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  • Peau de Mur N°7: les moucharabiehs en métal de l'IMA

    L'Institut du Monde Arabe inauguré en 1987 par François Mitterrand fête ses trente ans.

    Le bâtiment de Jean Nouvel étonne toujours par la véracité du choix de sa façade pour sa "peau de mur "(=titre de la rubrique dédiée  de ce blog)#rubriquepeaudemur,#blogneidinger,ima,jean nouvel,moucharabieh

    Véracité au sens d'un accord entre la forme et le fond, un accord "identitaire".

    C'était alors une petite révolution en architecture que de conformer un bâtiment à un thème en négligeant la tradition de l'environnement retenu. Ici, les quais.

    [ Cette architecture de contraste, sur le mythique front de Seine rive gauche  avait fait scandale à l'époque. Exactement comme pour Beaubourg.]

    L'architecte Nouvel a recréé au coeur de Paris et par une technologie neuve le principe des moucharabiehs orientaux en ..bois qui permettent à la lumière de diffuser à l'intérieur également de voir sans être vu.

    "Orientaux" est pris  au sens plus  large que le monde arabe: ne pas oublier que l'instrument du jeu de lumière se nomme aussi  ..."persiennes" ![ on ne va pas enter ici dans le conflit sunnites/chiites!]

                      MURS PORTEURS D'UN CODE "IDENTITE"

    Le code ancestral repris ici transpose alors  la notion d'un orient urbain à un bâtiment du XXème siècle du coeur parisien.

     Plus qu'une technique architecturale avec calculs de résistance de matériaux, c'est une transposition identitaire culturelle intégrée dans ce qui normalement n'en est pas porteur: la façade !

    Malheureusement, ces "yeux mobiles métalliques " tels les yeux qui ornent un visage (tiens...une façade, aussi!) étaient fragiles.

    Très rapidement ces structure mobiles se sont grippées.

    Elles viennent de subir une restauration à l'occasion des 30 ans de l'IMA.

                                                                                          Sylvie Neidinger

     

    #rubriquepeaudemur,#blogneidinger,ima,jean nouvel,moucharabieh

                                                #PeaudeMur

     crédit images: capture de site web cité en lien

  • La rubrique Nativité du Blog Neidinger

    Noël au soir du 24 décembre est en termes journalistiques un "marronnier".

    Une récurrence. La plus forte de l'année probablement.

    Ce blog Neidinger illustre chaque saison par une caricature de Nativité depuis son lancement en 2011.

    Six dessins déjà depuis l'origine (avec tout de même  un gap en 2013)  désormais réunis sous la rubrique Caricatures Nativité.

    Les caricatures sont volontairement fabriquées à la main, artisanales, brutes de décoffrage, pleines de défauts.

    Le contraire d'un rendu léché, numérisé.

    Car elles sont volontairement cuisinées à la hâte strictement  chaque 24 décembre,  jour de préparation de réveillon, à toute vitesse.

    Volontairement le Couple mis en scène  ne change pas d'attitude. C'est récurrent, chaque 24: une histoire d 'enfantement compliqué à Bethléem.

    Seule change l'actualité et donc le contenu des messages que s'échangent @Marie et @Josephcharpentier sur WhatsApp.

    C'est mièvre car les airs se chargent de pleins de petits coeurs: l'Amour entre les deux personnages sature l'ambiance.

    Le contenu de leur message en revanche est relativement acide et sombre.

    Normal. Il traite chaque 24 de l'actualité géo-politique vue de Bethléem. La vraie.

                                                                                        Sylvie Neidinger

     

                                            Rubrique caricatures Nativités

  • Le "brexit means brexit"...réaliste de Michel Barnier aux Anglais, en retour

    Le Royaume-Uni a mis un temps fou, 18 mois, pour valider le premier volet des négociations avec l'UE.

    Et finalement a tout accepté en deux jours face à l'ultimatum européen de décembre.

    La PM May avait passé l'année à  prononcer une phrase sibylline quand on lui demandait ce qu'elle concoctait "brexit means brexit". Parole qui n'éclairait pas beaucoup de ses intentions...

    Les observateurs étrangers  furent alors stupéfaits des débats internes du pays (parlement, presse, les europhobes type Johnson etc..) assez violents* et en total déni avec le réel de la situation.

    Diatribes en complet déni de ce qu'un vote mal présenté à l'origine (les mensonges des brexiteurs)  allait entrainer pour le pays.

    Le Royaume -Uni organisa, seul dans son coin pendant de longs mois, le contour de son DESIR de quitter l'UE.

    Vouloir le  beurre et l'argent du beurre. Le retrait de l'UE pour ses inconvénients mais y rester pour ce qui intéresse (dont le passeport européen de la City)

    ...Ils ont même voté pour l'heure exacte de sortie !

    Enfin en décembre cette première étape a été franchie après tout cette longue phase de dénégation. Theresa May a finalement accepté de monter  les trois premières marches de la porte de sortie. Elles se nomment Irlande+facture+ traitement des européens localement.

    Désormais Michel Barnier que la presse anglais populiste  connue pour sa modération légendaire avait nommé un jour l'idiot des alpes (il est savoyard....) lance la phase deux.

    Il porte la voix des 27 autres, contre le Royaume -Uni qui  demande  le divorce.

    C'est juridiquement un processus de "dés-adhésion".

    A ce stade le commissaire européen rappelle en fait ce que signifie exactement le brexit par eux engagés suite à  un vote populiste sans étude d'impact sérieuse, dans le plus grand amateurisme.

    Barnier vient  rappeler:

    -Remarque  basique de bon sens "être en dehors de l'UE signifiera  pour le Royaume-Uni moins d'avantages qu'être dedans".

    -Que la période de transition va être courte, limitée au 31 décembre 2020. Contrairement aux britanniques qui pensaient prolonger sans date. Sinon, ils repassent à la caisse pour la contribution.  Les britanniques paient ici leur âpreté au gain autour du règlement de la facture de sortie. La philosophie européenne c'est désormais "ils trainent à sortir, ils paient". Chat échaudé..

    -Que les règles de l'UE s'appliquent durant la période de transition (libre circulation et cour de justice européenne)

    -Qu'il n'y a pas de choix à la carte d'une Angleterre qui ne garderait que  ce qui l'intéresse (pas de City de Londres qui commercerait comme avant avec l'UE)

    -Que l'accord final dépendra aussi de  la  position de l'Espagne sur Gibraltar.

    -Cerise sur le gâteau: que le retour en arrière éventuel  ne dépendra pas des anglais ! Les débats internes au Royaume-Uni genre " quand on voudra on reviendra en arrière" sont de facto surréalistes.

    Tout retour en arrière ne peut venir que par acceptation des 27 parlements ! Et non du caprice anglais qui sortirait de l'UE et reviendrait comme dans un moulin. 

    Michel Barnier remet juste les pendules à l'heure.

    Cela souligne le contraste entre un désir nationaliste en complet refus de voir de la situation réelle du Royaume -Uni  et la  réalité JURIDIQUE d'un processus d'adhésion/dés-adhésion en cours et lancé.

    Brexit means brexit !

    Stupéfiant: la réaction de certains britanniques reste  toujours dans le déni à la petite semaine. 

    Alors qu'ils chamboulent leur économie pour des lendemains largement  inconnus.

    Alors qu'ils quittent l'UE qui est actuellement leur premier partenaire commercial (on rêve sur l'intérêt de cette démarche ...) certains britanniques  n 'oublient pas, petits boutiquiers matérialistes à réclamer leur part du ....vin des caves de l'UE.

    Question:  pour se saoûler et   mieux ....oublier la galère dans laquelle ils ont volontairement plongé leur pays? 

     

                                                                Sylvie Neidinger

     

     

    Débats violents : à savoir, des députés conservateurs anti- brexit viennent encore récemment de recevoir des menaces de mort! On se souvient de l'assassinat de la Député anti-brexit...

     

     

     

  • Trump, selon les ambassades: "comme un pigeon se pavanant sur un jeu d'échec"

    La dernière blague à la mode dans les ambassades qui synthétise finalement  une année de relations internationales trumpesques:

    "La diplomatie à la Trump, c’est comme jouer aux échecs contre un pigeon. Quel que soit votre niveau, le volatile arrive, renverse les pièces, défèque sur l’échiquier, et repart en se pavanant comme s’il avait gagné" (source : L'obs)

    Aujourd'hui, en grande solitude, lui et son pays, sur le dossier de Jérusalem [dossier que soit dit en passant, il a ré-animé, lui ] le président américain menace le monde pour influencer le prochain vote de  l'Assemblée Générale de l'ONU.

    C'est de  l'anti-diplomatie. La sortie du colt du shérif.

    Mais le monde n'est ni le far-west ni le jardin personnel de Donald Trump.

    Il est évidemment MULTILATERAL. Et pas simplement de couleur orangée.

                                                                                   Sylvie Neidinger

     

    Amérique d'abord. Mais de plus en plus seule.

  • France: selon que tu es puissant ou faible, Edouard ou Geneviève...tu profites ou tu paies!

    Deux infos se télescopent.

    La dépense de transport du gouvernement de Edouard Philippe pour affréter un avion privée 350 000 euros juste parce que l'avion militaire dédié était  supposé inconfortable.

    Lequel avion militaire est rentré à vide !!! 

    En ajoutant les frais de cet avion bis, on arrive à 500 000 euros. Pour rendre confortable deux heures de trajet. C'est scandaleux.

    Surtout pour les pères la morale qui démolirent Fillon consciencieusement.

    L'autre anecdote, c'est Geneviève, vauclusienne, de 90 ans vient qui vient de se voir infliger une amende de 15 euros pour avoir payé ses impôts en temps voulu mais par ...chèque et non par la voie numérique. A 90 ans !

    (Rappel: Etat champion du monde du prélèvement des impôts.+augmentation)

    Je ne rapproche pas les deux faits divers par populisme.

    On se souvient  juste du discours macroniste qui voulait laver plus blanc que blanc.

    Chantre moralisant d'une nouvelle voie politique soit disant plus morale.

    Donneur de leçon alors que sa gouvernance a démarré par les démissions des Bayrou et compagnie pour problème judiciaro-financier.

    Au fait, le maquillage de Macron a lui, juste coûté 30 00 euros au premier  trimestre.  A ce stade, le prix de la poudre est bien Louis Quatorzien!

    Dans l'hexagone, rien de bouge...comme dans  le Guépard de Tomasi de Lampedusa: que cela  change un peu (  cela  se nomme la "révolution macroniste") pour surtout ...rien de change!

    En attendant l'indignation est à son comble.

     

                                                                          Sylvie Neidinger