La Suisse auto-ternit son image. Elle vient de prendre une décision judiciaire inique.
Le Tribunal fédéral soit la plus haute instance judiciaire confirme une décision de la Cour d'appel de Bâle à savoir réduire la peine d'un violeur car l'acte n'aurait été que de courte durée soit 11 minutes. La notion de "courte durée" toute masculine ici fait entrer dans un total déni du réel. On se pince. 1 mn de viol = un an, 10 mn = 10 ans ? Comptabilité peu flatteuse pour un pays de banquiers.
Le Comité des droits de l'homme de l'ONU basé à Genève devrait enquêter sur le cas Suisse?
Cette décision de la plus haute instance helvète supposée être professionnelle du droit est juste rétrograde. Elle révèle en tous cas une face sombre et hyper conservatrice de ce pays.
Sylvie Neidinger
Cette décision suscite des réactions qui vont en s'amplifiant