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BLOG-Séries du #BlogSylvieNeidinger - Page 11

  • Bruno Toffano, photographe de la Femme Onirique

     Dans cette Blog-série  intitulée "Pulsion de Genevie: la femme", il est important d’évoquer Bruno Toffano.

     L’artiste qui vit en zone lémanique –blogueur  sur TDG. - est des plus intéressants à suivre sur le thème de la représentation de la femme.

    Il nomme  son site.... Aphrodite Pix Art.

     L’homme  est un mixeur de rêve pour mieux capter un instant fugace, l’indicible voire le délétère.

    Style inimitable avec son grand chapeau de cuir, une matière qu’il affectionne.

    Code cuir vintage.

    Une histoire de peau en fait. De sens en éveil, surtout de seconde peau: celle du photographe qui « rend compte", qui externalise.photographe,geneve,bruno toffano,femme onirique

    Cuir du rockeur aussi. Le mélange détonne.

    L'homme est également  très proche de la scène rock underground genevoise dont Ciel à vendre groupe de pop/rock industriel et son Something Divine enregistré à Cendres-Ville Studios.

    Il voyage et rapporte ses clins d'oeil, comme  son livre "Emotions sur Venise" avec son vieil appareil photo volontairement choisi et datant de ...1936!

    Ou sa future  collaboration avec une romancière dont il va illustrer un ouvrage sur le thème des mondes parallèles.

    Il apprécie ce qui bouge, le train, les gares (photographiées évidemment)

    Il intervient localement depuis les années 80 comme sa biographie le montre (Prix de l'Escalade, Prix européen de la photo décerné à Genève etc.)

                                      PHOTOGRAPHE DE L'INTERSTICE

     Bruno Toffano mixe le réel. Il capte des scènes  où des corps de femmes agissent dans des décors improbables qu’il a l’originalité de chercher, de « provoquer ». Des univers  riches, mystérieux souvent délétères.

    Voilà sa base de travail. Ensuite, dans le mystère de son processus de création perso,  il superpose, il invente ses mondes étranges où le féminin se meut. Au final les créatures proposées sont uniques et lui appartiennent.photographe,geneve,bruno toffano,femme onirique

    Ce n'est pas un hasard: suite à un récent voyage à Cadaquès, il a composé sur ...Dali, ce chantre de "l'onirique recomposé".

    Univers rendus en Noir et Blanc tout comme est duelle la relation homme/femme. Car se pose sérieusement la question des gris, des ombres, du clair et du flou. Rien n'est tranché définitivement. Quelle est la part de masculin dans le féminin dans ses montages. Et vice-versa?

    Les univers oniriques de Bruno Toffano  sont artistiquement  situés dans un interlude argentique, un inter-monde, parfois interlope,  des interstices dont l'artiste ouvre les portes.

    Mais en silence. Il ne dit rien. Il montre.  La photo se suffit à elle-même. Lumière.

    Bruno Toffano sera l'invité d'honneur de la biennale de photographie de Versonnex, du 16 au 26 avril prochain.

                                                                    Sylvie Neidinger

     

     

    Blog-Série n°10 Pulsion de Genevie la FEMME du #BlogNeidinger

    1-Femme à Genève

    2-Gen'Eve

    3-Anecdote sur les rayures de "L'Avenir de Genève"

    4-Bruno Toffano, photographe de la Femme Onirique

    5-Robert Montgomery pour la Saint Valentin de Barbara

    6-Genève: 10 000 roses pour une Valentine

    7-Madame le Sautier du Grand Conseil

    8- Something Devine:  femme rock flamboyante

    9-Je suis nombreuse

    10-Margy Kinmonth révèle son film sur le célébrissime Ermitage

    11-Henriette d'Angeville, pionnière du Mont Blanc, première alpiniste

    12-Tout à fait femme

    13-Où sont les femmes...en musique?

     

     

     Rubrique PHOTOGRAPHES A LA UNE, célèbres ou non:

    1-MARCO D'ANNA

    2-DAVID DUNCAN

    3-ERIC DESSERT

    4-RENE BURRI

    5-PIERRE VALLET

    6-PETER KNAPP

    7-BRUNO TOFFANO

  • Anecdote sur les rayures de "L' Avenir de Genève"

    L'Avenir de Genève n'est pas un nouveau parti politique.

    Juste le titre du cliché monumental  que Peter Knapp, célèbre photographe suisse a spécifiquement produit pour Genève à l'occasion de son expo   2014  à Penthes intitulé "101 regards sur les femmes" : un mural de huit futures mères, enceintes aux derniers mois de grossesse.

    Son 101 ème regard en fait, posé  sur la femme lémanique. blog-série n°10,courrèges,l'avenir de geneve,penthes,elle,femme,geneve,knapp,pulsion de genevie,rubrique genevieCar dernier hommage en date de la part de cet artiste inclassable dont la vision a accompagné le siècle: 50 ans de créations ici exposées.

    Le fameux  directeur artistique de Elle dans les années 50  participa à structurer par l'image une  femme libre en gestation de modernité. Graphiste au départ, il fut proche du mouvement Bauhaus lors de ses études de design à la Kunstgewerbeschule de Zurich. Il introduisit la typographie suisse à Paris

    blog-série n°10,courrèges,l'avenir de geneve,penthes,elle,femme,geneve,knapp,pulsion de genevie,rubrique genevieKnapp  a  fait entrer la "seconde moitié de l'humanité"dans son objectif sous toutes les coutures. Elle est  carrément une Femme Design-ée dans ses années Courrèges, Mugler, Cardin,  Ungaro, Alaïa...Désormais dévêtue et démaquillée.


    A la question que j’eus la chance de pouvoir lui poser  directement le 11 octobre dernier " de toutes ces propositions, quel type de femme il préférait ?" sa réponse  fut directe sans un seconde d’hésitation: assurément les dernières photographiées, les  femmes naturelles, sans artifice, sans habit, dans le plus simple appareil.

    Puisque pour son expo du bord du lac, il   réussit à convaincre huit genevoises au ventre déjà très bedonnant de poser ...nues !

    La démarche est un même  happening artistique puisque  les prénoms des enfants-tous nés entre temps évidemment - furent affichés.

                                          PETIT CAILLOU....

    Mais patatras...un petit caillou s'est glissé dans cette mécanique créative.

    Elles ne sont pas toutes venues lors du vernissage, bébé dans les bras pour poser sous l'immense photo à taille humaine. Ce qui n'est pas grave du tout.

    Le gros caillou, c'est le fait que trois sur huit ont refusé tout usage de cette photo en reproduction. Elles ont accepté de poser  un"one shot"  qui  leur suffisait. Leur choix absolu. On peut imaginer la difficulté du regard social suite à ce dévoilement de nudité...

    Mais difficile à gérer, visiblement pour l'artiste !?

    Le maître- photographe, tout content tout de même d'avoir réuni huit  représentations de corps en gestation n'avait probablement pas fait signer des contrats précis d'engagement de parutions ?

    Résultat : l'Avenir de Genève est imprimé, rayé de grandes verticales noires  dans sa forme publiée dans  le catalogue d'expo (isbn 9782884746830) pour éliminer les réfractaires de la reproduction papier.101 regars sur les femmes,femme-oiseau,femme encagée,peter knapp,kunstgewerbeschule,zurich,typographie suisse,blog-série n°10,bauhaus,courrèges,l'avenir de geneve,penthes,elle,femme,geneve,knapp,pulsion de genevie,rubrique genevie
    Le résultat  bizarrement ...enferme  les cinq femmes nues  et volontaires derrière de lourds barreaux  de lignes verticales qui cachent trois mères ayant refusé que leur image soit publiée.

    Ceci dit, à observer plus profondément, il semble que la rayure, la griffure soit  un leitmotiv de cette oeuvre artistique. Un fondamental. Que se cache-t-il derrière ces lignes certes élégantes?

                                  FEMMES OISEAUX ...ENCAGES !

    blog-série n°10,courrèges,l'avenir de geneve,penthes,elle,femme,geneve,knapp,pulsion de genevie,rubrique genevieLa première réaction est de comparer les rayures si visibles de L'Avenir - si rageuses et si noires !- à la série  Knappienne dite des "femmes griffées" des années 90 baptisée les "Ex-Photos."

    Exit les femmes, Peter Knapp rature les clichés: une période de sa vie.

    Le seconde réaction est de dire qu'une autre solution graphique pouvait être choisie respectant le refus féminin. [Il en faut du courage social pour poser nue dans sa bonne ville !]

    Point de vue de simple blogueuse: j'aurais, moi,  totalement intégré le fait que trois femmes  aient choisi de ne pas continuer l'aventure sur un mode démultiplié de papier glacé dans un livre. Et positivé.

    J'aurais fait une découpe des silhouettes et choisi le blanc à la place pour marquer le choix de l'absence fait en toute liberté par ces genevoises. Leur corps leur appartient. Leur image aussi.

    Mais il s'agit bien de Knapp un géant de la représentation de la Femme.

    Qu'a-t-il voulu exprimer par ces sombres colonnes qui masquent  ?

    blog-série n°10,courrèges,l'avenir de geneve,penthes,elle,femme,geneve,knapp,pulsion de genevie,rubrique genevieA bien regarder le catalogue de son oeuvre complète,  on constate que la thématique de la rayure noir/blanc est  omni-présente.

    Voire par moments de la griffure rageuse qui efface la femme.

    Dans  le passé avec  la série OpArt (1965-1969) ou autres au présent:  la  constante graphique du catalogue 2014 avec  des.... rayures à tout bout de champ.
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    En fait l'idéal de l'idéal de la femme "knappienne" ne  serait -il pas  une pluralité de femmes simples, naturelles, nues dans un cliché coloré mais rayées de noir. En d'autres termes, des genevoises libres de leur mouvement et libres de leur corps... tendance Courrèges ?

     

                  REFLECHIR SUR LES RAYURES DE KNAPP

                                                                   

    blog-série n°10,courrèges,l'avenir de geneve,penthes,elle,femme,geneve,knapp,pulsion de genevie,rubrique genevieL'historien de l'art, dans ses futures études ne pourra faire l'impasse du lien entre la femme et la rayure chez Knapp, l'imperfectionniste perfectionniste.

    Comme ici, des  femmes libres en mouvement...dans une carène de bateau !

    Paradoxalement libres de mouvement mais enfermées derrière des barreaux, des griffures, des rayures.

    La femme de Knapp finalement est un oiseau, colibri dans sa cage désormais libre,  légère comme l'air. Elle vole....Enfermée dans l'imaginaire de l'artiste.

    Comme à Genève où  bizarrement sur le papier du livre d'expo, les ventres arrondis sont bien soit rayés soit encagés...

    La femme de Peter Knapp est finalement un peu sa prisonnière !

                                             Sylvie Neidinger

     http://www.leparisien.fr/cergy-95800/cergy-les-oeuvres-de-peter-knapp-vendues-aux-encheres-19-03-2015-4618503.php

     

    Blog-Série n°10 Pulsion de Genevie la FEMME du #BlogNeidinger

    1-Femme à Genève

    2-Gen'Eve

    3-Anecdote sur les rayures de "L'Avenir de Genève"

    4-Bruno Toffano, photographe de la Femme Onirique

    5-Robert Montgomery pour la Saint Valentin de Barbara

    6-Genève: 10 000 roses pour une Valentine

    7-Madame le Sautier du Grand Conseil

    8- Something Devine:  femme rock flamboyante

    9-Je suis nombreuse

    10-Margy Kinmonth révèle son film sur le célébrissime Ermitage

    11-Henriette d'Angeville, pionnière du Mont Blanc, première alpiniste

    12-Tout à fait femme

     

    crédit photos/ copies de photos, extraits; Droit de  citation

     

     

     

     

  • Gen'Eve

     Elle reste de marbre. Dispo par tous les temps.geneve,gen'eve,henri könig,sculpteur,quai gustav ador

    Eve de Genève.

    Vigie des quais tournée vers la Bise nordique et froide. Noire.

     Elle assume sans plainte, sous le soleil ou la glace.

    Madone des intempéries.

    Madone du beau temps et de la tempête.

     Par erreur, souvent  nommée  Statue de la Brise.

    Même sur certains panneaux ou plans... officiels.

     Ceci dit, Gen’Eve  est assurément un brise-cœurs !

     Les genevois- c’est certain…- ont bien l’envie de lui claquer deux bises de temps en temps.

    Elle reste donc une secrète amie.

     Je ne manque  jamais, en passant, de saluer cette fort Belle genevoise, gironde et dynamique qui emporte notre regard direction Jura, dans un souffle d’énergie humide  lémanique.

                                                                          Sylvie Neidinger

     

     

    ( Suite)                                   TROU D’AIR... INFORMATIONNEL

    La Statue de la Bise, qui loge au 61 du quai Gustav Ador est née   des mains du sculpteur Alfred Henri König, professeur à l’école des Beaux-Arts dans les années 60.

    geneve,gen'eve,henri könig,sculpteur,quai gustav adorBien en chair: du muscle et pas un poil de de  graisse.

    Curieusement l'oeuvre lithique porte  l’optimisme des femmes solides du style ...« réalisme socialiste » Les signes ostentatoires en moins évidemment. Et beaucoup moins habillée...


     Peu d’éléments de biographie attestés sur Henri König sont disponibles. Genève est souvent  trop modeste sur elle-même, c'est-à-dire ses   personnalités. Il y a un gap ici. Un trou d’air ! En googelisant cet artiste, peu de documents pertinents. Pas même un wikipédia.Et  beaucoup de contradictions autour des dates de naissance et décès différentes, des noms d’œuvres pas exacts (bise/brise)

    Si ….quelques notes tout de même dans le Répertoire des artistes et créateurs suisses:  http://www.notrehistoire.ch/group/artistes-suisses/albums/#3215

     Finalement ce #BlogNeidinger  s'ouvre, dans les commentaires infra pour recueillir tout témoignage à caractère public évidement à propos de König,  cet artiste local disparu.

    Il a fait naître  cette sympathique genevoise altière qui affronte courageusement au nom de tous,  les caprices météos pour le bonheur des promeneurs.

    Un joli  paratonnerre de  fantasmes de GeneVie ! SN

     

     

    Blog-Série n°10 Pulsion de Genevie la FEMME du #BlogNeidinger

    1-Femme à Genève

    2-Gen'Eve

    3-Anecdote sur les rayures de "L'Avenir de Genève"

    4-Bruno Toffano, photographe de la Femme Onirique

    5-Robert Montgomery pour la Saint Valentin de Barbara

    6-Genève: 10 000 roses pour une Valentine

    7-Madame le Sautier du Grand Conseil

    8- Something Devine:  femme rock flamboyante

    9-Je suis nombreuse

    10-Margy Kinmonth révèle son film sur le célébrissime Ermitage

    11-Henriette d'Angeville, pionnière du Mont Blanc, première alpiniste

    12-Tout à fait femme

    13-Où sont les femmes...en musique?

     


  • Pulsion de GeneVie: série sur la Femme à Genève

    L'air du temps est à la pulsion de mort: récession, attentats, foyers de conflits.

    La modernité victorieuse de la seconde moitié du 20ème siècle- les 30 glorieuses, après deux guerres mondiales qui ont tué à millions- semble désormais  une utopie puisque le 21ème siècle est abordé dans la plus effroyable barbarie.

    Aujourd'hui à quelques heures d'avion des enfants sont crucifiés, décapités, enterrés vivants en Irak/Syrie.

    Une parturiante  est exécutée par les Boko Haram au Nigéria. Résultat : un cadavre d'accouchée avec un enfant  à moitié sorti.

    Nausée.

    Dans ce contexte le #BlogNeidinger va ouvrir une Série de blog liée à la Pulsion de GeneVie intitulée "Pulsion  de GeneVie: la femme".

    Genève porte dans son étymologie... l'étymon "gen" de la  naissance.

    La ville entre dans l'histoire  en 58 av. J.-C., lorsque Jules César mentionne  Genava dans son commentaire De Bello Gallico (I, 6 et 7).

    Elle occupe les rives de la naissance du fleuve Rhône.

    Elle est génitrice du fleuve.

    A suivre...

                                                                      Sylvie Neidinger

     

     

    Blog-Série n°10 Pulsion de Genevie la FEMME du #BlogNeidinger

    1-Femme à Genève

    2-Gen'Eve

    3-Anecdote sur les rayures de "L'Avenir de Genève"

    4-Bruno Toffano, photographe de la Femme Onirique

    5-Robert Montgomery pour la Saint Valentin de Barbara

    6-Genève: 10 000 roses pour une Valentine

    7-Madame le Sautier du Grand Conseil

    8- Something Devine:  femme rock flamboyante

    9-Je suis nombreuse

    10-Margy Kinmonth révèle son film sur le célébrissime Ermitage

    11-Henriette d'Angeville, pionnière du Mont Blanc, première alpiniste

    12-Tout à fait femme

    13-Où sont les femmes...en musique?

     

     

     

    #GeneVie est le nom d'une rubrique. J'ai aimé ranger l'actualité genevoise sous cette dénomination que j'ai imaginée.

  • Conférences de presse élyséennes 100% surannées

    Thierry Mandon s'est dit "consterné" par le "surréalisme le plus total" du format des conférences de presse présidentielles" peut-on lire à propos de celle du 18 septembre 2014.

    On partage totalement cet avis critique  sur le résultat consternant de tels raouts médiatiques. Mais pas sur les causes telles qu'il les décrit !

    En effet le secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat et à la Simplification met directement en cause les mauvaises questions des journalistes et seulement elles : trop facile !

    On n'épiloguera pas sur l'absence de réponse par le Président à certaines questions qu'il élude ou au contraire sur ses trop longues digressions ou ses réponses et son ton carrément dépressifs (voire sa manière inacceptable de signifier que le job est dur...)

    L'exercice complet sonne faux !

    La conférence de presse présidentielle  apparaît surtout totalement surréaliste aux yeux de... la presse étrangère notamment anglo-saxonne, plus mordante.

    Faux pour trois raisons:

    1) Il s'agit en fait   d'un acte de communication présidentielle. Le président (de droite comme de gauche ) démarrant souvent par un discours hyper long (voire ennuyeux)  et ensuite ne répondant finalement qu'à ce qui l'intéresse.

    C'est bien de  la  com',  pas la presse !

    2) F Hollande, spécifiquement,  commente souvent sa propre action plus en journaliste qu'en président. Même à cette conf de septembre. Dans le réel, il est très, très proche de la presse  telle évidemment "son" journal Le Monde (ex janvier 2014, )   Le 5 août 2013 le président se déplace pour manger à la rédaction du Monde C'est très étrange considérant la Séparation des pouvoirs. La profession de sa compagne Trierweiler etc. Le livre choc de VT le décrit comme tweetant en permanence avec 70 journalistes, acte bizarre et peu présidentiel !

    Plus que d'autres, à   ces conférences,  il apparait comme" le président des journalistes" qui parle aux français par cet intermédiaire.

    3) Il s'agit en fait  d'une cérémonie de la monarchie républicaine française.

    Tout un cérémonial déférent, dans le salon rouge d'apparat. Alerte à celui qui va poser une question dérangeante....

      Le 14 janvier 2014, c'est bien  un journaliste accrédité de la presse présidentielle qui fut autorisé à poser "La" question attendue, finalement très calibrée. La réponse ne fut d'ailleurs pas très instructive...

    Les professionnels de la presse si nombreux sur place (de 350 à 400 c'est énorme)   peuvent aller jusqu'à s'auto-censurer puisqu'au final, rien de très vivifiant  n'en ressort. Les journalistes apparaissent même dans ce cadre   avec l'image gênante d'un "corps intermédiaire" révérenciel et complaisant. Un écran miroir.

    Thierry Mandon a parfaitement raison de souligner combien est inintéressante cette sempiternelle  question de savoir si l'actuel président va se représenter en 2017. Une demande  qui intervient en permanence dans les débats journalistico-politiques  hexagonaux.

    Comme si le plus fondamental pour tous n'est pas tant de savoir comment l'actuel roi dirige mais surtout qui sera le monarque suivant !

    Cela se passe ainsi dans le Palais Présidentiel de l'Elysée.

    Effectivement, la réunion président/presse  n'est absolument pas une conférence de presse mais bien  un rite suranné, obséquieux, bavard complètement démodé de la Vème république.

    A réformer et simplifier pour devenir une...vraie conférence de presse  !?

    Mais,pour devenir une vraie conf' type Maison Blanche, encore faudrait-il, M Mandon, changer tout le système et non simplement le jeu des questions !

     

                                                             Sylvie Neidinger

     

    Cité par TDG