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Politis International - Page 7

  • No&No&No: fiasco du Brexit, "qu'ils sortent et vite" dit un sondage.

     No, no,no,no,no,#No, No, no,no,no,no,no,No, no,no,no,no,#No, No, no,no,no,no,no,No, no,no,no,no,#No, No, no,no,no,no,no,No, no,no,no,no,#No, No, no,no,no,no,no,No, no,no,no,no,#No, No, no,no,no,no,#no, no,No, brexit,no&no,no,#no fiasco britanniqueno,no,no,no,#No, No, no,no,no,no,no,No, no,no,No, no,no,#No, No, no,no,no,no,no,No, no,no,no,no,#No, No, no,no,no,no,no,No, no,no,no,no,#No, No, no,no,no,no,no,No, no,no,no,no,#No, No, no,no,no,no,no,No, no,no,no,no,#No, No, no,no,no,no,no,No, no,no,no,no,#No, No, no,no,#No,no,no,no,No, no,no,no,no,#No, No, no,no,no,no,no,No, no,no,no,no,#No, No, no,no,no,no,no,No, no,no,no,no,#No, No, no,no,no,no,no,No, no,no,no,no,#No, No, no,no,no,no,no and NO.

    A part dire non, on ne sait ce que veulent les britanniques...

    Nota.  En pédiatrie, l'âge du "non à  tout" se situe à 24 mois...No, no, no comme chantait Amy Winehouse.

    Avec l'échec répété du Brexit, la patience de tous a atteint ses limites.

    Notamment celle des européens.

    STOP au brexit circus. Qui consomme temps et énergie.

    La moitié des français par exemple, souhaite un départ sans accord et rapide du Royaume-Uni de l'UE selon un récent sondage.

    Brexit. Trois ans de fiasco politique pour un désastre à la clef titre Ouest France.

    De Gaulle en suggérant que le Royaume-Uni était difficilement   compatible avec l'UE avait vu juste.

    Mais du bon chemin avait été parcouru. Pour preuve, l'incroyable complexité du retrait tellement le pays est imbriqué de tous côtés: Airbus, Erasmus...

    La JEUNESSE du Royaume-Uni vote pour l'Europe globalement. Elle y voit son futur.

    Boris Johnson,  triste sire qui a installé l'huile, allumé le feu et  jeté de l'huile sur le feu pour que son pays quitte vient de  voter finalement pour l'accord de retrait en troisième instance ! Un clown.

    La situation sur place est terrible. Une sorte de guerre civile sévit entre les pro et les anti. Rappel le brexit a démarré par  le... meurtre de la députée Jo Cox le 16 juin 2016.

    Violent.

    Surfant sur un fond de britishness, d'insularité exacerbée voire de nationalisme, David Cameron a joué avec le feu en proposant ce brexit. Pari raté.  Pour des raisons de rapport de  pouvoir interne au parti conservateur au départ  !! Quelle inconscience.

    Mais pas seulement.

    Il n'est que de voir la jubilation de Donald Trump à démolir l' UE, à vanter le brexit pour comprendre les intérêts géostratégiques en jeu.

    B Obama signalait en permanence que le centre des intérêts américains s'était déplacé en Asie du sud est. Pure rhétorique. L'Europe pose problème à la première puissance mondiale parce que l'UE des 28 est en réalité  la première puissance économique mondiale;  à 27 un peu moins , d'où le brexit !

    Conservateurs britanniques et conservateurs américains main dans la main.

    Nigel Farage, le bizarre politicien de Ukip,  n'a pas cessé de montrer sa proximité avec le nouveau président outre atlantique.

    Pour les britanniques, l'affaire a été vendue sous de faux aspects. L'entreprise de contrôle des opinions Cambridge Analytica et...Facebook  sont même passées par là. Extrême-droite américaine de C A ( Steve Bannon..) et  no dealers main dans la main.

    Problème, une fois le brexit voté, ses instigateurs Cameron, Farage, Johnson ont pris la fuite, à l'anglaise...

                     LES NO DEALERS DEALENT SUR LE PASSE IMPERIAL

    Les brexiters populaires sont dans un incroyable scénario de guerre où l'ennemi est continental Ils pensent que «L’UE est en train de se venger de notre vote. Au cours des siècles, nous avons battu les Français, les Portugais, les Allemands… C’est leur façon de prendre leur revanche entend-on.

    Diantre. Bigre. Dans une UE tournée vers les 21ème siècle, l'écologie etc... voir certains anglais encore dans la Guerre des 100 ans en 2019 est un choc!

    Des no dealers à la dérive d'un incroyable sentiment de haine même pas contre les institutions mais carrément contre les populations (contre les portuguais, allemands, français etc..)

    Les députés conservateurs de la classe aisée tels Jacob Rees-Mogg entendent eux tirer les marrons du feu. Commercer sans frontière. 

    Rees-Mogg  est un hard-no-dealer, un acharné. Il entend faire de son île un...Singapour, libre de tous droits, au commerce sans contrainte.

    Créer  paradis fiscal aux portes de l'UE . A voir.

    Les 27 apprécient peu et décodent parfaitement le jeu britannique.

     

       ECHEC DES POLITICIENS UK  PAR TOTALE MECONNAISSANCE DE L'UE!

     

     Le Brexit est un rêve  historique de britishness (ou un cauchemar selon) pour les nostalgiques de l'Empire anglais sur lequel le soleil ne se couche jamais.

    C'est d'ailleurs  extraordinaire que ce rêve du départ se soit brisé dans la réalité ...douloureusement historique elle aussi de la frontière nord-irlandaise! Gibraltar, problème non réglé également.

    Les brexiteurs se sont trompés sur toute la ligne. Ils ont misé (oui misé = parié) sur le mésentente des 27. Or, leur brexit a renforcé l'UE.

    Les sessions actuelles du parlement britannique montrent à quel point la classe politique dirigeante anglaise ne CONNAIT PAS le fonctionnement européen.

    Nombrilistes, se pensant le centre du monde, ils entendaient négocier un deal de départ  avec l'UE à leur sauce. De la "négo" ,alors que l'UE est une Union basée sur des Traités JURIDIQUES.

    Ils voulaient le marché commun sans la réglementation. Ils entendent quitter l'UE pour sa réglementation trop contraignante pour eux mais en gardant le libre accès au ...marché commun.

    Ils pensaient rouler l'UE dans la farine en ayant autant de droits d'accès au marché unique en étant dehors que en étant  dedans.

    Refus des 27. 

    Les britanniques  se sont mis tout seul en position intenable. Le pays importe 40 % de ses denrées alimentaires du continent !

    A force de vouloir "comme avant" plus rien  ne sera jamais comme avant !

    Dans sa démarche de quitter l'UE, en voulant le beurre et l'argent du beurre, le Royaume-Uni a mis le feu à sa propre cuisine en... cuisant son pudding indigeste pour son pot de départ.

                                                              Sylvie Neidinger

     

    Faisant acte des trois refus du Parlement GB, Donald Tusk convoque les... 28 pour le 10 avril. Probablement pour acter la sortie dure et directe.

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  • Les occidentaux annoncent la fin (supposée) de l'EI... qu'ils ont contribué à installer!

    Clap de fin, vraiment? 

    Trump, Macron....annoncent à coups  de trompettes médiatiques  la fin supposée de l'EI  ou Daesh (dawlé islamyé) ou Isis en anglais. 

    Victoire à Baghouz qu'ils s'attribuent, avec leurs alliés kurdes. 

    EI, Daech, Isis: autant d'acronymes pour une terrible réalité qui s'est installée sur les décombres de l'invasion américaine en Irak et ceux du conflit syrien importé  en 2011.

    Ces présidents se glorifient d'un bizarre succès.

    L'hyperbole prévaut. La guerre serait même gagnée par un certain "André le français", selon un média hexagonal. 

    Or,

    1-Beaucoup des combattants de Daesh ou Etat islamique se sont "évaporés" dans la nature en novembre 2017. Le monde entier devant ses écrans les a vus, stupéfait,  quitter par colonnes la ville de Raqqa lors de sa chute. La coalition occidentale, les FDS  les  laissant partir par centaines avec armes et pick-ups. 250 combattants aguerris et les familles, en bus,  selon la BBC.

    La presse  ne pouvant masquer les images, évoqua sans ciller cette fuite organisée des jihadistes  de Daesh par les occidentaux.

    2- Moscou par la voix de son ministre Lavrov demanda vertement  en février 2018 à ce que les jihadistes issus de Daesh réinstallés autour de la base américaine de Al Tanf, évacuent ce nouveau  "trou noir"  .

    https://francais.rt.com/international/48184-syrie-serguei-lavrov-demande-fermeture-base-us-al-tanf (NDLR 2023: le site RT a été depuis la rédaction de l'article désactivé en France)

    Ces  groupes  Daesh étant  alors  à l'offensive contre les forces gouvernementales.

    2'-Le camp de Al Hol reste une poudrière jihadiste.

    3-Le combat contre l'islamisme radical n'est pas du tout  terminé. La province d' Idleb regorge actuellement de groupes du même moule idéologique issus d'Al Qaida qui s'y sont concentrés en provenance de ....partout.

    Dans cette zone frontalière avec la Turquie,  ils ne se nomment pas  Daech mais Al Nosra  (anciens protégés de Laurent Fabius, alors ministre des Affaires étrangères  de François Hollande) Ahrar Al Cham et autres...

    Une cinquantaine de factions en tout. Initialement armés par les occidentaux et pays arabes du golfe  (Arabie Saoudite, Qatar..). Il s'agit de ceux nommés "rebelles" par nos médias. Il nous  fallait même  lire "gentils rebelles" pour correspondre au film politiquement correct vendu sur nos écrans informationnels depuis le début du conflit syrien.

    En résumé, on constate un incroyable double jeu occidental autour de l'EI comme "variable", auquel s'ajoute une complexité, celle de la position instable des kurdes.

                                KURDES SYRIENS RECONNECTES A DAMAS

    Les occidentaux  ont tenté de créer par ce conflit - entre autres motifs- un Kurdistan nommé Rojava reliant l'est syrien au nord ouest irakien, projet captant ainsi ...les principales ressources pétrolières des deux pays.

    De nombreux kurdes pris au piège des annonces et défections  occidentales, des violences de cette guerre (génocide Yazidis..) n'entendent plus tant que cela quitter les pays en question: Syrie et Irak pour une hypothétique autonomie. Une semi-autonomie en réalité. Un imbroglio à la  Kosovo.

     Exemple : il n'y  actuellement pas de tribunal digne de ce nom pour juger les jihadistes occidentaux dans la zone. Logique: la zone kurde n'est pas un Etat!

    Plutôt que se voir écrasés par la Turquie, ils négocient actuellement leurs  bonnes relations avec... Damas.

    A Khamichlé, ville du gouvernorat de Hassaké, les familles préfèrent encore envoyer leur enfants dans les écoles gouvernementales plutôt que les nouvelles structures strictement kurdes.

    Le Kurdistan ne  trouve pas ses marques dans son environnement géographique et historique. Coincés par les puissances frontalières, ils n'entendent pas ce redécoupage prôné par les occidentaux pour leurs propres intérêts géostratégiques.

    La guerre en Syrie est  un échec au final pour la coalition.

    Leur prise de possession indirecte des zones pétrolières et leur exploitation, sous couvert de Rojava poserait un sérieux problème de légalité.

    Surtout à partir du moment où le régime de Damas n'a pas cédé contrairement aux plans et  désirs occidentaux.

    Contrairement aux compromissions avec les groupes islamistes radicaux, de quelque nature que ce soit.

                                                                                      Sylvie Neidinger 

  • Quand Varsovie devient WAR SAW en caricature de presse

    Décryptage d'image-

    La récente conférence organisée à Varsovie jeudi dernier par les USA sur le moyen-orient dont l'Iran   mit en exergue les profondes divergences de Donald Trump (et de ses alliés arabes du Golfe surtout+format Visgrad) avec l' UE, surtout les européens "de l'ouest" (GB, Allemagne, France etc.)

    La réunion n'a pas trop servi l'image de la Pologne, finalement.

    Une polémique s'est effectivement engagée  autour de propos controversés tenus par  Benjamin Netanyahou sur la Pologne de la ...seconde guerre mondiale alors qu'il était invité à la conférence.

    Du coup le premier ministre Mateus Morawiecki annule sa présence à une réunion du groupe de Visgrad (Hongrie, Pologne, République Tchèque et Slovaquie) organisée  ce lundi. Clash violent entre les deux contrées, échec sur toute la ligne de cette réunion à Jérusalem finalement annulée, les trois autres restant solidaires à la Pologne.

    Cela vire au fiasco pour le premier ministre israelien, qui échoue à diviser l'Europe de l'Est.

    Par ailleurs le Courrier International publie le dessin  de presse d'un dessinateur libanais d'origine irakienne Hassan Bleibel, où Varsovie devient WAR SAW , scie de guerre, donc hache de guerre.

    A l'image de ce sommet de Varsovie-Warsaw Summit qui déterre la hache de guerre plutôt que fumer le calumet de la paix

                                               Sylvie Neidinger 

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  • "Brexiteurs en enfer"(Tusk)...L Fox avait tiré le premier en parlant "d'obsessions théologiques" !...

    Il s'agit de rétablir les faits. Et ne pas oublier la petite phrase de Liam Fox sur les supposées "obsessions théologiques" de Bruxelles cet été....

    Donald Tusk, Président du Conseil européen s'en est pris mercredi 6 février aux partisans du Brexit qui selon lui n'ont pas prévu les conséquences de ce divorce, s'interrogeant sur la "place spéciale en enfer" qui leur serait réservée. Boutade assumée. Il en a ri.

    La phrase provoque l'ire outre manche. Le Royaume-Uni s'enflamme. Comme toujours avec deux camps. Ceux qui l'insultent et ceux qui le remercie de dire une vérité.

     La phrase exacte : "Je me demande à quoi cette place spéciale en enfer ressemble, pour ceux qui ont fait la promotion du Brexit sans même l'ébauche d'un plan pour le réaliser en toute sécurité", a lancé Donald Tusk après une rencontre à Bruxelles avec le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.

    Certes Tusk et les autres sont excédés de ce Brexit et surtout  des positions sinueuses de Theresa May et des brexiteurs. Excédés de ces  revirements brumeux d'un  Royaume-Uni qui cherchant le beurre et l'argent du beurre est en train de mettre  le feu à la ferme.

    Des économistes allemands suggèrent à Londres de ...renoncer à tout droit de douane.

    D'une part Le polonais Tusk assume et en rigole (la fatigue du brexit est évidente chez les 27. Alors, à la Commission...) 

    D'autre part, il faut rétablir les faits.

    Le 8 août 2018, Liam Fox fustige ce qu'il dit être l'intransigeance de Bruxelles juste parce que les 27 n'obéissent pas au diktat britannique:

    « Je pense que l’intransigeance de la Commission européenne nous pousse vers une sortie sans accord », a affirmé le ministre pro-Brexit dans un entretien au Sunday Times. Il reproche à Bruxelles de se retrancher derrière des « obsessions théologiques » plutôt que de soucier du « bien-être économique des Européens ». « Ainsi, il ne peut y avoir qu’une seule issue », a-t-il jugé.(euractiv)

    Les brexiteurs dont Liam Fox  tirent les salves agressives les premiers. Mais n'assument rien de leurs revirements et leurs désirs sans consistance juridique acceptable pour les 27. 

    Même pas les phrases prononcées. Même pas assumées. Comme tous ces revirements dans ce dossier.

    La théologie a bon dos !

                                                                    Sylvie Neidinger

     

    On peut même avancer que Donald Tusk -diplomate en chef, diplomate parmi les diplomates- a volontairement  évoqué l'enfer des brexiteurs car ces derniers sont totalement capables en cas de "no deal" de ne pas assumer et évidemment d'en faire porter le poids à la Commission, à l'#UE. 

  • Brexit Circus: le Parlement britannique plonge dans le beurre et l'argent du beurre. NON cinglant de l'UE

    Le Royaume Uni, toujours englué dans son brexit circus excède les  européens.

    Stop. Too much. Overdose de tergiversations. Cela suffit.

    Cette fois le Parlement britannique entend imposer le deal qui consiste à être en dehors tout en gardant tous les avantages d'être dedans. Le droit mais pas les devoirs. En avoir beaucoup en payant peu. Ce qui est  parfaitement inacceptable pour l'UE. La voie des liens commerciaux avec l'Europe mais sans les efforts.....

    Pour cela  la Chambre des Communes se prononce hier mardi 29 contre une sortie brutale sans accord.

    Dès lors tout semble bien aller puisqu'un accord de sortie a été (durement) négocié entre Theresa May et les 27 représentés par Michel Barnier.

    Sauf que les britanniques, pris dans leur bulle surréaliste (insulaire, nationaliste..) votent unilatéralement sur la modification d'un terme de l'accord: le traitement de la frontière intra irlandaise dit filet "backstage"

    Avec comme  résultat la volonté par les députés de modifier unilatéralement un point non négociable.

    Un "en même temps" qui veut le beurre et l'argent du beurre.

    La PM affirme pouvoir renégocier le divorce. "Mes collègues et moi-même parlerons à l'UE de la manière dont nous pouvons répondre à ce que souhaite la Chambre" des Communes et chercherons à obtenir "des changements juridiquement contraignants", a déclaré Theresa May devant les députés, reconnaissant que "ce ne serait pas facile, étant donné l'appétit limité au sein de l'UE pour un tel changement".

      Ce que les Européens ont rapidement confirmé.... Le traité conclu en novembre "n'est pas renégociable"

    La réponse de l'UE àTheresa MAy et ses députés  est cinglante . NON. STOP. Et .....cela suffit.

    Le raisonnement est simple, selon Michel Barnier à Reuters : (lire dépêche d'agence Reuters)

    Brexit-Le "backstop" ne peut être limité dans le temps, dit Barnier

    Reuters24/01/2019 à 07:59
     
       BERLIN, 24 janvier (Reuters) - Le "backstop" (filet de sécurité) prévu dans l'accord de retrait du Royaume-Uni et de l'Union européenne ne peut être limité dans le temps, car cela
    contreviendrait à son objectif qui est de garantir l'absence de
    frontière dure entre l'Irlande du Nord et la République
    d'Irlande, a déclaré jeudi Michel Barnier.
        Interviewé par la radio publique allemande, le négociateur
    en chef de l'UE sur le Brexit a ajouté qu'il serait impossible
    pour Londres de conclure un accord bilatéral avec Dublin sur
    leur frontière commune, car la frontière de l'Irlande est amenée
    à devenir la frontière de l'UE et du marché intérieur après le
    Brexit.
        "Une clause dite backstop consiste à rassurer les Irlandais
    sur le fait qu'il n'y aura pas de frontière dure", a-t-il
    expliqué. "Souvenez-vous, il ne s'agit pas seulement de
    l'Irlande; toute marchandise qui passe cette frontière entre
    dans le marché unique: cela concerne l'Allemagne, la France, la
    Pologne..."
        A ses yeux, l'accord qu'il a négocié avec les Britanniques
    est le meilleur qui existe, étant donné les "fameuses lignes
    rouges" du Royaume-Uni. D'autres options seront possibles si ces
    lignes rouges évoluent, a continué Michel Barnier.
    

    Les britanniques qui depuis deux ans s'étripent entre eux n'avaient même pas vu -leurs yeux étant masqués par leur délire impérial "old times" pour les brexiteurs - que la décision de quitter ne tient pas de leur volonté uniquement mais bien d'une négociation face à 27 pays...UNIS.

    Theresa May a bien tenté de casser l'unité des européens. En vain. Ratage du Royaume-Désuni.

    Impossibilité d'une île !Douche écossaise !

    Mais la PM...continue  à vouloir forcer l'Europe !

    Les brexiteurs vont jusqu'à instrumentaliser l'image de Churchill pour leurs fins :"Le Churchill qui apparaît ces dernières décennies dans le débat public n’est pas la figure complexe, contradictoire et problématique de la vie réelle. C’est un Churchill de fiction, imaginaire, mythologique, qui a été inventé et à qui on a donné de l’importance pour soutenir une politique partiale et étroite d’esprit"

    Le vote, hier, de ces deux amendements antinomiques par le Parlement Britannique est donc un coup d'épée dans l'eau. Encore un !

    Un analyste évoque une schizophrénie politique.

    Car la réponse des européens excédés reste :  STOP. NON. FED UP

    On se dirige droit vers la sortie pure.

    Quand on voit certains anglais insulter en traitant les européens de...nazis, fantasmer sur la supposée "domination européenne" : on ne peut que comprendre ce départ rapide.

    Il a la vertu de clarifier l'attitude britannique ambigüe depuis toujours !

    En aucun cas l'Europe ne peut accepter la création d'un paradis fiscal type Singapour à ses flancs! Sans backstop en plus...

    Cerise sur le pudding  fabriqué au beurre mais...  sans l'argent du beurre.

     

     

                                                                                Sylvie Neidinger

     

     

     

                                                                 Rubrique Pays UK