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Le couple Sussex a choqué en appelant les américains à ...voter.Ils sont critiqués.
Harry, de nationalité britannique de surcroît se permet de quitter la neutralité qui sied à un membre de la famille royale. Meghan, femme autoritaire semble porter la culotte...
Le couple imbu de lui même et s'autoproclamant influenceur joue sur tous les tableaux.
Ils se disent, sur instagram, membres "supérieurs" de famille royale britannique. Quelle horreur démocratique car ....qui sont les inférieurs? Vision extrêmement hiérarchisée.
Harry joue au clown médiatique people. Il brouille son image et celle de son pays, UK. Les britanniques sont furieux et veulent que les titres leur soient rapidement supprimés.
"Kamasutra de l'ensauvagement de la presse" de Emmanuel Macron.Suite des positions sur cette question: ici les zoos humains pour présenter ceux que l'on nommait "sauvages".
Humains réduits à l'état de bêtes curieuses. Etres humains exhibés dans les jardins d'acclimatation. Expos coloniales pour justifier la hiérarchisation des races, les bienfaits du pouvoir "civilisateur".
Illustration du racisme ordinaire: 35 000 exhibés, 1,5 milliards de visiteurs en tout, en France, Allemagne, Suisse, Angleterre...Phynéas Taylor Barnum et la manipulation de l'histoire aux USA.
On vient voir des "sauvages en chair et en os" venant de contrées lointaines.
Du pur cinéma avant l'heure: il leur est même demandé de jouer aux cannibales ! Pendant que sur le terrain les peuples sont souvent éliminés. (Fuégiens de Patagonie, dernier survivant disparu en 1960. Peuple décimé de maladies pulmonaires, Vénus Hottentote exhibée comme un monstre, aborigènes...)
Ils sont présentés comme étrangers, anormaux...sauvages par des entrepreneurs de spectacle certes. Par les empires coloniaux, les Etats eux-mêmes dans le cadre d'expos universelles! Un modèle "racialogique" pour exposer la force supposée bienfaitrice du modèle colonial.
France. Guyane. Saint Laurent du Maroni. La jeune Moliko , amérindienne kalina, exposée au jardin d'acclimatation. Peuples "ensauvagés", humiliés, objets d'études pseudo scientifiques à caractère racialiste ! Elle rentrera chez elle en Guyane, traumatisée du calvaire des exhibés.
Passage du racisme scientifique de différenciations humaines au racisme populaire au contact direct d'individus dits primitifs, le pygmée représentant le modèle parfait de la sauvagerie absolue par sa petite taille.
Aux USA, dans la culture du spectacle américaine mais aussi à l'expo de Saint-Louis où Ota Benga du Congo est exposé dans une cage avec un singe carrément ! L'homme se suicidera.
On ne peut que signaler l'excellent documentaire sur Arte.
(ARTE) :Pendant plus d'un siècle, les grandes puissances colonisatrices ont exhibé comme des bêtes sauvages des êtres humains arrachés à leur terre natale. Retracée dans ce passionnant documentaire, cette "pratique" a servi bien des intérêts.
Ils se nomment Petite Capeline, Tambo, Moliko, Ota Benga, Marius Kaloïe et Jean Thiam. Fuégienne de Patagonie, Aborigène d’Australie, Kali’na de Guyane, Pygmée du Congo, Kanak de Nouvelle-Calédonie, ces six-là, comme 35 000 autres entre 1810 et 1940, ont été arrachés à leur terre lointaine pour répondre à la curiosité d'un public en mal d'exotisme, dans les grandes métropoles occidentales. Présentés comme des monstres de foire, voire comme des cannibales, exhibés dans de véritables zoos humains, ils ont été source de distraction pour plus d'un milliard et demi d'Européens et d'Américains, venus les découvrir en famille au cirque ou dans des villages indigènes reconstitués, lors des grandes expositions universelles et coloniales. Racisme populaire S'appuyant sur de riches archives (photos, films, journaux…) ainsi que sur le témoignage inédit des descendants de plusieurs de ces exhibés involontaires, Pascal Blanchard et Bruno Victor-Pujebet restituent le phénomène des exhibitions ethnographiques dans leur contexte historique, de l’émergence à l'essor des grands empires coloniaux. Ponctué d'éclairages de spécialistes et d'universitaires, parmi lesquels l'anthropologue Gilles Boëtsch (CNRS, Dakar) et les historiens Benjamin Stora, Sandrine Lemaire et Fanny Robles, leur passionnant récit permet d'appréhender la façon dont nos sociétés se sont construites en fabriquant, lors de grandes fêtes populaires, une représentation stéréotypée du "sauvage". Et comment, succédant au racisme scientifique dominant/dominé. Expo coloniale d eMarseile en des débuts, a pu s'instituer un racisme populaire légitimant la domination des grandes puissances sur les autres peuples du monde.
Le statut de "sauvage" se présentait évidemment par opposition celui de "civilisé." L'un mettant en valeur l'autre. Expo coloniale de Marseille en 1922 par exemple.
Les populations coloniales seront finalement considérées comme "civilisables" quand les besoins se font sentir de troupes coloniales combattantes pour la première guerre mondiale...
Joséphine Baker, en 1925, libre, intelligente, adulée et détestée va se jouer de l'image du sauvage avec sa ceinture de banane. Son spectacle "exotique" à Paris fait exploser le mythe colonial de l'intérieur par cette artiste majeure.
Expo coloniale de Vincennes (1931) 33 millions de tickets vendus. Le "Sauvage" étant entre temps devenu "brave" indigène.
Marius Kolaïe, kanak, sera dans les années 30 parmi les derniers piégés du cirque zoologique. Un retour au XIXème siècle avec sa troupe -brutalisée. La troupe kanak se révolte, elle aussi piégée. Des hommes ordinaires kanaks, de la vie ordinaire, douaniers et autres ayant accepté ce voyage en Europe qui a viré au cauchemar pour eux. L'exhibition n'est plus acceptée. Ligues de droits de l'homme, partis politiques: la mise en scène heurte désormais. Les kanaks sont rapatriés. Marius Kolaïe reste et se marie avec une française. Magnifique symbole d'une page qui se tourne.
La fin des zoos humains marque le début des guerres de décolonisation. L'image du sauvage ne passe plus effectivement par les exhibitions. Mais elle perdure ! Commence l'ère du cinéma et ses représentation des "sauvages" (ô King Kong!).
Au milieu des année 1990, chercheurs et historiens ouvrent les archives coloniales. Les artistes s'emparent du sujet .Ayana V. Jacksonpar exemple revisite les clichés anthropologiques du XIXème siècle.
Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie ! Claude Levi Strauss.(Race et histoire 1961)
La question historique suivante est de savoir si cet Indien que l'explorateur du XVIème siècle rencontrait sur le continent américain avait une âme ou non.
Le premier dénonçait les exactions contre les populations locales. Il en savait quelque chose: il avait été lui même... propriétaire/colon d'une "enconmienda" recevant terre et population autochtone avec!
Le prêtre Antonios de Montesinos fut le premier à réagir dans un sermon célèbre pour dénoncer la "cruauté envers des populations innocentes"
"Lors d'un sermon du à Saint-Domingue, suivi d'un second le , il a dénoncé les injustices dont il a été témoin en annonçant « la voix qui crie dans le désert de cette île, c'est moi, et je vous dis que vous êtes tous en état de péché mortel à cause de votre cruauté envers une race innocente »1.
« Ces gens ne sont-ils pas hommes ? N'ont-ils pas une âme, une raison ? », demande-t-il.
Ce sermon fait allusion aux Indiens contre lesquels les espagnols ont bataillé tout le siècle précédent, en laissant entendre que Dieu ne sera pas plus clément avec les colons qu'avec les Indiens si les colons s'adonnent à l'esclavage comme le font les Indiens. Antonio Montesinos avait commencé, à partir de 1511, à refuser les sacrements aux propriétaires d'encomienda indignes et à les menacer d'excommunication, ce qui lui aliène l'oligarchie locale, en particulier le gouverneur Diego Colomb2, le fils de Christophe Colomb.""(wiki)
A propos Christophe Colomb soutient l'asservissement. Il décrit les populations dites "précolombiennes" en 1492 de son point de vue intéressé:
« Ils nous apportèrent des ballots de coton, des javelots et bien d'autres choses, qu'ils échangèrent contre des perles de verre et des grelots. Ils échangèrent de bon cœur tout ce qu'ils possédaient. Ils étaient bien bâtis, avec des corps harmonieux et des visages gracieux […] Ils ne portent pas d'armes — et ne les connaissent d'ailleurs pas, car lorsque je leur ai montré une épée, ils la prirent par la lame et se coupèrent, par ignorance. Ils ne connaissent pas le fer. Leurs javelots sont faits de roseaux. Ils feraient de bons serviteurs. Avec cinquante hommes, on pourrait les asservir tous et leur faire faire tout ce que l'on veut. »
Au contact des européens et leurs virus- dont ils ne partagent pas les protections immunitaires- ces amérindiens vont tomber comme des mouches. Passant de plus d'un million à quelques milliers. Du coup, on pouvait leur accorder une âme!
Les Indiens avaient tout de même bénéficié d'un immense avantage: Ils furent "rangés" dans la catégorie... humaine par le pape Paul III.
Sans quoi effectivement Sepúlvedan'aurait jamais parlé du "devoir de les évangéliser" ni ne se serait étendu sur leur « péché d'idolâtrie».
La belle affaire: pour rendre chrétien, il ne faut pas se tromper d'espèce...
Validé: ces populations nommées sauvages, primitives appartiennent bien au genre humain!
Deux optiques s'opposent: la conversion par force (Sepúlveda) ou par conviction (Las Casas)
Du coup, Las Casas va devenir devant l'Histoire le défenseur de la cause indienne. " Historia de las Indias" est publié... trois siècles après sa rédaction.
Bémol: dans le tome III, Las Casas se repent d'avoir effectivement accepté dans ses jeunes années que les colons soient autorisés à faire entrer leurs esclaves noirs dans les encomiendas américaines. À la suite de cet aveu, il condamnera également cet esclavage, aussi injuste et inhumain que celui des Indiens. MAIS TARDIVEMENT.
En tous cas, les Indiens étant décimés et peu adaptés au travail physique, s'ouvre la voie du commerce du "bois d'ébène", ces africains traités comme marchandises.
Du coup, la régression est forte: plus d'âme du tout ! Un, une esclave n'en a effectivement pas mais porte des gencives pratiques pour juger de la santé générale de "la bête". Il, elle a un prix. Il, elle est une chose.
Quand la réalité d'un pays est éventuellement inflammable, tout responsable gouvernemental qui se respecte, sérieux ne vient pas jeter de l'huile sur les flammes!
La parole politique des dirigeants politiques porte un poids symbolique fort.
Stigmatiser au plus haut de l'Etat avec la terminologie du "sauvage" adorée de la droite extrême fait sombrer dans les heures sombres du populisme.
Le ministre de la Justice Dupond Moretti ne s'y est pas trompé. Il fustige son "collègue" le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin issu du sarkozisme.
[Rappel. Sarkozy: cette présidence qui aboutit à la crise 2005 et ses centaines d'incendies de voitures puis la non réélection en 2007.]
G. Darmanin a sorti sa kärcher " Nous assistons à une crise de l’autorité. Il faut stopper l’ensauvagement d’une certaine partie de la société. Il faut réaffirmer l’autorité de l’État, et ne rien laisser passer », déclare le ministre, avant un déplacement à Nice sur le thème de l’insécurité.
Agir contre les comportements aberrants, rétablir la règle de l'Etat (telle cette crise des Tchétchènes de Dijon qui entendaient faire régner leur ordre) est une bonne chose, stigmatiser en est une autre.
Employer un terme de classification du genre humain du 19ème siècle comme le pratique et le confirme M. Darmanin n'est pas concevable en 2020.
Acquitator, le célèbre avocat connait le poids des mots. Il comprend les enjeux, réagit. Pourquoi ces joutes verbales au sommet de l'Etat ?
Doit-on penser que le gouvernement Macron se sarkozise? Qu'il usite volontairement du vocabulaire de l'extrême-droiteen vue des prochaines présidentielles 2022? Alors, quel jeu électoral dangereux...
Le terrain est effectivement très chaud. Trop chaud pour ce vocabulaire inflammable. "Ensauvagement" est un dérivé du vocable chevènementiste de "sauvageon" dans les années 90.
Doit-on lire que Emmanuel Macron démarre sa campagne présidentielle autour de cette thématique, en allant racler le sable sur les terres d'extrême-droite?
Il est évident que le ministre Gérald Darmanin ne peut vivre sa vie vocabulariale gouvernementale sans validation présidentielle. E Macron contrôle la moindre mouche qui vole...
EN MEME TEMPS TOUT ET SON CONTRAIRE
Observation: une répartition des rôles s'est installée EN MEME TEMPS au sein du même gouvernement Castex: Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur avec sa thématique d'extrême-droite, Eric Dupond-Moretti à la Justice représentant le droit. Dont le "droit- de-l'hommisme" de gauche. L'ancien avocat connait bien la réalité sociale et signale l'impossibilité ABSOLUE de dire n'importe quoi.
Emmanuel Macron lui est entré dans la partie, sans le dire.
Il joue lui balle au centre puisqu'il minimise volontairement en parlant d'incivilités
Jean Castex lui réclame d'agir plutôt que parler. Certes mais attention, certains mots missiles sont eux-mêmes des... actions! Les idées brunes sont montées dans les années 30 à coup de ...discours. Quel jeu électoral dangereux!
Si la séquence "linguistique" est volontaire: c'est du sous-machiavel
Si la séquence est involontaire: "quelle pétaudière" aurait dit le Général de Gaulle...
La séquence divise, affaiblit La République en Marche. A juste titre.
Alors que François Bayrou se voit attribuer un improbable Commissariat au plan, sorti de la naphtaline des années 50, la juge qui le mis en examen en 2019 pour détournement de fonds publics - lui et d'autres cadres du Modem, se voit licenciée au bout de trois jours de fonction.
Charlotte Bilger avait en effet accepté un poste de conseiller spécial auprès du nouveau ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti.
D'autant que la magistrate avait renoncé (pour intégrer la gouvernement) à prendre la prestigieuse présidence de la cour d’assises de Paris qui lui était destinée en septembre pour rejoindre le cabinet d’Eric Dupond-Moretti.
Bizarre guet-apens qui élimine si facilement la magistrate et du cabinet ministériel et de la présidence de la cour d'assises. D'une pierre deux coups alors que s'installe F Bayrou dans sa nouvelle fonction accordée par son amitié avec le président de la république.