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  • Blogs de presse et démocratie : la Suisse bat la France à plate couture!

      Bloguer participe du pur bonheur. Mais les conditions de l’exercice ne sont pas partout identiques. En Suisse, l’inscription est simplissime. Il suffit sur la Tribune de Genève d’une adresse courriel, physique, un numéro de téléphone. C’est déclaratif, non vérifié (jusqu'à ce jour). Et hop le tour est joué….Confiance accordée a priori.tribune de geneve,blogosphère,rue 89,l'express,nouvel observateur,le monde,democratie suisse

    Ensuite, place à la liberté  d’expression  avec comme seules frontières les limites légales : ne pas  diffamer, pas d’arrière-plan commercial caché.

    Ces règles évidentes étant respectées, le blogueur ensuite cuisine sa sauce comme il l’entend !

    La technologie moderne le rend carrément démiurge. Il fait tout. Choix du sujet, de la documentation, prise d’infos, mise en pages : à la fois journaliste, rédac’chef, photographe, secrétaire de rédaction etc. Pour coller à l’actu ou non, de la photo, du son et les essentiels liens hyperweb. En version blog.

    Il joue au commercial aussi: désormais, le blogueur va devoir pratiquer le « pushing » d’article pour démultiplier sa visibilité par Facebook et Twitter.

    « Version blog » signifie que  la personnalité du blogueur  s’expose à la Lumière, au scanner de la blogosphère. Il entre alors dans ce nouveau web-media  massif avec ses choix, ses goûts, ses humeurs, ses noirceurs, ses luminosités, ses scoops, sa sensibilité, ses combats intellectuels, ses esthétiques, ses retenues, ses non-dits.

    Lectorat désormais embarqué dans son équation de réussite. Laquelle se mesure par les statistiques quotidiennes.

    Ce blog Neidinger fait depuis ces derniers mois un bond quantitatif (en visiteurs et nombre de lectures) Bon signe.

    Normal. Car tout est cousu main. Du cuisiné maison. Des plats élaborés en fonction de ce qui a mûri au jardin. Au jardin secret, en fait.

    Le choix des thèmes reste varié. Mais avec un socle évident : rechercher de l’info ….genevoise. Par déontologie : aucun commentaire sur la politique suisse. (Ils sont si nombreux sur TDG à vivre cette passion avec compétence...)

     De Genève, ce blog adore l’info sociale ou culturelle :  galerie d’art (Red Zone par exemple) expo photo Marco d’Anna au Musée des Suisses dans le Monde à Penthes,  Barbara Polla pour la littérature et globalement la rubrique bien suivie nommée Lire… Sans oublier  la  lettre à Jean-Jacques Rousseau l'indigné- il fallait oser- le jour du tricentenaire.

     Au-delà, sur ce blog : analyse politique hexagonale, ou internationale dont une série avec un angle original sur… le printemps/hiver  islamiste. Un point de vue de « l’intérieur » de la Syrie, différent  de ce que les médias  servent depuis le début. A  propos de cette Série Surya, une dizaine d’articles sont pré-rédigés en tête depuis trois mois. Mais ils ne « sortent » pas. Blocage. En raison de la... guerre de religion qui fait rage dans ce pays avec l’aide occidentale, turque  et des pays du Golfe.

    [A Genève, on sait ce que signifie une guerre de religion. Voir ses biens réquisitionnés en raison de sa foi, s'exiler en raison de sa foi. Etre égorgé pour sa foi...Ce, en 2012-13! Syrie en processus d'irakisation. Blocage. Larmes de sang. Encore mieux dit dans la langue adéquate, celle  de la tauromachie: lagrimas de sangre]

    Le plus surprenant de ce blog Neidinger est davoir sans honte  osé démarrer la caricature. Dommage que les talents de dessinateur ne soient pas au rendez-vous!

    Avec un vrai coup de crayon, une  vocation de redoutable caricaturiste de presse aurait émergé. Car très souvent, je me réveille avec en tête  un dessin d’actu qui malheureusement ne peut se concrétiser par inaptitude au dessin.Tant pis. Je ris toute seule. Pas grave. Mes caricatures, celles qui ont tout de même franchi la barre de la réalisation physique sont bien  trop   naïves. Mais elles ont le mérite…d’exister. Et strictement grâce au blog. Nées du blog. Oui c’est bien lui qui a généré ces quelques sourires de presse. Fantastique blogosphère.

    *BLOGS DE PRESSE COMPARES ENTRE FRANCE ET SUISSE

    Esprit concret, jamais impressionnée par « ce qui se dit » toujours attentive à gratter le réel au scalpel- le vrai, le quotidien, le vécu, ce qui est masqué par les discours, la réalité du terrain- j’ai mené un petit exercice journalistique hautement significatif.

     Tout simplement aller tester le processus de création d’un blog de presse, côté France. Je précise bien blog de presse, associé à un média reconnu, existant. Pas un blog ordinaire (celui  qui s’ouvre comme on créé une adresse mail et qui peut rester sans aucune visibilité)

    1- Côté blogs de presse Francevéritable choc suite à la tournée des popottes : aucun  d'accueil pour monsieur ou madame tout le monde !

    L’Express ne répond carrément pas à ma demande. Observation : les blogs Express sont en fait des blogs de journalistes et de spécialistes avec  même un usage de marketing interne. Une blogueuse y donnait ce jour là  une recette de cuisine. En cliquant, le lecteur se retrouvait dirigé vers  les pages féminines, déco de la rédaction web !!!tribune de geneve,blogosphère,rue 89,l'express,nouvel observateur,le monde,democratie suisse Lire ici les conditions sur Express Yourself " "les meilleures contributions sont vérifiées, retitrées etc..."

     En France, une majorité de  titres de presse  suivent ce schéma d’ouvrir les blogs en premier lieu à leurs…. journalistes. Comme l’éditorialiste pour Figaro, Yvan  Rioufol. Ces plumes, ces noms de caractère  génèrent du trafic assuré. Aucun risque.

    A ces pros de l’écriture sont associés en second lieu des « Experts »  ces blogueurs invités non rémunérés comme pour Huffington Post version française.

    Remarque : en terme de vocabulaire, on parle souvent de note, de post comme si ce qui était publié sur blog n’était pas un article... Ne mélangeons surtout pas les torchons et les serviettes! La "grande presse" adore faire venir les contributeurs, gratuitement. Mais de là à ce qu'ils se voient positionner en égalité avec le monde du journalisme, ne serait-ce que par le vocabulaire qui les désigne, certainement pas ! Pourtant cela  se nomme...espace de débat!

     Sur Nouvel Obs, le travail du "chroniqueur associé" est tellement digéré que le temps de lecture de la note de blog est calculé !!tribune de geneve,blogosphère,rue 89,l'express,nouvel observateur,le monde,democratie suisse

     Il y a sélection du blogueur par le média. On observe donc dans l'hexagone une différentiation politique entre une blogosphère de gauche et une de droite suivant le positionnement idéologique du ....média qui héberge. Lire cet article du Monde daté du 26/12/12

     Rue 89 a eu l’amabilité de me répondre. Le modèle économique de ce « pur player » basé sur la pub n’a pas bien fonctionné. Ils ont été rachetés par le Nouvel Obs et ne décollent toujours pas.(Seul Médiapart avec son système d'abonnement semble avoir trouvé la voie économique.)

     Rue 89 repose sur la trilogie «  journalistes/experts/ blogueurs acceptés  » Blogueur associé ne signifie pas l’acceptation du tout venant, de vous et moi, comme sur la Tribune de Genève. Ici "associé" signifie clairement :  sélectionné, invité, coopté...

    Ce n'est pas spécifique à Rue 89: cela fonctionne ainsi  en France, visiblement-sous réserve d'un contre-exemple, non produit à ce jour.

    En réalité, le « blogueur associé » que ce soit chez  rue 89, Nouvel Obs, le Monde  etc.  n’est en fait PAS LIBRE. Pas au sens « Tribune-de-genevien » du terme ! La présence du blogueur est systématiquement validée en amont. Tout le monde ne peut bloguer! Il doit dire qui il est et en quoi il va intéresser le média. Ensuite chaque article sera  obligatoirement soumis à relecture par la rédaction avec acceptation ou non. La rédaction du média valide ou non.

    Idem lire les conditions du Lab.  Toujours une rédaction qui ...sélectionne jusqu'aux commentaires :

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     Une méthodologie française  à faire frémir les blogueurs TDG  qui  s’étripent, ferraillent joyeusement sur la Tribune, quotidiennement et  en toute liberté !!!!!!

    Le contrôle de contenu français certes garantit un contenu rédactionnellement normalisé ( orthographe etc...)

    2-Côté blog de presse en Suisse, n’importe qui peut s’inscrire (à date de rédaction de l'article) Pour preuve l’avertissement actuellement posté sur site TDG : tous les blogueurs ne sont même pas encore  identifiés (5% encore inconnus!) Lire : 

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     En tous cas, les blogs TDG bruissent de la  passion suisse pour le fait politique. Campagne électorale quasi permanente. Cette véritable « addiction » locale  génère une effervescence entre  hommes politiques, partis,  citoyens qui  les provoquent, les questionnent sur blog, par  commentaires. Libres jusqu’au bout. Aucun modérateur officiel de contenu sur TDG car le blogueur est tenu responsable des commentaires qu’il publie. Comme c’est vivant !

     La liberté genevoise fait que les extrêmes existent et se répondent. Car pour se répondre, les idées doivent s'exprimer !!! Le plus pro-israélien côtoie le plus pro-palestinien. Toutes les idées s’exposent pour mieux se confronter en joutes verbales. Là où le média français prédigère c'est-à-dire décrète ce qui doit se lire et s’écrire. Et trie en amont. Laisse passer ou non. Censure, en fait.

    Il y a du tirage quelquefois sur la Tribune de Genève. Les esprits s’échauffent grave... 

    Le responsable des blogs entre alors dans le jeu,  fronce  sa moustache. Rappelle les règles. Menace de supprimer les comptes de ceux qui dépassent les bornes. Les commentateurs, les blogueurs  s’en mêlent en réponse. Ils  apportent leur grain de sel, leur acidité, leurs ignorances, leurs erreurs, leurs préjugés, leurs compétences, leurs éclairages, leurs compléments. Ils soutiennent ou vilipendent.

    Cela bataille sec. Et puis finalement tout  s’autogère. Sublime en termes de démocratie !

    La prise de risque de la Tribune de Genève n’accorde permet à cette blogosphère là de vivre en Liberté c'est-à-dire au final  de générer des articles que nous n’aurions jamais pu lire ailleurs.

     

    *SUISSE FRANCE : SYSTEMES POLITIQUES COMPARES :

    De cette petite observation de blogosphères comparées, je tire des conséquences sur la nature différente des types de démocraties.En sémiologie un détail peut expliquer tout un système. Tout comme en psychanalyse, un simple lapsus linguae porte  signification, révèlateur d’un global.

     1- Côté France, le slogan national «  liberté, égalité, fraternité » se conjugue bien mais… à sa manière.

    La blogosphère révèle que le citoyen  peut difficilement s’exprimer en direct. La parole de base est hyper "médatisée" au sens de "représentée". En premier lieu par les médias  bien nommés ces " médiateurs"  traditionnels qui offrent le prêt à penser. Ils trient l'info et la prédigère, notamment pour les choix de ce qui va faire la Une.

    Pour "garantir la démocratie" en amont (toujours en amont!) la France tient à ce que tout le nuancier des pensées politiques soit offert au public par son intermédiaire. C’est la raison pour laquelle l’Etat (donc le contribuable) subventionne, finance la presse de tout bord, d’une façon massive. Presse nourrie par l'Etat à hauteur de 1 milliard par an au titre du fonds de soutien! Financements publics uniques dans le monde occidental  qui choquent.Lire article de Pierre Chappaz sur économiematin.fr ( intéressante comparaison  presse Suisse/France)

    Autre article  du même Chappaz intitulé "la presse française doit sortir de l'assistanat"qui fait un intéressant comparatif avec la presse helvète :
    "La presse romande se porte bien mieux que la française. Il y a pas loin d'une dizaine de quotidiens en Suisse Romande pour seulement un million et demi d'habitants ! Des deux côtés de la frontière, la presse subit la concurrence d'Internet. Alors, pourquoi la presse est-elle dans ce triste état en France, et va-t-elle mieux en Suisse ?La première différence qui saute aux yeux, c'est que la presse française est sous perfusion de l'Etat. Et si c'était là la cause de sa déchéance ? Pour s'attirer les bonnes grâces des journaux, les gouvernements français successifs accumulent depuis 1945 les aides directes ou indirectes. Les subventions et autres fonds de soutien représentent au total plus de 10% du chiffre d'affaires des medias, soit plus d'un milliard d'euros par an. Sans compter la très controversée niche fiscale des journalistes, qui peuvent déduire 7.650 euros de leur revenu imposable. Un tel niveau d'ingérence étatique dans la presse est unique dans le monde occidental."

    A propos , la rédaction de ce web media (economiematin) m'indique que les blogueurs sont les bienvenus et que "le filtre y est mince".

    Résumé du paradoxe: l'Etat français entend garantir les conditions de la démocratie en organisant lui-même, centre du pouvoir, les viabilités économiques des supports de presse.

     La presse française est une  presse d'opinion (différente en cela du média anglo-saxon)  comme  intermédiaire qui explique l'actualité et le réel au bon peuple. Une profession se pose en médiateur et décide du contenu.

    Observation..... la  blogosphère de presse reste en fait  sur le même schéma!

    Ce mode de faire est typiquement hexagonal. Un spécialiste comparait la France au Japon comme étant deux sociétés de caste sous une apparence républicaine, avec les malaises induits (taux de suicide élevé, consommation de calmants élevée) Pas faux! Et cela explique les explosions sociales typiques de ce pays. La France élit tous les 5 ans son monarque républicain qui prend la tête d’une pyramide de commandement. Comme sous l’ancien régime. Problème : le fonctionnement réel de cette société diffère bien de l’image qu’elle donne d'elle-même! L’Education Nationale en pratiquant l’élitisme républicain  entretient le système. Echec total : des milliers de jeunes quittent l'école sans diplômes alors que quelques- uns vont intégrer les cursus hyper sélectifs. Pour mettre en place, ensuite  ces corps intermédiaires administratifs qui décident pour les autres, au nom des autres. L'ENA, une école d'administration étant présentée comme le top en France.  Symptomatique.

     2- Côté Suisse, cette liberté d'expression  sur les bords du lac pourrait avoir comme première explication le protestantisme. Vrai en partie. En partie seulement. Car la liberté d’agir en tolérance peut aussi se rencontrer chez les bouddhistes, les catholiques etc.

    Il faut creuser l’explication. Suggestion: liberté et tolérance existent tout simplement  car Genève est …en Suisse !

     Le protestantisme serait venu s'installer sur ces rives ( Valdo puis Calvin) parce que le terrain d’accueil d’origine était lui-même tolérant.

    Le canton, selon moi, explique….tout. Un peu comme un blog, unité basique différenciée au sein d' une communauté de blogs?

    Le centralisme jacobin réducteur des différences locales n’a pas sévi en Helvétie. Chaque canton adore cultiver sa différence( au sein de la même langue parlée, le romand,  des nuances  de parlers s'expriment entre deux cantons distants de 50 km …)

    La Suisse, démocratie parmi les plus anciennes d’Europe  a très tôt développé son«  vivre ensemble  politique"

    Une comparaison du corps social helvète s’impose avec le corps au sens médical. Chaque canton  est une unité de base que la différence ne gène pas. Tout comme les cellules différenciées: cellules osseuses, hépatiques, sanguines….Chacune dans sa spécialisation a pour mission de  faire fonctionner le corps global en   développant   des contacts communs, au-delà. Cela passe par des messages chimiques, hormonaux, électriques de communication.

     En politique cela se nomme « consensus »  et aboutit à la  « neutralité »

    Chaque canton suisse  cultive sa différence et  sait en même temps communiquer avec les autres si différents pour un résultat global positif. Là se situe exactement la notion de "confiance" accordée à un tiers.

    Tout  passe par la palabre. D’où l’immense attrait  pour le fait politique observé sur les blogs de la Tribune de Genève. Un  temps immense consacré à la parlotte. Mais pour quel résultat ! L’ordre ne vient pas d’en haut. Ou s’il vient d’en haut (instances fédérales)  il doit subir la longue validation horizontale.  La décision finale résulte du consensus. Même  après des mois de blocage éventuellement. Le système présente  ses inconvénvients de lenteur évidemment.

    Les étrangers ne comprennent rien à la Suisse s’ils n’ont observé cette passion locale.

    Décréter rapidement que la neutralité suisse serait une "absence de positionnement de la part de gens incapables de prendre une décision" est une erreur totale. La neutralité  résulte de  discussions politiques les plus affirmées, les plus rudes, les plus longues, les plus paralysantes. Elle se base sur la tolérance  par  l’intégration consensuelle  d’idées a priori différentes.

    Pour cela,simplissime: en amont les idées diverses doivent en premier lieu s’exprimer en toute démocratie.

    Vive la blogosphère suisse !

    Sylvie Neidinger

     

    Merci à l’hébergeur TDG. Bonne année 2013 à tous


    POST de février 2013  !!!!!TDG désormais demande à tout nouveau candidat blogueur d 'expliciter son projet de blog et de bien signifier qui il est, à la rédaction. Ceci dit dans le fonctionnement ultérieur, le blogueur garde toujours sa liberté d'expression écrite telle que citée plus haut.

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  • Nativité toujours difficile à Bethléem.com. Après Noël 2011...

    Mes Nativités toujours si compliquées dans le pays imaginaire nommé " Bethléem.com".

    Après Rire.Noël 2011....

    Marie-Joseph-Maman.jpg

     

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  • Première Dame "parapublique"... avec quels capitaux?

     Feuilleton VT n°7-  Lors de son procès pour diffamation , Valérie Trierweiler  refuse  de se dénommer Première Dame. Dans son assignation, elle remplace le terme par ...parapublique, normalement dévolu aux entreprises ! Et demande aux Juges du Tribunal... correctionnel de se prononcer sur la nature du lien qui la lie aux français !

    Tous les enseignements n’ont pas été tirés de la phase 1 du procès (celle du 10 décembre dernier) que la Première Dame intente contre deux journalistes auteurs d’une biographie qu'elle récuse.

    C'est un dossier hors norme. Encore un article sur le thème car il y a matière  à de nombreuses analyses ici proposées dont certaines inédites.

     Rappel. Valérie Trierweiler- c’est son total droit de citoyen- engage une procédure devant le Tribunal Correctionnel de Paris.Elle demande 80.000 euros de dommages et intérêts pour "diffamation et atteinte à la vie privée" aux auteurs de La Frondeuse, Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn, et aux éditions du Moment.

    Le problème par elle dénoncé ? Les auteurs mettent en scène son ancienne  vie privée réelle ou supposée. L’info vraie ou fausse offerte au lecteur par le livre appartient effectivement au registre de l'intime d'une personnalité devenue publique. Elle se résume ainsi :  « mariée à Denis Trierweiler, elle aurait eu une relation extra-conjugale avec l’homme politique  UMP Devedjian lequel ne quittera pas sa femme- elle aurait ensuite eu une relation extra-conjugale avec le responsable national du  PS  François Hollande lequel quittera pour elle sa compagne Ségolène Royale, laquelle sera candidate finaliste à la Présidence de la République en 2007, lequel sera élu Président de la République en 2012. »

     Mme Trierweiler plaide  que l’on ne vienne pas fouiller dans sa vie privée. Mais va elle-même se contredire dans sa gestion catastrophique de ce procès. On va observer comment :

    1- Affaire des Lettres de François Hollande et Manuel Valls :

    Elle fait produire deux attestations de témoignage qui vont faire l’effet d’une bombe, bouleverser les Constitutionnalistes. Une missive de la main du Président de la République, une du ministre de l’Intérieur sur papier à en-tête du Ministère !

    Constat 1: La puissance publique témoigne directement. Ceci vient contredire l’objectif de son procès , le respect de sa vie privée puisqu’elle convoque l'Institution  Présidence+ Ministère de l’intérieur comme témoins de son procès privé !

    Constat 2 : Les écrits manucrits de François Hollande  sont vus  par certains comme un touchant acte d’amour du Président pour sa compagne. Oui, mais produits devant un  Tribunal.... Correctionnel ! Donc publics!

    Constat 3 :Donc, pour vouloir protéger sa vie privée ( l’objet du procès) elle met en scène sa vie... privée affective ! En  absence totale de logique. En déplacement officiel en Algérie,  elle vient d'annoncer d'ailleurs à une classe d'élèves qu'elle est amoureuse de François Hollande !!! En résumé, elle engage un procès pour cacher sa vie affective ancienne mais instrumentalise publiquement  sa vie affective actuelle devant les caméras, là où personne ne lui demande rien. Stupéfiant.

    Constat 4 : La rédaction de la lettre du Président de la République  ( 2 lignes pauvres en  information qui n'apportent rien ) est juridiquement limite. Certains constitutionnalistes affirment que c’est hyper maladroit mais pas 100% illégal. On marche sur des oeufs. Après tout, les Juges correctionnels  peuvent toujours refuser d’intégrer ces pièces au dossier!! Et on n'en parle plus.  Mais le mal est fait . L'action est médiatiquement tueuse. La Droite s'insurge. Le grand public vit ceci comme une atteinte à la séparation des pouvoirs. François Hollande étant actuellement la clef de voûte du système judiciaire par son éminente fonction, il commet là  une atteinte certaine à sa ....promesse de campagne d’indépendance de la justice.

    Constat 5. Les Services Elyséens, en catastrophe, évoquent  une «  initiative  privée du citoyen Hollande »

    Constat 6. Cette réponse élyséenne est en réalité totalement politique et publique. A ce jour, ni   les Institutions de la France, ni  le Conseil  Constitutionnel n’ont pas encore « réfléchi » à un statut rénové du Chef de l’Etat qui puisse rendre compte d’actes privés (négatifs ou positifs) Actuellement le Président  est protégé le temps de la mandature.  François Hollande souhaitait engager ce chantier comme promesse électorale. Il semble ici avoir agi comme si le statut rénové du chef de l'Etat était déjà réel ?

    Constat 7 En fait le Président s'est exposé publiquement  en  adressant un  écrit  privé à un Tribunal correctionnel  Il  agit de facto  comme si le statut du chef de l’Etat le lui permettait. C’est un acte éminemment politique.

    Deux conclusions s’imposent au volet « lettres de témoignage »

    a)-Soit Valérie Trierweiler  domine tellement le Président et son ministre qu’elle réussit à obtenir entre deux portes, rédigés  à la va vite deux témoignages écrits, sans qu’ils n’aient ni eux, ni les services juridiques pris le temps de réfléchir  à leur portée future.

    b)-Soit l’acte est volontaire et réfléchi. François Hollande forcerait-il alors les Institutions en imposant avant l’heure, en solo,  un statut pénal du Chef de l’Etat ? Où ? Dans un Tribunal correctionnel pour motif de diffamation liés à de supposées relations extra conjugales dénoncées par le procès. Bizarre !

    Problème : les deux conclusions sont aussi  inquiétantes l'une que l'autre pour la gouvernance de ce pays !

     Observation. L’inanité du raisonnement juridique tenu par la Défense de Valérie Trierweiler- à savoir dans un procès pour atteinte à la vie privée ancienne  faire intervenir la vie privée présidentielle actuelle !!!- se retourne déjà  contre elle. A tel point que son avocate veut désormais retirer du dossier les deux lettres qu’elle a elle –même produites !!!! Evidemment la Défense de la maison d’édition refuse….Vaudeville au sommet de l'Etat. Encore. Après le tweet.

                                                                        ***

    2-L’assignation, la femme parapublique et les Institutions françaises bousculées

     Constat 8 Valérie Trierweiler n’arrête pas de mettre en scène son acceptation difficile  et sa propre réflexion sur sa vision du rôle de Première Dame. Sa position en résumé : elle a épousé François et malheureusement il est devenu Président de la République. Elle ne cesse, depuis le premier  jour de jouer ce scénario  sur la scène médiatique.

    Encore récemment en Algérie.Interrogée sur son rôle de première dame.  «Vos questions sont pires que celles des journalistes», a-t-elle plaisanté, avant de se faire plus sérieuse expliquant que dans le rôle de première dame rien n’est défini à l’avance.
    Chaque épouse de président doit trouver son propre chemin. «Le rôle de première dame n’est pas défini, c’est à elle d’en faire quelque chose», fait-t-elle savoir, expliquant que ce statut présente bien entendu de nombreux avantages dont celui de voyager autour du monde, et de rencontrer des gens de toutes les cultures, rappelant que c’était déjà le cas pour elle grâce à son métier de journaliste.
    Et de reconnaitre que le statut de première dame présente également des inconvénients dont celui de perdre une partie de sa liberté, et d’abandonner «  un peu de ce qu’on est soi-même»,
    Et de conclure que première dame, ça faisait un peu peur au début, mais à force « on apprend. Comme à l’école».

     Constat 9 Hyper narcissique, elle ne cesse de …se plaindre. Elle dit avoir peur, même. On peut aussi s'étonner de cette affirmation . Le soir de l'élection elle entraîne sans timidité aucune F Hollande à danser devant tout le monde sur le thème de la "vie en rose". Quelques heures après, elle l'embasse à pleine bouche devant  les caméras du monde entier à la Bastille. Apeurée, timide?

    Si elle souffre tant...une solution facile se présente à elle : quitter définitivement  la scène et rentrer complètement dans la sphère privée comme le compagnon d’Angela Merkel dont on ne connait même pas le visage.

    Constat 10 Or, elle reste. Pire… elle bouscule les Institutions de la France comme on va le voir plus loin. Ce devant les yeux de son compagnon Président de la République qui laisse faire visiblement.

    Constat 11: Elle récuse la dénomination de « première dame » Or, c’est un terme classique , international pour nommer les  épouses mariées des responsables politiques. En anglais «  First lady » comme appliqué à l’épouse de Barack Obama, femme intelligente , excellente communicante, qui a compris son rôle rapidement et sans que personne ne vienne le lui expliquer. Un véritable complément médiatique de la Présidence américaine qui a certainement joué en faveur de la réelection récente.

    Constat 12 : Effectivement le terme de première dame a disparu du  site de l’Elysée. Valérie Trierweiler est réapparue officiellement récemment après son éviction (tweet) . Mais à aucun moment n'est citée la  « première dame » qui semble devenu un gros mot ?

    Constat 13 : Elle invente une nouvelle terminologie avec le terme"parapublique".  On lit dans le Nouvel Obs du 22 novembre 2012:« Dans la plainte contre les auteurs de sa biographie, que "le Nouvel Observateur" s'est procurée, la première dame tente de définir son statut. Bataille juridique en vue. Elle ne goûte guère d'être qualifiée de "première dame" et avait suggéré d'être appelée "l'atout coeur de France" ou "la première journaliste de France". Mais ce sont les juges qui pourraient se trouver dans l'obligation de lui donner un nom et par là même de définir son statut.Dans la plainte pour "atteinte à la vie privée" déposée par Valérie Trierweiler à l'encontre des auteurs de sa biographie, "la Frondeuse" (Editions du Moment), Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn, elle se définit comme "journaliste" avant de se présenter comme "la compagne de M. François Hollande, président de la République" puis comme "une personnalité publique ou plus exactement parapublique".

    Dans son assignation, elle  demande aux  juges de définir son statut public.... Grande vacuité que cette défense puisque ces arguments tuent les objectifs initiaux du procès à savoir la  défense de sa vie privée . Me Olivier Pardo, le conseil de l'Editeur a bien relevé:« C'est la preuve qu'il existe un intérêt à s'informer sur sa vie privée comme sur sa vie publique quand il y a un lien entre les deux. Elle a un staff, un bureau, elle représente la France à l'étranger..."

    Selon lui, les journalistes devaient bien écrire cette biographie. Elle est bien publique puisqu'elle demande à ce que l'on réflechisse  à son statut officiel !

    Constat 14 : Valérie Trierweiler s’enfonce dans le mélange des genres entre le métier de journaliste (qu’elle surjoue:elle était totalement inconnue du grand public) la fonction de Première dame et désormais la notion de femme parapublique

    Constat 15.Le terme de parapublique ne s’applique qu’aux entreprises. Bigre. La compagne du président serait en fait , si on suit son raisonnement,  une « entreprise semi-publique, semi- privée de sa personne » ….Mais alors avec quels capitaux ?????? Qui possède quoi ? Quelle est la part de chacun des actionnaires ?? Diantre. Quelle folie….

    Constat 16:

     a) Soit à la Présidence de la République, on avalise ce mélange des genres entre terminologie économique et institutionnelle. On peut alors avoir les pires craintes pour la gouvernance économique de ce pays si les entreprises parapubliques sont dans l’autre sens comparées… à Valérie Trierweiler!  Inquiétant.

    b) Soit à la Présidence de la République, on n’est même pas informé en avance  des dernières lubies juridiques  de la Première dame, comme se comparer personnellement à une entreprise. Et c’est tout aussi inquiétant.

    Constat 17  En résumé : la Première dame impose son vocabulaire avec l’objectif d’imposer aux juges d’un Tribunal …correctionnel de...juger de la notion de "parapublique " Terme malheureux, mal choisi par celle qui se l’attribue. Femme publique  est le titre d’un certain film … Sans commentaire. Amateurisme total.

    En conclusion sur le volet "Parapublique" de l’assignation.

    Dans le même procès où elle réclame que sa vie privée soit respectée, elle convie  les juges du…. Tribunal correctionnel à réfléchir sur l’évolution  du statut de la Première dame française  en direction de la notion de « parapublique »

    Dans une « toute puissance » un peu mégalo, elle veut décider, elle, à la fois de la désignation, du timing et du lieu. Cela sera dans le cadre de ce procès en diffamation. Point barre.

    Bizarre…Car c’est au Peuple français par ses Institutions de décider de quoi que ce soit, non?

    Concrètement, elle tue elle même son procès en conviant -pour obtenir le  respect de sa vie privée !- les juges… correctionnels à réfléchir sur une thématique de politique pure en lieu et  place du peuple français et des constitutionnalistes.

    Son narcissisme exacerbé semble n’obéir à aucun conseil . Elle fonce, agit en solo. Se plante. Et plante dans  la foulée l’image de ce gouvernement comme elle le fit  avec le tweet Falorni. De l’amateurisme total, qui continue et que personne ne canalise.

    Les Juges (à mon avis)   vont difficilement  se prononcer sur son éventuelle « parapublicité" pardon "parapubliquité" institutionnelle….  Ils sont là pour juger d’une atteinte à la vie privée. Et de diffamation. Pas du reste.

    Conclusion générale :

    Le feuilleton continue…VT présente aux français et au monde  un film qui n’a pas lieu d’être. Superflu en période de crise de jouer ce genre de caprice. Elle accepte la fonction ou elle se retire, non? Cela semble si simple.

    Or, elle met en scène publiquement inlassablement-même en visite officielle  comme actuellement en Algérie !! - ses états d’âme,de coeur,  sa difficulté. Et en même temps,refuse de quitter médiatiquement cette scène qui ne lui convient pas !

    L’unique statut de la Première dame historiquement  est le …contrat de mariage qui unit le couple exécutif. Un couple où le second, normalement ne met pas des bâtons dans les roues de celui qui a le pouvoir.  Dont la parole est rare et mesurée.  Remarque : c’est une donnée  internationale. Cela se passe ainsi partout. Même dans les monarchies (cf Reine d’Angleterre et son époux que l'on voit peu).

     François Hollande, habile a réussi à conquérir le pouvoir.Alors on se demande pourquoi celui qui doit gérer une gravissime  crise économique laisse sa compagne – mal-  interférer et se plaindre à longueur de temps ?

    Sylvie Neidinger

     Suivi post.La surplainte:

    Le 10 janvier 2013, Valérie Trierweiler reporte plainte , action rare qu'une "sur plainte" La seconde action entre autre élimine de l'assigation la notion de femme "parapublique " Notion tellement incohérente qu'elle avait fait l'objet de cet article.

    Tout reste juridiquement bizarre !  Lire article du chroniqueur judiciaire Stephane Durand Souffland Extrait
    "Souhaite-elle éviter la prescription? Aurait-elle eu vent, par des voies peu orthodoxes, de la teneur - défavorable à sa cause, qui sait - du jugement à venir le 28, comme le suggère Me Pardo? Quoi qu'il en soit, sa démarche intrigue les juristes. L'avocat, rigolard, note que la seconde assignation est à ses yeux «mieux ficelée» que la première ; la notion inconnue jusqu'à ce jour de «personne parapublique» dont se prévalait la plaignante a disparu. Selon lui, les prétentions financières ont été revues à la baisse: elle ne demande plus que 40.000 € de dommages et intérêts - «ce sont les soldes», moque Me Pardo. Reste à savoir comment les juges vont apprécier la technique de l'assignation-parapluie: ils sont à présent saisis, pour un seul contentieux, de plusieurs plaintes. Selon le détail des premières procédures, une première plainte concerne l'atteinte à la vie privée, action qui n'est pas prescrite à court terme et pour laquelle Valérie Trierweiler réclame 40.000 €. L'autre plainte, qui vient d'être renouvelée parce que la prescription risquait d'intervenir avant la fin janvier, portait également sur un montant de 40.000 €. Une situation qui résulte de procédures assez complexes. Il ne manque plus dans ce palpitant feuilleton qu'une attestation du garde des Sceaux donnant son avis sur l'encombrement des juridictions."

    RUBRIQUE POLITIS FRANCE TRIERWEILER :

    Article 6 V Trierweiler dit être amoureusee (!) aux enfants algériens lors de sa visite officielle

    Article 5 Rubrique Trierweiler. Pourquoi ?

    Article 4 Valérie Trierweiler serait en fait un Sarkozy en jupons.

    Article 3. Et Monsieur Trierweiler dans tout cela?

    Article 2-Valérie TWEETweiler en fait trop    Stupéfaction face à cette drôle de dame . Article prémonitoire, rédigé avant le tweet-royal.

    Article 1-La reine de Hollande devient reine de France aujourd'hui: découverte avec préjugé favorable de Valérie Trieweiler alors inconnue

     

    Jugement du 28 janvier 2013 affaire Trierweiler: renvoi en mars  lire

    Jugement rendu le sur une partie du dossier le 5 juin. lire

    Valérie Trierweiler gagne pour la parti atteinte à la vie privée dans le livre "La frondeuse". extrait:"Soulignant que la protection de la vie privée s'apprécie moins strictement lorsqu'il est question d'une personne exposée à la curiosité du public, les juges de la 17e chambre civile du tribunal de grande instance de Paris soulignent que Valérie Trierweiler ne doit pas pour autant être privée de toute protection en la matière (...)Le tribunal a en revanche considéré que les passages du livre concernant la vie familiale de Valérie Trierweiler ne portaient pas atteinte à sa vie privée"

    Avec obligation par l'éditeur de faire mentionner dans de futures éditions les pages incriminées. De ce fait l'éditeur ne doit pas être mécontent du jugement. Car il devra -en rouge !- signaler dans les futures éditions les passages litigieux. On ne sait si la première dame y trouvera  son compte au final. On a affaire ici au problème des incidences d'un  "procès pour vie privée" Le gagner ne fait pas taire l'info: il la diffuse et donne au contraire une publicité maximale à l'ouvrage. En terme de résultat l'effet est donc inverse et amplifié.

    . P. Devedjian perd pour diffamation. Il fait appel. Le volet diffamation par V Trierweiler n'est pas jugé.

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  • V Trierweiler dit être.... amoureuse (!) aux enfants algériens lors de sa visite officielle

    Le feuilleton Valérie Trierweiler continue (article n°6). Bigre. Qu'est-ce que j'ai bien fait d'ouvrir une rubrique VT, l'info arrive en permanence ! On n'arrive même pas à la suivre...Aujourd'hui, un autre sujet était prévu. Patatras, elle s'est encore exprimée...à côté de la plaque.

    A titre personnel, j'aimerais franchement  cesser d'écrire sur ce sujet franco-français. Il y a tellement de reportages à réaliser sur Grand Genève par exemple. Mais cette femme devient un incontournable. Diagnostic produit dans mon dernier article : "VT= un Sarkozy en jupon au coeur du pouvoir". Même narcissisme démesuré, inconscient des dégâts commis.

    La rubrique cessera lorsque qu'elle cessera ce barnum perso... international. Car vue la position de son époux, les retombées médiatiques se diffusent mondialement.

    Réussira-t-elle  à se comporter  dans la fonction "premières dame" ?

    Elle est pour l'instant dans un certain irrespect des Institutions politiques de la France. Or, c'est uniquement à ce titre PUBLIC qu'elle intéresse. Car la question majeure est de savoir pourquoi personne ne la conseille? Service de communication paralysé? Ou "dame" inadaptée à ce rôle public ? Elle  devrait alors suivre l'exemple du compagnon de Madame Merkel (inconnu qui ne se fait jamais connaître)trierweiler,algérie,carla bruni,bernadette chirac,visite officielle en algérie,amoureuse

      Accompagnant son compagnon-Président  en visite officielle en Algérie, Valérie Trierweiler -qui par ailleurs a engagé devant les Tribunaux français  de nombreux procès contre ceux qui portent atteinte à sa ....vie privée -vient de confier devant une classe.... d'enfant algériens -qui n'en ont rien à faire, les dirigeants algériens non plus  -qu'elle est amoureuse de François Hollande mais pas du Président !

    Pure People le 20/12/12 :"Valérie Trierweiler joue le jeu avec plaisir et n'esquive aucune question, même lorsqu'il s'agit d'évoquer les mauvais côtés de son statut devant les apprentis journalistes : "L'inconvénient, c'est de perdre un peu de sa liberté et d'abandonner un peu de ce qu'on est soi-même", avant de reconnaître à nouveau que ses débuts ont été parfois hasardeux : "Ça fait très peur au début. On apprend ensuite, comme vous à l'école." A l'un des bambins, elle confiera même être tombée amoureuse "de l'homme" et non pas "du président", en parlant de sa relation avec François Hollande."

    On reste sans voix. 

    De  plus, ces quatre derniers jours, elle n'a cessé de se confier à des journalistes :a) article du Monde du 16-12 où elle se dit publique b) voyage en Algérie où elle juge devant la presse son rôle compliqué, qu'elle doit apprendre etc.

    Toujours ce plat qu'elle sert médiatiquement "ego- tourné"  vers sa petite  personne. Devant un Hollande muet sinon admiratif.

    A l'heure du chômage massif.

     Quelle image de la France....Déjà la presse marocaine en rigole.

    On pourrait  suggérer à cette dame   d'apprendre très rapidement  à savoir...se taire ?

    Au nom des intérêts collectifs d'un pays.

    Et peut être de ne pas engager autant de procès pour protéger une vie privé qu'elle expose elle-même toutes les 5 mn alors que personne ne lui demande rien   !

    Mais qui va le lui dire?

    Y -a-t-il un pilote dans l'avion France ?? Là est bien le problème.

                                            Sylvie Neidinger

     

    * cette saillie verbale sur ses sentiments amoureux est en plus  confiée à une classe d'élève algériens officiellement réunis par l'Algérie qui accueille la Délégation officielle française.  Pays où en plus traditionnellement les sentiments amoureux privés ne s'exprime jamais en public ! Un incroyable manque de tact diplomatique.

     

      photo : capture d'écran

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  • "Obscurantisme économique": les #geonpi reprennent du service

    France. Les Pigeons étaient rentrés dans leur volière. Ils réouvrent la porte.

    Dans un article paru aujourd'hui sur la Tribune ( pas de Genève, l'autre....) Jean-David Chamboredon, le fondateur du mouvement #geonpi par ailleurs responsable du fond des entrepreneurs internet Isai reprend  son envol.

    Il va jusqu'à qualifier d'obscurantistes économiques certains députés. Sa mise en garde contre les conséquences de l'article 6 du PLF 2013, à l'origine de la contestation aviaire semble avoir été vaine.pigeons,#geonpi,ekert,caricature sylvie,isai,neidinger,assemblée nationale

    Il envisage une relance du mouvement des Pigeons.

    Il indique

    "Le 29 octobre dernier, j’annonçais la suspension du mouvement des Pigeons. Le PLF 2013 venait d’être voté en première lecture à l’Assemblée Nationale avec son article 6 «usine à gaz» et «économiquement mortifère» pour les écosystèmes de start-up et de PME de croissance, la sur-médiatisation du mouvement #geonpi semblait avoir été contre-productive et les portes étaient entrouvertes du côté du gouvernement pour une concertation apaisée autour d’un sujet technique et économique très important pour l’avenir de notre pays…
    En association avec les cinq autres rédacteurs du Manifeste des Entrepreneurs (Marie Ekeland, Philippe Collombel, Olivier Mathiot, Marc Menase et Patrick Robin), nous avons durant le mois de novembre multiplié les rencontres. Nous avons expliqué et ré-expliqué . A l’Elysée, à Matignon et à Bercy, nous avons échangé avec différents interlocuteurs qui nous ont, pour certains, finalement avoué que le problème des Pigeons n’avait pas été correctement compris et adressé en octobre et qu’avoir médiatiquement reculé sans avoir solutionné la chose était une forme de «double peine». Forts de ce consensus, nous avons cherché quelles pistes d’amendement pouvaient être à la fois économiquement viables et politiquement correctes et nous avons trouvé…"(...)

    Certains députés à l'assemblée nationale font de la résistance . Et le colombophile de s'insurger:

    "Notre député socialiste de Lorraine (nota Ekert) obstinément fidèle à ses vieilles certitudes et convictions, légifère en faveur d’une forme d’avortement ou d’eugénisme économique. La nouvelle économie est suspecte tout simplement parce qu’elle est nouvelle… Son obscurantisme économique lui recommande l’éradication !
    Interpellé durant la séance publique de jeudi après-midi par le courageux Député Thierry Mandon (PS) qui, à juste titre, rappelait le rôle économique très important des PME de croissance et l’incertitude forte faisant peser l’article 6 du PLF sur le financement de secteurs tel que le numérique, Monsieur Eckert n’a pas daigné répondre…  «Tais-toi et vote» aurait sans doute été sa réponse !"

    Il questionne le Ministre: "Monsieur Cahuzac a, quant à lui, saisi la perche tendue par le Député Mandon pour confirmer que les «paramètres» de cet article 6 n’étaient pas figés, que, de toute façon, les recettes fiscales 2013 n’étaient pas concernées, que les Assises de l’Entrepreneuriat prévues au printemps prochain permettraient une large concertation et que les choses pouvaient évoluer d’ici le PLF2014.
    Jérôme Cahuzac pense, sans doute, qu’il est possible pour les actionnaires d’une société «pérennisée» de vivre une grande partie de 2013 sans savoir à quelle sauce fiscale ils seraient mangés en cas de cession. Il peut le penser car c’est souvent vrai…
    Le Ministre du Budget oublie, par contre, que, tant que cette incertitude durera, les nouveaux investissements se raréfieront et les start-up «non pérennisées» dont le financement ne repose que sur les «business angels» et dont la trésorerie ne couvre pas cette période d’incertitude à durée indéterminée se retrouveront, pour une majorité d’entre elles, dans une impasse économique synonyme de faillite, fermeture, mise en sommeil ou exil forcé…"

    Et de questionner:

    "Que pourrez-vous dire à ces entrepreneurs ou à leurs potentiels investisseurs, lors de vos vœux, Monsieur Cahuzac?"

    Grande inquiétude du monde entrepreneurial en France , actuellement.

    Finalement ma caricature #geonpi ( Sylvie) est toujours dans... l'air du temps. En plein vol !

    Sylvie Neidinger