Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Blog de Sylvie Neidinger - Page 236

  • Gens de rien ou sans-dents: comment nommer la pauvreté?

    L'expression "sans-dents" visuellement terrible pour signifier la pauvreté a récemment fait florès. A la Une de l'actualité. Elle a pu effectivement être exprimée par François Hollande dans le cadre privé de la plaisanterie avec son ancienne compagne ou d'autres. Cela fut confirmé hier dimanche 21 septembre  par Julien Dray, son ami.andré gueslin,gens de rien,sans-dents

    andré gueslin,gens de rien,sans-dentsL'occasion ici de  rappeler plus sérieusement le travail universitaire de fond du grand spécialiste de la question : André Gueslin,  actuellement  professeur d'histoire sociale contemporaine à l'Université Paris VII. 

    L'expression qu'il privilégie  lui, est "gens de rien".

    Ou "gens d'ailleurs et de nulle part'.

    Il a consacré plusieurs ouvrages à ce thème. Ce,  sur plusieurs périodes historiques: moyen-âge, XIXème , XXème. Avec des états descriptifs de la misère réelle et des analyses de la manière dont le pauvre est alors perçu par le corps social dans son ensemble.

    L'édenté(e) dont le souffle de vie pèse peu aux yeux des autres fait peur à l'imaginaire social !

    Le vagabond du XIXème physiquement repoussant n'est pas compris. Idem le précaire:"Répulsion et compassion sont les deux sentiments qui dominent la pensée sur les pauvres, qu'on les enferme dans des asiles, des hôpitaux ou des prisons ou bien qu'on les aide à domicile par l'intermédiaire d'œuvres caritatives de nature privée et souvent religieuse ou, au contraire, publique et laïque notamment à la fin du XIXe siècle"

    Pour le XXème siècle, l'historien met en exergue les constantes et les évolutions dans son ouvrage publié chez Fayard. Présentation:
    "Le progrès économique et social comme les thérapeutiques de lutte ont fait régresser certaines pathologies. La vieillesse et l’infirmité ne sont plus synonymes de chute automatique dans la trappe de la grande pauvreté. Le chômage est mieux indemnisé, et la perte de l’emploi n’implique plus une pauvreté quasi automatique.
    Il faut cependant nuancer fortement le propos. Dans tous les pays où le chômage progresse, la France en premier lieu, la nécessité de secours augmente corrélativement. Le chômage fabrique bien de la misère et entraîne l’exclusion. La disparition des vieillards des routes du vagabondage a fait place à l’irruption de jeunes qui ne réussissent pas à s’intégrer. Le nombre de familles monoparentales économiquement fragiles augmente. Dans ses formes extrêmes, notamment avec la montée des sans-papiers, l’immigration suscite la pauvreté.
    andré gueslin,gens de rien,fayard,misère,pauvre,sans-dentsOn le voit, ce monde comporte une multitude de catégories qu’il est difficile d’agréger sur les plans social et culturel. Dans une société où le travail reste une valeur centrale et le fondement du revenu, les mentalités sont-elles prêtes à tolérer cette masse de « gens de rien » perçus comme « inutiles au monde »

    La bibliogaphie de cet universitaire est fournie sur le thème de la pauvreté: un auteur à découvrir !

    Son interview radio.

    IMAGES ET REACTIONS CLASSIQUEMENT   NEGATIVES FACE AU PAUVRE 

              Accordez -moi  l'originalité de mélanger ici  France, Suisse, éditeurs    sur ce thème en signalant le livre publié aux Editions d'en bas, Vaud. Lutter contre les pauvres: les politiques face à la pauvreté dans le canon de Vaud, ouvrage publié cette année  de Jean-Pierre Tabin et René Knüsel.

    "Comment expliquer que la présence dans les rues de certaines villes de quelques dizaines de personnes qui mendient suscite autant de réactions négatives? D’où vient cette méfiance face à la mendicité? Pourquoi ce sujet est-il à l’agenda politique en Suisse et en Europe? Qui sont les personnes qui mendient à Lausanne? Comment vivent-elles?
    andré gueslin,editions d'en  bas,jean-pierre tabin,rené knüsel,vaud,nommer la pauvreté,gens de rien,fayard,misère,pauvre,sans-dents   Ce livre cherche à répondre à ces questions en explorant tout d’abord l’histoire de la pauvreté, de la mendicité et du vagabondage dans nos sociétés. Avec la sécularisation de l’assistance sociale, depuis le Moyen-Âge, l’idée que les personnes qui demandent la charité n’ont pas leur place dans la société s’est progressivement installée. Les auteurs proposent ensuite une analyse de la construction du « problème » de la mendicité par les autorités législatives, judiciaires et administratives en Suisse, et plus particulièrement dans le canton de Vaud.
       Au regard d’un traitement médiatique souvent caricatural, l’ouvrage présente enfin les résultats d’une enquête de terrain à Lausanne fondée sur des entretiens avec des personnes en contact avec la mendicité et avec ceux et celles qui la pratiquent, ainsi que sur des observations systématiques. En conclusion, selon les auteurs, aucune politique adéquate ne sera possible sans impliquer les personnes qui mendient comme des partenaires et des êtres humains à part entière."

    La lecture de la présentation de l'ouvrage par l'éditeur de Lausanne est intéressante car on constate les mêmes problématiques de réaction négative et de peur.

    La pauvreté est un sujet tout autant socio- économique que HYPER POLITIQUE évidemment.

    Un certain président  a effectivement toutes les craintes  sur sa "blague" et son impact social à long terme.  Car de ce type de  réalité, on ne rit jamais lorsqu'on est un gestionnaire professionnel du fait politique.

                                                                                      Sylvie Neidinger

     

     

    Jean-Pierre Tabin :professeur à la Haute école de travail social et de la santé EESP Lausanne (HES·SO).

     René Knüsel:professeur à la Faculté des sciences sociales et politiques de l’Université de Lausanne.

     Claire Ansermet :collaboratrice de recherche à la Haute école de la santé Vaud (HESAV, HES·SO).

     

    crédit images : copie web des Une des couvertures

  • Conférences de presse élyséennes 100% surannées

    Thierry Mandon s'est dit "consterné" par le "surréalisme le plus total" du format des conférences de presse présidentielles" peut-on lire à propos de celle du 18 septembre 2014.

    On partage totalement cet avis critique  sur le résultat consternant de tels raouts médiatiques. Mais pas sur les causes telles qu'il les décrit !

    En effet le secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat et à la Simplification met directement en cause les mauvaises questions des journalistes et seulement elles : trop facile !

    On n'épiloguera pas sur l'absence de réponse par le Président à certaines questions qu'il élude ou au contraire sur ses trop longues digressions ou ses réponses et son ton carrément dépressifs (voire sa manière inacceptable de signifier que le job est dur...)

    L'exercice complet sonne faux !

    La conférence de presse présidentielle  apparaît surtout totalement surréaliste aux yeux de... la presse étrangère notamment anglo-saxonne, plus mordante.

    Faux pour trois raisons:

    1) Il s'agit en fait   d'un acte de communication présidentielle. Le président (de droite comme de gauche ) démarrant souvent par un discours hyper long (voire ennuyeux)  et ensuite ne répondant finalement qu'à ce qui l'intéresse.

    C'est bien de  la  com',  pas la presse !

    2) F Hollande, spécifiquement,  commente souvent sa propre action plus en journaliste qu'en président. Même à cette conf de septembre. Dans le réel, il est très, très proche de la presse  telle évidemment "son" journal Le Monde (ex janvier 2014, )   Le 5 août 2013 le président se déplace pour manger à la rédaction du Monde C'est très étrange considérant la Séparation des pouvoirs. La profession de sa compagne Trierweiler etc. Le livre choc de VT le décrit comme tweetant en permanence avec 70 journalistes, acte bizarre et peu présidentiel !

    Plus que d'autres, à   ces conférences,  il apparait comme" le président des journalistes" qui parle aux français par cet intermédiaire.

    3) Il s'agit en fait  d'une cérémonie de la monarchie républicaine française.

    Tout un cérémonial déférent, dans le salon rouge d'apparat. Alerte à celui qui va poser une question dérangeante....

      Le 14 janvier 2014, c'est bien  un journaliste accrédité de la presse présidentielle qui fut autorisé à poser "La" question attendue, finalement très calibrée. La réponse ne fut d'ailleurs pas très instructive...

    Les professionnels de la presse si nombreux sur place (de 350 à 400 c'est énorme)   peuvent aller jusqu'à s'auto-censurer puisqu'au final, rien de très vivifiant  n'en ressort. Les journalistes apparaissent même dans ce cadre   avec l'image gênante d'un "corps intermédiaire" révérenciel et complaisant. Un écran miroir.

    Thierry Mandon a parfaitement raison de souligner combien est inintéressante cette sempiternelle  question de savoir si l'actuel président va se représenter en 2017. Une demande  qui intervient en permanence dans les débats journalistico-politiques  hexagonaux.

    Comme si le plus fondamental pour tous n'est pas tant de savoir comment l'actuel roi dirige mais surtout qui sera le monarque suivant !

    Cela se passe ainsi dans le Palais Présidentiel de l'Elysée.

    Effectivement, la réunion président/presse  n'est absolument pas une conférence de presse mais bien  un rite suranné, obséquieux, bavard complètement démodé de la Vème république.

    A réformer et simplifier pour devenir une...vraie conférence de presse  !?

    Mais,pour devenir une vraie conf' type Maison Blanche, encore faudrait-il, M Mandon, changer tout le système et non simplement le jeu des questions !

     

                                                             Sylvie Neidinger

     

    Cité par TDG

     

     

  • Trierweiler et son ..."Peste-Seller" !!

    Magnifique titre journalistique qui résume tout en deux mots.

    Trouvé par le magazine people Grazia.

     Pesticide,  la dame !

    Elle signale à... plusieurs reprises qu'elle vient de son  HLM, immodeste dans cette lourdeur...Etonnante aussi à rejeter toute responsabilité sur l'autre. A la lire, elle était une mère de famille, épouse heureuse que Hollande est venu  séduire ! Exagéré tout de même...

    "Merci pour ce moment" est bien un best-seller écrit par une véritable  Peste mais  qui avait toutes les bonnes raisons de le faire: son ignoble répudiation médiatique par un cinglant communiqué de la part du conjoint...menteur car infidèle en plus.

    Boomerang. Fin explicative du Peste-seller" le président a résumé notre histoire en dix-huit mots glacés qu'il a lui-même dictés à l'AFP. Ces pages en sont la réplique."

    Réplique atomique !

    Les femmes, touchées dans leur féminisme lié à un tel comportement présidentiel masculin machiste et brutal  s'arrachent le livre...ce n'est pas un hasard.

    La dame fut logistiquement redoutable.

    Ni l'Elysée, ni aucun service secret n'avait vent de la publication ! Le Président de la République l'apprend en même temps que tout le monde sur tweeter.

    La super peste fut super pro: magistrale. Une véritable affaire d'état.

    Le scénario d'un film évidemment.

                                                                Sylvie Neidinger

                                           

                                                                   

     

  • L'Etat islamique est un dommage collatéral de l'invasion US de 2003

    Piqûre de rappel le jour de la conférence internationale pour la sécurité en Irak , à Paris contre l'Etat islamique à Paris (15/9/14)

    Juste....rappeler  le rôle occidental, certes indirect, dans la création de cette nébuleuse !

    Les 3/4 des réserves  pétrolières mondiales se situent au moyen orient.

    Dans sa volonté de maîtriser cette ressource (projet de "reconfiguration")  les USA sous la présidence G Bush ont commis en 2003 une invasion ultra directe avec  carrément la nomination  directement coloniale (même pas "néo coloniale") d'un gouverneur, Jay Garner puis Paul Bremer, non musulmans et proches des israéliens.

    Une direction impensable pour les mentalités locales.

    Commence pour l'Irak un processus de chaos. Organisé ? (=théorie du chaos volontaire) ou non?  (=dommage collatéral involontaire )  le résultat est le même:  une lente descente dans l'enfer de la guerre civile entre communautés sunnites (qui ont alors perdu le pouvoir) et chiites au pouvoir, démographiquement plus nombreux.

    Enfin en apparence. Car ce sont les nouveaux maîtres américains  non musulmans -c'est important- installés dans les palais présidentiels de la zone verte qui décident.

    Le  pays "entre les deux fleuves" compte parmi les plus riches du monde. Oui l'irakien est un citoyen parmi les plus riches du monde si on divise les réserves du sous-sol par le nombre d'habitants

    Mais l'état organisé une fois  disparu -  feu laïc et militaire -plonge dans les affres d'une guerre communautaire en parallèle de la montée d'une voie qui n' existait pas localement et qui capitalise, maximalise la colère sunnite plus ou moins extrémiste: les jihadistes s'organisent autour d'Abu Musab El Zahrkaoui.


    http://www.marianne.net/Moyen-Orient-quand-la-deraison-du-plus-fort-fait-loi_a214857.html

    On se rappelle du scandale du traitement des prisonniers irakiens dans la prison d'Abu Graib. Tellement de choses à écrire...

    Une autre prison fait aussi parler d'elle, Guantanamo, cette épine au pied de l'Amérique. Epine car les USA vantent l'installation du  droit démocratique pour justifier ses interventions mais maintiennent un système d'emprisonnement hors droit dans ses limbes.

    Le peuple américain a toutefois des doutes sur l'engagement irakien qui n'a pas l'assentiment populaire.

    L'armée  sous la présidence de  Barack Obama a depuis retiré ses troupes (sa promesse de campagne  réalisée). Mais de nombreuses bases maillent le proche orient.

     C'est bien cette  histoire américano-irakienne initiale qui revient en boomerang  avec Da'ech, l'état islamique.

    Abu Bakr El Baghdadi, qui lance le jihadisme localement est un ancien justement de la prison extra territoriale basée à Cuba. Lors des odieuses décapitations médiatisées récentes, les sujets sont habillés d'orange. La référence à Guantanamo est très limpide.

    BOOMERANGdaech,état islamique,irak,invasion 2003,us,dommage collatéral

    Un excellent documentaire  montre parfaitement combien  la naissance et montée du jihadisme est totalement liée à l'intervention occidentale US en Irak de 2003 puis son passage en Syrie.

    Ces groupes  prenant à chaque fois des dénominations différentes. 

                                                      SN


    http://www.dailymotion.com/video/x20dsur_comprendre-la-montee-en-puissance-de-l-eiil-en-5-minutes_news

    ou plus complet :

    lemonde.fr/proche-orient/article/2014/09/15/origine-nombre-financement-l-etat-islamique-en-cinq-questions

     

    daech,état islamique,irak,invasion 2003,us,dommage collatéral

     

                            

                                 

     

     

     

     

     

     

     

                                      

  • Grand cinéma actuel de Francois Hollande. En 2012 il soutenait les terroristes d’Al Nosra. Quel retournement de veste!

     « Al Nosra fait du bon travail » .....citation de L Fabius 12/12/2012 à Marrakech lors d'une réunion d'opposants et  citée dans le Monde du 14/12 2012.

     Impressionnant virage de bord de la France par son Président de la République et son ministre des affaires étrangères.

    Extrêmement étonnant cet actuel activisme anti-jihadistes de F Hollande avec voyage en Irak et organisation de conférence..

    Le français se veut  et se présente médiatiquement comme un des leaders qui combat tellement Daesh!

     Certes il vaut mieux tard que jamais. Sauf que le président Hollande a bien participé, très activement à la mise en place de ces mouvements coupeurs de tête type Al Qaida. Confirmé par les mises à dispositions d'armes et  la parole de son ministre des affaires étrangères.

     En décembre 2012 quand les américains décident de placer  Jabet Al Nosra sur la liste onusienne  des groupes  terroristes, la diplomatie française accepte mal de se séparer de ceux qui selon elle "font du bon boulot" ( on rêve.....) Pas d'accord, Laurent Fabius au nom de la diplomatie française socialiste défend les jihadistes " ! Il affirme ceci  :"tous les arabes sont vent debout -contre cette décision américaine d'ostraciser Al Nosra-parce que sur le terrain ils font du bon boulot" selon lui. Américains alors critiqués par la bouche du ministre Fabius. 

    Tous les arabes en l'occurrence,  c'est Qatar et Arabie Saoudite, des Etats activistes pro- islamistes.

    Une France extrêmement proche du Qatar, ce grand fournisseur, financeur  des jihadistes. La phrase de Fabius est sémiologiquement intéressante. Elle décèle le fait que    le Qatar semble bien  piloter la politique étrangère de Paris?

     Les spécialistes qui suivent les dossiers  Syrie /Irak le savent. Georges Malbrunot sur son blog  avait souvent  évoqué cette diplomatie française fabiusienne qui donne le tournis. Frédéric Pichon également.

    Idem, ce blog Neidinger  non spécialiste mais qui suit l’actualité du P.O entre autre.

    Mais encore faut-il le prouver au grand public. Le dire ne suffit pas.

    Il fallait retrouver la source. Bizarrement google ne donne pas trop d’occurrences a posteriori sur ce thème "Fabius Marrakech réunion du 12 et 13 /12/2012."

    J’ai donc  retrouvé  l’article du Monde daté exactement du 14 décembre 2012.C'EST ENORME Laurent Fabius annonce au Maroc 12/12/2012 que AL NOSRA (rappel=al Qaida) FAIT DU « BON BOULOT »!!!

     

    Le monde 14 decembre 2012 Fabius al nosrah 001.jpg

    Ce soutien est assez  ignoble venant d’une démocratie.francois hollande,al nosra,laurent fabius,jihadistes,irak,retournement

     Bizarrement aucun média sérieux ne fait actuellement  son travail, aucun rappel, aucune mise en perspective à voir François Hollande se muer aujourd'hui  en... défenseur des minorités chrétiens irakiens et yazidis!

    Président de  la République  qui a participé à l’ armement, la  formation, le renseignement   des opposants islamistes en Syrie dont  les branches jihadistes.

    Ce, alors que les coupeurs de tête avaient en plus  déjà  largement exécuté en Syrie  avant que Fabius ne prononce son scandaleux soutien. Dont plusieurs crucifixions, têtes coupées, foies mangés  de... minoritaires (chrétiens, alaouites et autres.)

     Et aucun média ne le souligne aujourd'hui . Tout va donc très bien dans le meilleur des mondes.

                            FRANCOIS HOLLANDE HABITUE DE LA VOLTE FACE

    Conclusion:  si le retournement économique promis en mai 2014 par François Hollande n’est jamais arrivé,  si son retournement de vie privée a sidéré la France (qui  le croyait avec Valérie alors qu'il était avec Julie !)  son retournement diplomatique au Proche-Orient autour   son aide directe aux mouvements terroristes (Al Nosra)   désormais devenus ses ennemis au  Proche-Orient est totalement spectaculaire !

    Il y a surtout une grande indécence morale à vouloir prendre le leadership mondial anti- jihadiste dans ce contexte spécial d'avoir favorisé leur installation en Syrie !

                                                                 Sylvie Neidinger

    francois hollande,al nosra,laurent fabius,jihadistes,irak,retournement

     

     

     

     

     

    Le texte du Monde papier du 14 décembre 2012 Exactes citations de L. Fabius entre guillemets:

    (...)En revanche, la décision des Etats-Unis de placer Jahbat Al-Nosra, un groupe djihadiste combattant aux côtés des rebelles, sur leur liste des organisations terroristes a été vivement critiqué par des soutiens de l'opposition. M Fabius a ainsi estimé, mercredi que "tous les Arabes [présents à Marrakech] étaient vent debout contre la position américaine , "parce que sur le terrain, ils font un bon boulot."

    "C'était très net et le président de la Coalition était aussi sur cette ligne a ajouté Fabius.

    La reconnaissance de l'opposition va-t-elle s'accompagner d'un soutien militaire (..)