Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Pays-USA-Tweeto-TRUMP - Page 8

  • "America first" le slogan qui a le... mérite d'être clair

    Donald Trump a été élu démocratiquement  président des USA.

    Créant une onde choc par son côté totalement  atypique, décalé, tweetesque, fantasque.

    Il est peu cultivé souvent vulgaire. Les psy lisent en lui une pathologie narcissique.

    Cela ne l'empêche pas de diriger. Certes avec un chaperon..... On lui a collé un général dans son équipe de com, pour limiter la casse.

    Il  garde toujours la confiance d'une partie importante de son électorat et la défiance majeure des autres.

    Les autres pays restent encore stupéfaits, sidérés. Son  récent discours à l'ONU était agressif.

    Certains en Europe ironisent et disent que c'est l'occasion de s'affranchir d'un tel partenaire imprévisible qui remet en question unilatéralement  les traités qu'il signe.

    L'occasion de fonder une UE puissante.

    Dans ses leitmotiv, Trump n'a que ce mot à la bouche "America first" .

    Un slogan qu'il compte appliquer de courte vue, ne se rendant pas toujours compte des dégâts qu'il peut commettre dans sa bonne intention (comme ses ordres donnés aux industriels pour les investissements)

    Car la réalité économique est toujours plus complexe que les slogans de pub. En effet, défendre à outrance un pan de l'économie peut en fragiliser un autre.

    Toutefois ce slogan a le mérite d'une immense clarté.

                             FIRST... UNE VIEILLE IDEE!

    A noter, les USA qui  se voient Empire agissent dans le monde pour  être "first" depuis le début du... 20ème siècle. L'idée est  loin d'être neuve!

    Soit en interne (actuelle politique de Trump pour l'emploi national favorisé par exemple)  soit en externe (guerres pour contrôle de ressources, de positions géostratégiques etc., activisme en Europe de l'est contre la Russie, mer, espace)

    A titre personnel je trouve nettement plus CLAIRE cette position américaine trumpienne  à celle qui prévalait avant.

    Même si elle est à son "corps défendant". Il ne se rend même pas compte de l'image qu'il donne de son pays.

    Je me souviens d'une discussion animée avec un ami, vétéran américain âgé,  lors de la première guerre irakienne, fin des années 80.

    Je n'étais pas d'accord sur l'invasion d'un pays tiers, hors du cadre de l'ONU et sur un casus belli fallacieux. Comme par hasard l'Irak... pays riche en pétrole. Quelle qu'en soit sa gouvernance.

    Lui était dans une toute autre logique "Nous sommes un peuple moral et apportons la démocratie".

    Un type de slogan qui sur le terrain apporte surtout les.... guerres.

    Bizarre d'ailleurs d'associer le concept de guerre à celui de moralité!

    Nous n'avons pas réussi à joindre nos deux points de vue à ce moment précis. Lui gardant  le sien et moi le mien. En toute amitié...démocratique.

    Léonard eut toutefois un retour vers moi après l'enlisement de son pays lors  de la 2ème guerre américano-irakienne des années 90. Avec ses doutes sur sa position initiale...

                                     SINCERITE CASH DE TRUMP

     

    Combien cet "apport de démocratie par la force" a-t-il été vanté sous les précédentes présidences. ...Mais : comme une avancée masquée.

    Jusqu'aux printemps-hivers arabes qui étaient "vendus" de la sorte. Avec en prime une supposée démocratie numérique prônée surtout...par les médias !

    D'ailleurs à propos du monde arabe, l'étape suivante  de ces guerres   proche-orientales récentes fut l'évolution dangereuse du  concept de  "démocratie importée"  pour intégrer  le jeu local .... confessionnel.

    On a vu le résultat avec la montée de islamisme, l'EI et autres coupeurs de têtes.

    C'est un échec cuisant.

    L'Amérique qui parle de démocratie pour en fait,  aller gérer les affaires de pays regorgeant de ressources naturelles ou de bonnes positions géostratégiques n'est pas exacte sur les buts réels.

    Et tous les observateurs le savent. Elle tient dans ce cas un discours sur elle-même non conforme à la réalité de ses ambitions.

    Au moins, l'Amérique de Trump qui clame hors et fort "America first" est-elle brute de décoffrage certes mais  hyper sincère.

    Avec Trump les cartes sont sur la table.

    Il faut reconnaître au  président TRUMP le mérite de sa SINCERITE.

     

                                                                            Sylvie Neidinger

     

  • A l'ONU, l'état islamique n'est pas l'ennemi de...Trump !!

    Devant l'assemblée générale de l'ONU, à laquelle Poutine est absent [occupé à des manoeuvres.... militaires ! ] le président US a donné son discours très .... trumpiste autour de la rhétorique "America first".

    Il liste violemment quantité d'ennemis. Mais l'EI manque à sa liste !

    Il reprend à son compte  le  jugement binaire, simpliste  très bushien mais finalement hyper  américain qui classe le monde entre l'axe du Bien et l'axe du Mal.

    Une rhétorique à l'antithèse de toute méandre - et richesse-  diplomatique qu'il soit onusien ou non.

    Bazooka Trump cible celui qu'il a nommé Rocket Man, le dirigeant coréen, lequel répond le lendemain en traitant l'autre de chien : un très bas niveau de vocabulaire ... historique dans cette enceinte !!

    Un discours décousu, incohérent qui "rabaisse l'ONU " selon le média Monde.

    Très  révélateur, Trump ne désigne PAS l' état islamique comme posant problème !

    Cela confirme ce qui   s'est  vu à Palmyre-Tadmor et se voit encore aujourd'hui  sur le terrain  à Deir Ez Zor ( traversée de l'Euphrate) lorsque des actions militaires alliées s'opposent aux avancées de l'état syrien +Russie contre l'EI et rebelles.

    [ info du 10/10 sur le thème de liens avec l'EI

    http://jrbelliard.blog.tdg.ch/archive/2017/10/10/syrie-le-mod-russe-accuse-les-usa-de-favoriser-le-passage-de-286983.html]

     L'homme  orangé a désigne à New-York -par grand manque de culture - l'Iran, majoritairement chiite,  comme soutenant le terrorisme islamiste actuel qui est 100%....sunnite !!

    Alors que ce sont bien ses... alliés  du Golfe rigoristes (Arabie Saoudite, Qatar et autres) qui sont liés à  l'idéologie islamiste agissante actuellement. On se souvient de la phrase choc de l'écrivain algérien Kamel Daoud, selon qui  "l'Arabie Saoudite serait  un Daesh qui a réussi".

     

                   UN MONDE PLUS INQUIETANT APRES CE DISCOURS

     

    Trump veut donc quitter l'accord sur le nucléaire iranien signé et validé. Un accord international que même le président   de la grande nation américaine ne peut défaire à lui tout seul...Principe juridique.

    Par ailleurs, le président des Etats-Unis  signale payer trop cher  la facture de l'ONU.   Or, 22% n'est pas un chiffre inouï au sens où le PIB de  son pays est environ de ce pourcentage.  Il réclame un leadership naturel sans contribution. Ou s'il contribue, réclame  de diriger toutes les nations comme il l'entend.

    En résumé, d'une façon contradictoire, il signifie vouloir  s'isoler et dans le même temps désigne ses éventuels futurs ennemis : tout le contraire de la philosophie des Nations Unies qui consiste à trouver des terrains d'entente et faire des concessions pour pouvoir solutionner (ou non !) les multiples problème latéraux.

    L'essence même de la mission onusienne, ancienne société des nations!

    En résumé, on a juste compris à New-York que Trump compte beaucoup d'ennemis mais ne range pas l'EI dans cette catégorie.

    La communauté internationale a réagi de son côté à ses annonces:

    Sur la renégociation de l'accord nucléaire iranien, c'est non.

    D'ailleurs, le pays concerné, l'Iran, refuse

    Sur la remise en cause de l'accord climat, c'est non.

    Sous réserve du prochain ...épisode.

    Après son discours, le monde est plus inquiétant.  Cela était très probablement  son objectif !

                                                 TRUMP : CASH !

     

    A vrai dire, avec Trump, c'est cash et brut de décoffrage.

    Cela a au moins le mérite d'être clair sur ce point: c 'est ...offensif ( bien que le discours soit confus) ...trup,discours onu,ei,iran

    Cette  Amérique  conservatrice se compare  à un empire,  compte  régner sur les mers et l'espace. Elle se compare souvent à l'empire romain d'ailleurs et entend diriger unilatéralement : cette Amérique n'est absolument  pas une nouveauté de l'ère trumpienne !

     C'est une vieille antienne. Une vieille rengaine.

    Cette orientation hégémonique était également présente  sous le sourire de Barack Obama. Et de toutes façons présente au Congrès.

    Obama voulait tout de même engager une désescalade et retirer des troupes, il a produit l'accord sur l'Iran.

    Mais retirer les troupes n'est pas se retirer des affaires du monde, loin de là !

    Avec Trump au moins, le deal est sur la table, brutalement.

    Où? Dans l'antre du multilatéralisme, l'AG de l'ONU.

    Attention: porter seul l'univers sur les épaules est probablement donné au seul titan Atlas.

    La tâche que se donne l'Amérique semble visiblement trop lourde pour elle. Trump à longueur de tweets semble en pleurer ...

    A fortiori Trump n'a pas les qualités intellectuelles et politiques pour mener l'Univers. Encore moins à la baguette et dans le sens que lui seul l'entend.

     

                                                             Sylvie Neidinger

     

    Réponse de l'EU ( Mogherini ) et iranienne

    "Le président iranien, Hassan Rohani, a affirmé qu’il « répliquera avec détermination » à toute violation de l’accord. Après le discours très offensif de Donald Trump, la veille, contre un texte qu’il a qualifié de « honteux », M. Rohani a insisté sur le fait que l’Iran n’avait « trompé personne » et n’avait « pas été malhonnête ».

    « Il serait dommage que l’accord soit détruit par des voyous qui viennent d’arriver sur la scène internationale », a déclaré le président iranien, visant directement M. Trump, qui avait fustigé, la veille, des « Etats voyous ». L’Iran est un pays « qui prône la modération, le respect des droits de l’homme et un engagement constructif dans le monde », a affirmé M. Rohani, répliquant point par point au président américain. Le discours du président Trump est une « rhétorique haineuse » qui « porte atteinte à la confiance internationale », a encore dit M. Rohani.

    « L’accord appartient à la communauté internationale et pas à un ou deux pays », a lancé M. Rohani mercredi. Il a exclu, après son discours, toute nouvelle discussion sur l’accord nucléaire avec les Etats-Unis. Selon des diplomates français, toute réouverture des débats reste une « ligne rouge » pour les Iraniens.


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2017/09/20/assemblee-generale-de-l-onu-hassan-rohani-replique-a-donald-trump_5188756_3210.html#md7AjXzZoL8BPr76.99"
     
    Trump évoque un pays qui n'existe pas : la Nambie lors de ce discours
     
    Atlas =photo capture d'écran
  • TRUMP si proche des WHITE VADORS perd la face et des appuis politiques

    Face aux évènements racistes gravissimes  de Charlottesville, l'assassinat d'une trentenaire, Donald Trump (et  son épouse qui  twitta sur la "liberté d'expression" qui ici, n'a ....rien à voir avec le sujet) n'avait pas bien  pris la mesure de son obligation de signaler que les suprémacistes,  ku klux klan et autres nazillons  n'ont... rien à faire dans l'Amérique d'aujourd'hui.

    Il mettait tout le monde dans le même pot !

    Il a fallu lui arracher de la bouche une déclaration contre les manifestants racistes de cette -normalement - tranquille petite ville de Virginie ( 50 000 habitants).

    Et encore, le 15 août il refait machine arrière

    Aujourd'hui, plusieurs patrons en fonction de " lconseillers" le quittent .

    "Dans le sillage du patron de Merck, quelques heures plus tard Kevin Plank, PDG et fondateur de l'équipementier sportif Under Armour, a également annoncé son départ du groupe de conseillers en soulignant que sa compagnie était «active dans l'innovation et les sports, pas la politique»"

    Problème :

    1-Les suprémacistes, ces protestants radicaux  à l'idéologie raciste white,  anti-juifs et anti catholiques  sont en partie sa base électorale

    2-Trump  porte en lui pour partie cette idéologie.

    3-Son père Fred Trump participa activement à une réunion du KKK. Il avait 21 ans et fut arrêté.

    Ses stigmatisations de  catégories de populations ( latinos etc.) lors de ses premiers mois de présidence tiennent de ce climat malsain.

    3- Trump a dans son équipe le fameux Bannon dit black vador et que j'ai rebaptisé évidemment le "white vador de Trump", un suprémaciste.

    L'Amérique est choquée par ces miasmes qui resurgissent.

    Elle se défend.

    Certains manifestants extrêmistes, racistes de Charlottesville reconnus par leurs patrons à la tv et sur le net ont déjà perdu leur job.

    On ne pleurera pas pour leurs emplois.

    Il manque juste désormais que Donald Trump perde lui aussi son job.

    L'Amérique et le Monde s'en porteront  mieux.

     

                                              Sylvie Neidinger

     

     

  • Trump victimise son pays en se victimisant et perd le leadership

    Alors qu'il devrait "faire son job" de président, préparer sa visite internationale prochaine etc, Donald Trump joue à la victime des médias, du système etc.

    "L'homme parfait" n'accepte pas la critique. Il réagit en mode délirant.

    Ses tweets de vendredi à dimanche démontrent une démence sénile et une claire mise en scène de sa violence à l'encontre de la presse ( rappel presse = un des piliers de la démocratie)

    Politiquement il  est pris dans une contradiction profonde: vouloir que les Etats-Unis soient numéro un tout en les..... coupant du monde ( protectionnisme de "america first")

     Au résultat: le déclin annoncé ! Lire une analyse intéressante:

    http://www.slate.fr/story/146481/superpuissance-americaine-mort-annoncee

    Autre mesure : le baromètre du dollar:

    #trumpp,déclin,#violence,victime,se victimiser,#usaSN

  • Trump en harcelant journalistes et médias, humilie les USA (Daily News)

    En humiliant les femmes - les femmes et leur sang, une fois encore (bizarre) -  les hommes journalistes, les médias par tweet, Donald Trump fait bouillir la marmite qui bout sous lui: son pays.trump vautour.GIF

    Moins il met en place une bonne gestion administrative, plus la presse le critique et plus il répond en attaquant la presse au lieu de se remettre en question, lui.

    Lumière brillante, phare d'intelligence autoproclamée, cet homme à la dérive  ne peut se remettre en question puisqu'il est Monsieur Parfait.

    L'Amérique est en grand danger, prise dans le piège du dingo qu'elle s'est choisi comme président.

    Nombreux réagissent avec un énorme sentiment de malaise voire de honte.

    http://www.courrierinternational.com/une/etats-unis-trump-une-honte-nationale

    Le titre du New York Daily News est terrible. Il résume l'ambiance délétère qui s'installe jusque dans les rangs républicains.

     En réponse les deux journalistes attaquée ad hominem s'interrogent sur la santé mentale.

     Il fait l'unanimité contre lui.

     

                         TRUMP HARCELE JOURNALISTES ET MEDIAS

     

    La salve de vendredi ne suffit pas. Il continue dans un jeu sans fin qui s'apparente au harcèlement.

    Dans une focalisation et phobie maladive, le président des Etats-Unis en remet une couche samedi matin. Et dimanche avec son  tweet délirant où il tabasse ....CNN.

    Qu'il publie à l'heure où des manifestants réclament son départ dans les rues de 50 villes US pour destitution.

    Les journalistes et médias signalent que cette vidéo violente met un scène un tabassage symbolique de journaliste : image dangereuse pour eux.

    Le monde entier commence à se moquer.

    Le roi est nu, désormais déclaré fou suite à l'observation de SON comportement et non par attaque politique contre lui (comme ses soutiens pourraient le dire).

    Le président  passe son temps à attaquer les médias au lieu de diriger le pays.

    Il est complètement dingo, taré, givré, cinglé. Amérique humiliée.

    Un titre au hasard : paranoia.

    Jusqu'à quand? Et jusqu'à quel incident ?  qu'il provoquera immanquablement ....

     Le Washington Post publie  l'article le plus court de son histoire." Stop. Just stop."

    Mais la machine folle Trump semble impossible à se calmer.

                                                                            Sylvie Neidinger

    usa,trump ; cinglé,fou;journalistes,femmes,sang,harceleur,malade mental médias

                                                                                           

     

     usa,trump ; cinglé,fou;journalistes,femmes,sang,harceleur,malade mental médias*On se souvient de la terrible Une du Spiegel

    * Donald Trump is not well Washington Post Version originale

    *bon résumé sur Slate 'article " Roi fou":"Reste que le résultat n'aura été que chaos et confusion, contradiction et paralysie. Il est désormais évident que le président des États-Unis est quelqu'un qui ne lit pas ses dossiers, n'écoute pas les conseils des experts du renseignement ou de n'importe quel autre domaine, pérore sans réfléchir à la cohésion entre ses paroles et l'action de son gouvernement, est apparemment incapable de construire une phrase avec un sujet, un verbe et un complément, est susceptible de révéler des secrets d’État à une puissance étrangère et ne semble respecter ni la vérité ni la Constitution (du moins en ce qui concerne la liberté religieuse et la liberté d'expression). Trump n'est peut-être pas fou, mais on entend de plus en plus qu'il pourrait souffrir de démence sénile, qu'il serait intellectuellement déficient ou atteint d'un quelconque trouble de la personnalité."

    *Excellente analyse du fake sport de Trump : le catch comme sport bidon

    *La réponse humoristique de CNN à Trump !"Mon nom est CNN et j'ai été agressé par le Président des USA"Lundi, l'écrivain Mark Humphries a tweeté en réponse une vidéo créée par Viceland (la chaîne du site d'infos Vice) et qui reprend les codes de la vidéo diffusée 24 heures plus tôt par le président américain. La séquence démarre d'ailleurs par celle-ci, suivie du témoignage du logo CNN agressé par Trump: "Il y a beaucoup de risques associés au métier de journalisme mais je ne savais pas qu'être tabassé par le président en serait un et pourtant. Mon nom est CNN et j'ai été agressé par le Président des Etats-Unis".