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Politis International - Page 10

  • Le journaliste Jamal Khashoggi probablement découpé en morceaux par l'Arabie Saoudite

    Le journaliste saoudien dissident Jamal Khashoggi a disparu depuis le 2 octobre dernier. Tué.

    Il entrait alors au consulat de son pays à Istanbul. Il y avait rendez-vous pour recevoir des documents en vue de son remariage.

    Il n'en est jamais ressorti vivant. Pris au piège tendu par son pays.

    Une équipe de 15 tueurs s'est déplacée spécialement d'Arabie Saoudite ce jour là, dans les locaux.

    Les caméras turques externes l'ont vu entrer mais jamais quitter les lieux. Les caméras de l'ambassade "n'enregistraient pas" (soi disant ) selon les officiels saoudiens de Turquie.

    L'individu semble avoir été "jugé" sur place, égorgé et découpé en morceaux " à la scie"  selon plusieurs  sources. Selon d'autres, il a juste été enlevé. Un van noir ayant servi pour sortir le corps. Ou les morceaux de corps.

    La police locale enquête pour connaître le scénario réel.

    Depuis lors, l'affaire fait la Une des médias arabophones. Un choc pour les téléspectateurs car Jamal Khashoggi avait une grande audience. Son visage, sa voix  entraient dans les domiciles par écran interposé.

    L'éditorialiste intervenait sur les chaînes nationales et internationales.

    On évoque moins  l'affaire  en occident mais elle est suivie tout de même. Par la presse écrite plutôt que les Tv en continu. (Un ami australien me signale qu'on en parle énormément en Australie)

    Surtout à partir du 10 octobre alors que l'affaire ne s'éteint pas et que les preuves tangibles issues de la Turquie (service secrets)  commencent à sortir.

     

    L'ONU demande des comptes. La France officielle reste assez silencieuse !

                                           DERIVE DE CETTE MONARCHIE 

    La suppression de cette voix journalistique   connue,  juste critique de l'actuel  dirigeant MBS,  révèle la violence inouïe de l'Arabie Saoudite,  hors norme en terme de respect des Droits.

    Rappel du contexte. Khashoggi est  un journaliste très "classique" suivant les normes du pays wahhabite.  Il a souvent développé dans les médias le point de vue saoudien des évènements. On ne parle pas du tout  ici d'un "opposant révolutionnaire" selon nos normes. Mais d'un professionnel qui développe un axe  différent, plus modéré au regard du contexte.

    Ce journaliste n'a... juste pas supporté la dérive personnelle récente du dernier Saoud, ni la guerre engagée contre le pays voisin Yémen vu comme une chasse gardée.

    Ce pro des médias a... juste  exprimé son point de vue.

    Rapidement cette voix a été insupportable aux oreilles dirigeantes. Il a du s'exiler. Il collaborait au Washington Post.

     L'incident du consulat d'Istanbul  s'inscrit dans une ligne de  violence gouvernementale exacerbée   mal masquée par des simili ouvertures (la soit disant autorisation  des femmes à conduire) Petites ouvertures de façade  destinées aux alliés occidentaux qui masquent en réalité une gouvernance autocratique à son comble. En mai 2018 les  militantes féministes ont été emprisonnées.

    Il fallait donner en fait, une image d'ouverture mais surtout... ne pas ouvrir en vrai !

    Le pays n'était de toutes façons pas classé dans les tendres avant l' arrivée de MBS.

    Le kidnapping politique est régulièrement pratiqué par  Arabie Saoudite. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que le royaume règle ses comptes à l'étranger. On se souvient de l'épisode de l'enlèvement à Genève du Sultan Ben Turki.

    Plusieurs  princes ont disparu en Europe.

    Avec le nouveau jeune prince héritier, cela dépasse les bornes.

     MBS a engagé une guerre  au Yémen, supprime ses opposants, a retenu prisonnier le premier ministre... libanais (Hariri, bi-national). Il assigne  à résidence. (On se souvient des 200 dignitaires enfermés dans  un hôtel ). On  exécute à tout va en place publique.

                                             ALLIES D'UN ETAT COLERIQUE !

     Problème L'Arabie Saoudite reste la grande alliée de nos démocraties qui lui vendent leurs armes et participent ensemble aux conflits dits  "entre amis" (guerre en Syrie, Yémen...)

    Les pays qui s'opposent à la dérive sont directement menacés. Tel le Canada, courageux,  au mois d'août 2018. L'Espagne a choisi de vendre ses 400 bombes létales plutôt que les droits de l'homme.

     

    Trump, François Hollande...plusieurs dirigeants du monde dit "démocratique" ont  fait leur danse du ventre en visite sur place. Hollande s'amusant même avec un sabre, cet  instrument des décapitations en place publique, une image assez insupportable. (rappel:  avec Hollande tout était possible...)

    L'hypocrisie politique occidentale  en cours  (de fermer les yeux pour mieux vendre des armes et ne pas fâcher ce cher allié pétrolier ) en dit long.

    Ici le meurtre du journaliste a eu lieu dans une représentation DIPLOMATIQUE. C'est encore un cran au dessus comme provocation.

    Si après cela les démocraties laissent faire....c'est juste qu'elles acceptent l'inacceptable. Quand cela les arrange.

    Espérons juste que la relativement médiatisation occidentale de cette sale affaire n'est pas en place pour ne pas interférer sur la demande actuelle de l'Arabie Saoudite d'intégrer les instances de la francophonie

    Ce  pays qui bafoue le droit sans scrupule n'a en fait  rien à faire au sein des instances internationales francophones  de l'OIF.**

                                                                                                   Sylvie Neidinger

     

     

    ** L'Arabie Saoudite a retiré sa candidature à l'intégration de l'OIF jeudi 11/10

    **Vendredi 12 octobre La Turquie dit posséder les enregistrements de la tuerie. Donc les preuvres audio et video

      

                                                                         Suivi 

    https://rsf.org/fr/actualites/les-precedentes-disparitions-de-journalistes-en-arabie-saoudite-avant-jamal-khashoggi

    https://www.lepoint.fr/monde/sur-l-affaire-khashoggi-la-strategie-saoudienne-du-silence-11-10-2018-2262268_24.php

    http://www.lefigaro.fr/international/2018/10/11/01003-20181011ARTFIG00326-barbouzes-scie-a-os-le-recit-glacant-de-l-assassinat-d-un-journaliste-par-un-commando-saoudien.php

    https://www.lci.fr/international/jamal-khashoggi-pourquoi-la-disparition-d-un-journaliste-saoudien-en-turquie-embarrasse-donald-trump-2101100.html

    https://www.lemonde.fr/international/article/2018/08/07/l-arabie-saoudite-s-en-prend-au-canada-apres-un-tweet_5340239_3210.html

    https://www.laliberte.ch/news-agence/detail/affaire-khashoggi-l-onu-veut-des-investigations-independantes/458470

    https://www.liberation.fr/debats/2018/10/10/pour-jamal-khashoggi-la-francophonie-doit-faire-barrage-a-l-arabie-saoudite_1684305

    https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/washington-aurait-eu-connaissance-de-projets-d-arrestation-du-journaliste-saoudien_2980467.html

     

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  • Brexit: la bulle du déni britannique explose à Salzburg

    Theresa May est furax. La presse d'outre manche insulte, la dit humiliée par les 27.....

    Tremblante, l'oeil noir, elle convoque le  vendredi 21 septembre une conférence de presse (noire) au  Downing Street.

    Elle dit "tomber des nues" Elle tombe de haut effectivement..tellement sa position était..perchée !

    Elle parle d'une impasse et réclame aux autres se joindre à son avis comme un ordre !

    Bigre, diantre.

    Encore une douche écossaise pour elle....

    La crise de nerf est juste le résultat de ce que les européens observent depuis l'annonce du brexit : un Royaume-Uni en déni complet dans sa bulle et son splendide isolement.

    Les oreilles britanniques sont fermées sur ce que les 27 leur signalent depuis le vote de sortie par Michel Barnier interposé.

    1-L ' UE ne réclame pas leur départ. Ce sont eux qui décident de quitter un système complexe dont ils n' imaginaient probablement pas les implications.

    2-L'UE est une construction juridique contraignante et solidaire pas seulement le plus grand marché du monde...

    3-Theresa May entend picorer ce qui l'intéresse et nomme sa proposition le plan de Chequers. Elle demande le beurre et l'argent du beurre. Réclame l'accès au marché européen pour les marchandises mais sans en prendre les autres volets qui vont obligatoirement avec dont la circulation des personnes. Or, le "tout" est la base juridique du système... Pas de segmentation!

     Les cas de l'Irlande du Nord, de Gibraltar sont difficiles.Cameron et ceux qui ont réclamé de sortir n'y avait probablement pas songé.

                                          LE DENI  DU REVE NATIONALISTE

    Depuis plusieurs mois on observe un débat interne....au parti conservateur en total déni des enjeux réels et de ce que les AUTRES, les continentaux leur disent.

    Le Royaume-Uni, dans sa bulle se construit son film nationaliste. En quittant l'Europe, il rêve de  retrouver carrément la grandeur de son Empire coloniale.

    Pensée magique.

    Au réel tout s'écroule. La livre continue à chuter. L'immobilier tombe. La consommation se tasse. L'inquiétude de la population a surgi au lendemain du vote de juin 2016.

    Le brexit sans accord annonce un chaos infini.

    Le brexit avec accord ne peut QUE respecter le fonctionnement de l'Europe.

    Insulter les européens ne sert strictement ...à rien.

    Le Royaume-Uni voulant sortir   du système est juste  indécent à demander les avantages de ceux, les 27,  qui s'engagent dans le système avec toutes les contraintes.

    La Reine, fine mouche a tout compris. Elle qui n'a pas le droit de s'exprimer  avait un jour par son vêtement signalé combien faire partie de l'Union Européenne était essentiel au Royaume.

    Ils choisissent de quitter mais ne peuvent modifier les règles de l'édifice à leur profit.

    Excellente analyse de Denys Mc Shane sur l'attitude déplacée de T May qui mène le pays au pied de la falaise selon lui . Il analyse les enjeux de la paix en Irlande.*

      Les britanniques sont désormais face à eux mêmes. Eux seuls; pas besoin d'insulter les autres....

    Et en attendant la livre chute à l'image de la catastrophe annoncée en cas de brexit dur.

    Lire cet excellent article sur la Grande-Bretagne et sa stratégie commerciale perdante.

     

     

                                   Sylvie Neidinger

     

     * Mc Shane :

    "Ce ne sont pas les Européens, c'est simplement Dublin qui ne peut pas accepter quelque chose qui va risquer la paix. Il y a des nationalistes extrêmes qui détestent Gerry Adams [dirigeant politique nord-irlandais] et qui pensent qu'ils sont tous des traîtres. Ils luttent pour unifier l'île. Toutes les forces de sécurité en Irlande du Nord sont terrifiées de l'agressivité de Theresa May sur cette question-là. Elle est prisonnière de protestants extrêmes, anti gay, anti avortement, qui ont presque le contrôle total du parti conservateur.

    Les Européens ne contribuent-ils pas à fragiliser encore plus la Première ministre britannique ?

    Madame May a écrit une tribune dans Die Welt, à Berlin, dans El Païs, à Madrid, insistant sur ce point : elle veut envoyer des ministres pour donner des leçons aux politiciens des 27. Et hier soir, elle a simplement lu le texte de son papier dans les journaux que tous les autres leaders ont déjà lu. Elle n'arrive pas avec des propositions concrètes. Monsieur Barnier a dit depuis le début des choses très claires. Oui, vous allez quitter [l'Union européenne]. On va organiser un accord basé sur trois principes qui n'ont pas changé depuis deux ans. Un, vous devez payer ce que vous devez payer. Deux, un traitement décent pour les ressortissants européens. Et trois, pas question de frontière avec Dublin. Theresa May a accepté, elle a engagé l'honneur de l'Angleterre. Et maintenant elle dit non.

    L'absence d'accord est-il quasiment intégrée au Royaume-Uni ?

    Non. Par exemple, il y a l'équivalent du Medef qui a fait l'annonce aujourd'hui que 80% de leurs firmes, s'il n'y a pas d'accord, ne savent pas quoi faire. Ils vont certainement fermer des usines. Il y a 1,4 million de jeunes qui n'étaient pas assez âgés pour voter. Et il y a des vieux, des Anglais, qui ne sont plus parmi nous. C'est l'avenir du pays qui est en jeu. Regardez la Suisse, le pays des référendums. Si les Suisses arrivent avec un résultat qui serait mauvais pour la Suisse, ils revotent. Toute la politique est bloquée. Le gouvernement ne fait rien. Les partis politiques sont bloqués. Il faut quelque chose pour couper le nœud gordien chez nous. Je ne suis pas fana des référendums. Mais je crois que le pays va aller sur l'abysse, sur les falaises si on continue avec le Brexit."

    La posture de déni de Theresa May qui pensait imposer son plan de Chequers. La panade complète.

    Et les britanniques de plus en plus inquiets.

     

    En attendant ....Dessin de Ruben, Pays-Bas lu dans le Courrier international

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  • La "débandade de l'opposition off shore syrienne"par René Naba

    Voici  une synthèse fort intéressante, originale publiée le 2 juin dernier  sur HuffpostMaghreb de ce qu'est devenue cette opposition syrienne médiatique que l'auteur qualifie de... "off shore". 

    Aujourd'hui elle est dite en" débandade"par ce journaliste après évidemment la persistance du gouvernement légal à Damas qui n'a pas cédé sa place.

    Contrairement aux injonctions occidentales impératives de 2011 et années suivantes...

    Le ton est à l'ironie concernant ces acteurs externes qui entendaient mener la danse d'une opposition voire d'un gouvernement externe bis du pays de Sham... 

    Ils ont échoué dans leur projet de remplacement.

    L'article de René Naba,  spécialiste du monde arabe, peut ne pas être partagé dans tous ses détails.

    Il présente l'avantage important de montrer qui a fait quoi et  ce que sont devenus ces acteurs souvent instrumentalisés, financés pour leur projet offensif.

    De souligner   à quel point la France est lourdement  impliquée dans cette guerre, depuis l'origine, à avoir soutenu jusqu'aux chefs (et leurs groupes)  islamistes radicaux.

      Tout était bon pour la  France de L.Fabius, F.Hollande, J.Y.Le Drian mais aussi Kouchner, BHL, E Chevallier, acharnés à un changement de régime obligatoire en Syrie. Pour mieux démembrer le pays. Le fédéraliser. Le découper. Le prédater.

    La France, ancienne puissance  mandataire de la Syrie, l'ancien colonisateur pour faire simple, se rêvait à imposer ses vues prenant appui sur  cette opposition disparate et   goguette "abreuvée aux pétro-dollars des monarchies" (je cite).

    Laquelle opposition    a  désormais disparu du paysage médiatique où elle exerçait depuis 2011.

    Que devient-elle?

    Certaines de ces figures ont rallié la Syrie légale. D'autres disparaissent, inscrits  aux abonnés absents du champ public.

                                       JUIN 2018: militaires français en Syrie        

    A savoir. En juin 2018, l'armée française est toujours  présente  MILITAIREMENT AU SOL  dans des bases de l'est syrien, du côté de Raqqa [français pas trop informés  sur le sujet d'ailleurs...] En guerre.

    Pas très loin des zones   gazo-pétrolières. 

    Comme pour mieux s'approprier cette partie du territoire syrien avec le partenaire américain.

     Mais cette fois sans gouvernement syrien bis fantôme qui s'agite devant nos TV.

    Avec une autre stratégie: le soutien à certaines fractions kurdes érigées en gouvernement local...à l'occasion.

    Nota ce" gouvernement" dit local n'est strictement pas reconnu par les instances internationales à l'ONU.

    Pour terminer, cette phrase de Paul Valéry citée par René Naba :“La guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas”. 

     

                                                                                           Sylvie Neidinger

     

      Article de René Naba in extenso:

    syrie , opposition en débandade,

     

    “La guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas”. Paul Valéry

    1 - Une démission en cascade (1)

    Dommage collatéral de l’agression tripartie occidentale contre la Syrie, en Avril 2018, l’opposition off shore syrienne pétromonarchique est en pleine débandade, faisant voler en éclat le paravent médiatique de la stratégie atlantiste.

     Mohamad Allouche, le chef du groupement islamiste “Jaych Al Islam” (l’armée de l’Islam), le chouchou des Occidentaux, l’espoir des pétromonarchies pour faire tomber le régime syrien, a ainsi présenté sa démission le 3 Mai, près d’un mois après son dégagement de Douma, banlieue de Damas, et sa déportation vers Jerablous (Est de la Syrie).

    Dans un communiqué laconique, Mohamad Allouche a annoncé vouloir “faire place à de nouvelles énergies afin qu’elles puissent assurer leur rôle dans l’action révolutionnaire au service de la Syrie”, assurant ses sympathisants qu’il demeurait “un soldat actif dans les rangs de la Révolution”. Il n’a pas été possible de savoir si M. Allouche avait décidé de demeurer en Syrie pour former une nouvelle organisation sur de nouvelles bases ou s’il a décidé de s’exiler vers la Turquie voire l’Arabie saoudite son commanditaire. 

     Dans ce qui apparaît comme un mouvement de “sauve qui peut” généralisé, la résignation de Mohamad Allouche a été précédée par une démission en cascade de certaines des personnalités les plus représentatives de l’opposition off shore syrienne.

    Dans le lot des démissionnaires figurent, Georges Sabra, premier président de la coalition nationale syrienne (2012), le turkmène Khaled Khodjja, son successeur à la tête de cette instance (2015) et Souhair Al Atassi, fille du chef du mouvement nassérien de Syrie, Jamal Al Atassi, dévoyée dans son compagnonnnage avec Anas Al Abda, un des chefs de file du djihadisme pro wahhabite, dans une démarche mercantile qui a retenti comme une insulte au combat nationaliste de son père.

    La 2me charrette comprend les noms de Radwane Ziyadeh, activiste parrainé par les cercles néo-conservateurs américains, de même que Badr Jammous, Hadi Al Bahra, Yahya Maktabi et Bassan Al Malek, contraints de jeter l’éponge du fait de leur lâchage politique par leurs parrains (Turquie, Arabie Saoudite, Qatar) et des restrictions financières qui leur ont été imposées.

    Le constat d’échec du chef de la délégation de l’opposition off shore

    Tirant les conséquences de son échec, le nouveau chef de l’opposition off shore aux pourparlers d’Astana, l’islamiste Ahmad Tohmeh, a reconnu les erreurs commises par la coalition anti assad: «L’opposition a eu tort de porter les armes. Il lui incombe désormais de s’engager résolument dans l’action politique», soulignant que l’opposition off shore n’avait pas pour «ambition de se substituer» au régime du président Bachar Al Assad. La militarisation de l’opposition of shore avait été décidée par la branche syrienne des Frères Musulmans, contre l’avis de l’opposition démocratique, à l’instigation de ses commanditaires, le Qatar, la Turquie et les encouragements de la France qui avait accueilli le congrès fondateur de l’opposition, sous l’égide de «La Règle du Jeu» du philosophe Bernard Henry Lévy, de Bernard Kouchner et de Laurent Fabius, trois farouches partisans d’Israël. 

    En écho, depuis Sotchi, le président syrien Bachar Al Assad a donné son feu vert à une réforme de la constitution syrienne au terme de son entretien jeudi 17 Mai avec Vladimir Poutine. Ce sommet, le 4eme du genre depuis l’intervention russe en Syrie, était destiné à sceller la fin de la présence militaire terroriste dans le centre de la Syrie. Cette démission collective intervient alors que le pouvoir baasiste a réussi à reconquérir près de 80 pour cent du territoire national et qu’ “Al Noukhba”, les troupes d’élite du Hezbollah libanais, fer de lance du combat anti djihadiste en Syrie, se sont redéployées au sud Liban, face à Israël, en prévision d’une éventuelle confrontation avec l’état hébreu sur fond de bras de fer sur le nucléaire iranien. “La guerre contre les supplétifs s‘est achevée. La guerre contre leurs commanditaires” (les Etats Unis et les pétromonarchies) pointe à l’horizon, avait prédit Cheikh Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah Libanais, le grand vainqueur des élections législatives libanaises, dans une intervention télévisée, début Mai.

    Le triomphe électoral du Hezbollah libanais, en parallèle à la déconfiture de la presse arabe pro atlantiste, a d’ailleurs précipité l’opposition off shore dans un coma prolongé, révélant au grand jour son imposture. 

    Cette débandade a en outre mis à découvert les pays occidentaux, leur ôtant toute justification juridique, politique et morale à leur guerre de démembrement de la Syrie, ultime “pays du champ de bataille” avec le Liban en état de belligérance avec Israël. Mieux, si la chute de Douma a été le signe déclencheur de l’expédition punitive occidentale contre la Syrie, sous le faux prétexte de l’usage d’armes chimiques par le pouvoir syrien, l’anéantissement de Faylaq Al Rahman, le groupement islamiste soutenu par Doha dans le secteur de Douma, a favorisé un rapprochement entre la Syrie et le Qatar.

    Redoutant désormais son isolement depuis sa crise avec les autres pétromonarchies, l’ancien chef de file de la coalition islamo-atlantiste, a amorcé un rapprochement avec l’Iran, dans un degré moindre avec la Syrie, alors que son côté, Al Jazeera a cessé complètement ses attaques contre le Hezbollah libanais.

    Finalement, l’opposition off shore n’a été bénéfique qu’à ses adhérents et non à leur cause, qui ont ainsi bénéficié pendant sept ans de substantielles subventions, sans le moindre justificatif de leurs dépenses, ainsi qu‘à leurs cornaques français.

    Eric Chevallier, premier ambassadeur français auprès de l’opposition off shore, a ainsi été nommé ambassadeur au Qatar et son successeur Franck Gellet, 2me cornaque français de l’opposition, va lui succéder en juillet 2018 à l’ambassade de France à Doha, dans une rotation qui apparait comme une juste compensation d’un travail ingrat. Il n’a pas été possible de savoir dans l’immédiat si ce mini mouvement diplomatique constitue en fait une opération déguisée visant à supprimer purement et simplement le poste de (x) français de l’opposition pro-monarchique; ou si ce geste de dépit envers des opposants incapables constitue un timide signe en direction de Damas.

    Devant les revers successifs enregistrés en Syrie, la France a, en tout état de cause, renoncé finalement à exiger le départ du président Bachar Al Assad comme préalable à tout règlement du conflit.

    Le pôle de l’opposition démocratique syrienne avait déjà laissé entrevoir une telle issue considérant que “l’agression tripartite occidentale contre la Syrie, en avril 2018, hors cadre du Conseil de Sécurité, a signé l’acte de décès du Haut Comité des Négociations parrainé par les pétromonarchies et les Pays occidentaux”.

    Observant que “l’opposition officielle représentée par le Haut Comité des Négociations est constituée d’un agrégat de contradictions et d’oppositions inconciliables, dont certains vont jusqu’à réclamer le bombardement de leur propre pays”, le pôle de l’opposition démocratique a préconisé “la constitution d’une instance de négociations impliquant la participation des représentants des forces patriotiques et démocratiques syriennes”. 

    Déconsidérée par ses retentissantes défaites militaires, ses divisions, son inconsistance idéologique, sa cupidité et son extrême servilité à l’égard de ses commanditaires, l’opposition off shore syrienne n’a jamais constitué une alternative crédible au pouvoir baasiste. Tout au plus une machine de guerre instrumentalisé contre lui. Sur ce lien, la débâcle djihadiste et des figures de proue des groupements islamistes syriens: 

     Le travail de sape contre le régime syrien a été principalement mené par les mercenaires attitrés de l’alliance atlantique, les djihadistes, où l’on dénombrait au plus fort de la bataille entre 100.000 à 200.000 membres, selon un rapport de Brooking Doha Center, une institution nullement suspectée de complaisance à l’égard du clan alaouite. 

    Au point que les notables de l’opposition off shore apparaissaient comme des pantins désarticulés aux mains de leurs maîtres, malgré l’intense campagne d’intoxication psychologique des intellectuels organiques de la caste universitaire française, constituée des trois anciens résidents français de Damas, Ignace Leverrier, Jean Pirre Filiu, François Burgat et les islamophilistes Nabil En Nasri et Romain Cailet, ses disciples Thomas Pierret, Pierre Puchot, Vincent Geisser, Laurent Bonnefoy, Pascal Menoret, Franck et Emilie Glassman, Agnès Levallois et Laura-Maî Greviaux, Yannick Jadot, l’homme de la piteuse expédition de Syrie, Thomas Legrand, Nicolas Hénin et Cécile Vaissié, enfin Bruno Tertrais, Nicolas Tenzer, Stéphane Grimaldi, le fumeux “Charlie à Paris et Charlot à Caen”, et Romain Goupil, le parfait représentant de la gauche mutante française néo atlantiste, son équivalent libanais Ziad Majed et son compatriote libanais, Joe Bahout, les grands vaincus de la bataille de Syrie. Le chef de campagne au début de la guerre de Syrie, en 2011, François Burgat est désormais anormalement taiseux depuis les désastres militaires de ses protégés et les déboires judiciaires de son compagnon de route le prédicateur confrérique Tareq Ramadan, dont il chevauchait la vague de popularité.

    Cette capitalonade illustre, en même temps que son désarroi, la désintégration morale d’une prétendue élite d’un pays jadis réputé pour son nationalisme chatouilleux. En précurseurs, Moaz Al Khatib et Ahmad Al Jarba, deux anciens chef de l’opposition syrienne, ainsi que Michel Kilo, l’ancienne icône de la contestation anti Assad, avaient pourtant déjà fustigé le charlatanisme de ce conglomérat opportuniste, refusant six ans plus tôt, en 2012, de servir de caution à une mascarade visant la destruction de leur propre pays. Le Général Moustapha Cheikh, ancien chef de la branche militaire de l’Armée Libre de Syrie (ALS), leur a emboité le pas, sur le plan militaire.

    Cet officier a été même jusqu’à se féliciter de l’intervention russe en Syrie. Condamné à mort par l’opposition pétromoarchique, il s’est réfugié à Moscou pour échapper aux foudres de la justice oppositionnelle. La défection la plus illustre demeure toutefois celle de Riad Hijjab, l’ancien premier ministre ephèmère de la Syrie, et président de l’équipe des négociateurs de l’opposition syrienne dans sa mouture saoudienne. Ce chouchou de la presse française, particulièrement du journal Libération, a même déserté le Moyen Orient pour se réfugier aux Etats Unis et se mettre à l’abri de ses forfaits antérieurs. A distance de ses méfaits.

    De ce paysage dévasté émerge toutefois une personnalité singulière, Basma Kodmani, la première porte-parole de l’opposition off shore. Démissionnaire dès le 28 aout 2012, la caution moderniste d’une coalition rétrograde fera preuve d’innovation dans le domaine politique en pratiquant la démission à éclipse, reprenant du service au gré des missions de ses commanditaires, en fonction des impératifs de la flageollante diplomatie française. C’est ainsi qu’elle fera une apparition intempestive à Ryad en 2015 pour le lancement du “Haut Comité des Négociations” après une retraite de 3 ans, puis de nouveau à Genève en 2017 pour la reprise de la conférence de Genève, avant de sombrer de nouveau dans l’oubli.

    La fille de l’ancien ambassadeur de Syrie en France est passée à la postérité pour son “besoin d’Israël”, qui la propulsa à la fonction de dame patronnesse de la presse française pour tout ce qui trait à la Syrie.

    Quant à sa sœur, Hala Kodmani, elle s’est forgée une notoriété par ses pathétiques soliloques sur la Chaîne Arte dans l’émission 28 minutes d’Elizabeth Quin, en alternance avec la journaliste Anne Elizabeth Moutet  membre de la plateforme européenne du think thank “Gate Stone” de l’Ultra faucon John Bolton, le conseiller pour la Sécurité Nationale du président Donald Tump. Pétitionnaire compulsive, la dirigeante de l’obscur groupuscule oppositionnel syrien, Souriya Hourrya (Syrie Liberté), a été parachutée dès le soulèvement populaire syrien à la tête de la rubrique Syrie du journal Libération. Elle émarge ainsi depuis sept ans sur le budget de Patrick Drahi, le millardaire franco israélien, sous couvert de guerre contre la dictature.

    syrie,opposition en débandade

  • "Dubliner" (néologisme) c'est renvoyer le migrant aux...calendes grecques!

    Vocabularia. Surprise d’entendre de plus en plus dans les bouches administratives et politiques, à propos d’un migrant, ce verbe  nouveau : « dubliner »  Et  il se conjugue !

     Par exemple : l’individu est  dubliné.

    (La presse n’ose pas encore trop se lancer à utiliser ce terme)

    Conjugaison: je dubline,  qu’il dubliné, que vous  dublinassiez, qu'ils eusses dubliné....

    Surtout, au mode impératif :l'ordre de dubliner!

    Si on ajoute la dernière lubie à la mode, l’écriture inclusive, on  arrive à  ce résultat « les migrant-es dublinent. »

    La  conjugaison au participe passé  est évidemment largement  préférée « il-elle est dublinée » Car par cette forme passive,  on évite de chercher qui est à la source de l’action. Personne ne sait qui dubline qui puisque avec le participe passé (il est dubliné) on ne cherche plus qui fait quoi, qui a fait quoi. On constate juste le résultat qui seul intéresse la dite personne (homme femme ou enfant peu importe)

     Un verbe soigneusement conjugué au passé pour bien signifier que cela n’est pas futur. Dire  « c’est un dubliné »  vous pose son homme/femme/enfant dans l’espace -temps...du refoulé.

    A vous le « retourner à l’envoyeur » (= expression à 100% synonyme de dubliner ) Autre synonyme possible : « renvoyer  à l’expéditeur »

    Dubliner pour mieux  les faire se débiner.

     

     PAUVRE VILLE DE DUBLIN !

     Constat de vocabulaire.  Les cités qui ont donné leur nom à un événement sont marquées au fer rouge.

    Oslo ?... Des accords de paix rapidement torpillés (oublié  le musée des navires vikings !)

    Nuremberg ? «LE» procès (pas sa fontaine baroque, la  schöne brunnen)

    Lausanne, Sèvres et les dits Traités liés.

    Paris ? Pas la tour Eiffel mais les accord climatiques.

    Votre ville offre le gîte et le couvert à un événement ?  Et hop vous voilà marqué à vie côté expression, image. Indélébile.

    Je ne vous dis pas Schengen, petit village paisible du Luxembourg.

    Dublin a fait très fort, dans le genre. Plus que les autres.

    Pas la cathédrale Saint Patrick mais carrément du lourd, genre : Règlement Dublin II puis  Règlement Dublin III.

     La ville ne savait pas à quelle sauce lexicale  elle allait être mangée...

    Elle  gagne le pompon puisque désormais Dublin se …conjugue !

     

     LE PéCHé... GéOGRAPHIQUE DU SUD-EUROPEEN

    Les  migrants sont consciencieusement dublinés. A vous  débiner illico presto cet humain qui remonte l’hémisphère nord sans crier garde.

    L’UE s’est entendue en interne pour le retour après l’aller: le principe de l’accord européen dit de « Dublin »

    Une bizarre façon de régler le gravissime problème de cette migration massive.

    Car question:   le renvoyer Où le migrant ?

    Réponse simple. Dubliner c’est renvoyer  …aux calendes grecques !

    Ou calendes  italiennes voire espagnoles.

    Italie, Grèce, Espagne: ces portes d’entrée de l’UE.

    Ces contrées méditerranéennes commettent vis à vis des pays d’Europe du nord un péché permanent: le   péché... géographique!

    Car malgré  quelques millions d’années, la dérive des continents n’a pas encore trop éloigné l’Asie (mineure) et l’Afrique (très peuplée) de l’Europe...

    HYPOCRISIE STRUCTURELLE

    Remarque, il y a quelque temps  on parlait d'immigrés, d'émigrés. En 2018 on dit juste "migrant". Il ne faut tout de même pas trop s'avancer à le stabiliser quelque part,. Il se déplace physiquement. Il est en migration permanente..

     Autre synonyme de dubliner : jouer au ping-pong. Avec surtout  "pong" comme  trajet boomerang  plus que "ping".verbe dubliner,conjuguer:dubliner,#blogneidinger,#migrants,#italie,#sarkozy,#macron#salvini,#libye,#syrie,#dublin,#ue #europe

    Le débat européen ne porte donc plus  sur le fait de renvoyer son bougre  à l’envoyeur. C’est l'acquis majeur de la capitale irlandaise.

    Problème majeur du dublinage….Le retour Où ?

    Dans les pays d'origine sous réserve de leur bon fonctionnement??? Difficile à mettre en place. C'est pourtant relativement logique.

     Ce dimanche France et Espagne lors du mini sommet de Bruxelles vont proposer le système  des camps d'internement juste à l'arrivée des bateaux: pas du tout certain que les Italiens n'acceptent !!

     

     Le sud de l’Europe (Grèce et Italie) n’est pas à l’origine de la migration. Historiquement cela vient de plus loin.

     

    LIBYE DEZINGUEE

    Le libyen Kadhafi affirmait qu’il était un rempart contre l’immigration sub-saharienne à lui tout seul. Bon c’était un peu vrai. Khadafi avait  même demandé 5 milliards  pour mieux gérer l'immigration clandestine, demande accompagnée par l'Italie de Berlusconi.

    Personne n'a écouté en 2010/2011 ces DEUX pays voisins Italie et Libye.

     Qui eut la triste  idée de   dézinguer le rempart ? De zigouiller l’impétueux Mouhammar de Syrte en 2011?? Sarko et l'Otan.

     L’OTAN de l'opération Unified Protector et ses alliés dans le sillage du très impliqué Sarkozy, hyper  déterminé [....pour mieux cacher ses accointances financières reçues de Libye??]

    Sarko et de son inénarrable  BHL qui agitait alors les médias [celui qui se fait prendre en photo in situ chemise ouverte cheveux au vent pour les magazines people]

    Destabilisation de la Libye sous couvert de bizarres résolutions de l'ONU outrepassées donnant un caractère mi légal/ mi illégal aux opérations aux noms de code militaire: Harmattan(France) Ellamy(GB) Odyssey Dawn (US) Mobile (Canada)

    Italiens pas très chauds à l’époque de ce  grand remue ménage à leur flanc sud percé: ils l’avaient exprimé!

    PERSONNE en Europe n'a alors écouté l'Italie première concernée !

     La résolution de l'ONU fut dépassée.

    Les Russes et nombreux non alignés ont critiqué [non alignés...si on peut encore usiter de cette dénomination datée des années 50 et  de la conférence de Bandung]  .

    Les pays critques  ont toujours cette mise devant le fait accompli en travers de la gorge.  Tu  donnes la main au camp occidental et il te  prend le bras ! Tu  dis « couverture  aérienne de la Libye » et ils te bombardent les villes.

    Allez juridiquement râler sur la Crimée après cela....

    Les services secrets hexagonaux déterrent Kadhafi de sa cachette, lui font passer l'arme à gauche et laissent exposer sa dépouille  plus d'une semaine. Telle   une momie égyptienne au Louvre...mais sans l'opération de momification.

    CHAOS DE L'HIVER ARABE ET DE L'ULTRA SUD

    Le leader libyen  liquidé, la focalisation occidentale et alliés (Qatar, Arabie Saoudite, Turquie etc.) se tourne vers la Syrie en 2011. Volonté par les mêmes de déboulonner  à tout crin les états nationaliste arabes  issus des indépendances.

    Tripoli et le pays de Sham intéressent au plus haut point pour le dossier gaz+hydrocarbures et leur position géostratégique essentielle.

    Or le scénario a viré à l'aigre!

    Problème du XXIeme siècle pour les puissances: on ne peut même plus faire ses petites guerres tranquillou  comme au XXème sous la période coloniale, sous le mandat SDN.  

    Non maintenant, ils osent se déplacer ces bougres de natifs. Ils migrent. Ils utilisent whats' app  sur leur androïds. 

    Ils ne restent même plus parqués pendant des  mois voire des années sous des tentes, dans leurs camps de réfugiés, attendant l'aumône des ONG et de l'ONU....

     Résultat : beaucoup au proche-orient et dans l’ultra sud  ont décidé  de décamper. Suite aux déstabilisations politiques,  guerres (Irak Syrie Erythrée, Soudan, Nigeria ) et aussi pour motifs économiques.

    MAIS POUR ALLER Où AU FINAL ?

     Et cela a migré, migré…. Monté monté…en se jouant des frontières passées quelquefois sans papiers.

    Au point maintenant pour l’Europe de chercher à  Dubliner en masse, de  renvoyer à l’envoyeur. Mais où ?

    En résumé un dubliné  aujourd’hui doit se débiner rapido presto d’où il est arrivé. Refranchir la frontière. Mais pour aller où ?

    L'ITALIE EXEDée FAIT LA GUERRE AUX ONG

    L’Italie  gronde, n’en peut plus. Elle ne supporte  plus  ces navires d’ONG qui favorisent le "ping" du dublinage sans se soucier du "pong".

    Tel l’Aquarius d’une ONG...française en plus  (France qui ne partage pas le fardeau migratoire  avec l’Italie)

    Toutes  ONG accusées par l'italien Mateo  Salvini  d’offrir la logistique du trafic d’être humain.

    Les Italiens n’en peuvent plus. Leur pays devient le piège la nasse.Victime de dublinage sec.

    Et je t‘envoie mon  migrant par Vintimille et ils te le dublinent  en retour uu par Bardonncchia.

     En même temps Macron (appelé Manu désormais )  donne  de leçons de morale aux transalpins qui se rebiffent. Leçons sans rire. Sans voir la paille dans son œil il dénonce celle dans l’œil du voisin  Populo c’est les autres! (pourtant  cette rhétorique qu'il emploie  EST populiste)

    Les joutes verbales violentes continuent ce jour !

     Ils se méfient de lui, les italos. Bonaparte ils avaient peu apprécié la première fois …Une fois mais pas deux !

    Le joute verbale engagée est déplacée dans le pays de Dante Alighieri en raison de son arrogance selon eux.

    Tout de même Macron à juste titre reconnait que la destabilisation de la Libye fut une grave erreur.

     Quand l’histoire va-elle un jour établir la responsabilité des …dublineurs ? Des vrais.

    A commencer par la responsabilité gravissime et sans rire cette fois des  pays qui ont déstabilisé le proche-orient et la Libye.Dans le chaos de hiver arabe.

    Quelle dublinasserie....

                                                   Sylvie Neidinger

     

     

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  • Le LIBAN voit rouge contre le HCR à propos des réfugiés syriens!

    Désormais, le personnel du HCR Liban doit se réfugier à Genève....

    Les autorités diplomatiques du pays ne décolèrent pas. Et refusent de délivrer tout visa à l'agence onusienne!

    Elles portent une lourde accusation d'ingérence active du Comité de l'ONU pour empêcher les syriens de rentrer chez eux.

    "Le divorce est consommé entre le Liban et les Nations unies. Jeudi 7 juin, le chef de la diplomatie libanaise Gebran Bassil avait été jusqu'à accuser le HCR d'« intimider » les réfugiés dans le but de les empêcher de rentrer chez eux."

    Une enquête auprès des réfugiés de Ersal (Bekaa) mène le Liban à cette  ferme mise en cause  : "le HCR "sème la terreur dans les esprits [des réfugiés] en invoquant le service militaire obligatoire, le risque sécuritaire, la question de logement et la suspension des aides de l'ONU" en cas de retour en Syrie."

    Terreur ? Diantre ! Les concernés onusiens ( dont la responsable Mireille Girard) s'en défendent évidemment...

    1,5 million de syriens au Liban pour une population libanaise d'environ quatre millions.

    Les réfugiés veulent quitter les camps, rentrer chez eux. C'est d'une logique extrême. Et l'agence de l'ONU s'en offusquerait? 

    Du coup....plus de visas pour le HCR!

                                                                         Sylvie Neidinger

    Synthèse sur l'Orient le Jour.

    Trois jours après, la décision de Bassil est confirmée