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Le Blog de Sylvie Neidinger - Page 93

  • Gilets Jaunes, Brumaire An 1.

    17 novembre 2018-2019:  date anniversaire de la première année des #GJ que très peu voyaient alors perdurer. Le président Macron parle d'eux au passé. Erreur.

    Les Gilets Jaunes  portent vertement plus une immense colère sociale que des revendications classiques. Le mouvement est paradoxal. Il est  totalement politique au sens de politis: se montrer sur le forum de la cité. Mais  n'est pas concrètement politique: aucune option de se tourner vers les urnes classiques du jeu politique ni comme organisation, ni comme votant ! Certains "yellow vests" disent n'avoir JAMAIS voté de leur vie!  Aucune volonté de se structurer en parti.

    Le flou "politicien" GJ  traverse tout le spectre  la société française. Car ses sensibilités  vont de l'extrême-gauche à l'extrême droite. Les femmes animent en masse cette Fronde.

    (wiki) "La Fronde (1648-1653), parfois appelée guerre des Lorrains, est une période de troubles graves qui frappent le royaume de France alors en pleine guerre avec l’Espagne (1635-1659), pendant la minorité du roi Louis XIV (1638-1661). Cette période de révoltes marque une brutale réaction face à la montée de l’autorité monarchique en France commencée sous Henri IV et Louis XIII, renforcée par la fermeté de Richelieu et qui connaîtra son apogée sous le règne de Louis XIV"

    La Fronde naquit tout d'abord d'un mécontentement général. Celui-ci prenait sa source dans la crise économique et l'augmentation de la pression fiscale en vue de faire face aux dépenses de la guerre de Trente Ans. Les dépenses de l'État ont quintuplé entre 1600 et 1650, alors qu'elles avaient déjà doublé entre 1515 et 1600. L'espoir d'un allègement des impôts, que la régente Anne d'Autriche avait fait naître après la mort de Louis XIII, se trouve vite déçu. En effet, le cardinal Mazarin demande au surintendant des finances Particelli d'Émery, d'élargir l'assiette de nombreux impôts. Ce dernier a cherché par tous les moyens à augmenter les recettes notamment par l'édit du Toisé (1644), la taxe des Aisés et l'édit du tarif (1646). L’objectif était d’étendre l’assiette fiscale parisienne afin de compenser le manque à gagner de la taille car les villes en étaient alors exemptées et le gouvernement avait promis au peuple une remise du quart de la taille due depuis 1647."

                                        80 KM/H UNE REVOLTE "BAGNOLE" A L'ORIGINE

    Les GJ se sont rendus visibles sur les ronds-points avec ce vêtement obligatoire de toute voiture. La révolte fiscale de la "bagnole"* explose  sous Macron  due à l'assujettissement  de la voiture aux orientations type développement durable vues comme lointaines, oiseuses.

    Une voiture tellement obligatoire d'usage  dans le monde rural excentré...

    La dure réalité économique de ceux qui sont à un euro près contre le  futur lointain de la planète. Rhétorique verte vue  par "les gens"  surtout comme un prétexte  pour des rentrées d'argent plus fortes dans les caisses de l'Etat. 

    Genèse: un matraquage sous tous angles ( prix du diesel qui augmente, 80 km/H, pv, contrôle technique...) accentué par ce gouvernement, ajouté à la morgue du président Macron et  ses phrases méprisantes. Sidération d'observer ce jeune président entendre tout régenter, gouverner en solo CONTRE la population.

    Sans rire, Emmanuel Macron s'est comparé à Jupiter. Le "peuple" a vu un  Louis XVI à guillotiner! 

    Avec la demande de RIC,  la gouvernance directe, cette revendication d'éliminer le président du pouvoir  n'a pas changé d'un mm depuis l'origine! Une anti-démocratie actuelle qui se rêve en gouvernance directe. Le modèle suisse du référendum est très scruté. Face au parisianisme, face aux profils type ENA.

                                          VIRULENTE COLERE ANTI-MONARCHIE EN IMPASSE

    Têtus.  Hyper têtus, les GJ ! Toujours raides.

    La  police est épuisée par ces rv réguliers du samedi. Les usages de LBD ont entraîné des bavures. Des policiers blessés en nombre aussi et cibles de chasse à l'homme (hier à Paris dans la laverie par des individus type black blocs) Des pompiers caillassés, empêchés d'intervenir ( hier à Paris).

    L'anniversaire du mouvement GJ de type révolutionnaire 1789 (virulence, drapeau BBR, vocabulaire, présence massive des femmes...) basé sur les rond-points est émaillé de violence à Paris. 

    La gauche radicale violente type blacks blocs s'insère dans les journées GJ en passager clandestin et casse (hier à Paris)

    Mais  les GJ ont cassé aussi. (statue de l'Arc de Triomple détruite clairement par  des GJ venus de province !)  Les péages d'autoroute vandalisés aux heures les  plus chaudes du mouvement. Radars détruits en masse.

    Le nombre de manifestants est moins important aujourd'hui qu'en décembre 2018 pour ce motif de dérapages potentiels (28 000  selon le ministère de l'intérieur /48 000 selon le mouvement le samedi16 novembre 2019).)

    Mais...le mouvement perdure!  Même sans le symbolique vêtement jaune qui lors des manifestations peut générer une amende de 135 euros et un ciblage par les Forces de l'Ordre.

    Mi Fronde, mi Révolution 1789.

    Certains GJ se nomment désormais Citoyens en Colère. Contre la  "république monarchique". La fracture sociale hexagonale reste béante. L'Impasse reste majeure.

                                                                                       Sylvie Neidinger

  • Trump, Al Baghdadi, Abu Ghraib et les chiens de guerre (2/2)

     La séquence canine de Trump a surpris, totalement atypique pour un président américain. Indécente même. Elle tient surtout de la mise en scène pour  téléréalité. (Ici 2/2)

    Trump, le chien et Al Baghdadi: sa mise en scène (1/2)

    L'hyperbole autour du chien fut probablement superflue.  D'autant que, en Irak, pays de l'autoproclamé "calife" (de l'islamisme totalitaire  salafiste)   récemment éliminé...l'usage des chiens de guerre est de sinistre mémoire concernant les... américains.

    On parle du scandale de la prison d'Abu Ghraib  (abus sexuels, sodomies, viols, exécutions, humiliations, chiens menaçants, tortures, exécutions)... autant de  violations des droits de l'homme commises  entre 2003 et 2004 par des militaires américains, des agents du renseignement, des "contractors" sous-traitants. On estime à 4000 le nombre d'exécutions pour la seule année 2004. Des ordres venus "d'en haut". Des personnels peu sanctionnés ensuite. Les maîtres-chiens us  échapperont à l'emprisonnement.

    (wiki) The New York Times rapporte, le 12 janvier 2005, d'autres témoignages sur les atrocités perpétrées à Abou Ghraib. Les soldats s'amusaient à :

    • uriner sur les détenus ;
    • sauter sur la jambe d'un détenu (sur une blessure déjà faite par balle) afin qu'elle ne puisse pas guérir correctement ;
    • continuer à tâter la jambe avec un morceau de ferraille pliable ;
    • saupoudrer de l'acide phosphorique sur les détenus ;
    • sodomiser les détenus à l'aide d'un bâton ;
    • accrocher une corde aux jambes ou au pénis des détenus et les traîner sur le sol3.Dans un premier temps, les États-Unis ont adopté en Afghanistan et au camp de Guantanamo des mesures pour contourner les restrictions juridiques posées par les conventions de Genève sur le traitement et l'interrogatoire des détenus. Le gouvernement américain a laissé ces méthodes s'appliquer en Irak : le commandant du centre de Guantánamo, le général Geoffrey D. Miller, s'est rendu à Abou Ghraib et a instauré ces méthodes dans la prison irakienne. Elles constituent des traitements inhumains et dégradants, contraires aux traités internationaux : passage à tabac, positions stressantes, humiliantes et douloureuses, privation de sommeil, électrocutions, exposition au bruit et à la musiques à un volume sonore insupportable, exposition à des chaleurs extrêmes, humiliations à caractère sexuel comme contraindre des hommes à porter des vêtements féminins, à se masturber ou à avoir des relations homosexuelles, nudité forcée, utilisation de cagoules et autres moyens de désorientation, utilisation de chiens pour effrayer les prisonniers (des photos montrent des détenus mordus et menacés d'être attaqués par des chiens, des privations sensorielles et un régime alimentaire limité à l'eau et au pain, ou l'utilisation de menottes causant des lésions aux poignets. Ces techniques constituent des actes de torture et des traitements inhumains et dégradants, ayant but de "ramollir" les détenus en vue des interrogatoires. Les membres de la police militaire ont donné comme consignes aux gardiens de la prison d'Abou Ghraib de maltraiter les détenus, ce qui explique l'arrogance avec laquelle posent sur les photos les soldats chargés de surveiller les personnes en détention.

    L'usage des chiens de guerre en position menaçante dans les prisons a marqué les esprits.

                                                          CHOW-CHOW

    L'auto proclamé calife Al Baghdadi  connut ces geôles, à Bucca , dans le sud. Pas lui seulement: neuf futurs hauts dirigeants de Daesh sont passés par ces prisons !

    Daesh serait  une des  conséquences  de l'invasion US et de la destabilisation induite de la région. 

    [Bien évidemment le fondamentalisme musulman est plus ancien que  l'invasion américaine de l'Irak. Les intellectuels Rushdie, Mahfouz en subirent les conséquences dans les années 80.]

    Dès lors, la séquence médiatique  liée à l'usage d'un  chien de guerre décoré non seulement humilie l'armée américaine réduite par Trump à l'action d'un toutou (si un seul chien suffit alors pourquoi tous ces militaires et équipements...?)

     La communication trumpiste tweetesque et "déjantée" permet surtout à tous -et ce n'était pas l'objectif recherché par Trump- de se remémorer l'usage non conforme au droit international des chiens dans les prisons gérées par les américains dans ces années 2000.

    Trump a fait son show. Son chow-chow, plutôt. 

    Le président américain est en roue libre, sans limite. Inquiétant.

                                                                                        Sylvie Neidinger

    Trump, le chien et Al Baghdadi: sa mise en scène (1/2)

    Trump, Al Baghdadi, Abu Ghraib et les chiens de guerre (2/2)

    SUITE: un programme édifiant sur l'usage des chiens en torture suite aux expériences et toute la "recherche" pour une torture qui ne laisse pas de trace. Les bourreaux n'ont pas été condamnés. 

    https://www.arte.tv/fr/videos/087405-000-A/des-bourreaux-aux-mains-propres/

  • Trump, le chien (en fait la chienne!) et Al Baghdadi: sa mise en scène (1/2)

    L'annonce de la mort du chef islamiste totalitaire Al Baghdadi par Donald Trump est une excellente nouvelle. Surtout si elle est vraie (car ...pas de corps). 

    Ce, même si cette élimination physique personnalisée type "wanted" ne règle pas le problème politico-religieux. La menace islamiste perdure.(Nigeria..)

    Le locataire de la Maison Blanche en tire toutefois une curieuse séquence médiatique à sa gloire, dérangeante par ses modalités.

    Il commence par ridiculiser son ennemi abattu, loin de tout langage présidentiel en mode "Fired" de TV réalité.

    Trump, homme de jeu télévisuel tire en fait son propre film  que à la fois le Pentagone et la presse remettent en cause

    1ère phase: Le terroriste qui meurt comme un chien selon lui. Nombreux  commentateurs apprécient peu ce langage qui n'est pas au niveau de sa fonction politique de Président et peut entretenir le cycle de la vengeance « un chien »« un chien.JPGlâche »« un animal trouillard »« un homme malade et dépravé ». Dès la deuxième minute de son discours introductif, Donald Trump ne peut s’empêcher de tourner en ridicule les derniers moments du calife autoproclamé de l’Etat islamique, « mort après s’être enfui dans un tunnel sans issue, en gémissant, criant et pleurant tout du long »Alors qu’al-Baghdadi avait emmené avec lui trois de ses enfants, relate Trump, « il a atteint la fin du tunnel alors que nos chiens le pourchassaient. Il a actionné sa veste explosive, se tuant avec les trois enfants ». Son corps, « mutilé par l’explosion », a pu être identifié avec certitude.« Ce voyou qui avait tenté si fort d’intimider les autres a passé ses derniers moments dans la peur, dans la panique totale et l’effroi, terrifié par les forces américaines qui s’abattaient sur lui », conclut Trump. 

    Les détails étonnent. 

    2ème phase: il glorifie d'action d'un chien militaire dont il déclassifie l'image. Sa rhétorique de récupération politique place de facto l'armée étatsunienne en porte à faux. Toute l'action de l'armée US rapportée à un toutou malinois, bigre !

    Le Pentagone gêné annonce que Trump ne pouvait voir en direct les faits et qu'ils lui sont rapportés.

    Ensuite 3ème phase , le Président met en scène le décès du chef terroriste dans une publicité télévisée à sa gloire. Il récupère l'évènement pour sa campagne électorale.

    4ème phase. La photo de la Situation Room entre Trump et ses généraux avec les fils débranchés serait elle aussi une mise en scène a posteriori: ridicule, fouilli avec les fils qui pendent de partout et non connectés.Catu.JPG

    5eme phase.Ensuite Trump publie un photo montage avec le chien décoré par lui, basé sur un cliché pris sur un véritable vétéran James McCloughan et détourné (scandaleux pour ce vétéran!)

    (Le Temps) C’est d’ailleurs ce même jour que Donald Trump a tweeté une photo du Daily Wire, un site conservateur, le montrant en train d’accrocher une médaille au chien. Une image qui a très rapidement été critiquée. D’abord, parce que le locataire de la Maison-Blanche n’avait tout simplement pas encore pu rencontrer «ce magnifique chien, très doué», encore «sur zone», blessé par des câbles électriques. Mais, surtout, parce qu’il s’agit en fait d’une image prise le jour où le président a décoré James McCloughan, un vétéran de la guerre du Vietnam, d’une Médaille d’honneur, en juillet 2017. Ce dernier appréciera. Après les honneurs, voir sa tête être détourée pour être remplacée par celle d’un chien, aussi brave soit-il, n’est, disons, pas très élégant.

    Trump déclassifie lui-même la photo, ce que l'armée ne voulait pas !

    On comprend pourquoi les militaires refusaient puisque le Président des Etats-Unis d'Amérique lance en fait un panégyrique...au chien ! "Nous avons déclassifié la photo de ce chien merveilleux (...) a fait un boulot génial dans la capture et l'élimination du chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi", a écrit le président américain sur le réseau social. 

    La relation de Trump avec les chiens dont il déteste la présence physique est complexe. "Chien " est chez lui une ..insulte récurrente. Slate résume l'usage que fait Trump de cette terminologie.

    La mise en scène autour du chien par ce président -que les psychiatres US présentent comme trump,chein conan,al baghdadi,photomontagedérangé - a quelque chose d'indécent  à la fois pour pour son pays et son armée.

    Mais comme d'habitude les pro trump ont adoré la séquence canine sans voir le problème!

    Un livre sort cette semaine  qui va témoigner de l'intérieur du comportement atypique, erratique, insultant de Donald Trump.

    Décrit comme inapte à gouverner. L'épisode canin confirme...WAF WAF.

                                                                                 Sylvie Neidinger

     

     

    Il apparaît, le 7 décembre  que Conan soit une chienne, ce que Trump a omis de signaler.

     

     

    Complément d'info : 

    chichi.JPG

    Les réseaux sociaux ont évidemment répliqué au photo montage  avec la même technique que celle de Trump. Il fallait s'y attendre ! Ce tweet vient de Grande-Bretagne. Il y  est noté "American Failure".

    Différence majeure :  les internautes adoptent l'humour quand Trump lui se ridiculise en prenant sa séquence Chien pour normale et correcte de la part d'un Président américain. Ce qu'elle n'est pas et le ridiculise.

    chienrsociaux.JPG

     

    Trump, le chien et Al Baghdadi: sa mise en scène (1/2)

    Trump, Al Baghdadi, Abu Ghraib et les chiens de guerre (2/2)

  • Paris, Ministère de la culture urinaire

    L'affaire révélée du haut fonctionnaire du Ministère de la Culture, DRH pervers qui droguait les femmes postulantes  aux diurétiques pour mieux les voir uriner ensuite, les filmer, noter sur des fichiers excel choque.

    Les faits sont gratinés. Mais surtout la durée. L'individu a sévi une dizaine années. Les signalements étant mis de côté.

    Le scandale majeur étant la protection de cet homme par l'Administration. Ni les ministres de la culture Fleur Pellerin et ensuite Audrey Azoulay n'ont lancé une enquête suite aux alertes  de victimes.

    Cette semaine  ressort l'affaire Polanski avec un nouveau témoignage de femme Valentine Monnier qui dit avoir été violée en Suisse par le réalisateur en 1975. (sa parole/prescription des faits)

    Elle intervient publiquement, choquée elle aussi de voir le réalisateur  Polanski affirmer que son film J'accuse (qui sort cette semaine) est aussi pour lui une accusation de ceux qui l'ont accusé lui (cf le dossier de presse du film)

    Récupérer ce que subit le capitaine Dreyfus au XIXème siècle pour contrer les accusation de  viols (dont plusieurs établies devant la Justice) est juste inadmissible de la part de Polanski.

    Le  mouvement #MeToo semblait aller un peu loin dans les dénonciations en mode procès publics médiatiques  pouvant être diffamatoires. Semblait. Car depuis cette dénonciation les affaires sortes!

    Au vu de ces deux affaires récentes, celle du ministère de la culture  l'urine et celle du réalisateur violeur Polanski qui ose récupérer Dreyfus à sa cause, il est effectivement TEMPS que la parole des femmes s'exprime. Et que les actes délictueux soient jugés.

    Les tribunaux (les vrais, pas les médiatiques) sont là pour trier les faits et les diffamations éventuelles. 

                                                     Sylvie Neidinger 

  • Médias français machistes: Julie Graziani virée très... incorrectement!

    Certes Julie Graziani a commis une bourde en stigmatisant la femme célibataire. Mais fallait-il pour autant la virer manu militari comme une malpropre. 

    Sa position de la chroniqueuse est hyper raide"lundi 4 novembre, invitée de l'émission "24 Pujadas" sur LCI, la chroniqueuse réagissait au témoignage d'une femme célibataire face à Emmanuel Macron lors d'un déplacement à Rouen. "Seule avec deux enfants, au smic, je ne vois pas trop comment on peut s'en sortir", déplorait-elle. "Qu'est-ce qu'elle a fait pour se retrouver au smic ? Est-ce qu'elle a bien travaillé à l'école ? Est-ce qu'elle a suivi des études ? Et puis si on est au smic, il ne faut peut-être pas divorcer non plus dans ces cas-là", avait estimé Julie Graziani. "

    C'est un scandale derrière le premier et que personne ne souligne! Aucun média ne critique cette hyper rapidité. D'autant qu'elle réagit comme INVITEE et exprime son opinion.

    Aucun média ne vole à son secours.

    Avec quelle facilité et rapidité on élimine les femmes en France.

    On se souvient des Jupettes ; ce féminicide politique sous Juppé qui vire les femmes de son équipe six mois après pour en garder 12% .

    Le polémiste Zemmour  développe lui ses insanités que la Justice reprend au vol. Il a toujours son poste au Figaro et autres cuisines médiatiques.

    Une sorte de "bienséance" générale applaudit à tout va l'élimination guillotine de Julie Graziani, polémiste de sensibilité droite traditionaliste catho.

    Dans une démocratie, elle  représente une tendance de l'opinion. On peut ne pas être d'accord avec elle. Mais rester juste choqué de voir avec quelle facilité on trucide médiatiquement une femme.

    Elle réagit sur Twitter

    France: machisme pas mort. #Féminicide journalistique avec bénédiction médiatique, en silence sur la méthode et la rapidité.

                                                                 Sylvie Neidinger

    #féminicide,julie #graziani,l'incorrect,guillotine,jupettes,#scandale,#féminisme,#machisme