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LIRE - Page 3

  • Jean-François LAGUIONIE et sa Louise en Hiver

    Le film Louise en Hiver est bien sorti par temps frisquet, cette semaine. luoise en hiver,jean-françois laguionie,editions de l'oeil,film d'animation

    Mais il est totalement occulté par une actu politique soutenue.

    Le film avec la voix chaleureuse de Dominique Frot avait fait l'ouverture du Festival du film d'Annecy.

    Cinquième long métrage du réalisateur hexagonal, il s'intéresse à un petit bout de grand-mère perdue dans la station fictive de Biligen-sur-Mer.

    SEULE AU MONDE.SNIF!

    Jean-François Laguionie avait reçu en juin à Annecy un hommage multiple pour son oeuvre ,au delà de la Cérémonie d'ouverture.

    Egalement par l'expo de son monde poétique au Musée Château d'Annecy.

    Lieu où un débat (passionnant pour le public averti qui avait fait le déplacement) avait réuni le réalisateur et  ses  acolytes. Notamment ceux du du studio d'animation de la Fabrique dans le Gard ....L'anecdote de l'inondation du studio par une crue a bien été évoquée.

    Ce ne fut  pas que nostalgie et passé recomposé.

    Un pan entier de l'animation française discutait  des mutations du métier depuis les années 60. Tout simplement.

    A l'occasion  de ce point de focale sur Laguionie, les Editions de l'Oeil (avec le Musée-Château) et JPL Films ont eu le réflexe d' éditer un ouvrage biographique sur  l'écrivain, scénariste et cinéaste d'animation. Aucun ouvrage synthétique n'existait  !

                  JEAN-FRANCOIS LAGUIONIE: LE LIVRE-DVD

    Une boucle s'est bouclée. Jean-François Laguionie avait remporté le Grand  Prix du Festival d'Annecy en ...1965 ! ( La demoiselle et le violoncelliste)

    Le débat intimiste en "live" devant un public d'amateurs éclairés -et fort heureusement enregistré- a dévoilé 50 ans d'animation par un acteur majeur.

    Cet ouvrage imprimé est complet sur justement ce  demi-siècle d'activité :. 300 pages de l'analyse de sa démarche, le récit biographique, les témoignages des compagnons. Avec en prime  un DVD du film Le rêveur éveille, (+un portrait par Jean-Paul Mathelier.)

    Et surtout ....illustré de croquis et dessins ! HYPER POETIQUE

    Le dessin, toujours le dessin...

     

                                                                Sylvie Neidinger

     

    Isnb 978-2-35137-191-6 Editions de l'Oeil.

    luoise en hiver,jean-françois laguionie,editions de l'oeil,film d'animation

                                                                         

     

     
  • EMPLOI: JETEZ VOTRE CV !

    En cette période de rentrée professionnelle, la recherche d'emploi s’active tout azimut sur le marché de l’adéquation entre l’offre et la demande.

    Les techniques de mise en contact se sophistiquent, se modernisent grâce aux divers job-boards numériques, les réseaux sociaux type In, viadeo etc.

    Mais avec toujours au centre, le sacro-saint curriculum vitae.

     Pas convaincu, un consultant, Patrick Daymand  a l’originalité de pousser le CV aux oubliettes ! Il met en place sa méthode baptisée SGPC, Stratégie Proactive de Gestion de Carrière.

     Attention  « proactivité » ici ne signifie pas  le positionnement sur le « marché caché » du travail, celui des offres non publiées,  des relations, de l’entregent, voire du piston.

     Un marché caché généralement présenté comme la dernière idée géniale à la mode. C’est une erreur: il a toujours existé et reste toujours  aussi ...obscur.

    Ce consultant  cherche plutôt comment se signaler en tant qu’individu compétent quand le recruteur reçoit ...300 CV pour une annonce du marché ouvert et que le marché caché reste lui toujours aussi informel sinon mythique.

    Comment?

    Justement… en abordant la recherche par une voie totalement différente.

    En se confrontant d’une façon Pro-Active. Voire en suscitant une demande "qui n’existe pas encore dans la tête de l’employeur" selon Monsieur  Daymand!

    La méthode SGPC créé selon lui les conditions d’un marché "gagnant-gagnant"entre les deux parties.methode sgpc,patrick dayman

    PLUS QUESTION D’ETRE UNE TOMATE!

     Fini le CV et le sentiment de ressembler à la tomate ou à la pomme posée  sur un étalage du supermarché en attente d’être choisies, tâtée par le recruteur qui littéralement « fait ses emplettes »

    Cette méthode démode les CV, ces véritables « fiches d’identité professionnelles » qui exposent votre vie dans le moindre détail.

    CV que la technique traditionnelle de recherche vous demande aujourd'hui de poster tout azimut sur le moindre job board numérique (Job up etc.)

     Où finalement, scanné jusqu'au bout des os,  vous serez toujours trop jeune ou pas assez, trop expérimenté ou pas assez. Trop femme ou trop homme. Pas assez diplômé. Ou trop !  A devoir vous justifier d’un blanc dans la chronologie, du nombre d’enfants, de l’adresse géographique etc.

    Toujours un hic, « un véritable jeu de dupes »  Page 45 : « répondre à une offre d’emploi n’est pas seulement une démarche statistiquement peu productive en termes de retours positifs. C’est aussi s’engager dans un processus qui s’apparente à un véritable jeu de dupes. Le candidat ne sait généralement rien des critères de sélection de l’entreprise et il joue la partie à l’aveugle face à des interlocuteurs qui peuvent et tout savoir de lui Le non-dit occupe une place  important et les marges de manoeuvre du candidat y sont très minces»

    On adhère à 100% !

                                         TESTER LE MARCHE LATENT

     La méthode SGPCattention ...pas facile non plus !-consiste à se confronter à une demande non formalisée pour « convaincre une entreprise qu’elle a intérêt à vous embaucher »

     Il faut pour cela posséder de sérieux outils d’analyse pour s'auto-muer en force de proposition ! Maîtriser à la perfection le « connais-toi toi-même » et la  centaine de « potentiels personnels », soit des dizaines de compétences à posséder et à identifier !

                                               PROCESS INVERSE

    C’est un process inversé de recherche d’emploi.

    Le chassé devient chasseur …d’opportunités.

    Oui, le vocabulaire cynégétique est  bien de mise dans  le monde du travail. N’existe-t-il pas d'ailleurs le métier de …chasseur de têtes ?!

    Bémol. Cette force mentale n’est pas donnée à tous.  Elle s’apparenterait plus à la démarche de l’indépendant qui propose une prestation de service  qu'à la recherche d'un contrat salarié...

     Se « vendre » en bonne adéquation avec les attentes du chef d'entreprise suppose en effet un niveau cadre et/ou technicien.

    D'être fin connaisseur des mécanismes entrepreneuriaux et surtout de l'historique de la société visée.

    Ce, pour apporter une valeur ajoutée qui justifierait une embauche (p 57)  et  pour savoir  revendiquer une position à la hauteur de ses attentes.

    C’est la limite selon moi de cette méthode fort dynamique: pas donnée à tout le monde !!!.

    Je laisse à l’initiateur de la méthode pour "trouver du travail sans répondre à une seule offre d'emploi" Patrick Daymand, le soin de répondre ici directement aux points selon moi négatifs que je soulève :

     

    "(Sylvie Neidinger)-Vous évoquez un marché latent plutôt qu’un marché caché. Expliquez

    Patrick Daymand -Le marché caché est constitué par tous les besoins de compétences que les entreprises cherchent à pourvoir sans publier d’offres d’emplois et/ou sans donner une grande diffusion à leur recherche.

    Le marché latent est très différent, il est constitué de toutes les opportunités de créer une valeur suffisante pour justifier son embauche par une entreprise, qui ne donnent lieu à aucune demande des entreprises, aucun besoin exprimé, pour l’une des deux raisons suivantes :

    • Elles n’ont, elles-mêmes, pas pris conscience de cette opportunité de créer de la valeur
    • Elles en ont pris, plus ou moins conscience, mais n’ont pas décidé d’exploiter cette opportunité. Le plus souvent parce qu’elles n’ont pas idée de la façon de le faire ou des compétences dont elles pourraient avoir besoin pour cela

    Vous expliquez en page 49 que «le chassé devient chasseur ». En page 62 vous utilisez le terme « offensive ». Un vocabulaire fort, généralement masculin car de guerre ou de chasse. Or vous indiquez par ailleurs que les 2/3 de ceux qui vont jusqu’au bout et réussissent sont…les femmes. Comment l’expliquez vous ?

     En matière d’emploi aussi, la meilleure défense peut être l’attaque. Cela devient même une nécessité lorsqu’on veut exploiter le marché latent puisqu’il est caractérisé par l’absence de demande. Le positionnement en candidat est donc inapproprié.

    Quant à savoir pourquoi les femmes adoptent plus volontiers cette approche proactive (consistant à créer les opportunités dont elles ont besoin pour atteindre leurs objectifs), c’est une question que je me suis beaucoup posée. Peut-être ont elles une souplesse intellectuelle supérieure et donc une plus grande propension à sortir des sentiers battus ? Où acceptent-elles plus facilement de changer de solution lorsque celles qu’elles mettent en œuvre ne donnent pas les résultats attendus ?

     Quels sont vos liens avec le MRI de Palo Alto que vous citez en page 50 ?

     On ne peut pas parler de liens mais d’une forte empreinte des théories du MRI, que j’ai découvertes dans les années 80. Il serait difficile de résumer en quelques mots toutes les avancées en matière de communication interpersonnelle qui résultent des travaux du MRI. Ils ont les premiers, affirmé que « La carte n’est pas le territoire ». En d’autres termes, qu’il n’y a pas de réalité mais seulement des représentations de la réalité. Et que nos représentations d’une réalité donnée déterminaient nos comportements face à cette réalité.

    Ainsi, en matière de recherche d’emploi, la représentation communément admise, selon laquelle les entreprises savent parfaitement définir et mobiliser les compétences dont elles ont besoin, induit le fait que le seul moyen de se faire embaucher par elles est de se positionner en candidat en réponse aux besoins qu’elles expriment (le plus souvent par les offres d’emploi).

    C’est la logique qui sous-tend les approches classiques de recherche d’emploi.

     Or cette représentation est tout à fait erronée, le marché latent de l’emploi (et de l’expertise pour ce qui concerne les indépendants) est beaucoup plus important que le marché « officiel » besoins exprimés). Les potentiels de création de valeur non identifiés ou non exploités sont beaucoup plus nombreux que les offres d’emplois. Et pas seulement dans les entreprises peu structurées (PME). Il existe beaucoup de potentiels latents aussi dans les entreprises structurées. Pour des raisons quelque peu différentes sur lesquelles il ne m’est pas possible de m’étendre ici.

    Si l’on admet l’existence du marché latent de l’emploi (dont il est très facile de vérifier la réalité), cela induit une autre façon de rechercher un emploi consistant à chercher comment créer une valeur justifiant son embauche, dans des entreprises qui n’ont exprimé aucune intention d’embaucher.

     Votre méthodologie s’applique selon vous aux cadres, techniciens, cas atypiques, débutants…. En fait il semblerait qu’elle réclame une forte expertise ! Avoir l’idée- avant lui-même -de ce qui conviendrait à un entrepreneur n’est pas donné à tout le monde, même avec la meilleure méthode  du monde!

     L’approche s’applique à tous les cadres et techniciens, quels qu’ils soient. Si elle intéresse particulièrement les seniors, les jeunes diplômés ou les profils atypiques c’est parce qu’ils ont moins de chances que les autres de trouver un emploi satisfaisant par les approches conventionnelles. Mais il ne faut pas perdre de vue qu’elle a un autre avantage qui intéresse tous les profils, celui de permettre de choisir un emploi réellement conforme à ses aspirations.

    La méthode SPGC n’est certes pas la meilleure approche du monde, elle n’a rien de miraculeux. Mais l’expérience prouve qu’elle n’est pas réservée à une élite, si j’en juge par le fait que le niveau d’études, de compétences métier ou d’expérience des utilisateurs n’est absolument pas déterminant dans la réussite.

    Identifier des potentiels de création de valeur inédits (que les dirigeants des entreprises n’ont pas identifiés ou n’exploitent pas, pour de multiples raisons) ne demande pas des savoir-faire extraordinaires, mais de la méthode et deux « capacités clés » :

    • Un certain niveau de proactivité : conviction qu’il est possible de créer les conditions de son embauche si l’on identifie comment créer une valeur qui va intéresser le dirigeant d’une entreprise par laquelle on veut se faire embaucher. On en revient aux représentations. En ce sens la méthode SPGC est un véritable recadrage (changement de représentations) qui s’opère quand on commence à aborder des dirigeants qui n’ont rien demandé et à s’intéresser à leurs problématiques et aux objectifs qu’ils aimeraient atteindre sans savoir comment. On se rend alors compte à quel point ils donnent du crédit à cette démarche.
    • Quelques compétences transverses, bien délimitées qui permettent de repérer des potentiels de création de valeur et de construire les plans d’action qui permettront de les exploiter. Ces compétences n’ont rien d’exceptionnel, si ce n’est qu’elles sortent (pour une bonne part d’entre-elles) du champ de compétences métier des candidats.
    • Or, là encore les collaborateurs ont tendance à penser que leurs compétences métiers sont le seul facteur de leur employabilité. C’est vrai dans un schéma de recrutement classique mais pas dans la démarche que je préconise. Quand on veut convaincre un dirigeant d’exploiter un potentiel de développement, il vaut mieux valider le projet qu’on lui présente dans toutes ses dimensions et pas seulement dans celles qui correspondent à notre spécialité professionnelle. Car alors, on lui laisse la charge de construire le projet dans les autres dimensions. Comme il n’a pas toujours le temps, ni parfois les ressources pour le faire, votre proposition a alors de bonnes chances de rester lettre morte.

     « Vendre » à un chef d’entreprise la possibilité d’EMT (essai en milieu de travail)  ou les  baisses de charges qu’il obtiendrait s’il décidait une embauche… ne fonctionne pas bien sur le terrain suivant les différents retours. Désolée, c’est une réalité !

     L’utilisateur ne propose pas de faire un essai dans l’entreprise ciblée Mais bien une mission d’expertise gratuite à laquelle il donne un objectif précis en termes de création de valeur. Objectif correspondant autant que possible à des enjeux forts pour le dirigeant.

    Par ailleurs, il focalise sur la création de valeur pour l’entreprise et n’est candidat à rien, surtout pas à un emploi. La question de son embauche ne se pose donc pas. Du moins pas avant que le dirigeant, convaincu et séduit par la perspective d’amélioration de ses performances et de la valeur créée, ne décide de lui faire des propositions de collaboration.

    Dès lors que le dirigeant est convaincu qu’il va obtenir une valeur qui justifie largement l’embauche, les réductions de charges ne sont qu’une cerise sur le gâteau. Hors de question pour les utilisateurs de l’approche d’aborder la question sous cet angle qui les mettrait dans une position de candidats.

    Votre méthode dans ce que je comprends présente une limite humaine. Elle est bien formatée pour des individus qui se prennent en charge, possèdent des compétences transversales avec un mental fort, un esprit suffisamment indépendant  pour frapper à la porte des entreprises, sans CV et avec des propositions. Un pro-actif capable de faire céder le premier barrage de la secrétaire   Cela existe déjà et se nomme de la …prestation de service.  Par un individu lui-même sous statut indépendant et déjà bien disposé  commercialement !

     Pas trop par  un chercheur de …poste salarié. Et là encore tout le monde n’est pas disposé à passer le cap de l’indépendance. Oui, certains réussissent, de jeunes diplômés, des seniors. Mais …sont –ils si nombreux ?

    • Oui la méthode suppose que l’on se prenne en charge. C’est même la définition de la proactivité qui est, comme on l’a vu, décisive. Un individu proactif considère avant tout qu’il est responsable de son destin et que, quelles que soient les difficultés externes, l’atteinte de ses objectifs ne dépend que de lui. Cela dit, elle s’adresse à des gens qui ne visent pas des postes de simples exécutants. Des responsables donc.
    • Aller frapper à la porte des entreprises, franchir le barrage de la secrétaire, convaincre un dirigeant de dialoguer avec soi, n’est pas une difficulté insurmontable, loin de là. Pour y parvenir, il faut respecter un certain processus et utiliser des techniques de communication telles que l’écoute active, qui font merveille et sont à la portée de tous. Comme l’ensemble des compétences transverses et outils de création de valeur nécessaires à la démarche qui sont accessibles à tous et dont l’acquisition ne demande que quelques dizaines d’heures de travail, au total. Et une certaine motivation
    • La méthode s’applique parfaitement aux indépendants, la différence entre une collaboration salariée et une mission de prestation de services n’étant qu’une différence de forme (modalités). Cela dit, je ne suis pas sûr que les indépendants soient majoritairement plus proactifs que les chercheurs d’emplois. La plupart d’entre eux optent pour le statut d’indépendant parce qu’ils ne peuvent trouver un emploi satisfaisant. Certains aussi, parce qu’ils croient ainsi échapper aux contraintes du salariat.

    Mais s’ils n’ont à vendre que leurs compétences métier, ils se retrouvent vite confrontés à des difficultés analogues à celles des demandeurs d’emploi. Ils ont du mal à se différencier de la concurrence et vendent peu et mal leur expertise.

    La seule source de différenciation réellement efficace est de démonter la valeur que l’on peut créer. Et cette démonstration est la clé qui ouvre les portes du marché latent de l’expertise. Lequel est constitué (comme le marché latent de l’emploi) par toutes les opportunités inédites de créer de la valeur. C’est-à-dire celles qui ne font l’objet d’aucune demande d’expertise non salariée.

     Dès lors qu’une entreprise a identifié comment créer une valeur et quelles compétences elle doit mobiliser pour cela (par l’embauche ou en achetant une prestation) elle s’empresse de définir le profil du candidat idéal (susceptible de lui apporter la valeur attendue) et devient imperméable à la démarche proactive. Elle recherche juste le candidat qui correspond le mieux à ce profil, convaincue qu’elle est qu’il n’est pas possible d’anticiper la valeur que pourraient créer les candidats.

     Ce faisant, elles commettent la même erreur que les candidats eux-mêmes, en croyant que le profil exprimé en termes de compétences métiers, de diplômes, d’expérience, est prédictif de la valeur que peut créer un collaborateur.

     Ce qui est faux comme le prouve un constat que tout le monde peut faire.

    Sinon pourquoi deux collaborateurs ayant les mêmes compétences peuvent-ils créer des niveaux de valeur très différents au sein d’une même entreprise ?

    Et pourquoi un seul et même collaborateur peut-il créer des niveaux de valeur très différents selon le contexte (entreprise) dans lequel il exerce ses compétences ?

     En réalité, ce qui détermine la valeur que peut créer un collaborateur est sa capacité à identifier des potentiels et à construire et conduire les projets d’exploitation de ces potentiels, dans toutes leurs dimensions. Autrement dit, sa proactivité et ses compétences transverses."   Dixit Patrick Daymand.

     

                                                              ------------------

     Ma conclusion: j'ai eu plaisir à présenter en détail et longuement (c'est assez rare sur ce blog...)  cette nouvelle façon d'aborder le marché de l'emploi, dynamique, dynamisante, positive par l'inversion des valeurs.

    Mais je reste sur ma conviction que "ce n'est pas donné à tout le monde" car l'entrepreneur laisse rarement un inconnu entrer dans ses  problématiques et ses valeurs fortes....

    Le concepteur de la méthode Patrick Daymand commence à avoir un bon retour d'expérience. Il indique  que "cela fonctionne".

    Alors faites vous votre propre opinion au besoin si vous êtes en recherche!

    C'est une voie autre.

     

                                                           Sylvie Neidinger

     

    -http://methode-spgc.fr/

    -M Dayman donne une conférence  le 6 octobre prochain  au Salon de l’Emploi Technologique à Archamps annoncée par la  Cité des métiers, Genève

     

  • Décès de Michel BUTOR, VICTOR HUGO moderne. Amoureux de Genève

    Michel Butor écrivain majeur de la langue française, inventeur du Nouveau Roman (avec Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute, Claude Simon etc.) s'éteint aujourd'hui dans l'indifférence médiatique générale plutôt tournée vers le burkini....michel butor,mrl,genève,charles méla,michel jeanneret,fondation bodmer

    On a les débats que l'on mérite.

    Auteur de La Modification (1957) il adorait la ville calviniste où il enseigna avec son ami Jean Starobinski. Lui pendant 17 ans.

    Deux héros de tout étudiant en lettres qui se respecte.

    J'eus l'occasion de le "rencontrer" en 2013 à la MRL Maison  de Rousseau et de la Littérature au 40, Grand Rue lors d'un débat plutôt intime dans la salle relativement exiguë du 1er étage. Une vingtaine de personnes en ce 23 avril 2013 en contact direct.

    Un être "abordable" tout en gardant une distance sidérale.

    michel butor,mrl,genève,charles méla,michel jeanneret,fondation bodmerIl était interviewé par Charles Méla, directeur de la Fondation Bodmer et  Michel Jeanneret, commissaire de l’exposition Le Lecteur à l’oeuvre (à la Fondation Bodmer du 27 avril au 25 août 2013).

    Je fis une prise de note complète sur une vingtaine de pages que j'eus la négligence de ne pas traiter, alors, en note de blog. Il notait son admiration à Sartre et Breton.

    L'idéal étant alors d'inventer un fond et une forme nouvelle en un article original pour correspondre à ce que Lui transmettait comme mode d'écriture...

    Puis éventuellement d'entrer en contact par ce biais. Il habitait Lucinges (Haute-Savoie) et répondait aux correspondances. michel butor,mrl,genève,charles méla,michel jeanneret,fondation bodmer

    Il était  même volontairement engagé dans un dialogue avec ses lecteurs. Comme un exercice stylistique.

    Pas fait, raté.

    Recueillir son avis en évoquant l'écriture numérique- même celle non littéraire-  si incroyable avec ses méta-liens qui mènent partout... valait probablement la peine ?

    Dommage.

    Ceci dit, il était très "papier", le support de l'écriture devenant chez lui  matière artistique tout autant que le contenu. Il "textualisait" nombre de "livres de peintres...tel un artisan du langage. 

    Un artisan du livre d'artiste.

    Ecrivain voyageur aussi !

    Restent sur les clichés pris ce jour à Genève, malgré un  banal appareil photo,  ses impressionnantes postures physiques si ....hugoliennes!

    M Butor  écrivait même dans les airs avec ses mains !

    (il semble que la MRL n'ait pas enregistré la séquence dommage)

    Nous avions devant nous, en 2013 un Victor Hugo moderne.

    Victor Hugo est d'ailleurs le titre de son ultime ouvrage, lancé opportunément à la maison de Victor Hugo (Paris) début 2016

    Michel Butor a fait exploser l'intrigue du roman traditionnel.

    L'histoire, les personnages ne comptent plus tant que ce qui tourne autour...dont  ce fameux NARRATEUR d'une littérature qui est devenue "consciente d'elle-même".

    Le milan Butor, au regard vif,  termine sa vie en ayant accordé à la création littéraire  du bisontin, ce mythe du XIXème siècle ....son dernier ouvrage.

    Dernier acte  parmi les 2000 écrits recensés par l'auteur qui dit même en avoir probablement oublié dans le compte...

    L'un comme l'autre "giclaient" du texte à perte de pages.

    Deux démiurges  de la littérature et du vivre dans leur siècle respectif se sont rencontrés.

    Butor, ici  enregistré à LGL le 26/02/2016  :l'écouter pendant 1/4 d'heures évoquer ...Hugo.

     

                                                                       Sylvie Neidinger

     

     Genève, cette ville  où l'on peut rencontrer en toute simplicité ces auteurs majeurs. Idem Jean Starobinski "http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/tag/jean+starobinski

    Michel Butor adorait   le FESTIVAL BERLIOZ

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/haute-savoie/video-la-derniere-interview-de-l-ecrivain-michel-butor-1071879.html

    Magnifique portrait sur la cinq dans un excellent documentaire:

    http://www.france5.fr/emission/michel-butor-lecrivain-migrateur/diffusion-du-28-08-2016-22h45

    http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2016/08/29/azoulay-la-ministre-de-la-culture-carrement-inculte-278473.html

     crédit image Sylvie Neidinger

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  • OUF!.. fin des raoûts médiatiques estivaux: Euro2016 et JO

    L'été 2016 aura été marqué par deux évènements sportifs mondiaux qui captent toute l'attention médiatique:  Euro de football  et JO.

    C'est beaucoup à quelques semaines d'intervalle.

    Difficile d'y échapper au point d'une overdose d'infos et d'images.

    Un Euro de foot en France autour d'un ballon qui tente d'attendre un but (c'est le principe) mais qui, hors du terrain, dérape dès les premières passes.

    A commencer par les hooligans anglais ivres et racistes en violences urbaines à Marseille. Fermez le poste. Fermez les yeux et les oreilles.

    Des jeux olympiques à Rio  devant des sièges vides, dans un pays en grave difficulté économique.

    Dans les deux cas, les touristes internationaux attendus ne sont pas venus:110 000 visiteurs au Brésil au lieu du million attendu.

    Au delà du zika, des risques d'attentat, c'est probablement ce genre de rendez-vous sportif international  ultra médiatisé qui perd de son intérêt...??

    Le spectateur basique n'est -il pas en phase de changement?

    La question mérite d'être posée.

    euro 2016,jo,overdose médiatique,bruno delmotte,editions joker,les bars parallèles des jeux olympilsLe perchiste Renaud Lavillenie n'y est pas allé de main morte. Il est sorti du langage politiquement correct (que d'autres évoquaient tout bas) en signalant que le public brésilien n'avait pas "l'esprit olympique" à le siffler copieusement.

    Il a stigmatisé cette "ambiance de merde"(je cite) Dur dur effectivement pour les sportifs qui se privent des années pour être au top ce jour là que ce genre de réaction à des années lumière de l'esprit sportif.

    Même si perdre fait aussi partie du deal.

    Un public brésilien pas du tout proche  de l'esprit olympique, plutôt footo-nationaliste

     

                                                  Overdose d'infos

    Les organismes supra-nationaux qui gèrent ce genre de  manifestations: type Comité olympique, UEFA etc. semblent eux hors sol.

    Pour le foot, l'Union  impose une bizarre mutualisation avec l'Etat qui accueille et finance:  garder les bénéfices pour elle et les sponsors ( pas de tva) mais laisser à l'Etat hôte les lourdes  factures d'équipements et infrastructures.

    Idem pour les infrastructures sportives imposées par le comité olympique. Les Jeux ont asséché Athènes. Rio semble mal parti pour absorber le choc économique.

    Sans parler des coups fourrés de géopolitique qui se mêlent au sport.

    La délégation russe fut en majorité évacuée pour dopage -ce qui semble normal si les faits sont avérés, les sportifs devant être à égalité de mise en forme.Et normal si les seuls dopés sont punis. Pas l'ensemble.

    Mais l'américain Justin Gatlin suspendu deux fois pour tricherie médicale était lui  accepté. A ne rien y comprendre. Pas très net.Pas très sain tout cela.

    Justin Gatlin, zéro pointé À l'heure où les athlètes russes étaient collectivement déclarés persona non grata à Rio pour cause de scandale de dopage d'Etat, la présence sur la piste du Stade olympique de Justin Gatlin, suspendu deux fois pour tricherie médicale, ne faisait pas très bon effet. Mais le sprinteur américain aura su se faire discret: hué par le public avant de prendre la deuxième place du 100 m, il a été éliminé dès les demi-finales du 200 m puis disqualifié à l'issue de finale du relais 4x100 m, dont les Etats-Unis avaient pris la troisième place.

     

    Beaucoup de téléspectateurs potentiels ont déserté tout autant que  sur place, à Rio  les places sont restées  vides (car trop chères)

    Esprit olympique aux abonnés absents

    Malin plaisir à avoir fermé sa télévision pour les deux évènements d'un cirque médiatique politiquement correct tellement ...lourd et récurrent.

    Mieux vaut en rire avec Gusse le ch'ti de Bruno Delmotte (Edition Joker) et ses Bars parallèles des jeux OLYMPILS.

                                                                      Sylvie Neidinger

     

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     crédit image : scan ( livre) capture site web cité dans l'article en lien

  • REMBRANDT à Genève avec Jaap Mulders

    Le Château de Penthes accueille un ensemble  exceptionnel de cent  gravures  du Maître de Leyde jusqu'au 18 septembre 2016.jaap mulders,rembrandt van rijn,penthes,ue,pays-bas,présidence de l'ue,gravures xviieme

    Le collectionneur hollandais, Jaap Mulders a voulu partager au bord du Léman  la vive passion qu'il éprouve pour un certain Van Rijn, prénommé Rembrandt.

    Notamment les oeuvres  de son célèbre compatriote qu'il  possède, les ayant  patiemment réunies depuis 1997....

    Cette présentation chez les "Suisses dans le monde "s'inscrit dans le contexte diplomatique spécifique de la fin de la présidence des Pays-Bas de l'UE toute en élégance artistique et au sein de la Genève internationale.

    D'où la présence du diplomate néerlandais Roderick van Schreven ,  en poste à Genève. Un sportif de haut niveau, en toute simplicité cordialed, hyper intéressé  par l'expo. Lui même intéressant. Il portait  une cravate... orange évidemment.

    Cette expo rappelle que la culture est un patrimoine mondial partagé. Et par la même occasion valorise la relation  séculaire entre la Suisse et les Pays-Bas.

     Le contact entre les deux entités passe  certes par le protestantisme comme on peut facilement le souligner mais surtout par un lien immémorial transfrontières: le Rhin, ce fleuve d'ailleurs patronyme de Rembrandt, fils du meunier...van Rijn!jaap mulders,rembrandt van rijn,penthes,ue,pays-bas,présidence de l'ue,gravures xviieme

    De nombreux  helvètes tel Jean-Pierre Saint-Ours se sont largement inspirés des artistes  flamands.

    L'écrin du musée de Pregny convient parfaitement à ces gravures intimes, de petite taille quelquefois, posées aux murs comme on y exposerait la photo d'un membre de la famille ou celle de sa demeure.

    Le Maître de l'Ecole hollandaise en auto-portait, ou Saskia sa femme bien aimée, son chat, les moulins...Du selfie avant l'heure !!

             REMBRANDT PHOTOGRAPHE DU XVIIème SIECLE

     Japp Mulders présent lors du vernissage le 22 juin dernier (soit il y a un millier d'années car....avant le Brexit!)  validait.

    Il oriente ses analyses vers cette comparaison avec la photographie. Par l'usage des clairs obscurs. Du noir et blanc, profondeur et perspective. Ou des regards.jaap mulders,rembrandt van rijn,penthes,ue,pays-bas,présidence de l'ue,gravures xviieme

    Tels les nus féminins réalistes, très atypiques pour l'époque: des corps dans leur réalité, non sublimés ni masqués  par des codes.

    Ces femmes dévêtues plantent leur regard dans le nôtre, comme surprises sur l'instant: de la photo, je vous dis!

    Très novateur pour le XVIIème siècle  ce regard féminin direct!

    Il y a un "avant" et un "après" Rembrandt quant au traitement du naturel.

    "Des siècles avant l'avènement de la photographie, des musées et du tourisme, la gravure était l'unique moyen de toucher une large audience aux quatre coins de l'Europe"

    jaap mulders,rembrandt van rijn,penthes,ue,pays-bas,présidence de l'ue,gravures xviiemeLa passion du collectionneur JP Mulders  pour Rembrandt s'exprime à fleur de peau.

    Le plus ému de nous tous devant les oeuvres était celui qui pourtant les connait dans le moindre recoin...Il ne se lasse pas, en parle avec enthousiasme.

    Et le collectionneur de penser à la meilleure visite possible de l'expo. Comme un hôte très à l'aise à Penthes et qui veut favoriser un passage parfait:"une tablette vous donnera toutes les informations sur chaque image et vous permettra de l'agrandir à volonté afin d'en apprécier la finesse des lignes et des détails"

    On ressent l'attachement très solide   qui  relie Jaap Mulders à Rembrandt. Il le représente. Comme un arrière petit-fils?

    Rembrandt est assurément parent de tous les néerlandais. De nous tous aussi...

                                                          Sylvie Neidinger

     

     

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    En collaboration avec la Fondation Rembrandt Op Reis,

    La Mission des Pays-Bas auprès de l'ONU

     

     

     Retrouver les gravures dans un magnifique catalogue d'expo, Editions Penthes isbn 978-2-33474-692-2:

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    crédit images photos Neidinger et photos J B Mulders