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Politis International - Page 14

  • May(re) Theresa au centre des "pro" et des "anti" brexit finalement applaudie par l'UE

    Les applaudissements lors d'une réunion de l'UE à Theresa May montrent combien les négociateurs comprennent la difficulté de sa situation.

    Elle est à la croisée d'un Royaume-Uni qui a perdu la tête entre tous ses désirs contradictoires, ses intérêts économiques contradictoires, le beurre et l'argent du beurre, le regret mégalomaniaque  de son empire que le Royaume-Désuni croit retrouver après le brexit...

    C'est concrètement difficile pour elle d'avancer à, de négocier la rupture face à tous les vents contraires et les douches écossaises, les "hard",  les "soft", les anti brexiteurs .

    Elle fait face avec un vaillance certaine. Après tout de même une période d'arrogance certaine.

    Sans compter qu'elle subit elle aussi les tweets agressifs de Twito-Trump..Certes elle avait fait son paon devant lui lors de son élection.

    Son image initiale de femme  revêche est en train de se  bonifier. 

    Dire qu'elle devient une mère Teresa britannique serait un peu exagéré. Mais dans un pays... si chic où le débat public peut devenir  rapidement  vulgairement  agressif et trivial ...cette dame devient une cible facile.Notamment quand  la presse anglaise tabloïd qui attaque ad hominem s'en mêle. Ou lors des  prises de paroles  sans politesse des Farage ou Johnson et consorts.

    [A propos,  Nigel Farage après avoir "mis le feu" à son pays vient pleurer aujourd'hui devant les médias que le brexit l'a ruiné et qu'il ne peut même plus se promener à Londres sans risque de comportements agressifs à son encontre et qu'il est criblé de dette. U n pantin !]

    D'un autre côté la "Premier Ministre " est  la cible des brexiteurs extrêmes.

    De l'autre, elle est applaudie pour son courage. Par qui ? Par ses supposés"adversaires" européens...des gentlemen finalement ces continentaux!

    May en mère courage. Voire en May(re) courage pour le jeu de mots facile.

    L'Histoire commence  à retrouver ses petits et trier le bon grain de l'ivraie...

                                                                  Sylvie Neidinger

     

      A noter : quand elle se fatigue Theresa May va se reposer en ...Suisse, comme cet été.

  • TRUMP allume le feu au Proche-Orient

    Le cirque mortifère du clown Trump,  président grotesque d'une Amérique en totale  déperdition continue.

    Il lance une bombe dans un contexte enflammé.

    Réprobation internationale.

    Jérusalem, trois fois sainte, universelle et sacrée. Ville des Trois monothéismes.

    Les USA à force de trumperies  sont en passe de perdre toute crédibilité internationale dans leur volonté d'être un acteur "peace maker"incontournable.

    Et probablement perdre le crédit de "pays négociateur".

    Un négociateur international doit toujours être garant du droit international par principe.

    Sur le terrain, des morts prévisibles. 

    Si une intifada démarre, des morts palestiniens et israéliens directement imputables à ce Donald.

    Une décision qui va à l'encontre du droit international ds résolutions onusiennes.

     

                                                                Sylvie Neidinger

                                                            

  • Puigdemont, pied nikelé, joue dangereusement avec la...vieille Histoire hispano-belge

    Ce que fait actuellement l'autoproclamé président de la Catalogne, Puigdemont -Putschdemont!- en Belgique est dangereux ....pour l'Espagne certes (Catalogne comprise)  mais aussi pour la Belgique et sa propre intégrité politique !

    1-L'autoproclamé "président d'un gouvernement en exil" (pas moins...) fuit ses obligations légales espagnoles comme un lâche du genre "courage, fuyons". Ce, après avoir mis le feu...

    2-Il lance sa thématique séparatiste de "gouvernement en exil"  depuis la Belgique, pays déjà impacté par un puissant mouvement séparatiste.

        LA BELGIQUE FUT SOUS DOMINATION ESPAGNOLE

    L' action du catalan est irresponsable. Car tout de même, il  tape fort, avec sa mine de gamin en goguette, en s'invitant de force en Belgique.

    Il relance la "pagaille belge"(je cite). Se sert de la Belgique comme d'un haut-parleur.

    De plus, venu de l'extérieur comme un cheveu sur la soupe, Puigdemont  ré-ouvre implicitement une cicatrice refermée mais présente sur le "corps historique belge": l'occupation espagnole du ...XVIème siècle!

    Une occupation actée "dans les corps et les esprits" ... puisque nombre de familles actuelles de  Belgique, Pays-Bas et du nord de France portent des noms espagnols ! Les généalogies font les connexions.

    Rappel. La Belgique fut sous domination... espagnole au XVIeme siècle et la mémoire collective s'en souvient.

    (je cite) "Peu avant sa mort (1594), Philippe II concéda la souveraineté sur les Pays-Bas (tant du Nord que du Sud) à sa fille Isabelle, qui épousa Albert d'Autriche. La soumission du Nord était évidemment une chimère et les archiducs régnèrent exclusivement sur le Sud. Toutefois, après un siège de quatre ans, le général Ambrogio Spinola reprit Ostende à la République. À l'initiative d'Albert, on engagea des pourparlers avec les Provinces Unies lesquels débouchèrent en 1609 sur la Trêve de douze ans qui reconnaissait de facto l'indépendance des Provinces-Unies. L'archiduc étant mort sans enfant en 1621, les Pays-Bas méridionaux tombèrent sous l'autorité directe de Madrid. En dépit des efforts de l'ambassadeur et peintre P. P. Rubens, la guerre reprit avec le Nord : elle devait durer jusqu'au traité de Westphalie (ou de Münster : 1648) qui scella l'abandon par l'Espagne de la Flandre zélandaise, du Brabant septentrional et de la majeure partie des pays d'outre-Meuse. À partir de 1635, gouvernés par de faibles favoris de Philippe III, les Pays-Bas du Sud furent impliqués quasiment en permanence dans des guerres avec la France dont ils constituaient le plus souvent le théâtre et au terme desquelles ils perdirent une part notable de leur territoire (quelque deux cinquièmes), surtout en Flandre et au Hainaut. Ils ne furent sauvés de l'annexion totale à la France que par les Provinces-Unies et l'Angleterre, qui ruinèrent le rêve de Louis XIV d'une frontière « naturelle » sur le Rhin. Les menaces françaises atteignirent leur paroxysme pendant la guerre de Succession d'Espagne (1702-1714). Le pays fut alors divisé en deux secteurs : le Nord et le Centre étaient sous gouvernement anglo-batave dont le siège était à Bruxelles ; à Namur régnait le gouverneur Maximilien Emmanuel II de Bavière, simple pion entre les mains de Philippe V d'Espagne et de son grand-père Louis XIV. L'économie des Pays-Bas du Sud, qui avait connu un essor sans précédent au cours du xvie siècle, se retrouvait presque ruinée par des hostilités interminables. Du fait de la fermeture de l'Escaut au trafic maritime (1585),"

    Forcément en Belgique la mémoire collective est impactée.

               ...PUIGDEMONT PARTI SANS PAYER LES GAMBAS!

    Puigdemont, au visage d'ado s'impose de force à la Belgique. Il compte mener sa campagne politique depuis Bruxelles en véritable agitateur. Ce président d'opérette n'hésite pas à prendre lui en otage la tranquillité belge!

    Véritable folle inconscience de Putschdemont à jouer avec l'Histoire de l'Espagne et celle ..des autres.

    Roitelet d'un royaume de CATA-strophe...

    Certains catalans étonnés de son attitude affirment en plaisantant "qu'il est parti sans payer les gambas"

    Sa place effectivement est en Espagne.

    Où? Face à la Justice qui a lancé un mandat d'arrêt européen.

    La Justice belge ne pourra que donner suite au mandat d'arrêt intra-européen délivré par la Justice espagnole.

    Rien juridiquement ne s'y oppose.

    Question de DROIT. Européen et espagnol.

                                                                       Sylvie Neidinger

     

    Autre article du blog sur Puigdemont :

    http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2017/10/22/le-coup-d-etat-de-puigdemont-fait-reculer-la-catalogne-287253.html

     

    (suite) Cela n'a pas manqué:  le belge Bart de Wever évoque le "furie espagnole " qui date de qsatre siècle !

  • Boris Johnson se croit en 1386: grand délire "national-historique" des brexiteurs!

    Boris Johnson, l'inénarrable ministre britannique des affaires étrangères est à la tete de johnson.JPGpointe du  délire nationaliste et historique qui s'est emparé des brexiteurs.

    Il n'est pas le seul.

    On se souvient de la parade  sur la Tamise, organisée  en juin 2016 par Nigel Farage (alors Ukip) qui rejouait la bataille de Trafalgar

    Lui modeste,  endossant juste les habits de ...l'amiral Nelson.

    Theresa May elle même avait choisi de donner son discours-réponse aux européens à Florence ville des anciens échanges bancaires internationaux  au sortir  du moyen-âge. Dans la Toscane du libre-échange...à la Renaissance. Douche écossaise !

    On entend ça et là les brexiteurs annoncer que le Royaume-Uni va s'en sortir seul en renouant ses liens  juste  avec ....l'Empire britannique....Lequel régnait à l'époque  sur tous les océans.

    Problème: à l'époque !

    Boris Johnson est allé  récemment chercher à Lisbonne un  soutien auprès de son homologue portugais Augusto Santos Silva.

     Pour le convaincre, il fait référence juste au

    ...Traité de Windsor de ...  1386 !!

     Soit, le plus vieux traité diplomatique du monde signé entre l'Angleterre et le Portugal, une alliance militaire.

    Qui fait suite à l'alliance anglo-portugaise de 1373.Captureh.JPG

    (citation presse GB)"Speaking to reporters after talks with Portuguese counterpart Augusto Santos Silva in Lisbon, Mr Johnson appealed to the 1386 Treaty of Windsor to suggest Portugal help in unblocking Brexit negotiations.

    He said: “In the Treaty of Windsor, if you read it very carefully, somewhere I’m sure, there is a clause that says ‘if one side is involved in some very difficult European negotiations, it is the duty of one side to come to the aid of the other.”

    Mr Johnson also brought up he Duke of Wellington’s role in chasing Napoleon’s troops out of Portugal in the early 19th century.

    In addition, he mentioned the fact that British fictional super spy James Bond had been “conceived, at least intellectually, in Estoril,” a Lisbon beach suburb."

            CRISE PASSEISTE

    Le Royaume-Uni  est carrément pris en otage intellectuel par un Boris Johnson, bonimenteur cabré,  juste en retard de... sept siècles sur la réalité de son île.

    Et par plusieurs de ses compères, tous  en actuel total délire de grandeur historique passée qui resurgit à propos de la sortie de l'UE.

    L'illusion de croire et de faire croire aux citoyens que, une fois la sortie effective, l'Empire revient !

     Décadent. Le brexit sent la naphtaline. C'est la course au "plus vieux".

    Qui  s'accompagne sur le terrain de relents xénophobes.

    Grand saut à pieds joints du grand blond  souvent décoiffé,  dans....le passé.

    Au risque de ...son pays.

    Le Gardian qualifie l'équipe en place, les Johnson, Davis et Hammond de "morts vivants".

    Les donateurs  conservateurs sont jusqu'au boutistes.

    Les brexiteurs n'ont pas compris leur réalité.

    Selon Michel Barnier, la transition ne fera pas de "sur mesure". Selon Pascal Lamy, ancien dirigeant de l'OMC, "organiser le brexit n'est pas  marchander mais limiter les dégâts";

    De facto, le Royaume-Uni qui entend quitter doit comprendre qu'il s'installe dans une position structurelle de faiblesse.

    Alors la partie  théatrale des matamores Johnson, Hammond, David est surannée.

    Un grand délire s'est emparé d'une partie conservatrice de la classe politique britannique, positionnement idéologique  que je qualifie de "national-historique".

    Par des "conservateurs" au sens étymologique pur et dur du terme : la conserve.

     

     

                                                                               Sylvie Neidinger

    (INFO SUITE)

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     Annexe: (wiki) citation

    Traité anglo-portugais de 1373

     Le traité de Londres, ou traité anglo-portugais de 1373, est un traité d'alliance signé le 16 juin 1373 entre le roi Édouard III d'Angleterre et le roi Ferdinand et la reine Éléonore du Portugal. Il établit un traité « d'amitié, d’union et d’alliance perpétuelle » entre les deux nations maritimes. Il est le plus ancien traité actif au monde.

    Il fut renforcé tout au long de l'histoire, en particulier en 1386, 1643, 1654, 1660, 1661, 1703, 1815 et par une déclaration secrète en 1899. Il fut reconnu dans les traités d'arbitrage au XXe siècle entre le Royaume-Uni et le Portugal en 1904 et 1914.

    Le traité fut temporairement mis en sommeil pendant l'Union ibérique de 1580 à 1640, lorsque les monarchies d'Espagne et le Portugal étaient dans une union dynastique. Cependant, avec la restauration de l'indépendance du Portugal, l'alliance reprit et prit une nouvelle importance pendant les guerres napoléoniennes, lorsque les Britanniques envoyèrent leur meilleur général, le duc de Wellington, saper les armées de Napoléon dans la guerre d'indépendance espagnole.

    Il fut réactivé au cours de la Seconde Guerre mondiale, en vertu duquel les Portugais restèrent neutres, en accord avec la Grande-Bretagne, laquelle ne voulait pas étendre la guerre à la péninsule Ibérique, jusqu'en 1943, quand il fut entièrement réactivé par le gouvernement d’union nationale de Winston Churchill et le Portugal. La Grande-Bretagne, après trois mois de négociations, reçut l’autorisation d’utiliser l’aérodrome et les installations maritimes des Açores pour l’aider à combattre la menace des U-Boots. Les Britanniques citèrent également le traité au cours de la guerre des Malouines, en 1982.

    (crédit images =capture site cité en lien)

                                                                     ******

    SUNDERLAND et le mythe de la grandeur passée !

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  • Coup d'état de Puigdemont-PUTSCHDEMONT: recul de la Catalogne, appel pathétique à l'UE

    Carlos Puigdemont  ( #PUTSCHDEMONT) qui alimente le feu d'une indépendance illégale  -référendum  du 1er octobre- est pathétique, tellement "amateur" quand il en appelle-encore- à l'UE.

    Il provoque et vient ensuite se plaindre des conséquences de ses actes!

    L'autonomie actuelle de la région est sur la  sellette par l'état central pour empêcher toute sécession.

    A plusieurs reprises récemment plusieurs indépendantistes  ont , devant les micros, demandé à  l'Europe de réagir, tellement sûrs de leur "bon droit" et de leurs arguments liés à de la répression politique...

    Ils réclament à l'UE  de réagir face  à  un conflit qu'ils ont ouvert, eux !

    Ceux qui ont visité Barcelone -extérieurs et non concernés -  ont pu constater relativement souvent  dans les paroles entendues localement un mélange étonnant de  racisme  et  de sentiment de supériorité,  vis à vis de  tout ce qui ne serait pas catalan...

    Bien évidemment l'Europe soutient Mariano Rajoy qui va, entre autre, appliquer l'article 155 de la Constitution espagnole, dont la  destitution  du président catalan qui a largement  dépassé son pouvoir régional.

    L'Europe soutient les lois générales, régaliennes  d'un de ses membres. Sans aucune hésitation.

    Au final, la Catalogne recule. Mais l'image de l'Espagne en prend  un coup au passage .

    Les indépendantistes  ont poussé le bouchon très loin, sont sortis de la légalité de l'état de droit ibérique. L'économie et le tourisme en prennent un coup...

    Ils  ont beau jeu de venir devant les caméras faire un comparatif totalement hors norme avec la "dictature de Franco", la répression...

    Toute cette argumentation laisse de marbre les européens à juste titre.

    D'autant que le projet de sécession catalane  est non approuvé par tous en Catalogne.  Et que les indépendantistes localement peuvent même être de véritables.... dictateurs vis à vis de ceux qui ne suivent par leur volonté d'hégémonie catalane !

    Cette période historique a le mérite paradoxal de ressouder l'Espagne.

    L'intervention du Roi a remis les pendules à l'heure.

    Justement. La période franquiste est bien passée, disparue.

    Les drapeaux espagnols qui sortent en nombre comme jamais,  sont  bien ceux d'une nation ancrée dans l'Europe communautaire de 2017.

    Catalogne comprise.

     

                                                              Sylvie Neidinger