Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

brexit - Page 3

  • Trump:mufle et couard avec l'Allemagne. Cinglante réponse

    Non seulement Trump, le bizarre président orangé des Etats-Unis, est mufle avec Angela Merkel car il ne lui serre pas la main, ne la regarde pas et produit à la place une grimace mémorable mais il  est impoli avec l'Allemagne.

    Au lendemain de la visite- comme un couard car en l'absence de la chancelière- le roi du bling bling doré tweete sur les "énormes sommes"que l'Allemagne selon lui devrait aux USA.

    Cet homme est indigne de la direction d'un pays, ne comprenant rien aux règles diplomatiques de base.

    Bizarre équipe trumpiste au pouvoir avec cette conseillère bien nommée, Conway, en jupe, jambes écartées, à cheval, pieds sur un canapé lors d'une visite officielle dans le Bureau Ovale, laquelle assure sans rire qu'un micro onde surveillait Donald et sa Tour.

    Pauvre Amérique du Nord  tombée bien bas dans les affres de l'outrance et des mensonges rebaptisés "faits alternatifs".

    ...L'Allemagne réagit aujourd'hui par la voix de sa ministre de la Défense.

     Elle ne se laisse pas impressionner. Et reprécise sa position.

    Les 2% de PIB promis pour augmenter les dépenses militaires ne sont pas intégralement dédiés à l'Otan mais "pour construire un concept de sécurité moderne dans lequel on ne verse pas seulement des sommes à l'Otan mais on investit dans une collaboration européenne en matière de défense et avec les Nations-Unies."

    Magnifique tacle en réponse qui considère le parapluie étatunien de l'Otan comme utile mais démodé, appartenant au passé.

    Le nouveau président de télé-réalité instaure actuellement la guerre froide avec...ses partenaires historiques !

    Trump est un véritable cauchemar pour les Etats-Unis, il est une superbe chance pour l'Union Européenne et ses projets de défense intégrée et d'autonomisation: l'opportunité de se détacher de ce partenaire "étatsunien"instable et doit-on ajouter un peu fou.

     D'autant que le Royaume-Uni brexiteur ne sera plus là pour entraver cette intégration.

                                                                        Sylvie Neidinger

     

     

    (suite) Mme Merkel annonce sa visite prochaine à Poutine, ce après avoir échangé avec le n°1 chinois sur le libre échange. Histoire de largement relativiser l'impact Trump en montrant  que les alliances ne sont pas définitives et que l'agressivité de Trump vis à vis de l'Europe peut facilement disqualifier son pays au plan international.

     

                                                         

     http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/03/19/berlin-repond-a-trump-et-affirme-ne-pas-avoir-de-dette-a-l-egard-de-l-otan_5097150_3214.html

     http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/l-amerique-selon-trump/20170319.OBS6806/trump-refroidit-l-allemagne-en-snobant-merkel-avant-de-reclamer-de-l-argent.html

  • Comment le carnaval -politisé- de Düsseldorf voit le Brexit

    Theresa May  vue des chars de Düsseldorf

     Elle se tire une balle. Il est  simplement écrit "goog bye Great Britain"...                                                   SN

    carnaval dusseldort teresa ay.GIF

  • Psychanalyse du Brexit ou le rêve du retour impérial.

    Le Royaume -Uni se replie sur lui même en évoquant sa grandeur passée.

    L'image qu'il porte sur lui-même, victorienne, date des XVIIIème et XIXème siècles.

    Toute la problématique du brexit se base sur le mythe d'une Angleterre au centre du Monde (avec  libre échange à tout va et son Empire maritime) et non sur sa réalité actuelle.

    Ou réalité future.

    Elle pense en quittant l'UE revenir automatiquement à ce passé.

    C'est un pari osé.

     

     

    Je signale cet article sur le thème qui signale que cet état d'esprit témoigne plus d'un déclin que d'une avancée:

    https://www.franceculture.fr/emissions/le-tour-du-monde-des-idees/regression-et-compensation-pour-une-psychanalyse-du-brexit

    https://www.nytimes.com/2017/02/15/opinion/theresa-mays-empire-of-the-mind.html?_r=0

     

                                                               SN

  • BREXIT: poker menteur britannique

    Cet article des Echos a retenu mon attention :

    http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-165844-brexit-la-strategie-du-poker-menteur-des-britanniques-2062705.php

  • Après le Brexit, Farage et Johnson filent.... à l'anglaise !

    Gonflés.

    Ou plutôt dégonflés...

    Les deux leaders acharnés anti-européens pro-brexit, Nigel Farage et Boris Johnson filent à l'anglaise, une fois mis devant la réalité du vote anti-européen.

    Devant les  conséquences en cascades non prévues, non analysées.

    Leur forfait commis, leur campagne violente, nauséabonde pliée (qui comparait l'Europe à Hitler et a vu le meurtre de la député Cox par un néo-nazi) leur campagne mensongère derrière eux (pluri-mensonges notamment sur  les chiffres de transfert d'argent) ils se défilent!

    Assez lâches en fait.

    Ils ont vendu un retour vers la grande Grande-Bretagne ce pays mythique encore dans les têtes simplistes prêtes à  le croire.

    Au point de ne pas avoir écouté la jeune génération et voté Leave.

    Farage s'était même offert une bataille navale ridicule de petits bateaux sur la Tamise et lui se la jouant Amiral Nelson.

    On parle aujourd'hui sur place  d'une situation shakespearienne  autour de crimes et trahisons.

    Avec Johnson et Farage il faut parler plutôt  de burlesque, de tragi-comédie. Un Laurel décoiffé, bizarre, excentrique et son Hardy bien sapé.

    Johnson comme "journaliste"à Bruxelles dans  le début de sa carrière   écrivait des articles de moquerie sur l'Europe...ses uniques  faits d'armes avant de prendre  la tête de Londres.

    Les britanniques ont très nettement voté pour ces individus avec plus d'un millions de bulletins  d'écart.

    En connaissance de cause. Tout avait été dit. Ils avaient été prévenus.

                             ENGLISHNESS

    Ils se trouvent pris à leur propre piège d'un difficile Brexit.

    La Grande-Bretagne se vit comme "indépendante". Elle réclame par ce vote  une sorte d'englishness, tout en  contrôlant le monde depuis la City.

    Image surfaite des propres ressources et capacité solitaires en selfy orgueilleux...

    En réalité le Royaume veut de l'Europe le beurre et l'argent du beurre: les avantages sans les inconvénients (libre circulation des capitaux mais refusant la libre circulation des personnes, un des quatre piliers).

    Avec une morgue et une suffisance exagérée et déplacée. Cameron en février jouait la carte du chantage, une habitude.

    Farage est venu parader/insulter le Parlement européen après le Brexit . Il lui a été  demandé "mais que faites vous encore ici?"

    Le Royaume-Désuni, cette île humoristique, capable de  considérer le continent comme coupé... en cas de brouillard tient  à  son libre-arbitre politique.

    Mais alors, qu'elle laisse les autres tranquilles et qu'elle vive dans son coin !

    Le problème est que ce schéma ne lui convient pas. Elle réclame le beurre et l'argent du beurre.

    Exemple majeur: la Grande-Bretagne qui n'était pas dans la zone euro détenait à la City la chambre de compensation des milliards d'euros en circulation....

    Paradoxe de cette tragédie grecques: plus les britanniques ont voulu contrôler leur destin et plus ils ont décroché. Ils viennent de lancer  leur pays sur la planète mars, en apesanteur.

    La classe politique déboussolée a l'illusion de croire qu'elle va encore  pouvoir peser sur les négociations futures à son avantage et grâce à son habituel chantage.

    Les désormais 27 ont répondu fermement. Le scénario UE est le suivant

    1-La Grande-Bretagne annonce officiellement qu'elle quitte l'EU et les négociations commenceront APRES.

    2- Accéder au marché unique c'est respecter la libre circulation des personnes

     La livre sterling a diminué de 10% environ.

    Des scènes d'un racisme certains sont enregistrées contre les étrangers, même sur les campus.

     

    L'armada Farage ne sait plus sur quelle rive accoster. Une débandade des pro-brexit.

    La reine,élément fédérateur, lors d'un déplacement en Irlande du Nord a indiqué " je ne suis pas encore morte"signe de sa grande inquiétude. Elle mesure toutes les difficultés à venir.

    Drôle de spectacle sur la Tamise...

     

                                         Sylvie Neidinger

     

    Jean-Claude Junker et les eurodéputés se moquent des lâches qui "quittent le navire". Il est rappelé que Nigel Farage n'a pas encore démissionné de son siège d'euro-député....pour continuer à en toucher le salaire..

    http://www.lepoint.fr/europe/brexit-les-eurodeputes-taclent-les-laches-qui-quittent-le-navire-05-07-2016-2052119_2626.php

    SUITE juillet : Boris Johnson revient, comme ministre des affaires étrangères. Il ne s'est donc pas défilé. Mais la nomination de celui dont le langage n'est pas diplomatique a surpris Bruxelles.

    SUITE septembre 2016 David Cameron lui aussi file à l'anglaise en démissionnant de son poste de député. Il ne veut pas assumer les conséquences de son choix de faire voter pour la sortie de l'UE