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E-Economie - Page 20

  • "Obscurantisme économique": les #geonpi reprennent du service

    France. Les Pigeons étaient rentrés dans leur volière. Ils réouvrent la porte.

    Dans un article paru aujourd'hui sur la Tribune ( pas de Genève, l'autre....) Jean-David Chamboredon, le fondateur du mouvement #geonpi par ailleurs responsable du fond des entrepreneurs internet Isai reprend  son envol.

    Il va jusqu'à qualifier d'obscurantistes économiques certains députés. Sa mise en garde contre les conséquences de l'article 6 du PLF 2013, à l'origine de la contestation aviaire semble avoir été vaine.pigeons,#geonpi,ekert,caricature sylvie,isai,neidinger,assemblée nationale

    Il envisage une relance du mouvement des Pigeons.

    Il indique

    "Le 29 octobre dernier, j’annonçais la suspension du mouvement des Pigeons. Le PLF 2013 venait d’être voté en première lecture à l’Assemblée Nationale avec son article 6 «usine à gaz» et «économiquement mortifère» pour les écosystèmes de start-up et de PME de croissance, la sur-médiatisation du mouvement #geonpi semblait avoir été contre-productive et les portes étaient entrouvertes du côté du gouvernement pour une concertation apaisée autour d’un sujet technique et économique très important pour l’avenir de notre pays…
    En association avec les cinq autres rédacteurs du Manifeste des Entrepreneurs (Marie Ekeland, Philippe Collombel, Olivier Mathiot, Marc Menase et Patrick Robin), nous avons durant le mois de novembre multiplié les rencontres. Nous avons expliqué et ré-expliqué . A l’Elysée, à Matignon et à Bercy, nous avons échangé avec différents interlocuteurs qui nous ont, pour certains, finalement avoué que le problème des Pigeons n’avait pas été correctement compris et adressé en octobre et qu’avoir médiatiquement reculé sans avoir solutionné la chose était une forme de «double peine». Forts de ce consensus, nous avons cherché quelles pistes d’amendement pouvaient être à la fois économiquement viables et politiquement correctes et nous avons trouvé…"(...)

    Certains députés à l'assemblée nationale font de la résistance . Et le colombophile de s'insurger:

    "Notre député socialiste de Lorraine (nota Ekert) obstinément fidèle à ses vieilles certitudes et convictions, légifère en faveur d’une forme d’avortement ou d’eugénisme économique. La nouvelle économie est suspecte tout simplement parce qu’elle est nouvelle… Son obscurantisme économique lui recommande l’éradication !
    Interpellé durant la séance publique de jeudi après-midi par le courageux Député Thierry Mandon (PS) qui, à juste titre, rappelait le rôle économique très important des PME de croissance et l’incertitude forte faisant peser l’article 6 du PLF sur le financement de secteurs tel que le numérique, Monsieur Eckert n’a pas daigné répondre…  «Tais-toi et vote» aurait sans doute été sa réponse !"

    Il questionne le Ministre: "Monsieur Cahuzac a, quant à lui, saisi la perche tendue par le Député Mandon pour confirmer que les «paramètres» de cet article 6 n’étaient pas figés, que, de toute façon, les recettes fiscales 2013 n’étaient pas concernées, que les Assises de l’Entrepreneuriat prévues au printemps prochain permettraient une large concertation et que les choses pouvaient évoluer d’ici le PLF2014.
    Jérôme Cahuzac pense, sans doute, qu’il est possible pour les actionnaires d’une société «pérennisée» de vivre une grande partie de 2013 sans savoir à quelle sauce fiscale ils seraient mangés en cas de cession. Il peut le penser car c’est souvent vrai…
    Le Ministre du Budget oublie, par contre, que, tant que cette incertitude durera, les nouveaux investissements se raréfieront et les start-up «non pérennisées» dont le financement ne repose que sur les «business angels» et dont la trésorerie ne couvre pas cette période d’incertitude à durée indéterminée se retrouveront, pour une majorité d’entre elles, dans une impasse économique synonyme de faillite, fermeture, mise en sommeil ou exil forcé…"

    Et de questionner:

    "Que pourrez-vous dire à ces entrepreneurs ou à leurs potentiels investisseurs, lors de vos vœux, Monsieur Cahuzac?"

    Grande inquiétude du monde entrepreneurial en France , actuellement.

    Finalement ma caricature #geonpi ( Sylvie) est toujours dans... l'air du temps. En plein vol !

    Sylvie Neidinger

  • Dette: protestantisme rhénan contre orthodoxie grecque...et socialisme français

    L'article publié sur ce blog Neidinger le 16 février dernier n'a pas pris une ride :

    Protestantisme rhénan contre orthodoxie grecque.

    Il est toujours d'actualité. Sauf- détail important - qu'aujourd'hui, on peut remplacer le pays "Grèce"par  "France" au titre des inquiétudes données aux autres partenaires européens dont l'Allemagne.

    Ce soir, le Président Hollande devra lors de sa conférence de presse élyséenne  apaiser non seulement les préoccupations  des français mais aussi celles son partenaire historique germanique, en donnant un cap clair. Surtout  en matière économique.

    Rappel : la semaine dernière, le ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble a demandé d'une manière informelle une évaluation de la politique économique de l'actuel gouvernement français. Un coup dur à la souveraineté du pays et son amour-propre.

    Article de boursier.com :"Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble aurait demandé au Conseil des experts économiques de son pays de réfléchir à des propositions de réformes économiques pour la France, craignant une chute de la deuxième économie de la zone euro et de ses conséquences sur le devenir de l'Europe dans son ensemble..."(10/11/2012)

    Un choc pour la France qui se considérait jusque là comme un partenaire. Le moteur franco-allemand (caricature) semble connaître  d'énormes ratés...Raison majeure : personne  ni à l'intérieur, ni à l'extérieur ne comprend rien à la France depuis six mois.

    1 LE RAPPORT GALLOIS OU LE SURREALISME MAXIMAL EN POLITIQUE 

    Pourquoi  l'actuel gouvernement de la (supposée ) cinquième puissance mondiale a-t-il  attendu la publication  récente du rapport d'un haut fonctionnaire pour savoir quoi faire et comme agir ?

    Quand l'économie réelle  se balance dans le vide sidéral  au bout de la plume d'un expert !

    M. Gallois et son rapport-certes intéressant et intelligent-  devenu plus puissant que le gouvernement socialiste en place?!

    L'action globale d'un pays serait-elle alors   dictée par la vision  d'un seul individu, même pas titulaire d'un mandat électoral. Au simple motif que le Président lui aurait demandé une réflexion? C'est stupéfiant. Cela semble finalement une habitude de droite comme de gauche  puisque  il faut se souvenir du rapport  Attali sous Sarkozy...

    2 LE CENTRALISME ELITISTE REPUBLICAIN

    Avec ces rapports rédigés par des "premiers de la classe " supposés tout régler, la France atteint là les limites extrêmes du centralisme de son système politique et de son élitisme républicain,  bien  éloigné du terrain.

    En France sous la Cinquième république, le Président concentre tous les pouvoirs. François Hollande  en  plaçant les écrits  d'un expert sur sa tête en haut de la pyramide ...hexagonale commet une curieuse géométrie du pouvoir.

    D'autant  que les acteurs réels de l'économie réelle  sont dans le même temps vilipendés! Les chefs d'entreprises qui eux seuls président aux manettes de la fabrique  hyper fragile  des emplois subissent une  stigmatisation   caricaturale.

    Cet été, Peugeot en attaque frontale très idéologique  par Arnaud Montebourg et François Hollande. Bernard Arnaud également stigmatisé.  Mais aussi les entrepreneurs, grands, moyens et petits...Un autre univers professionnel, celui  des médecins  désigné du doigt à la population par le ministre Touraine, commence actuellement sa  révolte.

    Cette façon totalement surréaliste de pratiquer l'économie-et la politique-  stupéfie. L'Allemagne a bien  raison de s'affoler et de vouloir d'y mettre son grain de sel au nom de la stabilité de l'euro, les économies étant liées.

    (Rappel: la droite française avait  aussi  gouverné en désignant des catégories complètes de populations à la vindicte publique à "karcheriser"...)

    3 LE DENI DE REALISME ECO- POLITIQUE

    A sa décharge, le Président Hollande hérite d'une situation financière incroyablement négative. Il ne trouve pas simplement les caisses vides mais un niveau d'endettement majeur. Comme pour la Grèce. 

    Problème: les français sont encore dans le déni de leur   réalité économique difficile.

    Un déni volontairement  masqué par les  dirigeants politiques avec les rodomontades de la France à l'international en matière d'interventionnisme actif à l'extérieur. Comme par exemples en Libye ou  en Syrie sous Juppé puis Fabius. Après les... leçons d'économie médiatique données à la Grèce par N Sarkozy en décembre 2011. Grèce ...que la France  rejoint  aujourd'hui dans le cadre du  club des maillons faibles de l'Europe.

    Fort de son  droit de veto onusien, l'Hexagone se  berce encore d'illusions sur  sa place et son  poids  réel  au sein des nations.

    Il y a effectivement une contradiction majeure pour la France à se vouloir géant politique, à se projeter comme tel...avec une économie malade et rétrécie.

    L'Allemagne est là pour le lui  rappeler .

                                               Sylvie Neidinger

    Les Allemands sont impatients que la France se rétablisse Lire

    2018 : L'Allemagne a gagné 3 milliards d'intérêts dans la crise grecque !

                                                         Rubrique #Protestantisme

      

                                           

  • M. Hollande, ne taxez pas les oeuvres d'art !

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    ...Geonpi  !

     

    Les grands musées s'élèvent contre l'ISF sur les oeuvres d'art (latribune.fr)

  • JL Beffa, le capitaine d'industrie fustige l'inconstance des français en matière économique

    On pourrait glisser son livre dans le sac de plage ou la besace de rando. Jean-Louis Beffa nous invite à un  voyage autour du monde. Oui, mais du monde....économique.beffa 001.jpg

    Une analyse plus que rationnelle de la part du président d'honneur de Saint-Gobain.

    Avec son  esprit cartésien- comme l'hexagone sait les fabriquer- le polytechnicien (X-Mines)  va plus loin.

    L'ouvrage donne en réalité la clef de voûte d'une vie au service d'une gouvernance internationale « ce livre résulte de quarante années de gestion d'entreprises »

    La quintessence d'une réflexion à la fois théorique et pratique. Avec la simplicité de l'ingénieur.

    Le "grand patron" classe des typologies de fonctionnements des Etats : le modèle anglo-saxon libéral financier qui n'est pas sa tasse de thé -La récente affaire du Libor qui éclabousse la City de Londres lui donne raison!  Le second :  le modèle commercial industriel (Japon, Allemagne, Chine, Corée..) Le modèle rentier (rente du gaz ou du pétrole : Russie, Arabie Saoudite ...) Le modèle autocentré (Inde, Brésil...)

    La Suisse n'est pas analysée en tant que pays mais citée lors d'une comparaison avec ...le fédéralisme  européen ! « Une Europe sous leadership allemand ressemblerait à la Suisse actuelle. Elle serait ouverte et pacifique. La composante régionale serait forte comme en Suisse avec le rôle important des cantons. Elle serait dominée par l'Allemagne comme la Suisse est dominée par la Suisse allemande »

    Et la France dans tout cela ? Son cas vient en fin d'ouvrage car sa particularité est d'avoir ...changé plusieurs fois de modèle au cours des 60 dernières années. Auto-centrée après guerre puis  libérale-financière sous le socialiste Mitterand dans les années 80. Aujourd'hui, un système  hybride, suivant le sens du vent...

    Selon Jean-Louis Beffa, une inconstance française qui tranche avec  les pays comme l'Allemagne ou le Japon.

    Il décrit. Depuis 1981, les déficits budgétaire s'accumulent, à force de ne pas choisir.

    Pour rester attractif face aux investisseurs internationaux principalement anglo-saxons, l'hexagone a envoyé des signaux forts d'adhésion aux principes du régime libéral financier. Une politique paradoxale reprise ensuite par les présidents successeurs au profit des banques, assurances, rapprochement des hedge funds et des bureaux d'analyse etc.

    Les financiers ont demandé aux groupe industriels de se destructurer, de s'éclater en monométiers. Siemens en Allemagne restait un bloc alors que CGE, Thomson se voyaient à la découpe sectorielle. La participation (co-gestion) gaulliste datée de 1968 est éliminée au profit des stocks-options offertes aux dirigeants qui vont favoriser l'actionnaire-roi.

    Nicolas Sarkozy démantèle l'Agence de l'Innovation Industrielle créée à l'initiative de Jacques Chirac. Une complète déconnexion s'opère entre les intérêts du pays  au point d'une « scission profonde alarmante » La désindustrialisation s'accélère.

    « L'Etat français de puissant est devenu passif voire inerte. Il a comme abandonné les rênes au marché financier devenu seul  maître et juge de l'intérêt économique des orientations industrielles de la France ! »

    Les marchés laissés libres n'ont pas joué leur rôle de régulateur. Il fallait s'y attendre !

    La crise économique de 2008 et la crise de l'euro viennent parfaitement cautionner le raisonnement.

    Au final, monsieur tout le monde est aussi responsable, selon J L Beffa, également  coprésident du Centre Cournot pour la recherche en économie.

    Ajoutons que la Commission européenne ultra libérale porte sa grande part de responsabilité  !

    Les français souhaitent un niveau de vie élevé associé aux  loisirs pour garder leur  mode de vie spécifique ( luxe, gastronomie, tourisme...)

    Ils plébiscitent un service public de qualité  basé sur un nombre élevé de fonctionnaires ( plus qu'ailleurs) et donnent, au final, le tournis aux partenaires qui ne savent plus sur quel pied danser face aux tergiversations.

    La France vit à crédit, dette qu'elle comptait  faire payer - sans mauvaise conscience- par ses générations futures !!

    L'endettement sanctionne cette façon de ne pas choisir.Et la crise de l'euro vient stopper cette dérive.

    Avec la spirale infernale du chômage qui laisse des catégories entières de population de côté et la désindustrialisation gagner telle la fermeture des usines Peugeot dans l'actualité brûlante !

    Les français doivent faire un choix-si possible celui du renouveau industriel.

    S'en donner les moyens. En assumer les contraintes. Et... s'y tenir ! Dixit.

    Sylvie Neidinger

    Capture.PNGJean-Louis  Beffa   n'hésite pas à prendre  son bâton de pèlerin pour lancer son credo en faveur de la relance de la politique industrielle en France.

    Il était accueilli le mois dernier (18/06) à Thônes par le Club des Entreprises de l'Université de Savoie.

    Sur la photo avec Claude Deffaugt, directeur général de Migros France,  président  du Club et administrateur de l'Université.

     


    La France doit choisir par  Jean-Louis Beffa. Seuil. isbn 9782021064995

    Centre Cournot pour la recherche économique

    Club des entreprises de l'Université de Savoie

     

  • Le dollar, ce thaler

    gallatin dollar 001.jpgLe billet de 500 US dollars émis le 10 mars 1862 par le Trésor américain  portait l'effigie du genevois Albert Gallatin.

    Ce dernier militait pour une monnaie stable garantie par de réelles réserves en métaux précieux des banques émettrices. Il justifiera sa position en publiant dès 1830 un essai intitulé «  Considérations of the Currency and Banking System of the United States. »

    Le premier dollar est mis en circulation en 1794, introduit par Alexandre Hamilton suite au Mint Act de 1792 -Coinage Act of 1792 : création d'un Hôtel des Monnaies baptisé United States Mint.

    Le terme provient du «  dollar espagnol » largement diffusé sur le continent nord américain au 18ème siècle) issu lui-même d'une vieille appellation européenne :  le thaler ou taler.

    L'Espagne, puissance majeure  colonisatrice du continent américain frappe largement monnaie en puisant dans les mines locales. Une de ses pièces argentées valait 8 reals, d'où, également l'origine historique probable  du  sigle de l'USD « $ » : un 8 !

    La dénomination dollar est de souche européenne. Le joachimsthaler  ou jochenthaler fut une pièce de monnaie d'argent allemande fondue  sur la base d'un métal tiré des mines de Sankt-Joachimsthal en Bohème- argent usité  dès la fin du moyen-âge dans ce qui est devenu aujourd'hui  la République Tchèque.

    Plusieurs versions équipent les circuits monétaires  des divers Etats allemands. Le thaler   va devenir "la" monnaie d'échanges par excellence (thal signifie vallée en français.)

    Le célèbre thaler Marie-Thérèse 1er frappé en Autriche dès 1780 circulera jusqu' 1960...au Yémen et dans les souks orientaux !

    Dans certains  cantons suisses, les deux orthographes se retrouvent: taler et thaler pour nommer certaines  pièces   antérieures au franc ( avant 1850)

    En installant le Suisse Gallatin  sur un dollar américain, lequel vient du dollar espagnol, lequel provient du thaler germanique, lequel  dénommait également les monnaies de certains cantons helvètes (entre autres batzen, kreutzer etc.) la boucle se boucle.

    Le dollar  part de l'Europe et l'on s'en souvient.

                                                                                        Sylvie Neidinger

     

    lire article Gallatin sur ce blog

    visiter le Musée des Suisses dans le Monde, Pregny qui publie la collection spécialisée du même nom.(Editions de Penthes)

     

    Tags : dollar,dollar US, dollar espagnol, monnaie, Albert Gallatin, musée des Suisses dans le Monde

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