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Le Blog de Sylvie Neidinger - Page 184

  • LOUISE EN HIVER, en avant-première ce soir, avec Dominique FROT

     Aujourd’hui mercredi 15 juin 2016, visionnage dans le cadre du Festival du Film d’Animation Annecy 2016 du long métrage de  Jean-François Laguionie (attention séance déjà complète)

    Il sortira sur grands écrans cet automne

    louise en hiver, jean-françois laguionie,dominique frot,festival du film d'animation,annecy 2016Dominique Frot prête sa (formidable) voix au personnage de la vieille dame…

     L’actrice sera présente demain jeudi pour une Conversation Publique où tout pourra lui  être évoqué: la découverte par cette actrice de fiction de l’animation dans le cadre de LOUISE EN HIVER, la collection qu’elle dirige, les étapes méthodologique du travail de Jean-François Laguionie.

     Elle terminera cette « impro » par une lecture choisie à partir du recueil de nouvelles du réalisateur.

    Cela se passe à 9h30, jeudi 16,  Boutique du Festival BDFugue à Bonlieu. PROGRAMME ANNECY 2016

    Louise en hiver : premier long métrage  d'animation produit en Bretagne.

     

    Le musée-château d'Annecy accueille jusqu'au 3 juillet une expo justement sur "Les mondes poétiques de Jean-François Laguionie "

    Et surtout ne prenez surtout pas vos désirs pour des banalités..!

     

                                                 Sylvie Neidinger

    Biographie D Frot

    A savoir, elle  joue aussi à Berlin, en langue allemande. Pas seulement actrice, elle pose sa réflexion en amont.

    Une créatrice. Cela passe par la mise en scène, sa participation comme membre de divers jurys de festival de cinéma, académies des arts etc. 

    Egalement   son choix de faire  découvrir l'écriture, notamment expérimentale.

    Dominique Frot donne à découvrir et partager:  des scénarios, des auteurs inédits. Elle avait créé sa propre compagnie.

    D'où l'intérêt de la séance publique programmée jeudi pour la rencontrer.

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  • TOUT A FAIT HOMME. Le bonheur, c'est le désir !

    Barbara Polla a rédigé deux ouvrages depuis celui-ci publié en 2014. Un par an, quel tonus….

    Mais c’est bien de TOUT A FAIT HOMME  que je désire parler aujourd’hui.

     Cet ouvrage  est l’alter ego du livre  TOUT A FAIT FEMME de 2012 (aux Editions Jacob)

    Soit, le  copain du premier bouquin, son mari, son amant, sa tendre moitié, son p’ti gars. Son Jules, son Julo, son fidèle ou son infidèle.

    Son mec quoi.

     L’auteur  rêvait d’entrer dans la peau d’un homme. Juste pour ressentir. Et donner à ressentir.tout à fait homme,barbara polla,rubrique genevoise,genève,genre

     Elle le fait par écriture interposée. Et sur la base apparemment sérieuse d’un questionnaire (p 228)

     Durant une période de huit mois environ,  la guêpe a capturé dans son escarcelle un vivier de 200 individus du sexe masculin, de différents milieux sociaux, en Suisse, France, Italie et aux USA.

     Questionnés, auscultés dans leur âmes et  petits secrets,  jusqu’au bar du TGV Lyria Genève-Paris!

     Normal chez cette genevoise originale et inclassable.

     

    Vous la croyez médecin, femme politique ? N’oubliez pas la galeriste (Analix Forever, à Genève) la business woman, la « féministe anti-conformiste», l’écrivain, la chercheuse CNRS en sciences médicales, la mère de ….quatre filles et des nombreux fils qu’elle n’a jamais eus.

     Une grande dame, au fond. Bien que le terme de  « dame » ne lui aille pas du tout au teint…

    Dans sa grande curiosité militante, elle cherche à comprendre la part de l’autre genre que chacun porte en lui.

                     CONFIDENCES MASCULINES

     Les hommes  lui ont laissé leurs confidences à l’oreille. Même leur politiquement incorrect, "socialement" incorrect plutôt.

    A savoir: le masculin dissocierait nettement le plaisir de la chair, du sentiment.

    Dans le fond, "il"  lui dit (avoue…) pouvoir tromper  sa femme sans  avoir nullement le sentiment de la  trahir. Car  désir n’est pas amour.

     Elle les écoute attentivement (p 7) « Ces dernières années, on a beaucoup écrit sur les hommes. Des pères manquants aux fils manqués, du divin fripon à Homo eroticus, des mythes aux études sociologiques, des hommes en crise aux hommes-femmes, aucune analyse, aucune théorie ne semblent leur avoir été épargnées. Et pourtant leur mystère perdure. »

     

    IMPROBABLE COUPLE, VRAIMENT ?

     Une planète noire  du non-dit des hommes  qu’elle tente de décoder par le biais de leurs confidences.

     L’écriture de B. Polla est franche. Toujours cette page 7 :

    « l’homme ce partenaire, celui que je ne comprends pas, celui qui depuis toujours excite ma curiosité, le père de mes enfants, mon amant-mes amants- mon père, mes frères, mes amis très chers, mes modèles parfois, mes adversaires aussi, mes fils que je n’ai jamais eus, tous ces jeunes gens que je me plais à observer,tous ces hommes avec qui j’ai travaillé, construit réalisé des projets, des livres ;

    tous ces hommes que j’ai rencontrés et passionnément observés à l’école, au collège déjà, à l’université, dans les amphithéâtres et les salles de cours puis en tant que médecin et chercheur, (…) en politique et dans la rue, dans mon lit et devant leur miroir, aux côtés de leur mère et à son chevet en désir, en séduction, en tendresse, tous ces pères amoureux de leurs enfants et parfois excédés par eux, tous ces hommes qui m’ont parlé parce qu’ils aiment être écoutés(aucun n’a refusé) cet homme singulier donc aujourd’hui qu’est-il ?que veut-il ?

     Et qu’attend-il de nous femmes, interlocutrices, maîtresses, partenaires. Nous femmes avec lui dans un couple, ce couple improbable »

                               PRO- HOMMES

     Son constat à elle: leur soif de liberté.

    Un  livre... « pour » les hommes plutôt que « sur » les hommes !

    Pour les comprendre, elle parle aussi…d’elle… qui adore tout autant qu’eux son immense LIBERTE (plus libre que Barbara tu meures…)

                                  FEMME, FEMME, FEMME

    Je vais juste  pointer ici   les trois éléments  de léger  désaccord (désolée Barbara) classés sous le titre  FEMME FEMME FEMME…

     

    1- le titre du chapitre 6 « Homo erectus ».

    Barbara Polla cède ici  à une facilité de « communication » Elle  quitte sa peau  de scientifique (médecin chercheur).

     Car, l’argumentaire de son chapitre évoque "l’homme erectus", en "érection"(vir-ale, sociale, architecturale, phallique au citrate de sildénafil-viagra etc..)

    Précision: tout anthropologue, historien dira  que la période de l’humanité liée à l’homo erectus n’est pas une spécificité masculine ! le terme est générique.

    Il n’y avait pas un homme "en érection" en recherche de la position  verticale et une femme couchée au paléolithique inférieur il y a 1,5 millions d’années…

    Le genre humain nommé  "homo erectus" était mâle et femelle, évidemment. Toute la logique érectile  du chapitre tombe de facto. Flapie.

    2- Les étoiles...anecdote. L'auteur rapporte la question, mignonne, poétique de l’enfant qui demande d’où il vient, des étoiles ? Belle manière de nommer selon elle les testicules.

    Mais à y réfléchir on "vient" à la fois d’un spermatozoïde de fabrication récente et d’une « vieille »  ovule qui porte l’âge de la mère !

    Le féminin naît avec son capital d’ovules. L'âge réel du bébé en fait c'est Naissance + Age de la mère (par cette cellule initiale antérieure.)

     Le coffre-fort naturel, précieux patrimoine de l'humanité,  c’est  donc les testicules stellaires ET le ventre maternel, tout aussi poétique.

     

     3-CONTRACEPTION Barbara, un peu négative  sur le couple tradi, monogame (cf horrible terme de « s’encoupler ») relaie en fin d’ouvrage l’exaspération  du pt’it gars dont la copine a décidé de garder l’enfant par lui fabriqué accidentellement.

    Elle prend sa défense.

    Pas d’accord....Bien évidemment la naissance de l’enfant désiré par sa mère et son père unis semble  le schéma idéal.

    Mais si la femme « tombe » enceinte (aïe elle tombe!) il semble évident qu’elle est libre de son corps notamment en vue de procréer. Donner la vie. Elan vital. Tout du moins dans nos  sociétés démocratiques post contraception.

    Le géniteur non consentant n’a  alors que ses yeux pour pleurer.    Game over !

     Sinon cela reviendrait à dire, Barbara, que la contraception cette  invention « libératrice de la femme » n’est pas au service de la femme et de ses choix mais devenue au service de ...l’homme qui ne veut pas engendrer.

    Derrière la libération de la femme, il y avait la libération de l'homme.  .

     Elle met au monde si bon lui semble, non ?

    Il n’est pas d’accord le chéri ? Depuis  des millions d’années, l’homme a transmis sa semence.

    Il continue…même à  son corps défendant.

    OUI, il "risque"toujours d'être père...

    Dame nature.

                              CONFIDENTE

                                                                             

     Pour finir, Barbara Polla a  dialogué avec l’homme qui est en elle. Avec les hommes, aussi.  Avec  tous ses fils préférés. Avec son père, peut-être, ce "premier homme". 

    L'écrivain  a relayé dans cet ouvrage  les petits secrets et récriminations de ce petit monde testostéroné.

    Ils aiment les femmes plus jeunes, le risque, la moto, quelquefois le polyamour, leur impossible monogamie soit-disant  anti-biologique.

    Ils en ont marre de se faire critiquer et  lui ont bien exprimé leurs griefs (p.207)

     L'auteur a fort bien  relayé l'info.

    Elle a  défendu dans son  ouvrage  le beefsteack de ces "homos erectus" devenus  "sapiens" dans la version du genre masculin.

    En bonne copine.

    Ouvrage fort intéressant qui donne à réagir.

     Surtout,  Barbara Polla se délecte ici  à désirer…le désir.

    Triangulation du sentiment.

    Ainsi, elle les scrute dans son chapitre nommé  « le désir des hommes »

     Son livre (je viens d’écrire par erreur  "son "libre" et corriger!) regorge d’éléments de discussion dont il est impossible ici  de tous commenter. Il faut vraiment le lire.

                           Sylvie Neidinger

     

                                                   RUBRIQUE BARBARA #POLLA

  • ANNECY 2016 démarre aujourd'hui avec La Tortue Rouge

    Cannes....Annecy.

    La Tortue Rouge, du néerlandais Michaël Dudok, primée au Festival de Cannes fait l'ouverture du Festival International du Film d'Animation d'Annecy.

    Programme du 13 au 18 juin avec plus de 250 projections à découvrir. La SEMAINE de l'animation version mondiale.

    ANNECY 2016

                                                                                                                                 SN

    annecy 2016,festival international du film d'animation d'annecy

     

    Arte rend hommage  et programme Le jour des Corneilles dans le cadre d'un cycle dédié au Festival d'Annecy.

    http://cinema.arte.tv/fr/dossier/cycle-cinema-danimation

    annecy 2016,festival international du film d'animation d'annecy

    Annecy recrute

    https://www.franceinter.fr/emissions/l-eco-du-matin/l-eco-du-matin-13-juin-2016

     

     

     

     

     

  • La nouvelle saison AM STRAM GRAM: POESIE, toujours

    L'équipe du Théâtre pour jeune public AM STRAM GRAM organisait  une conférence de presse ouverte la semaine dernière pour présenter la  programmation 2016-2017.

    am stram gram,culture,geneve,théâtreInvitée, je n'avais pu m'y rendre.

      Un média a évoqué cette  future saison du lieu culturel genevois.

      Et Fabrice Melquiot de rappeler  l'importance de la poésie dans nos petites

    Dans celles  du jeune public, tellement sollicité par ...l'anti-poésie dans cette modernité du numérique qui diffuse le meilleur et le pire.

    Alors, la poésie n'est plus seulement poème. Selon Jean-Pierre Siméon, auteur plusieurs fois invité chez AM STRAM GRAM:

    " la poésie, c’est d’abord la définition qu'en donne Georges Perros : « Le plus beau poème du monde ne sera jamais qu’un pâle reflet de ce qu’est la  poésie : une manière d’être, d’habiter, de s’habiter. » Quelle est cette manière d’être, d’habiter, de s’habiter, dont témoigne la poésie ? Dont elle est la cristallisation, le reflet, dont le poème nous donne le « la », le diapason ? Qu’est-ce que c’est ? C’est cette liberté intransigeante dont parlait Rimbaud, la liberté libre qui récuse. La poésie est l’objection la plus radicale, la plus ferme. "

    La poésie comme charmante arme de combat. A vivre, au théâtre.

     

                                                         Sylvie Neidinger

     

    Théâtre Am Stram Gram / Route de Frontenex, 56 / 1207 Genève   
    022 735 79 24 / www.amstramgram.ch

    crédit images capture de sites cités

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  • JOAN BAEZ, 75th Celebration, New-York

    A voir immédiatement, et le temps du   replay sur Arte, le concert de janvier dernier que Joan BAEZ donne pour ses ....75 ans, avec une voix toujours au top.

    http://concert.arte.tv/fr/joan-baez-75th-birthday-celebration

     

    "concert donné au Beacon Theatre de New York. Entourée sur scène de David Crosby, Paul Simon, Jackson Browne, Mary Chapin Carpenter, Judy Collins, Emmylou Harris, The Indigo Girls, Damien Rice, Mavis Staples et Nano Stern, ainsi que de jeunes artistes qu’elle aide à percer, Joan Baez a interprété les mélodies qui ravissent son public depuis près de six décennies dans la jolie salle Art déco du Beacon Theatre de New York."joan baez,75 ans,concert,folk

    Elle n'entraîne pas à  la nostalgie des années 60/70 (certes qui surgit ne serait-ce qu'à la voir)

    Car, elle est là, CONTEMPORAINE, chantant de  sa voix sublime ses complaintes folk et autres chansons pro-paix.

    Pas "mamie" pour un sou.

    Ici, sa biographie.

    Elle est  fille d'un intellectuel pasteur originaire du Mexique, mathématicien, physicien, engagé et d'une mère écossaise, elle même fille de prêtre de l'église épiscopale écossaise.

    Ado, elle deviendra à Boston, épicentre du "bouillonnement contre-culture folk" cette icône... Folk sur la base de ces ballades anglo-irlandaises adaptées aux rythms&blues.

    Melting-pot américain. Pour le meilleur.

    Son père voyagera dans le monde (pour l'Unesco entre autre) Elle sera marquée à 10 ans par les souffrances des populations ( et des animaux) . A Badgad notamment dans les années 50.

    Elle deviendra la militante que l'on connait.

    Amie de Martin Luther King dans le combat des droits civiques.

    Contre la guerre américaine au  Vietnam. (elle passera un mois en prison)

    Mais pas seulement. Elle n'hésite pas ensuite à dénoncer- quitte à se heurter ensuite à une partie des militants de gauche -lorsqu'elle combat plusieurs années après les violations des droits de l'homme par le nord-vietnam et autres.

     

    A 75 ans: toujours elle-même et sa guitare.

    Summum effectivement de ses six décennies de chant.

    Magnifique artiste new-yorkaise, véritable "patrimoine mondial de la culture".

    Chapeau l'artiste.

                                                             Sylvie Neidinger