Les applaudissements lors d'une réunion de l'UE à Theresa May montrent combien les négociateurs comprennent la difficulté de sa situation.
Elle est à la croisée d'un Royaume-Uni qui a perdu la tête entre tous ses désirs contradictoires, ses intérêts économiques contradictoires, le beurre et l'argent du beurre, le regret mégalomaniaque de son empire que le Royaume-Désuni croit retrouver après le brexit...
C'est concrètement difficile pour elle d'avancer à, de négocier la rupture face à tous les vents contraires et les douches écossaises, les "hard", les "soft", les anti brexiteurs .
Elle fait face avec un vaillance certaine. Après tout de même une période d'arrogance certaine.
Sans compter qu'elle subit elle aussi les tweets agressifs de Twito-Trump..Certes elle avait fait son paon devant lui lors de son élection.
Son image initiale de femme revêche est en train de se bonifier.
Dire qu'elle devient une mère Teresa britannique serait un peu exagéré. Mais dans un pays... si chic où le débat public peut devenir rapidement vulgairement agressif et trivial ...cette dame devient une cible facile.Notamment quand la presse anglaise tabloïd qui attaque ad hominem s'en mêle. Ou lors des prises de paroles sans politesse des Farage ou Johnson et consorts.
[A propos, Nigel Farage après avoir "mis le feu" à son pays vient pleurer aujourd'hui devant les médias que le brexit l'a ruiné et qu'il ne peut même plus se promener à Londres sans risque de comportements agressifs à son encontre et qu'il est criblé de dette. U n pantin !]
D'un autre côté la "Premier Ministre " est la cible des brexiteurs extrêmes.
De l'autre, elle est applaudie pour son courage. Par qui ? Par ses supposés"adversaires" européens...des gentlemen finalement ces continentaux!
May en mère courage. Voire en May(re) courage pour le jeu de mots facile.
L'Histoire commence à retrouver ses petits et trier le bon grain de l'ivraie...
Sylvie Neidinger
A noter : quand elle se fatigue Theresa May va se reposer en ...Suisse, comme cet été.