En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Les studios Disney Pixar ont choisi d'accrocher les résultats du concours #art challenge en ville, au contact de la population sur les grilles de la Préfecture.
Thème de la 4ème édition 2016: "mais que se passe-t-il sous les océans ?"
"Inspirer les créatifs de demain, stimuler leur créativité : telle est la vocation du Disney Art Challenge, une initiative originale de The Walt Disney Company France qui chaque année n'en finit de (....) créer une saine émulation et une vraie dynamique parmi des étudiants venus de la France entière."
Un bon teasing, au passage, pour la sortie du film le Monde de Dory.
Marketing jamais loin.
(Attention à l'avertissement des biologistes: ne pas acheter de poisson chirurgien bleu en vrai, une espèce rare. Il est si mignon... sur écran.)
Devant le panneau d'une soirée Pixar, une jeune créative (de cette espèce qui pullule au Festival!) me dit avoir beaucoup apprécié le court-métrage Inner Workings qu'elle venait de visionner.
Lendemains d'ivresse "nationaliste" et de victoire du camp Brexit: la tête tourne pour les britanniques, désintégrés.
Les conséquences du Non à L'UE s'invitent immédiatement avec la baisse de 10% de la livre en quelques heures, Ecosse(Nicola Sturgeon, 1er ministre)etIrlande qui évoquent leur indépendance (unification de l'Irlande demandée par le Sinn Fein), Espagne qui veut récupérer les 7 km carrés stratégiques deGibraltar, les accords du Touquetremis en cause par les nordistes qui réclament que les anglais gèrent leur frontière chez eux et non sur le territoire français...
La boîte de Pandore des conséquences en cascades absolument non maîtrisées voire non apparentes est ouverte.
Le vote fut net pourtant, sans ambiguïté avec un écart de plus de un million de voix.
Enorme problème sociologique: les villes et les jeunes (à 3/4) ont misé sur l'Europe, les campagnes, les retraités, les personnes âgées ont voté non.
Jeunesse en colère. Britanniques expatriés inquiet. City de Londres aux abois.
La campagne fut violente avec tout un raout anti européen, une haine de fiel marqué par l'assassinat d'une jeune mère de famille, député (Jo COX) par un nationaliste d'extrême droite.
Ce, alors que la Grande -Bretagne bénéficiait d'un régime de faveur de l'UE et d"un" rabais" suivant le langage des boutiquiers!
POPULISME MENSONGES ET AMATEURISME
Incroyable. Sur les trending topics de google la recherche la plus forte au Royaume-Désuni au LENDEMAIN du vote est "qu'est ce que l'UE ?"
Question: ils ne pouvaient pas se renseigner AVANT???!!!!
(preuve qu'un référendum est faussement une bonne idée démocratique, c'est un choix politique caricatural, en fait !)
A ce manque d'info, le N°1de Ukip Mickael Farage avoue hier un mensonge dans la campagne de son camp autour des 350 millions de livres/semaine que le Leave aurait soit-disant permis de rétrocéder au système social de la NHS.
Avec l'Europe, la Grande-Bretagne a toujours eu cette relation de boutiquier qui compte ses sous, de '"petite monnaie".
Comme au temps de Thatcher qui voulait sa monnaie "back"...
Les britanniques et leur vision de petits épiciers...
CAMERON A-T-IL EU RAISON ?OUI/NON
La démarche du référendum semble une voie démocratique.
En l'espèce, les enjeux étaient trop lourds pour une réponse par oui ou non, entre populismes, petits mensonges etc..
Le référendumest en réalité un piège démocratique.
Tous les excès furent permis ici. Boris Johnson n'hésita pas à comparer l'UE à Hitler ....!
Bruxelles et les européens étaient lancés à la pâture publique comme le diable qui empêchait la Grande -Bretagne de redevenir le superbe Empire Britannique dans son superbe isolement mais toujours à la manette pour tout contrôler....chez les autres.
Un incroyable pêché d'orgueil qui se retourne magistralement aujourd'hui.
Alors Cameron ???
Il entre dans l'histoire mais pas comme lui l'entendait. Avec le mauvais rôle.
Tous les problèmes à venir lui seront reprochés, c'est évident.
Il a fait prendre un risque inouï pour des petites questions de politique intérieure.
Les européens sont d'ailleurs actuellement à nouveau étonnés, une fois le vote OUT décidé, de voir Cameron vouloir décider du timing de sortie comme bon lui semble. C'est exactement cette attitude pénible qui a marqué les relations GB-UE depuis l'origine. Boris Johnson dit ne pas être pressé lui non plus . Une façon de "tirer un max" des futures négociations ...
In c'est In, out c'est out.
Il commence à être demandé de rapidement mettre en oeuvre la sortie et de ne plus entrer dans les négociations de marchands de tapis!
JC Juncker est clair ( article du point) :"Sortir de l'Europe, "ce n'est pas un divorce à l'amiable, mais après tout, ce n'était pas non plus une grande relation amoureuse". C'ette sortie de Jean-Claude Juncker montre assez l'exaspération de Bruxelles devant l'attitude de Londres. Car après avoir signifié à l'Europe sa décision de rompre, la Grande-Bretagne se montre peu désireuse d'accélérer le départ effectif de la maison commune. Ce qui agace prodigieusement le président de la Commission européenne, qui a exigé que Londres dépose "immédiatement" sa demande de quitter l'UE. "Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement britannique a besoin d'attendre jusqu'au mois d'octobre pour décider si oui ou non il envoie la lettre de divorce à Bruxelles. J'aimerais l'avoir immédiatement", a-t-il déclaré."
"Quand on peste du lundi au samedi sur l'Europe, il est difficile de passer pour un Européen convaincu le dimanche", a accusé M. Juncker. Pour le président de la Commission européenne Bruxelles ne porte "aucune responsabilité" dans les résultats d'un scrutin voulu par M. Cameron "et non par le Parlement européen, la Commission ou le Conseil européen".
Au sein de l'Union Européenne la sidération règne en ce premier jour de résultat.
Pour autant, certains affirment que ce vote a permis de clarifier les positions imbuvables des britanniques des dernières années ni dans l'euro, ni dans Schengen, avec avantages financiers mais voulant imposer leur vision et rythme.
Comme effectivement autour de l'euro.
Une monnaie qu'ils n'avaient pas adoptée mais qu'ils se plaisaient à gérer impérativement depuis la City de Londres (Euribord)
Le Royaume-Désuni qui s'est endormi en se rêvant maître unique de son destin et de ses petits sous, maître du monde de l'Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais... se réveille face à une incertitude qui sape les fondements de son Etat, un premier ministre qui démissionne, en plus.
Grande-Bretagne: splendidement auto-isolée.
Pour l'Europe, le mérite de la clarification est puissant.
A la fois pour repenser l'Europe autour d'un noyau dur et au delà les autres (27 ) à réfléchir sur les éventuels élargissements.
"Les six membres fondateurs de l'Union se retrouvent aujourd'hui à Berlin pour des pourparlers post-Brexit. Je suis sûr que ces États vont envoyer comme message qu'on ne laissera personne nous prendre notre Europe, ce projet de paix et de stabilité".
Un personnage de film cartoon a joué sa diva à Annecy: le ciel.
Il leur est tombé sur la tête: journées de pluie (info peu originale).
Sauf que les habitués d'Annecy adorent le décor naturel. Je suivais par hasard deux réalisateurs (connus) sur le trajet pédestre Bonlieu-Impérial: ils photographiaient à tout crin le lac et son arrière-plan montagneux en connaisseurs.
Ce temps pourri a eu un impact positif: une concentration des festivaliers.... à l'intérieur.
Le producteur québecois Marcel Jean, délégué artistique, rencontré lors de la Cérémonie de remise des prix spéciaux, vendredi soir en mairie a confirmé cette sensation de "massification" au sens où, en plus le nombre objectif de festivaliers a dépassé l'édition 2015 ( plus de 9000)
Alors le ciel dans tout cela?
Sympa, vendredi en journée: un soleil massif qui a vu les rues piétonnes d'Annecy se noircir de monde, tous aux emplettes avant de repartir.
Puis pour pimenter: des trombes d'eau et vers 20 heures, un clin d'oeil d'une beauté à couper le souffle: un arc-en-ciel complet avec un pied sur le lac et l'autre sur l'Impérial.
Toute la palette des verts-bleu-gris.
Comme pour dire "Au revoir, pas mécontent de vous avoir trempés à l'os".Et de rire.
Problème, ce trublion M le Ciel, on ne peut ni le redessiner, ni le ré-écrire, ni le re-mixer. On fait avec ses caprices.
Sylvie Neidinger
crédit images: neidinger
Prix spéciaux à la Mairie de Annecy avec Marcel Jean
Le Cristal du long métrage est attribué au film helvète en compétition: MA VIE DE COURGETTE.
1h10 -VO: "my life is a courgette"
L'histoire d'un jeune orphelin:
"Ce film émouvant et drôle, à la graphie d'une infinie délicatesse, est adapté du roman de Gilles Paris paru en 2002 et intitulé "Autobiographie d'une courgette".
"Ma vie de Courgette" est une production franco-suisse qui a été entièrement réalisée en "Stop-motion" au Pôle Pixel de Villeurbanne, près de Lyon.
Ovationné par le public d'Annecy mardi soir lors de sa projection en compétition, le film a également décroché le Prix du public. Il sortira dans les salles françaises le 19 octobre prochain."
Le roman duquel est tiré le scénario du film n'est pas une légumineuse. Cette satire des foyers pour enfants rappelle la lourde problématique suisse des enfants placés.
Sylvie Neidinger
Claude BARRAS BIO EXPRESS
Natif de Sierre (1973) il se forme à Lyon (Ecole Cohl-illustration infographie)
ECAL (école cantonale d'art de Lausanne -images de synthèse)
La visite présidentielle impromptue de ce jour a dérangé tout un programme déjà serré ! Mais les organisateurs du Festival du Film d'animation d'Annecy ne vont pas se plaindre du coup de projecteur porté à cette occasion.
Certains esprits se sont échauffés, eux..
Dont une petite délégation cégétiste incongrue devant l'Impérial (évacuée) et..une poignée de jeunes festivaliers pas malins pour un sou: une trentaine d'intermittents et/ou étudiants rapidement évacués du MIFA.
Alors que Orange est partenaire officiel du festival,cette couleur fut détournée lors de la visite présidentielle par ces derniers qui comptaient la porter en brassard juste "pour exprimer leur opposition aux modifications du statut des intermittents juniors".
Résultat: une sécurité accro, sur les dents, qui les a exfiltrés et privés de leur accréditation du jour.
Bien mal leur en a pris que cette revendication d'opportunité dans l' univers clos, privé, international du Festival.
Un organisateur m'a affirmé que le problème a concerné une trentaine de personnes tout au plus (rappel la fréquentation du Festival est estimée à plus de 9 000 personnes pour l'édition 2016)
Un média se fait l'écho de l'incident en soutenant les activistes qui une fois leur évacuation acquise ont minimisé leur intention initiale de manifester:
On peut juste souligner en réponse à ceux qui soutiennent la "manifestationite hexagonale "
1- une visite présidentielle dans un lieu clos implique obligatoirement une sécurisation maximale: leur évacuation allait de soi.
2-Mauvaise idée que de se croire malin avec un brassard. Ces jeunes qui étudient dans un secteur professionnel hyper serré, l'animation, sont invités au MIFA ce marché professionnel très pointu avec des rendez-vous professionnels programmés. Ils ont tout simplement mal dosé leur sirop d'orange !!
3-Le salon est en plus un lieu privé donc totalement exclu à toute manifestation.
4- La sécurité des festivaliers ne pouvait souffrir d'aucune incertitude.
5- Quels studios internationaux leur candidature va-t-elle attirer avec cette énergie revendicative affichée ?
Ils se sont grillé les cartouches. Oranges amères. Facile de se plaindre, après.