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genève - Page 25

  • David Douglas Duncan à mon bras gauche: Vietnam, Vietnam!

     Dieu, que le hasard du destin est puissant !!

     En choisissant de visiter  l’expo « Picasso à l’œuvre dans l’objectif de David Douglas Duncan » ce vendredi 1er février à Genève (vite avant la clôture définitive du 3/02) j’avais sans le savoir, choisi de visiter le Musée d’art et d’histoire…en même temps que le célèbre photographe.

    P1060944.JPGdavid douglas duncan,picasso,musée des art et de l"histoire,geneve,marines us,neidingerUne inconnue dont le sourire illuminait encore son visage me dit spontanément en me croisant «Duncan est dans les locaux. Il a été applaudi à la cafèt  !»

    Je refais vite  un tour de piste muséal : trop tard à 5 mn près. Envolé, l'oiseau…Dommage.

    Sa présence à l'intérieur de l’expo fut certainement   du pur bonheur intellectuel pour ceux qui eurent la chance de l'accompagner. En effet, elle court-circuitait le Temps.

    Dans les années 50 (1956 exactement) il avait  photographié Picasso en acte de création des Baigneurs  à la Garoupe -entre autres -dans la première « maison » de ce tableau, la villa California à Cannes.

    Duncan se  retrouvait ce vendredi 1er février 2013 face à la même peinture hébergée  dans son actuel foyer: le Musée genevois où l'oeuvre est entrée par donation de Paloma.

    Face à  ses propres clichés. Des souvenirs pour lui. De l'Histoire de l'Art pour nous.

    Enchevêtrement de temporalités.

    La présence du photographe a certainement rendu sa visite  carrément ethnologique pour ceux l'accompagnant. Dommage d’avoir raté cela.

                                                IMMENSE FORCE DE LA DOUCEUR DE DUNCAN

     Quelle ne fut pas ma surprise, en sortant de le voir. Lui. Oui.  Accolé au mur d’accueil, à droite, direction la sortie. Seul. Un mur bienvenu pour le soutenir  du haut de ses 97 ans  portés par deux béquilles.

    Je lui demande l’autorisation de le photographier. Il accepte.

    C’est tout naturellement que je lui tends mon bras  pour descendre le long escalier  en direction de son taxi.

    Fort heureusement, les marches du Musée genevois sont nombreuses...

    Très rapidement, je lui dis être impressionnée d’avoir à mon bras – côté gauche, côté cœur -une légende du siècle !

    Il fait une pause et me regarde très directement en toute simplicité, en toute bonté presque  amicale, déjà.

    Il me répond : « VIETNAM, VIETNAM » Pas de référence spontanée à Picasso.

    Je continue alors «  le monde est toujours en guerre malheureusement. L’amour n’a pas prévalu » On se comprend. Il sourit.

    Il était alors inutile de casser ce moment magique par une parole supplémentaire. La question que je comptais lui poser à savoir «  Picasso était-il un ami difficile ? »  devenant parfaitement superflue.

    D’autant que la réponse est largement prévisible :

    1) Ami avec  Picasso, il était impossible qu’il le critiquât car on ne critique pas un ami !

    2)  Picasso était évidemment un ami, un mari, un père, un amant …très difficile. Sans aucun doute.

    3) Mais l’épaisseur humaine de Duncan fut si forte qu’il a réussi à apprivoiser le Minotaure au point de le photographier jusque dans sa baignoire...

    P1060940.JPG

     Arrivés sur le parvis, il me vient un geste maternel. Filial serait plus exact. J’enferme sa main entre mes paumes, à plusieurs reprises. Emotion.Non je ne cherchais pas à capter une quelconque aura du type «  cette main que je tiens, a salué Picasso » Cela eut été parfaitement mégalo.  Et inexact. Car elle   n’appartient qu’à lui !

     La main enserrée était en fait celle qui a ...porté le boîtier de l'appareil photo et dont l’index a appuyé des centaines de fois  sur le déclic : reporter de guerre, aristocrate du métier ! Grand témoin de l’enfer rendu sous forme  humaine sur terre…

     David Douglas Duncan monte doucement dans son taxi. Omission de prendre l’ultime photo d’une scène intéressante: le taxi et le Musée dont les escaliers devenus  plus célèbres pour moi que ceux de Cannes !

     Une  fois le photographe  parti, je reste  sur place à réfléchir. VIETNAM, VIETNAM tourne en boucle.

    DUNCAN ET PICASSO, DEUX ETRES UNIS PAR CE QU’ILS DETESTAIENT : LA GUERRE. Bien évidemment, les deux compères, monstres du XXème siècle étaient amis au point que Duncan a publié plusieurs ouvrages en mémoire de Picasso.

    Question: ces deux célébrités forment-elles un" couple artistique"? La terminologie  que je choisis au final appartient au vocabulaire de l’archéologie: celle des PAREDRES!

    A y réfléchir, une parfaite "opposition symétrique  complémentaire" unit les deux artistes-témoins, quelque peu Janus et démiurges. Parfaits "alter ego".

    Du structuralisme pur:

    * Picasso créé dans un univers interne  protégé, entouré d’enfants, de femmes et d’amis. Atelier photographié, grand capharnaüm débordant de toutes oeuvres posées jusqu'au sol.

    Duncan créé en externe, en ambiance hostile, en se mettant en danger dans les pays les plus lointains.

    *Picasso extirpe l'acte  créatif  de sa main, de son intérieur, de sa vue, de sa mémoire, de sa sensibilité. Il peut recommencer la même courbe un jour et le lendemain.

    Duncan, s’il rate un cliché,   ne peut le recommencer car le monde vit et ne l’attend  pas.

    *Picasso agit avec   la matière, la couleur.

    Duncan finalise sur papier glacé.

    *Picasso est un démiurge du temps. En dessinant un visage à la fois de face et de profil, il intègre deux temporalités.

    Duncan capte le monde au centième de seconde d’ouverture et d'obturation de son objectif.

                                                                  **

    Complémentarités opposées : ils sont , en fait, les deux faces d'une même  feuille... plate. La feuille, support d'information visuelle autour d'une thématique majeure: le PACIFISME.

    *Picasso fit entrer la  3 D sur un espace plat (cubisme, Demoiselles d’Avignon) Le peintre réussit à faire cohabiter deux plans abstraits sur une même toile.

    Les photos présentées à  l'expo  de Genève sur "Picasso créant" montraient d'ailleurs combien l'artiste aimait à fabriquer des sculptures, en réel   au préalable du rendu plat  dans son processus créatif :femmes aux bras écartés par exemple, de tous matériaux, cartons, fer.

    3D  pour mieux  coucher leur représentation sur une toile plate comme finalité qui l'intéresse.

    *Duncan, lui, photographie le monde par définition en volume et le présente sur la feuille-cliché.

    DEUX PAREDRES UNIS PAR UN PACIFISME SINCERE

    Finalement, voici le moteur majeur de leur acte créatif. Chacun de ces Géants du Siècle avec le choix de ses propres armes....son art propre,  la photo ou le graphisme a exprimé   la même exécration  vitale de la guerre.david douglas duncan,picasso,musée des art et de l"histoire,geneve,marines us,neidinger

    Duncan s’introduit chez Picasso en 1956. Cinq ans avant, en 1951, il avait publié « This is war » livre de dénonciation dont les bénéfices sont donnés aux veuves et orphelins des Marines US.

    Né en 1916, au cœur de la première guerre mondiale,  reporter de guerre pour l’armée US, devenu reporter pour Life, Duncan sera un témoin de la seconde guerre mondiale, de  la guerre de Corée puis de celle du  Vietnam. Et du moyen-orient.

    Picasso lui,  peint Guernica en 1937, de colère et de rage face aux bombardements qui  tuent les innocents. Il conçoit  sa Colombe de la Paix en 1949  à l'occasion de son adhésion au Conseil Mondial de la Paix. Il reçoit à ce titre un prix international de la paix.

    Le message des deux  parèdres, Picasso et Duncan, profondément anti-guerre  n’ a pas encore été entendu. Ni appliqué.

    Mais il est toujours là pour ceux qui savent écouter, en avertissement lancinant prononcé de la voix la plus douce : Vietnam ! Vietnam!

                                        Sylvie Neidinger

     

    Souscription publique pour les clichés originaux de Picasso en action

    Musée d'art et d'histoire de Genève,

    Crédit images photo   ©Neidinger Autres=captures d'écran (dont exhibition. University of Texas Austin)

     

    DUNCAN ARTICLE 1 du 29/1/2013  MAH: souscription publique pour des clichés de "Picasso à l'oeuvre" - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

    DUNCAN ARTICLE 2 du 5/2/2013 David Douglas Duncan à mon bras gauche: Vietnam, Vietnam! - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

    DUNCAN ARTICLE 3 du 8/6/18 David Douglas Duncan, photojournaliste (rencontré à Genève) décède: ô Vietnam! - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

     

     

     

  • Sumo en lutte signalé rue de la Corraterie. Contre qui?

    "Puissant". Massif pourrait-on dire. Comme un sumotori, un vrai. Surprise au détour d'une rue genevoise de croiser une telle masse musculaire humaine de plus de deux mètres !sumo

    Street Art ??? Pas vraiment. Oui, l'oeuvre appartient bien  au domaine de l'Art. Oui, elle est localisée dans la" Street Corraterie". Oui, elle est exposée  d'une manière éphèmère. Trois critères majeurs du Street Art.

     En réalité, en s'approchant, on découvre la plaque de l'artiste Alexandra Gestin.véritable groupie de la thématique japonisante. Et adepte de l'hyper volume.sumo

    Ce sumo albinos 3D  appartient bien  à l'univers des galeristes.

    Mais en expo " total open space"

     

    Renseignement pris, la galerie Bel Air Fine Art est invitée tout à fait officiellement à exposer régulièrement  sur le large trottoir  de sa devanture, au 7.sumo

    Excellente idée car le promeneur s'offre une réelle  expérience de rencontre créative en tournant autour du  lutteur japonais de résine toute blanche et brillante.

    Objet à physionomie humaine mais hors norme visité sous toutes ses coutures... Cuisses et fessiers bovins. Corps déformé. Comme les vrais sumotori. Ceux que dans la vraie vie personne n'a jamais rencontré.sumo

    Mais qui est le challenger du terrifiant asiatique prêt à la bagarre rituelle  imminente ?

    De quel passant  le lutteur japonais est-il en attente dans cette rue de la Corraterie? Vous ou moi? ( je préfère d'ailleurs vous que moi )

    Il est tapi. Prêt à bondir. A détendre son ressort. Inquiétant.

    sumo

    Au fait, le combat est inégal puisqu'en regardant bien, ce  Japonais traditionnel et naté  est déjà plaqué au sol, immobilisé à mort par des fers.

    -Certes pour éviter le vol.

     Les voies  de Genève recèlent de bonne surprises.

    Insolites et volumineuses. Sayonara.

                                                      Sylvie Neidinger

    sumosumo

    sumo

    sumo

    sumo

  • Street Art n°3 : l'Appel de Genève. Rue Savoises.

    Rubrique Graph'Urbain. N°3. Rue des Savoises, au coeur de Genève, zone Plainpalais. Datation lue: 2006.  Catégorie: expression militante.

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    Ici contre les mines antipersonnel. Convention d'Ottawa. L'Appel de Genève. Geneva Call Remarque:  le graph, vieux de 6 ans n'est pas sur-tagué.Il a été respecté sur une durée  importante....En raison de la nature (pacifiste) du message politique exprimé? SN

    (nota : "antipersonnel" est un  invariable)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    "des bombes contre les mines. Un projet  de la campagne suisse contre les mines antipersonnel de l'Appel de Genève et de la Fondation Suisse d'aide aux victimes  des mines avec le soutien de la Confédération Suisse.street art,appel de genève,convention d'ottawamines antipersonnelles,jazy,jag,seral,22 septembre 2006,rue des savoises,genève Une fresque réalisée par Jag, Jazy et Seral dans le cadre de la 7ème conférence des Etats,  parties de la convention d'Ottawa pour l'interdiction de l'usage des mines antipersonnel.      Genève, le 22 septembre 2006."

     

     

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                RUBRIQUE MIROIR DE L'URBAIN STREET ART'street art,appel de genève,convention d'ottawamines antipersonnelles,jazy,jag,seral,22 septembre 2006,rue des savoises,genèvestreet art,appel de genève,convention d'ottawamines antipersonnelles,jazy,jag,seral,22 septembre 2006,rue des savoises,genève

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  • Rédigez en ligne votre roman de l'été ! (concours)

    C'est l'été ! Du temps libre. L'envie de créer?

    De conter, de transmettre.

    De se confronter dans une joute d'esprit au bout des clics de souris et du déroulé de l'écrit...

    Tentez le concours (gratuit) d'écriture en ligne sur le site webstory qui est en liaison avec La Muse .

    Ce blog "sylvie neidinger"  avait déjà signalé l'intéressante initiative autour de l'écriture.

    Au programme désormais : un concours en ligne.

    Sylvie Neidinger

    webstory.ch : histoire d'écrire.

     

    La Muse est un espace de "co working "entre Genève et Lausanne  qui met en réseaux des initiatives indépendantes dont le site qui lance ce concours d'écriture.

     

    Toute  Muse est bonne conseillère ....

     

     

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  • Banquet républicain à Genève. Lettre à Rousseau, premier Indigné.

    Monsieur  Jean-Jacques Rousseau,

    Je vous  remercie d'être né  le 28 juin 1712.  Car cela m'a permis de passer une bonne soirée  jeudi dernier   28 juin 2012, au parc La Grange  avec la douce ondée vespérale qui montait des rives du Léman et caressait les esprits.Captureule recadré.PNG

    Genève organisait un banquet républicain en l'honneur du  Tricentenaire de son célèbre citoyen: vous-même.
     
    Célèbre  est trop faible, un mythe, une aura, un halo...

    Luc Ferry est venu philosopher de France pour rappeler à juste titre que vous êtes assurément  Suisse. Ce que la machine hexagonale à panthéoniser, franciser, parisianiser tout ce qui brille du monde francophone oublie régulièrement! Seul votre lointain ancêtre Denis Rousseau venu trouver refuge protestant  à Genève en 1549  était parisien, comme vous le savez.

    Les genevois eux,  ne doutent pas de vos origines.

    Vous avez été encensé ce soir là par les voix du Maire de Genève Rémy Pagani, de Mme Micheline Calmy-Rey, personnalité politique féminine de premier plan, du Conseiller d'Etat Charles Beer, de M. Sami Kanaan,  philosophes, artistes, invités...Et tout ce beau monde de scruter votre « modernité ». Bizarre car le terme n'existait probablement pas au XVIIIème siècle?

    Vous concernant, je préfère largement parler d'Ombre des Lumières, l'intitulé du spectacle original qui a suivi le banquet, avec le  son  produit en direct par le Big Bang Orkhestrâ. Bel hommage à votre activité de musicien.

    Oui, Monsieur Rousseau, vous êtes hyper contemporain  par le souffle lancé au-delà des siècles  qui agite encore nos consciences.

    Qualifié de Premier Philosophe politique, vous avez effectivement défini les bases de nos Droits de l'homme -et de la femme !- de  citoyen, droits éducatifs etc. Votre lien majeur avec la nature se nomme aujourd'hui l'écologie.

    ROUSSEAU, L'INDIGNé PARADOXAL ISSU D'UNE TRAGEDIE SANS NOM !

    Vous avez effectivement ouvert la renaissance idéologique du siècle des Lumières. Mais...à votre corps défendant !

    Cette magnifique date de naissance dignement célébrée est en réalité celle d'une tragédie. Vous naissez. Votre mère meurt.

    La vie, la venue au monde, c'est habituellement 1+1=2.

    Votre équation personnelle c'est (+1-1) = 0.

    Une naissance pour une mort. Une naissance contre une mort.P1040151.JPG

    Dame nature a cassé votre contrat social initial au premier jour de votre existence.

    Le pacte que chaque être vivant reçoit en cadeau de la Vie, celui de naître d'une mère et d'en être aimé, vous a été refusé au départ.

    Vous ne pourrez dans votre petite enfance vous fondre en elle pour ensuite mieux vous en séparer et construire votre individualité.

    Durant toute votre existence, vous  rechercherez cette mère perdue  en vous étourdissant de relations avec les femmes,  trompant votre épouse Marie-Thérèse à plus va....pour mieux les séduire toutes et détecter en elles ce que chacune peut raconter de votre chère disparue.

    En  grand séducteur  que vous êtes, vous passerez votre temps à les rassurer, à réparer. A tenter de réparer l'irréparable.

    Il vous a été interdit d'être fils par cette perte originelle. Vous ne réussirez jamais à être père. Vous abandonnerez vos cinq enfants.

    Votre lien social naturel étant rompu au départ,  vous considérez qu'il faut le fabriquer mais...autrement. Vos véritables enfants seront en réalité...vos livres !

    La bibliothèque de votre mère constituait votre unique lien physique, visuel  avec Elle. En plus des soupirs de votre Père face à cette délicieuse épouse perdue... ô Paradis perdu.

    Votre reconstruction personnelle -thérapeutique?- passera par  une impressionnante  élaboration intellectuelle philosophique associée  à une  recherche éperdue,  irrépressible  de sensualité.

    En composant la Nouvelle Héloïse, vous ouvrez les portes du romantisme  et de l'expression individualiste si forte aujourd'hui. Du sentiment amoureux. De l'intime. De l'intimité perturbée, matière à psychanalyse (si genevoise...)

    Votre système de  pensée reste plus que paradoxal. Donc hyper moderne ! Vous allez démontrer  comment tout citoyen en votant librement pour telle option politique, met en place le système légal des lois  qui va le contraindre et auquel il devra s'assujettir.

    Votre tragédie initiale vous a probablement rendu le premier Indigné de l'histoire comme homme en tension et du malheur?

    Indépendant, aussi: vous vous autorisez à vous affranchir allègrement des règles sociales qui vous pèsent  en totale liberté. Que cela soit  accepté ou non par les autres, peu vous importe!

             HOMME DE PARADOXES PLUTÔT QUE DE PREJUGéS

    "Pragmatique idéaliste ", vous avez une singulière manière de mettre en pratique vos idées! Vous allez jusqu'à parjurer votre foi calviniste pour mieux goûter aux charmes de Madame de Warens à Chambéry «votre miel, votre pervenche» la première fleur que vous faites entrer à l7 ans dans votre herbier personnel.

    Problème : elle est une mère de substitution puisque vous la nommez  «maman». Et elle de vous répondre «petit» !! (l'histoire dit peu que  cette dame était une  vaudoise d'origine ayant abjuré, elle aussi.)P1040115.JPG

    Lorsqu'elle vous quitte, vous quittez la foi catholique pour revenir au bercail par mouvement pendulaire, en assumant l'évidente contradiction, sans crainte, vous,  esprit si  libre! Et de continuer à herboriser les femmes pour goûter de chacune  son parfum...

    portable.PNG

    D'ailleurs, jeudi dernier, Jean- Jacques, j'ai cru vous apercevoir à côté d'une charmante, en pleine cueillette. Non! Il s'agissait en réalité d'un acteur moderne puisqu'il  a finalement sorti de sa poche son...téléphone!

     ANTIQUE CHOEUR FEMININ LEMANIQUE

    Jean-Jacques, cette confidence...

    Il n'y avait plus de place assise au banquet en raison de son succès populaire. Je me suis donc installée sur les bancs externes, me retrouvant en compagnie de quatre charmantes genevoises très âgées qui, ne pratiquant pas internet,  ne s'étaient inscrites non plus au repas.

    Vous auriez tellement adoré, tout comme moi, avoir passé la soirée en si charmante compagnie!

    Brillantes, spirituelles, toutes confessions représentées, elles connaissaient  leur monde local sur le bout des doigts. Tel  monsieur qui passait devant nous fut qualifié de  « très très vieille famille genevoise » tel autre de  «  brillant historien » .L'une d'elles  avouait, malicieuse, regard pétillant   avoir été le professeur du Conseiller d'état présent au banquet...alors âgé de  12 ans.

    Finalement, je suis intimement convaincue que jeudi dernier,  Jean Jacques, vous assistiez bien à ce  banquet républicain. Mais formellement placé.... parmi ce chœur antique de délicieuses dames mémorables, si fatiguées car  appuyées sur leurs cannes  et si vives ...d'Esprit de Genève.                          Tout comme vous !

                                                      Sylvie Neidinger.

    château de penthes,rousseau,geneve,indignés,28 juin 1712Centre de recherche rousseauiste

    Nota. Cet article visiblement a "séduit". Il est cité dans le compte rendu, rapport d'activité 2012 version PAPIER, de l'année Rousseau, MRL en page 11.

     

     ROUSSEAU sur #blogsylvieneidinger:

    5/7/2012 Banquet républicain à Genève. Lettre à Rousseau, premier Indigné. - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

    2/2/2013 NOTA BENE, l'expo Rousseau prolongée jusqu'au 29 juin - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

    13/12/2018 PROMENADE ROUSSEAU, GENEVE

    crédit images  ©Neidinger