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  • La "débandade de l'opposition off shore syrienne"par René Naba

    Voici  une synthèse fort intéressante, originale publiée le 2 juin dernier  sur HuffpostMaghreb de ce qu'est devenue cette opposition syrienne médiatique que l'auteur qualifie de... "off shore". 

    Aujourd'hui elle est dite en" débandade"par ce journaliste après évidemment la persistance du gouvernement légal à Damas qui n'a pas cédé sa place.

    Contrairement aux injonctions occidentales impératives de 2011 et années suivantes...

    Le ton est à l'ironie concernant ces acteurs externes qui entendaient mener la danse d'une opposition voire d'un gouvernement externe bis du pays de Sham... 

    Ils ont échoué dans leur projet de remplacement.

    L'article de René Naba,  spécialiste du monde arabe, peut ne pas être partagé dans tous ses détails.

    Il présente l'avantage important de montrer qui a fait quoi et  ce que sont devenus ces acteurs souvent instrumentalisés, financés pour leur projet offensif.

    De souligner   à quel point la France est lourdement  impliquée dans cette guerre, depuis l'origine, à avoir soutenu jusqu'aux chefs (et leurs groupes)  islamistes radicaux.

      Tout était bon pour la  France de L.Fabius, F.Hollande, J.Y.Le Drian mais aussi Kouchner, BHL, E Chevallier, acharnés à un changement de régime obligatoire en Syrie. Pour mieux démembrer le pays. Le fédéraliser. Le découper. Le prédater.

    La France, ancienne puissance  mandataire de la Syrie, l'ancien colonisateur pour faire simple, se rêvait à imposer ses vues prenant appui sur  cette opposition disparate et   goguette "abreuvée aux pétro-dollars des monarchies" (je cite).

    Laquelle opposition    a  désormais disparu du paysage médiatique où elle exerçait depuis 2011.

    Que devient-elle?

    Certaines de ces figures ont rallié la Syrie légale. D'autres disparaissent, inscrits  aux abonnés absents du champ public.

                                       JUIN 2018: militaires français en Syrie        

    A savoir. En juin 2018, l'armée française est toujours  présente  MILITAIREMENT AU SOL  dans des bases de l'est syrien, du côté de Raqqa [français pas trop informés  sur le sujet d'ailleurs...] En guerre.

    Pas très loin des zones   gazo-pétrolières. 

    Comme pour mieux s'approprier cette partie du territoire syrien avec le partenaire américain.

     Mais cette fois sans gouvernement syrien bis fantôme qui s'agite devant nos TV.

    Avec une autre stratégie: le soutien à certaines fractions kurdes érigées en gouvernement local...à l'occasion.

    Nota ce" gouvernement" dit local n'est strictement pas reconnu par les instances internationales à l'ONU.

    Pour terminer, cette phrase de Paul Valéry citée par René Naba :“La guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas”. 

     

                                                                                           Sylvie Neidinger

     

      Article de René Naba in extenso:

    syrie , opposition en débandade,

     

    “La guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas”. Paul Valéry

    1 - Une démission en cascade (1)

    Dommage collatéral de l’agression tripartie occidentale contre la Syrie, en Avril 2018, l’opposition off shore syrienne pétromonarchique est en pleine débandade, faisant voler en éclat le paravent médiatique de la stratégie atlantiste.

     Mohamad Allouche, le chef du groupement islamiste “Jaych Al Islam” (l’armée de l’Islam), le chouchou des Occidentaux, l’espoir des pétromonarchies pour faire tomber le régime syrien, a ainsi présenté sa démission le 3 Mai, près d’un mois après son dégagement de Douma, banlieue de Damas, et sa déportation vers Jerablous (Est de la Syrie).

    Dans un communiqué laconique, Mohamad Allouche a annoncé vouloir “faire place à de nouvelles énergies afin qu’elles puissent assurer leur rôle dans l’action révolutionnaire au service de la Syrie”, assurant ses sympathisants qu’il demeurait “un soldat actif dans les rangs de la Révolution”. Il n’a pas été possible de savoir si M. Allouche avait décidé de demeurer en Syrie pour former une nouvelle organisation sur de nouvelles bases ou s’il a décidé de s’exiler vers la Turquie voire l’Arabie saoudite son commanditaire. 

     Dans ce qui apparaît comme un mouvement de “sauve qui peut” généralisé, la résignation de Mohamad Allouche a été précédée par une démission en cascade de certaines des personnalités les plus représentatives de l’opposition off shore syrienne.

    Dans le lot des démissionnaires figurent, Georges Sabra, premier président de la coalition nationale syrienne (2012), le turkmène Khaled Khodjja, son successeur à la tête de cette instance (2015) et Souhair Al Atassi, fille du chef du mouvement nassérien de Syrie, Jamal Al Atassi, dévoyée dans son compagnonnnage avec Anas Al Abda, un des chefs de file du djihadisme pro wahhabite, dans une démarche mercantile qui a retenti comme une insulte au combat nationaliste de son père.

    La 2me charrette comprend les noms de Radwane Ziyadeh, activiste parrainé par les cercles néo-conservateurs américains, de même que Badr Jammous, Hadi Al Bahra, Yahya Maktabi et Bassan Al Malek, contraints de jeter l’éponge du fait de leur lâchage politique par leurs parrains (Turquie, Arabie Saoudite, Qatar) et des restrictions financières qui leur ont été imposées.

    Le constat d’échec du chef de la délégation de l’opposition off shore

    Tirant les conséquences de son échec, le nouveau chef de l’opposition off shore aux pourparlers d’Astana, l’islamiste Ahmad Tohmeh, a reconnu les erreurs commises par la coalition anti assad: «L’opposition a eu tort de porter les armes. Il lui incombe désormais de s’engager résolument dans l’action politique», soulignant que l’opposition off shore n’avait pas pour «ambition de se substituer» au régime du président Bachar Al Assad. La militarisation de l’opposition of shore avait été décidée par la branche syrienne des Frères Musulmans, contre l’avis de l’opposition démocratique, à l’instigation de ses commanditaires, le Qatar, la Turquie et les encouragements de la France qui avait accueilli le congrès fondateur de l’opposition, sous l’égide de «La Règle du Jeu» du philosophe Bernard Henry Lévy, de Bernard Kouchner et de Laurent Fabius, trois farouches partisans d’Israël. 

    En écho, depuis Sotchi, le président syrien Bachar Al Assad a donné son feu vert à une réforme de la constitution syrienne au terme de son entretien jeudi 17 Mai avec Vladimir Poutine. Ce sommet, le 4eme du genre depuis l’intervention russe en Syrie, était destiné à sceller la fin de la présence militaire terroriste dans le centre de la Syrie. Cette démission collective intervient alors que le pouvoir baasiste a réussi à reconquérir près de 80 pour cent du territoire national et qu’ “Al Noukhba”, les troupes d’élite du Hezbollah libanais, fer de lance du combat anti djihadiste en Syrie, se sont redéployées au sud Liban, face à Israël, en prévision d’une éventuelle confrontation avec l’état hébreu sur fond de bras de fer sur le nucléaire iranien. “La guerre contre les supplétifs s‘est achevée. La guerre contre leurs commanditaires” (les Etats Unis et les pétromonarchies) pointe à l’horizon, avait prédit Cheikh Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah Libanais, le grand vainqueur des élections législatives libanaises, dans une intervention télévisée, début Mai.

    Le triomphe électoral du Hezbollah libanais, en parallèle à la déconfiture de la presse arabe pro atlantiste, a d’ailleurs précipité l’opposition off shore dans un coma prolongé, révélant au grand jour son imposture. 

    Cette débandade a en outre mis à découvert les pays occidentaux, leur ôtant toute justification juridique, politique et morale à leur guerre de démembrement de la Syrie, ultime “pays du champ de bataille” avec le Liban en état de belligérance avec Israël. Mieux, si la chute de Douma a été le signe déclencheur de l’expédition punitive occidentale contre la Syrie, sous le faux prétexte de l’usage d’armes chimiques par le pouvoir syrien, l’anéantissement de Faylaq Al Rahman, le groupement islamiste soutenu par Doha dans le secteur de Douma, a favorisé un rapprochement entre la Syrie et le Qatar.

    Redoutant désormais son isolement depuis sa crise avec les autres pétromonarchies, l’ancien chef de file de la coalition islamo-atlantiste, a amorcé un rapprochement avec l’Iran, dans un degré moindre avec la Syrie, alors que son côté, Al Jazeera a cessé complètement ses attaques contre le Hezbollah libanais.

    Finalement, l’opposition off shore n’a été bénéfique qu’à ses adhérents et non à leur cause, qui ont ainsi bénéficié pendant sept ans de substantielles subventions, sans le moindre justificatif de leurs dépenses, ainsi qu‘à leurs cornaques français.

    Eric Chevallier, premier ambassadeur français auprès de l’opposition off shore, a ainsi été nommé ambassadeur au Qatar et son successeur Franck Gellet, 2me cornaque français de l’opposition, va lui succéder en juillet 2018 à l’ambassade de France à Doha, dans une rotation qui apparait comme une juste compensation d’un travail ingrat. Il n’a pas été possible de savoir dans l’immédiat si ce mini mouvement diplomatique constitue en fait une opération déguisée visant à supprimer purement et simplement le poste de (x) français de l’opposition pro-monarchique; ou si ce geste de dépit envers des opposants incapables constitue un timide signe en direction de Damas.

    Devant les revers successifs enregistrés en Syrie, la France a, en tout état de cause, renoncé finalement à exiger le départ du président Bachar Al Assad comme préalable à tout règlement du conflit.

    Le pôle de l’opposition démocratique syrienne avait déjà laissé entrevoir une telle issue considérant que “l’agression tripartite occidentale contre la Syrie, en avril 2018, hors cadre du Conseil de Sécurité, a signé l’acte de décès du Haut Comité des Négociations parrainé par les pétromonarchies et les Pays occidentaux”.

    Observant que “l’opposition officielle représentée par le Haut Comité des Négociations est constituée d’un agrégat de contradictions et d’oppositions inconciliables, dont certains vont jusqu’à réclamer le bombardement de leur propre pays”, le pôle de l’opposition démocratique a préconisé “la constitution d’une instance de négociations impliquant la participation des représentants des forces patriotiques et démocratiques syriennes”. 

    Déconsidérée par ses retentissantes défaites militaires, ses divisions, son inconsistance idéologique, sa cupidité et son extrême servilité à l’égard de ses commanditaires, l’opposition off shore syrienne n’a jamais constitué une alternative crédible au pouvoir baasiste. Tout au plus une machine de guerre instrumentalisé contre lui. Sur ce lien, la débâcle djihadiste et des figures de proue des groupements islamistes syriens: 

     Le travail de sape contre le régime syrien a été principalement mené par les mercenaires attitrés de l’alliance atlantique, les djihadistes, où l’on dénombrait au plus fort de la bataille entre 100.000 à 200.000 membres, selon un rapport de Brooking Doha Center, une institution nullement suspectée de complaisance à l’égard du clan alaouite. 

    Au point que les notables de l’opposition off shore apparaissaient comme des pantins désarticulés aux mains de leurs maîtres, malgré l’intense campagne d’intoxication psychologique des intellectuels organiques de la caste universitaire française, constituée des trois anciens résidents français de Damas, Ignace Leverrier, Jean Pirre Filiu, François Burgat et les islamophilistes Nabil En Nasri et Romain Cailet, ses disciples Thomas Pierret, Pierre Puchot, Vincent Geisser, Laurent Bonnefoy, Pascal Menoret, Franck et Emilie Glassman, Agnès Levallois et Laura-Maî Greviaux, Yannick Jadot, l’homme de la piteuse expédition de Syrie, Thomas Legrand, Nicolas Hénin et Cécile Vaissié, enfin Bruno Tertrais, Nicolas Tenzer, Stéphane Grimaldi, le fumeux “Charlie à Paris et Charlot à Caen”, et Romain Goupil, le parfait représentant de la gauche mutante française néo atlantiste, son équivalent libanais Ziad Majed et son compatriote libanais, Joe Bahout, les grands vaincus de la bataille de Syrie. Le chef de campagne au début de la guerre de Syrie, en 2011, François Burgat est désormais anormalement taiseux depuis les désastres militaires de ses protégés et les déboires judiciaires de son compagnon de route le prédicateur confrérique Tareq Ramadan, dont il chevauchait la vague de popularité.

    Cette capitalonade illustre, en même temps que son désarroi, la désintégration morale d’une prétendue élite d’un pays jadis réputé pour son nationalisme chatouilleux. En précurseurs, Moaz Al Khatib et Ahmad Al Jarba, deux anciens chef de l’opposition syrienne, ainsi que Michel Kilo, l’ancienne icône de la contestation anti Assad, avaient pourtant déjà fustigé le charlatanisme de ce conglomérat opportuniste, refusant six ans plus tôt, en 2012, de servir de caution à une mascarade visant la destruction de leur propre pays. Le Général Moustapha Cheikh, ancien chef de la branche militaire de l’Armée Libre de Syrie (ALS), leur a emboité le pas, sur le plan militaire.

    Cet officier a été même jusqu’à se féliciter de l’intervention russe en Syrie. Condamné à mort par l’opposition pétromoarchique, il s’est réfugié à Moscou pour échapper aux foudres de la justice oppositionnelle. La défection la plus illustre demeure toutefois celle de Riad Hijjab, l’ancien premier ministre ephèmère de la Syrie, et président de l’équipe des négociateurs de l’opposition syrienne dans sa mouture saoudienne. Ce chouchou de la presse française, particulièrement du journal Libération, a même déserté le Moyen Orient pour se réfugier aux Etats Unis et se mettre à l’abri de ses forfaits antérieurs. A distance de ses méfaits.

    De ce paysage dévasté émerge toutefois une personnalité singulière, Basma Kodmani, la première porte-parole de l’opposition off shore. Démissionnaire dès le 28 aout 2012, la caution moderniste d’une coalition rétrograde fera preuve d’innovation dans le domaine politique en pratiquant la démission à éclipse, reprenant du service au gré des missions de ses commanditaires, en fonction des impératifs de la flageollante diplomatie française. C’est ainsi qu’elle fera une apparition intempestive à Ryad en 2015 pour le lancement du “Haut Comité des Négociations” après une retraite de 3 ans, puis de nouveau à Genève en 2017 pour la reprise de la conférence de Genève, avant de sombrer de nouveau dans l’oubli.

    La fille de l’ancien ambassadeur de Syrie en France est passée à la postérité pour son “besoin d’Israël”, qui la propulsa à la fonction de dame patronnesse de la presse française pour tout ce qui trait à la Syrie.

    Quant à sa sœur, Hala Kodmani, elle s’est forgée une notoriété par ses pathétiques soliloques sur la Chaîne Arte dans l’émission 28 minutes d’Elizabeth Quin, en alternance avec la journaliste Anne Elizabeth Moutet  membre de la plateforme européenne du think thank “Gate Stone” de l’Ultra faucon John Bolton, le conseiller pour la Sécurité Nationale du président Donald Tump. Pétitionnaire compulsive, la dirigeante de l’obscur groupuscule oppositionnel syrien, Souriya Hourrya (Syrie Liberté), a été parachutée dès le soulèvement populaire syrien à la tête de la rubrique Syrie du journal Libération. Elle émarge ainsi depuis sept ans sur le budget de Patrick Drahi, le millardaire franco israélien, sous couvert de guerre contre la dictature.

    syrie,opposition en débandade

  • "Dubliner" (néologisme) c'est renvoyer le migrant aux...calendes grecques!

    Vocabularia. Surprise d’entendre de plus en plus dans les bouches administratives et politiques, à propos d’un migrant, ce verbe  nouveau : « dubliner »  Et  il se conjugue !

     Par exemple : l’individu est  dubliné.

    (La presse n’ose pas encore trop se lancer à utiliser ce terme)

    Conjugaison: je dubline,  qu’il dubliné, que vous  dublinassiez, qu'ils eusses dubliné....

    Surtout, au mode impératif :l'ordre de dubliner!

    Si on ajoute la dernière lubie à la mode, l’écriture inclusive, on  arrive à  ce résultat « les migrant-es dublinent. »

    La  conjugaison au participe passé  est évidemment largement  préférée « il-elle est dublinée » Car par cette forme passive,  on évite de chercher qui est à la source de l’action. Personne ne sait qui dubline qui puisque avec le participe passé (il est dubliné) on ne cherche plus qui fait quoi, qui a fait quoi. On constate juste le résultat qui seul intéresse la dite personne (homme femme ou enfant peu importe)

     Un verbe soigneusement conjugué au passé pour bien signifier que cela n’est pas futur. Dire  « c’est un dubliné »  vous pose son homme/femme/enfant dans l’espace -temps...du refoulé.

    A vous le « retourner à l’envoyeur » (= expression à 100% synonyme de dubliner ) Autre synonyme possible : « renvoyer  à l’expéditeur »

    Dubliner pour mieux  les faire se débiner.

     

     PAUVRE VILLE DE DUBLIN !

     Constat de vocabulaire.  Les cités qui ont donné leur nom à un événement sont marquées au fer rouge.

    Oslo ?... Des accords de paix rapidement torpillés (oublié  le musée des navires vikings !)

    Nuremberg ? «LE» procès (pas sa fontaine baroque, la  schöne brunnen)

    Lausanne, Sèvres et les dits Traités liés.

    Paris ? Pas la tour Eiffel mais les accord climatiques.

    Votre ville offre le gîte et le couvert à un événement ?  Et hop vous voilà marqué à vie côté expression, image. Indélébile.

    Je ne vous dis pas Schengen, petit village paisible du Luxembourg.

    Dublin a fait très fort, dans le genre. Plus que les autres.

    Pas la cathédrale Saint Patrick mais carrément du lourd, genre : Règlement Dublin II puis  Règlement Dublin III.

     La ville ne savait pas à quelle sauce lexicale  elle allait être mangée...

    Elle  gagne le pompon puisque désormais Dublin se …conjugue !

     

     LE PéCHé... GéOGRAPHIQUE DU SUD-EUROPEEN

    Les  migrants sont consciencieusement dublinés. A vous  débiner illico presto cet humain qui remonte l’hémisphère nord sans crier garde.

    L’UE s’est entendue en interne pour le retour après l’aller: le principe de l’accord européen dit de « Dublin »

    Une bizarre façon de régler le gravissime problème de cette migration massive.

    Car question:   le renvoyer Où le migrant ?

    Réponse simple. Dubliner c’est renvoyer  …aux calendes grecques !

    Ou calendes  italiennes voire espagnoles.

    Italie, Grèce, Espagne: ces portes d’entrée de l’UE.

    Ces contrées méditerranéennes commettent vis à vis des pays d’Europe du nord un péché permanent: le   péché... géographique!

    Car malgré  quelques millions d’années, la dérive des continents n’a pas encore trop éloigné l’Asie (mineure) et l’Afrique (très peuplée) de l’Europe...

    HYPOCRISIE STRUCTURELLE

    Remarque, il y a quelque temps  on parlait d'immigrés, d'émigrés. En 2018 on dit juste "migrant". Il ne faut tout de même pas trop s'avancer à le stabiliser quelque part,. Il se déplace physiquement. Il est en migration permanente..

     Autre synonyme de dubliner : jouer au ping-pong. Avec surtout  "pong" comme  trajet boomerang  plus que "ping".verbe dubliner,conjuguer:dubliner,#blogneidinger,#migrants,#italie,#sarkozy,#macron#salvini,#libye,#syrie,#dublin,#ue #europe

    Le débat européen ne porte donc plus  sur le fait de renvoyer son bougre  à l’envoyeur. C’est l'acquis majeur de la capitale irlandaise.

    Problème majeur du dublinage….Le retour Où ?

    Dans les pays d'origine sous réserve de leur bon fonctionnement??? Difficile à mettre en place. C'est pourtant relativement logique.

     Ce dimanche France et Espagne lors du mini sommet de Bruxelles vont proposer le système  des camps d'internement juste à l'arrivée des bateaux: pas du tout certain que les Italiens n'acceptent !!

     

     Le sud de l’Europe (Grèce et Italie) n’est pas à l’origine de la migration. Historiquement cela vient de plus loin.

     

    LIBYE DEZINGUEE

    Le libyen Kadhafi affirmait qu’il était un rempart contre l’immigration sub-saharienne à lui tout seul. Bon c’était un peu vrai. Khadafi avait  même demandé 5 milliards  pour mieux gérer l'immigration clandestine, demande accompagnée par l'Italie de Berlusconi.

    Personne n'a écouté en 2010/2011 ces DEUX pays voisins Italie et Libye.

     Qui eut la triste  idée de   dézinguer le rempart ? De zigouiller l’impétueux Mouhammar de Syrte en 2011?? Sarko et l'Otan.

     L’OTAN de l'opération Unified Protector et ses alliés dans le sillage du très impliqué Sarkozy, hyper  déterminé [....pour mieux cacher ses accointances financières reçues de Libye??]

    Sarko et de son inénarrable  BHL qui agitait alors les médias [celui qui se fait prendre en photo in situ chemise ouverte cheveux au vent pour les magazines people]

    Destabilisation de la Libye sous couvert de bizarres résolutions de l'ONU outrepassées donnant un caractère mi légal/ mi illégal aux opérations aux noms de code militaire: Harmattan(France) Ellamy(GB) Odyssey Dawn (US) Mobile (Canada)

    Italiens pas très chauds à l’époque de ce  grand remue ménage à leur flanc sud percé: ils l’avaient exprimé!

    PERSONNE en Europe n'a alors écouté l'Italie première concernée !

     La résolution de l'ONU fut dépassée.

    Les Russes et nombreux non alignés ont critiqué [non alignés...si on peut encore usiter de cette dénomination datée des années 50 et  de la conférence de Bandung]  .

    Les pays critques  ont toujours cette mise devant le fait accompli en travers de la gorge.  Tu  donnes la main au camp occidental et il te  prend le bras ! Tu  dis « couverture  aérienne de la Libye » et ils te bombardent les villes.

    Allez juridiquement râler sur la Crimée après cela....

    Les services secrets hexagonaux déterrent Kadhafi de sa cachette, lui font passer l'arme à gauche et laissent exposer sa dépouille  plus d'une semaine. Telle   une momie égyptienne au Louvre...mais sans l'opération de momification.

    CHAOS DE L'HIVER ARABE ET DE L'ULTRA SUD

    Le leader libyen  liquidé, la focalisation occidentale et alliés (Qatar, Arabie Saoudite, Turquie etc.) se tourne vers la Syrie en 2011. Volonté par les mêmes de déboulonner  à tout crin les états nationaliste arabes  issus des indépendances.

    Tripoli et le pays de Sham intéressent au plus haut point pour le dossier gaz+hydrocarbures et leur position géostratégique essentielle.

    Or le scénario a viré à l'aigre!

    Problème du XXIeme siècle pour les puissances: on ne peut même plus faire ses petites guerres tranquillou  comme au XXème sous la période coloniale, sous le mandat SDN.  

    Non maintenant, ils osent se déplacer ces bougres de natifs. Ils migrent. Ils utilisent whats' app  sur leur androïds. 

    Ils ne restent même plus parqués pendant des  mois voire des années sous des tentes, dans leurs camps de réfugiés, attendant l'aumône des ONG et de l'ONU....

     Résultat : beaucoup au proche-orient et dans l’ultra sud  ont décidé  de décamper. Suite aux déstabilisations politiques,  guerres (Irak Syrie Erythrée, Soudan, Nigeria ) et aussi pour motifs économiques.

    MAIS POUR ALLER Où AU FINAL ?

     Et cela a migré, migré…. Monté monté…en se jouant des frontières passées quelquefois sans papiers.

    Au point maintenant pour l’Europe de chercher à  Dubliner en masse, de  renvoyer à l’envoyeur. Mais où ?

    En résumé un dubliné  aujourd’hui doit se débiner rapido presto d’où il est arrivé. Refranchir la frontière. Mais pour aller où ?

    L'ITALIE EXEDée FAIT LA GUERRE AUX ONG

    L’Italie  gronde, n’en peut plus. Elle ne supporte  plus  ces navires d’ONG qui favorisent le "ping" du dublinage sans se soucier du "pong".

    Tel l’Aquarius d’une ONG...française en plus  (France qui ne partage pas le fardeau migratoire  avec l’Italie)

    Toutes  ONG accusées par l'italien Mateo  Salvini  d’offrir la logistique du trafic d’être humain.

    Les Italiens n’en peuvent plus. Leur pays devient le piège la nasse.Victime de dublinage sec.

    Et je t‘envoie mon  migrant par Vintimille et ils te le dublinent  en retour uu par Bardonncchia.

     En même temps Macron (appelé Manu désormais )  donne  de leçons de morale aux transalpins qui se rebiffent. Leçons sans rire. Sans voir la paille dans son œil il dénonce celle dans l’œil du voisin  Populo c’est les autres! (pourtant  cette rhétorique qu'il emploie  EST populiste)

    Les joutes verbales violentes continuent ce jour !

     Ils se méfient de lui, les italos. Bonaparte ils avaient peu apprécié la première fois …Une fois mais pas deux !

    Le joute verbale engagée est déplacée dans le pays de Dante Alighieri en raison de son arrogance selon eux.

    Tout de même Macron à juste titre reconnait que la destabilisation de la Libye fut une grave erreur.

     Quand l’histoire va-elle un jour établir la responsabilité des …dublineurs ? Des vrais.

    A commencer par la responsabilité gravissime et sans rire cette fois des  pays qui ont déstabilisé le proche-orient et la Libye.Dans le chaos de hiver arabe.

    Quelle dublinasserie....

                                                   Sylvie Neidinger

     

     

                      Plusieurs rubriques dont VOCABULARIA

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  • DRH, la machine à broyer, par Didier Bille

    Recruter, casser, jeter....Cet ouvrage publié récemment en mars étonne par sa franchise.DRH.GIF

    Un rare  témoignage critique de "l'intérieur' du monde RH.

    Univers professionnel qui d'habitude mène la danse sans limite.

    Rédigé par un ancien Directeur Rh qui sait ce dont il parle... pour avoir totalement pratiqué ce qu'il dénonce aujourd'hui !

    Ce livre  démontre au passage une réelle colère. Jusqu'à une écriture quelquefois  "populo".

    Didier Bille tire en sniper , la leçon de son expérience personnelle catastrophique chez GE (General Electric) en 2006 et de ses 22 années dans la fonction..

    Il redéfinit la fonction RH à  sa façon comme faite pour "attirer, lobotomiser, casser, jeter."

    Il analyse minutieusement la noirceur des ressources humaines.

    Didier Bille décrit les conséquences sur les RH  dans les grands Groupes du développement des méthodes anglo-saxonnes  de management en particulier. 

    Lesquelles licencient pour motif futile. "Licencier sans motif, cela s'apprend vite"confirme-t-il !

    Sans compter le harcèlement moral existant, le cynisme ambiant, l'hypocrisie du "corporate".

    L'auteur évoque les "théoriciens", ces gourous  à la mode, les Tom Peeters et autres David Ulrich, John Francis Welch, le fameux Neutron Jack de GE  qui aurait supprimé à lui tout seul  10 000 emplois durant sa carrière .

    Il prônait la gestion individuelle du salarié.

    Bille fustige au passage  la galaxie complète qui se nourrit sur le dos de la bête de la fonction Ressources Humaines: les consultants, chasseurs de têtes et autres promoteurs de labels hyper rémunérés.

                        RH : BILLE DENONCE LES PRATIQUES LIMITES

    Cette plongée à l'intérieur de la fonction RH décoiffe  sec. C'est tout l'intérêt du livre que ce décapage du réel.

    La mauvaise foi règne : licenciements déguisés, évaluation faussées, harcèlement moral du "chef" qui présente deux faces : agréable et positif à sa direction, ignoble sur l'échelon inférieur. 

    Didier Bille confirme la pratique de sévices que certains employés dénoncent. Puisqu'il l'a lui même employée.

    Plus de 1000 licenciements à son actif  chez GE, NXP,Bosch, Nortel.  Et avec des méthodes que lui même qualifie de "limites avec la légalité"

    C'est donc vrai!

    Il dézingue ce qu'il a pratiqué.... "dans les entreprises où j'ai sévi" dit benoîtement ce "traitre" à la cause RH mais désormais ami de ceux qui subissent sur leur lieu de travail sans trop comprendre ce qui se passe!

    En résumé, le responsable RH est un (une ) être empli de  morgue, de fausses certitudes qu'il valide par des tests de personnalité bidon. Des jugements à l'emporte-pièce dans le tête de personnages ayant (trop)  grand pouvoir sur les (petites) vies

    Le vrai RH  n'aime pas trop embaucher de femme, apprécie les employés "kleenex" finalement surtout utiles de.... 30 à 45 ans.  Au delà il faut balancer.

    Contrairement aux images qu'elles se donnent, les RH ne protègent pas le salarié. Mais l'utilisent et le jettent pour motif futile (même avec 30 ans de boîte !) après l'avoir modelé par le PIP ( Performance Improvement Plan).

    Un PIP que les direction RH ne s'appliquent jamais....à elles-mêmes!

    Didier Bille confirme.

     

                                                    Sylvie Neidinger

     

     

     DRH La Machine à Broyer. Didier Bille. 2018  Editions Cherche-Midi

     

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  • Manu, ça va pas ! Populisme abject de Macron face à un ado un peu familier

    Les services de l'Elysée se sont emparés de cette affaire liée à un collégien MINEUR pour une opération de com' politique des plus déplacées !

    L'affaire montée en épingle par le président de la république lui-même tourne au calvaire pour l'ado.

    On aurait aimé que Emmanuel laissât cet enfant tranquille et qu'il fût plus ferme avec Trump qu'il ne cessait d'embrasser et  de passer le bras dans le dos.

    On se souvient que, à l'âge de cet ado juste un peu familier dans son expression, Emmanuel Macron  s'intéressait lui  de très très  près à sa prof de français mariée et mère de famille. Dossier réel juridiquement  illégal. Totalement illégal d'une telle relation entre un prof et son élève.

     

           LE PRESIDENT HUMILIE PUBLIQUEMENT UN ENFANT

    Communiquer autour de ce  mineur rencontré lors d'un déplacement au Mont Valérien (18 juin)  tient de la part du "marcheur-premier de cordée-jupiter-jeanne-d'arc-napoléon"  d'un populisme injustifié.

    Macron donne des leçons à qui, en fait ?

    Ici Macron HUMILIE carrément cet enfant qui est aujourd'hui la risée de ses camarades. Voire plus.

    En ce sens et par SA  réaction inappropriée, Macron n'est pas un président très digne.

    De plus il n'a pas mesuré à quel point il allait lui-même créer le buzz. Twitter chauffe sur le sujet et détourne.

    Manu: ça va pas !!!!!

                 

                                                  Sylvie Neidinger

     

     

    *cet article n'est pas rédigé en raison de l'échange verbal mais de l'instrumentalisation politicienne  d'un mineur par le Service de Communication de l'Elysée qui a suivi.

    *A cette heure, Macron qui a fustigé cet ado n'a toujours pas réagi à l'affaire américaine de la séparation des enfants migrants de leurs familles, de leur installation dans des cages avec des chips et de l'eau par Trump. Une honte.

     

     

    macron populiste, communication politique dévoyée, affaire de l'ado, salut manu

  • Annecy 2018: l'affiche vert-jaune couleur Brésil

    Ambiance crépusculaire d'une lumière rasante...

    Inquiétude.

    L'affiche officielle 2018 est le fait du  bédéiste et illustrateur québecois  Pascal Blanchet.

    affiche du festival,#québec;#brésil,pascal blanchet

     

    Mise en scène de l'Impérial, au bord du lac.

    Cet acteur majeur du Festival enfin animé.

    Code jaune  et vert dans une gamme de verts bleutés.

    Pas pour l'angoisse.

    Juste parce que le Brésil est l'invité officiel de l'édition 2018.

    Du coup, Bonlieu est paré de ces couleurs.

    Un monde dingue pour ce bon cru.

     

                                                                 Sylvie Neidinger

    affiche du festival,#québec;#brésil,pascal blanchet

    affiche du festival,#québec;#brésil,pascal blanchet

    crédits image neidinger