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  • Collection La voix du papier

    Dans le cadre officiel  du Festival, le public était convié par
    Dominique Frot à BD Fugues pour une discussion informelle.
    Au résultat, une vingtaine de personnes en contact face à face, relation humaine directe si rare en ces jours de numérisation généralisée.
    Pas de caméra.
    Et l'occasion de découvrir cette personnalité si riche dans un cadre à tordre de rire: ....derrière un bar !
     
    lq voix du papier 
    L'actrice venait exprimer les raisons pour lesquelles elle  accepta de diriger  la Collection  joliment dénommée La Voix du papier, chez Delatour, un éditeur .....musical, il va sans dire.
    Riche expérience que d'entendre, écouter et discuter avec elle.
     
    On ne se lasse pas de recevoir par cette voix chaude, grave, ponctuée régulièrement  de gros mots (qu'elle avoue adorer !!!  )  ses choix, ses liens progressifs avec JF Laguionie (publication de trois livres de nouvelles puis le film), avec Louise à qui elle donne sa voix et globalement  sa vision de vie toute en philosophie.
     
    Elle observe la réalité dans le dit et surtout le non dit complexe du  ....non encore existé.
     
    Elle réfléchit à "l'au delà"du film qui par principe fait voir quelque chose qui n'existe pas encore. Il n'y a pas encore de mot. Un peu comme Louise en hiver, un cheminement, pas un objet final, selon elle.
    "J'aime ce qu'on ne connait pas"
    Une chercheuse de ce qui n'est pas encore, forte de tout le probable qui aurait pu ou pourra finalement exister.
                   
                                      OUBLI JAMAIS OUBLIE
     
    A la question posée de sa sensation, comme actrice reconnue à entrer dans la peau d'un dessin animé, elle répond "inénarrable !"
     Une vraie joie, selon elle, que le visage ne soit pas le sien et qu'elle en devienne "la voix".
     Joie de la boîte noire, disparaître...Mais Louise dit que personne ne disparaît totalement car dans  la disparition se  retrouve le regard sur les autres.
     Thématique de l'oubli, procès du personnage  qui a oublié tous ses rôles: "Louise a oublié au point d'oublier d'avoir oublié"...lq voix du papier
     
    Dominique Frot mène sa réflexion sur la structuration de la mémoire.
     
    Elle touche par là à l'essence même du cinéma -et pas seulement d'animation !- qui donne à voir un réel inventé plus réel que le réel (même dessiné!) et surtout donne son tempo particulier en recréant sa nouvelle temporalité.
    Vivre "entre l'enfant que vous étions et l'adulte que nous sommes devenus et ce que nous ne sommes pas encore...."
     
    Dominique Frot de sa  "voix" chaude et grave va donner lecture....
    Elle concède :"on se démerde avec les mots enfermés les uns avec les autres, ils explosent, les mots, ils luttent"
     
    Elle les  apprécie  à consommer écrits ou musicalement. Et à partager. Même à exagérer, en gros mots !
    Plus elle les dresse dans le monologue d'acteur ou  couchés sur papier et plus elle prend plaisir à les voir s'échapper en toute LIBERTE.
     
                                           JURY DE FILMS
     
    Son blog présente sa biographie et par là son intense pluri-activité au delà du jeu d'acteur.
    Moteur de réflexion, Dominique Frot est souvent invitée comme membre de Jurys de Cinéma.
    Elle dirige désormais une collection pour mettre en boîte les mots qu'elle estime.  Pas un hasard!
    Cette intellectuelle avoue sa joyeuse  impuissance assumée à les régenter, ces mots sales gosses,  car derrière ce qui semble fini se cachent tous les probables...
    La vie avec Dominique  est cette façade du réel comme un décor de film qui est là pour faire écran à l'invisible, tout aussi présent.
     
                                                               Sylvie Neidingerlq voix du papier
     
     

     

    crédit images Neidinger

     

  • TOUT A FAIT HOMME. Le bonheur, c'est le désir !

    Barbara Polla a rédigé deux ouvrages depuis celui-ci publié en 2014. Un par an, quel tonus….

    Mais c’est bien de TOUT A FAIT HOMME  que je désire parler aujourd’hui.

     Cet ouvrage  est l’alter ego du livre  TOUT A FAIT FEMME de 2012 (aux Editions Jacob)

    Soit, le  copain du premier bouquin, son mari, son amant, sa tendre moitié, son p’ti gars. Son Jules, son Julo, son fidèle ou son infidèle.

    Son mec quoi.

     L’auteur  rêvait d’entrer dans la peau d’un homme. Juste pour ressentir. Et donner à ressentir.tout à fait homme,barbara polla,rubrique genevoise,genève,genre

     Elle le fait par écriture interposée. Et sur la base apparemment sérieuse d’un questionnaire (p 228)

     Durant une période de huit mois environ,  la guêpe a capturé dans son escarcelle un vivier de 200 individus du sexe masculin, de différents milieux sociaux, en Suisse, France, Italie et aux USA.

     Questionnés, auscultés dans leur âmes et  petits secrets,  jusqu’au bar du TGV Lyria Genève-Paris!

     Normal chez cette genevoise originale et inclassable.

     

    Vous la croyez médecin, femme politique ? N’oubliez pas la galeriste (Analix Forever, à Genève) la business woman, la « féministe anti-conformiste», l’écrivain, la chercheuse CNRS en sciences médicales, la mère de ….quatre filles et des nombreux fils qu’elle n’a jamais eus.

     Une grande dame, au fond. Bien que le terme de  « dame » ne lui aille pas du tout au teint…

    Dans sa grande curiosité militante, elle cherche à comprendre la part de l’autre genre que chacun porte en lui.

                     CONFIDENCES MASCULINES

     Les hommes  lui ont laissé leurs confidences à l’oreille. Même leur politiquement incorrect, "socialement" incorrect plutôt.

    A savoir: le masculin dissocierait nettement le plaisir de la chair, du sentiment.

    Dans le fond, "il"  lui dit (avoue…) pouvoir tromper  sa femme sans  avoir nullement le sentiment de la  trahir. Car  désir n’est pas amour.

     Elle les écoute attentivement (p 7) « Ces dernières années, on a beaucoup écrit sur les hommes. Des pères manquants aux fils manqués, du divin fripon à Homo eroticus, des mythes aux études sociologiques, des hommes en crise aux hommes-femmes, aucune analyse, aucune théorie ne semblent leur avoir été épargnées. Et pourtant leur mystère perdure. »

     

    IMPROBABLE COUPLE, VRAIMENT ?

     Une planète noire  du non-dit des hommes  qu’elle tente de décoder par le biais de leurs confidences.

     L’écriture de B. Polla est franche. Toujours cette page 7 :

    « l’homme ce partenaire, celui que je ne comprends pas, celui qui depuis toujours excite ma curiosité, le père de mes enfants, mon amant-mes amants- mon père, mes frères, mes amis très chers, mes modèles parfois, mes adversaires aussi, mes fils que je n’ai jamais eus, tous ces jeunes gens que je me plais à observer,tous ces hommes avec qui j’ai travaillé, construit réalisé des projets, des livres ;

    tous ces hommes que j’ai rencontrés et passionnément observés à l’école, au collège déjà, à l’université, dans les amphithéâtres et les salles de cours puis en tant que médecin et chercheur, (…) en politique et dans la rue, dans mon lit et devant leur miroir, aux côtés de leur mère et à son chevet en désir, en séduction, en tendresse, tous ces pères amoureux de leurs enfants et parfois excédés par eux, tous ces hommes qui m’ont parlé parce qu’ils aiment être écoutés(aucun n’a refusé) cet homme singulier donc aujourd’hui qu’est-il ?que veut-il ?

     Et qu’attend-il de nous femmes, interlocutrices, maîtresses, partenaires. Nous femmes avec lui dans un couple, ce couple improbable »

                               PRO- HOMMES

     Son constat à elle: leur soif de liberté.

    Un  livre... « pour » les hommes plutôt que « sur » les hommes !

    Pour les comprendre, elle parle aussi…d’elle… qui adore tout autant qu’eux son immense LIBERTE (plus libre que Barbara tu meures…)

                                  FEMME, FEMME, FEMME

    Je vais juste  pointer ici   les trois éléments  de léger  désaccord (désolée Barbara) classés sous le titre  FEMME FEMME FEMME…

     

    1- le titre du chapitre 6 « Homo erectus ».

    Barbara Polla cède ici  à une facilité de « communication » Elle  quitte sa peau  de scientifique (médecin chercheur).

     Car, l’argumentaire de son chapitre évoque "l’homme erectus", en "érection"(vir-ale, sociale, architecturale, phallique au citrate de sildénafil-viagra etc..)

    Précision: tout anthropologue, historien dira  que la période de l’humanité liée à l’homo erectus n’est pas une spécificité masculine ! le terme est générique.

    Il n’y avait pas un homme "en érection" en recherche de la position  verticale et une femme couchée au paléolithique inférieur il y a 1,5 millions d’années…

    Le genre humain nommé  "homo erectus" était mâle et femelle, évidemment. Toute la logique érectile  du chapitre tombe de facto. Flapie.

    2- Les étoiles...anecdote. L'auteur rapporte la question, mignonne, poétique de l’enfant qui demande d’où il vient, des étoiles ? Belle manière de nommer selon elle les testicules.

    Mais à y réfléchir on "vient" à la fois d’un spermatozoïde de fabrication récente et d’une « vieille »  ovule qui porte l’âge de la mère !

    Le féminin naît avec son capital d’ovules. L'âge réel du bébé en fait c'est Naissance + Age de la mère (par cette cellule initiale antérieure.)

     Le coffre-fort naturel, précieux patrimoine de l'humanité,  c’est  donc les testicules stellaires ET le ventre maternel, tout aussi poétique.

     

     3-CONTRACEPTION Barbara, un peu négative  sur le couple tradi, monogame (cf horrible terme de « s’encoupler ») relaie en fin d’ouvrage l’exaspération  du pt’it gars dont la copine a décidé de garder l’enfant par lui fabriqué accidentellement.

    Elle prend sa défense.

    Pas d’accord....Bien évidemment la naissance de l’enfant désiré par sa mère et son père unis semble  le schéma idéal.

    Mais si la femme « tombe » enceinte (aïe elle tombe!) il semble évident qu’elle est libre de son corps notamment en vue de procréer. Donner la vie. Elan vital. Tout du moins dans nos  sociétés démocratiques post contraception.

    Le géniteur non consentant n’a  alors que ses yeux pour pleurer.    Game over !

     Sinon cela reviendrait à dire, Barbara, que la contraception cette  invention « libératrice de la femme » n’est pas au service de la femme et de ses choix mais devenue au service de ...l’homme qui ne veut pas engendrer.

    Derrière la libération de la femme, il y avait la libération de l'homme.  .

     Elle met au monde si bon lui semble, non ?

    Il n’est pas d’accord le chéri ? Depuis  des millions d’années, l’homme a transmis sa semence.

    Il continue…même à  son corps défendant.

    OUI, il "risque"toujours d'être père...

    Dame nature.

                              CONFIDENTE

                                                                             

     Pour finir, Barbara Polla a  dialogué avec l’homme qui est en elle. Avec les hommes, aussi.  Avec  tous ses fils préférés. Avec son père, peut-être, ce "premier homme". 

    L'écrivain  a relayé dans cet ouvrage  les petits secrets et récriminations de ce petit monde testostéroné.

    Ils aiment les femmes plus jeunes, le risque, la moto, quelquefois le polyamour, leur impossible monogamie soit-disant  anti-biologique.

    Ils en ont marre de se faire critiquer et  lui ont bien exprimé leurs griefs (p.207)

     L'auteur a fort bien  relayé l'info.

    Elle a  défendu dans son  ouvrage  le beefsteack de ces "homos erectus" devenus  "sapiens" dans la version du genre masculin.

    En bonne copine.

    Ouvrage fort intéressant qui donne à réagir.

     Surtout,  Barbara Polla se délecte ici  à désirer…le désir.

    Triangulation du sentiment.

    Ainsi, elle les scrute dans son chapitre nommé  « le désir des hommes »

     Son livre (je viens d’écrire par erreur  "son "libre" et corriger!) regorge d’éléments de discussion dont il est impossible ici  de tous commenter. Il faut vraiment le lire.

                           Sylvie Neidinger

     

                                                   RUBRIQUE BARBARA #POLLA

  • Salon du Livre de Genève, ouverture de la 30eme

    Le Salon du Livre et de la Presse de Genève 2016 ouvre ses portes aujourd'hui 27 avril 2016.

    La trentaine et bien portant.

    Présentation par sa présidente Isabelle Falconnier

     "Bienvenue à la 30e !

     
     
     
     
     

    Il était une fois un éditeur, Pierre-Marcel Favre, qui avait un rêve et l’a réalisé. C’était au printemps de l’année 1987. Il est un salon littéraire à la veille de sa 30e édition heureux d’offrir son lot de nouveautés, de contenus originaux et de surprises...

    ... « Le Monde de Paulo Coelho », une exposition unique explorant l’intimité créatrice et biographique d’une icône planétaire. Un hôte d’honneur, la Tunisie, carrefour exceptionnel entre Orient, Occident et Afrique, à la culture littéraire et intellectuelle immense dont nous sommes fiers de nous faire le relais. Un espace young adult créé par et pour les ados éternels. Une série de Titeuf adolescent dessinée par les copains de Zep pour une exposition inédite en Suisse. Une fabrique 100% interactive et 100% ludique pour plonger dans les coulisses de la création littéraire. Des scènes thématiques chaleureuses, conviviales et gourmandes dédiées au polar, à la littérature voyage, suisse, d’Afrique, des pays arabes, à la philosophie, à la bande dessinée ou au développement personnel qui accueillent durant cinq jours les écrivains et auteurs suisses, français et internationaux dans l’actualité.

    La plus grande manifestation dédiée au livre et à l’écrit de Suisse, ses quelques 1’000 auteurs, 100’000 visiteurs et 1’500 animations et rencontres attendues, est comblée de se faire depuis trente ans l’écho de la vie littéraire et intellectuelle de son pays et au-delà, d’accompagner les habitudes de lecture de toutes les générations et de positionner Genève en fer-de-lance de la vie éditoriale et littéraire francophone. Acteur culturel à part entière, porteur d’un Projet Parrains&Poulains encourageant la relève littéraire et d’un Prix du Salon du livre de Genève prescripteur, le Salon du livre de Genève se réjouit de vous accueillir entre le 27 avril et le 1er mai."

     

  • Marcello, femme jusqu'au bout des doigts de sculptrice

    Penthes, le musée des Suisses dans le monde n'a pas  choisi par hasard  la date du 8 mars 2016 pour le vernissage de son expo sur Adèle d'Affry (1836-1879), "suissesse de l'étranger", habituée de la cour de Napoléon III à Compiègne.

    8 mars 2016,penthes,marcello,sculpture,adèle d'affry,xixème siècleTelle une shiva des identités - un classique des femmes! - l'artiste sculpteur, peintre, épistolière décline ses dénominations.

    A la fois son nom de naissance helvète d'Affry   (de son ancêtre Louis d'Affry, premier landamman de la Suisse) son nom d'épouse hyper prestigieux: duchesse de Castiglione  Colonna et enfin, son pseudo Marcello (masculin!!) qu'elle se donne en référence au musicien vénitien Benedetto Giacomo Marcello.

    Il faut suivre...

    Ces messieurs n'ont pas ce souci de "multi-facettes sociales" à  présenter, voire de légère "schizophrénie sociale". Ou, pour faire moins médical,  du léger "tiraillement" entre les diverses  identités liées à la dénomination féminine.

    Au point de se choisir homme.8 mars 2016,penthes,givisiez,fribourg,marcello,sculpture,adèle d'affry,xixème siècle

    Marcello doit résoudre la quadrature du cercle: être femme (facile) et artiste de la glaise et du ...métal. ( plus compliqué surtout quand les cours d'ateliers ou des Beaux-Arts ne sont accessibles qu'au genre masculin).

    Ce,  au coeur du XIXème siècle, pas encore féministe.

    Ce, en ménageant ses origines aristocrates fribourgeoises  de naissance, et de mariage avec la prestigieuse famille papale Colonna.

    8 mars 2016,penthes,marcello,sculpture,adèle d'affry,xixème siècle,givisiez,fribourgElle sera donc à la fois bohème et amie des cercles de pouvoir. Amie ou égérie de personnages qui comptent tel Edouard Manet, peintre alors sulfureux dont elle refuse de se laisser tirer la portrait. Dommage....

    Elle s'introduira aux cours d'anatomie habillée  en...  garçon.

    Qu'elle choisisse un nom masculin pour son travail d'artiste en dit long sur sa forte détermination, quitte à se dissocier, se diviser. Pour mieux agir.

    8 mars 2016,penthes,givisiez,fribourg,marcello,sculpture,adèle d'affry,xixème siècleLa visite à Penthes en ce 8 mars fut privilégiée puisque réalisée en compagnie d' une de ses descendantes qu'elle aurait adoré prendre dans ses bras.

    Monique von Wistinghausen, si attentive à faire connaître son illustre ancêtre de Givisiez, si émue à la décrire dans sa complexité.

    8 mars 2016,penthes,marcello,sculpture,adèle d'affry,xixème siècle,givisiez,fribourgL'oeuvre sculptée  la plus connue de la Duchesse de Castiglione Colonna est probablement  la Pythie.

    Ce bronze installé  à l'Opéra de Paris annonce  déjà l'Art Nouveau....

    De quels dangers se protègent le bras, la main  de l'oracle  malgré ses divinations ? Combien d'obstacles  matériels, sociaux ici  repoussés par Adèle d'Affry, veuve à 20 ans pour mener sa vie de choix, celle de sculpteur ??

                                                COMBAT D'  INDEPENDANCE D'ESPRIT8 mars 2016,penthes,givisiez,fribourg,marcello,sculpture,adèle d'affry,xixème siècle

    Malgré son rang social, le combat est de mise. Adlèle d'Affry l'exprime, un peu amère :" Thiers, Cousin, Carpeaux, Regnault, Graty, Hébert, Fortuny m'ont vivement aimée, et comme tout ce qui a de l'indépendance d'esprit est odieux aux gens qui vont par troue comme les oisons (et s'en glorifient faut voir!) je suis toujours suspectée et menacée par ceux qui tiennent dans leur main la considération d'autrui, d'un pauvre autrui surtout" Lettre à sa mère (toujours si proche) la Comtesse d'Affry datée du 4 décembre 1872.

    8 mars 2016,penthes,givisiez,fribourg,marcello,sculpture,adèle d'affry,xixème siècleAutres facettes: l'orientalisme et  le  classicisme . Tel le    buste de l'Impératrice d'Autriche, la fameuse Sissi. Le profil gréco-romain n'a pas de secret pour elle.

    Découverte à  Penthes de sa globalité: ses peintures et ses écrits à l'étrange écriture croisée !

    Elle meurt jeune au grand regret de ceux qui imaginent la puissance de sa production en devenir.

            REDECOUVERTE DE L'ARTISTE FRIBOURGEOISE

    L'oeuvre de Marcello s'était endormie.

    Madame von Wistinghausen décrit fort bien l'intéressant contexte de sa redécouverte. Lorsque des spécialistes de l'art cherchent à visiter un sanctuaire familial fermé depuis son décès: l' atelier de Givisiez.  Selon elle, la transmission du lieu par les femmes explique son non démembrement.

    Une tendresse infinie se lit dans les écrits communs  d'Adèle avec sa mère.  Une affection  qui visiblement s'est transmise par héritage! Au point d'avoir gardé intact un atelier depuis 1879.

    Redécouverte scientifique et historique de Marcello,  ensuite avec  ces quatre expos internationales  successives à Fribourg, Compiègne, Tessin et  maintenant Genève.

    Depuis les tentures de sa pièce de travail ont été levées, des documents précieux retrouvés. 

    La lumière inonde à nouveau. Marcello revit.

                                                                            Sylvie Neidinger.

     

    8 mars 2016,penthes,givisiez,fribourg,marcello,sculpture,adèle d'affry,xixème siècle

                 

    DOSSIER-PEDAGOGIQUE-MARCELLO-par les services de Penthes sur  pdf

    Marcello: ouvrage bien documenté qui retrace  le contexte de la sculptrice. 5 Continents Editions Disponible sur place, à Penthes.   ISBN 978-88-7439-68I-8

    Fondation Marcello

    crédit image: 2 scans et photos Neidinger

     

     

    8 mars 2016,penthes,marcello,sculpture,adèle d'affry,xixème siècle,givisiez,fribourg

     

  • 30ème Salon du Livre de Genève 2016: de Fribourg à Titeuf ado

    Le programme du Salon du Livre version 2016, du 27 avril au 1er mai est connu.

    http://www.salondulivre.ch/fr/fribourg.GIF

    "30 ans et pas une ride" annonce le site net très complet qui liste avec toujours une grande organisation interne la masse des évènements et invités (Tunisie en hôte d'honneur cette année.)

    Un évènement qui accueille de plus en plus:1050 auteurs en 2015.

    De Fribourg et ses écrivains voyageurs à  Tifeuf devenu ado pour la prochaine édition.

    A voir sur place, à lire.

                                        Sylvie Neidinger

    auteurs.GIF

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