette équipe diffuse des tweets où sont associés les mots Roms, rats, ordure, nuisances, illustrés de photos de matières fécales. Ces gens qui ambitionnent de gouverner une grande ville de 107 000 habitants n'ont d’autre programme que la haine, la haine des Roms et les photos de matière fécale. Cette répétition à flot continue ne crée pas des rumeurs, elle crée des vérités, qui vont de soi et mènent aux pogroms.

    La prise de conscience brutale et soudaine, la crainte légitime de voir soudain la minorité la plus faible de notre société mise en danger mortel, a provoqué un afflux de soutiens sur les réseaux sociaux. Il faut savoir que symétriquement on peut lire un afflux plus important encore de menaces.

    Nous avons une telle habitude des menaces qu’elles nous laissent dans un état proche de l’indifférence. Quant aux soutiens, ils étaient si rares que nous en avions depuis longtemps perdu la saveur. Nous lisons avec stupeur des tweets où des élus se réclament des valeurs de la République et nous assurent de leur soutien. J’ai tant écrit de courriers à ces gens-là, tant de fois je leur ai demandé leur aide en faveur des familles roms dans la grande détresse et ces gens-là ne m’ont jamais répondu. Je connais leur main qui aujourd’hui nous flatte, si prompte à étrangler. Je connais leurs mots à charge creuse et souffre de les lire. Si nous en sommes là, c’est aussi de leur faute. Demain, ils feront semblant de verser une larme. Donnera-t-elle assez d'eau pour éteindre les feux allumés des pogroms ?"

     

                                                   Rubrique Yéniches

  • Scandale Notre-Dame-de-Paris:150 millions d'euros pour un système anti-incendie jamais trouvés

    Désolée de l'acidité du jour. Mais ce blog aime à nommer un chat un chat en toute indépendance d'esprit. C'est sa marque de fabrique.

    Selon l'historien Didier Rykner, il manquait juste 150 millions d'euros pour installer un système anti-incendie dans la cathédrale parisienne. Il avait alerté. Argent jamais trouvé. On aurait pu éviter cela ! La colère de l'historien est palpable.

    Je pose ici une simple question. Combien a coûté pour la France l'inutile guerre de Syrie qui a même détruit des infrastructures urbaines par ses missiles, présence de navires au large, d'avions de chasse pour tirer?????

    Sous Sarkozy, Hollande et Macron il y eut , en France de l'argent pour des guerres extérieures erratiques, inutiles, ayant endommagé des quartiers urbains de pays tiers. 

    Coût de la guerre française  en Syrie: opération  Chammal seule: 360 millions. Surcoût non budgété globa:  800 millions d'euros. L'ensemble depuis 2011 s'évalue à plusieurs milliards  pour la seule Syrie. Coût exhorbitant des guerres de la France, inutiles de surcroît car  sans grand retour géostratégique.

    Il n'y avait pas en France 150 millions euros pour Notre-Dame de Paris, cathédrale médiévale dont les parties médiévales ont désormais totalement disparu. Pas d'assurance non plus.

    Dégoût....

                                                          Sylvie Neidinger

    Tweet du jour sur @SylvieNeidinger

    @SylvieNeidinger, #blogneidinger, notre-dame-de-paris,#paris,absence de système anti-incendie,syrie,missiles,#notre-dame

     L'ancêtre bizantine de Notre-Dame 

    https://immobilier.lefigaro.fr/article/dans-une-syrie-ravagee-par-la-guerre-decouvrez-l-ancetre-de-notre-dame_a2b5f70e-62bd-11e9-bcd4-4acccf2c010d/

  • Les occidentaux annoncent la fin (supposée) de l'EI... qu'ils ont contribué à installer!

    Clap de fin, vraiment? 

    Trump, Macron....annoncent à coups  de trompettes médiatiques  la fin supposée de l'EI  ou Daesh (dawlé islamyé) ou Isis en anglais. 

    Victoire à Baghouz qu'ils s'attribuent, avec leurs alliés kurdes. 

    EI, Daech, Isis: autant d'acronymes pour une terrible réalité qui s'est installée sur les décombres de l'invasion américaine en Irak et ceux du conflit syrien importé  en 2011.

    Ces présidents se glorifient d'un bizarre succès.

    L'hyperbole prévaut. La guerre serait même gagnée par un certain "André le français", selon un média hexagonal. 

    Or,

    1-Beaucoup des combattants de Daesh ou Etat islamique se sont "évaporés" dans la nature en novembre 2017. Le monde entier devant ses écrans les a vus, stupéfait,  quitter par colonnes la ville de Raqqa lors de sa chute. La coalition occidentale, les FDS  les  laissant partir par centaines avec armes et pick-ups. 250 combattants aguerris et les familles, en bus,  selon la BBC.

    La presse  ne pouvant masquer les images, évoqua sans ciller cette fuite organisée des jihadistes  de Daesh par les occidentaux.

    2- Moscou par la voix de son ministre Lavrov demanda vertement  en février 2018 à ce que les jihadistes issus de Daesh réinstallés autour de la base américaine de Al Tanf, évacuent ce nouveau  "trou noir"  .

    https://francais.rt.com/international/48184-syrie-serguei-lavrov-demande-fermeture-base-us-al-tanf (NDLR 2023: le site RT a été depuis la rédaction de l'article désactivé en France)

    Ces  groupes  Daesh étant  alors  à l'offensive contre les forces gouvernementales.

    2'-Le camp de Al Hol reste une poudrière jihadiste.

    3-Le combat contre l'islamisme radical n'est pas du tout  terminé. La province d' Idleb regorge actuellement de groupes du même moule idéologique issus d'Al Qaida qui s'y sont concentrés en provenance de ....partout.

    Dans cette zone frontalière avec la Turquie,  ils ne se nomment pas  Daech mais Al Nosra  (anciens protégés de Laurent Fabius, alors ministre des Affaires étrangères  de François Hollande) Ahrar Al Cham et autres...

    Une cinquantaine de factions en tout. Initialement armés par les occidentaux et pays arabes du golfe  (Arabie Saoudite, Qatar..). Il s'agit de ceux nommés "rebelles" par nos médias. Il nous  fallait même  lire "gentils rebelles" pour correspondre au film politiquement correct vendu sur nos écrans informationnels depuis le début du conflit syrien.

    En résumé, on constate un incroyable double jeu occidental autour de l'EI comme "variable", auquel s'ajoute une complexité, celle de la position instable des kurdes.

                                KURDES SYRIENS RECONNECTES A DAMAS

    Les occidentaux  ont tenté de créer par ce conflit - entre autres motifs- un Kurdistan nommé Rojava reliant l'est syrien au nord ouest irakien, projet captant ainsi ...les principales ressources pétrolières des deux pays.

    De nombreux kurdes pris au piège des annonces et défections  occidentales, des violences de cette guerre (génocide Yazidis..) n'entendent plus tant que cela quitter les pays en question: Syrie et Irak pour une hypothétique autonomie. Une semi-autonomie en réalité. Un imbroglio à la  Kosovo.

     Exemple : il n'y  actuellement pas de tribunal digne de ce nom pour juger les jihadistes occidentaux dans la zone. Logique: la zone kurde n'est pas un Etat!

    Plutôt que se voir écrasés par la Turquie, ils négocient actuellement leurs  bonnes relations avec... Damas.

    A Khamichlé, ville du gouvernorat de Hassaké, les familles préfèrent encore envoyer leur enfants dans les écoles gouvernementales plutôt que les nouvelles structures strictement kurdes.

    Le Kurdistan ne  trouve pas ses marques dans son environnement géographique et historique. Coincés par les puissances frontalières, ils n'entendent pas ce redécoupage prôné par les occidentaux pour leurs propres intérêts géostratégiques.

    La guerre en Syrie est  un échec au final pour la coalition.

    Leur prise de possession indirecte des zones pétrolières et leur exploitation, sous couvert de Rojava poserait un sérieux problème de légalité.

    Surtout à partir du moment où le régime de Damas n'a pas cédé contrairement aux plans et  désirs occidentaux.

    Contrairement aux compromissions avec les groupes islamistes radicaux, de quelque nature que ce soit.

                                                                                      Sylvie Neidinger 

  • #GiletsJaunes, l'ONU réclame une enquête sur les violence

    Michelle Bachelet, Haute Commissaire aux droits de l'Homme à l'ONU réclame à la France ce mercredi 6 mars une "enquête approfondie" autour de l'usage excessif de la force lors des manifestations, notamment les rassemblements  des Gilets Jaunes. Il ne s'agit pas de la mise en place d'une enquête internationale. Elle demande à l'hexagone de s'auto saisir pour  mener les investigations.#giletsjaunes,#onu,cacatov,michelle bachelet,droits de l'homme,enquête,violences

    #giletsjaunes,#onu,cacatov,michelle bachelet,droits de l'homme,enquête,violencesLe récent incident inouï du GJ handicapé en fauteuil  gazé à la lacrymo, son masque arraché ne plaide pas en la faveur de Paris.

    Pascal Bouré réclamait juste de récupérer le dit masque !

    Son visage brûlé, il fut pris en charge par les medic streets.

    On doit toutefois  rappeler la difficulté majeure des policiers sur le front chaque samedi depuis le 17 novembre 2018 , qui comptent des blessés dans leurs rangs et qui reçoivent désormais des excréments, les "cacatov" en plus de  boule de pétanques ou autres caillasses!

    Policiers au turbin face à la contestation sociale alors que les revendications finalement s'adressent ....aux politiciens qui dirigent. Lesquels ont les clefs du problème.

    L'ONU entre en piste alors que les Gilets Jaunes avaient manifesté place des Nations à Genève le 20 février dernier...

    Le gouvernement Macron en la personne de Benjamin Griveaux rit... jaune de se voir dans une liste entre Haîti et le Venezuela . Inédit.

                                                                            Sylvie Neidinger

     

                                                         overdose fiscale,#giletsjaunes,17 novembre,révolutionnaires,1789,#macron,#blogneidinger,#carburant,#csg,ecologie punitive,benjamin #griveauxRubrique #GiletsJaunes

  • Les Gilets Jaunes manifestent Place des Nations, devant l'ONU à Genève

    Régulièrement,  la place des Nations et sa célèbre "broken chair" du fribourgeois  Daniel Berset (1997) accueille les revendications de "peuples de la terre"  les plus exposés aux injustices,  de minorités le souvent oubliées, de conflits en cours.

    La chaise au pied explosé -symbole des dégâts commis par les mines antipersonnelles- en voit passer et de toutes les couleurs.gilets jaunes geneve.PNG

    Aujourd'hui...le jaune!.

    Celui des #GiletsJaunes venus de France !!!

    Revendications sur les panneaux : "France, pays de la répression des droits de l'homme".

    Et contre l'arme LBD de fabrication suisse.

    On n'avait pas l'habitude de cette terminologie à propos de l'Hexagone qui se vit comme patrie des droits de l'homme.

    Un millier de manifestants sous le soleil de Genève en   ce mercredi 20 février 2019, trois mois après le début de la contestation.

    Ils viennent  des pays de  Savoie voisine mais aussi du Vaucluse et autres.

    Leurs avocats saisissent un rapporteur de l'ONU sur l'usage de la LBD.

     

                                                                 Sylvie Neidinger

     

                                                     overdose fiscale,#giletsjaunes,17 novembre,révolutionnaires,1789,#macron,#blogneidinger,#carburant,#csg,ecologie punitive,benjamin #griveauxRubrique #GiletsJaunes