« Grab them by the pussy… » On se remémore la célèbre phrase prononcée par Donald Trump pour exprimer tout le respect de celui qui est entre temps devenu président des Etats-Unis, à l’encontre des femmes.
Hollywood est actuellement touché par la révélation du scandale lié au prédateur sexuel Harvey Weinstein.
Les cris des actrices fusent de toutes parts dans un étonnant « coming out » planétaire de la part de victimes jusqu'alors silencieuses.
La charge de la preuve vient de la Côte Est.
Le New-York Time a fait son job : une enquête sur le producteur Harvey Weinstein mais surtout la dénonciation dans le New-Yorker par ..Ronan Farrow, fils de Woody Allen, peu amène avec les turpitudes de son célèbre père à l’encontre de la gente féminine. Et qui agit frontalement contre Weinstein.
La machine à rêve et à attrape-dollars qui se nomme Hollywood est salie, le monde masculin du cinéma (producteurs , réalisateurs) touché par la prédation sexuelle: Weinstein, Bill Cosby, Woody Allen, Polanski en son temps….
Sophie Durocher dans le Journal de Montréal stigmatise l’hypocrisie du petit microcosme hollywoodien fort silencieux aujourd’hui
Autre silence assourdissant: une certaine Amérique a voté pour Trump, probable misogyne, lui-même responsable de la phrase la plus abjecte entendue en la matière.
La phrase ne vient pas d'une conversation de comptoir ou d'un parrain de Hollywood à la Weinstein mais bien de celui qui exerce la fonction politique suprême: la Présidence!
Sylvie Neidinger.
Suite:
https://www.tdg.ch/monde/Trump-esquive-le-scandale-du-harcelement-sexuel/story/28731590
La dénonciation des violences faites aux femmes prend une ampleur mondiale inédite:
Démission du ministre de la défense britannique