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Le Blog de Sylvie Neidinger - Page 310

  • David Douglas Duncan à mon bras gauche: Vietnam, Vietnam!

     Dieu, que le hasard du destin est puissant !!

     En choisissant de visiter  l’expo « Picasso à l’œuvre dans l’objectif de David Douglas Duncan » ce vendredi 1er février à Genève (vite avant la clôture définitive du 3/02) j’avais sans le savoir, choisi de visiter le Musée d’art et d’histoire…en même temps que le célèbre photographe.

    P1060944.JPGdavid douglas duncan,picasso,musée des art et de l"histoire,geneve,marines us,neidingerUne inconnue dont le sourire illuminait encore son visage me dit spontanément en me croisant «Duncan est dans les locaux. Il a été applaudi à la cafèt  !»

    Je refais vite  un tour de piste muséal : trop tard à 5 mn près. Envolé, l'oiseau…Dommage.

    Sa présence à l'intérieur de l’expo fut certainement   du pur bonheur intellectuel pour ceux qui eurent la chance de l'accompagner. En effet, elle court-circuitait le Temps.

    Dans les années 50 (1956 exactement) il avait  photographié Picasso en acte de création des Baigneurs  à la Garoupe -entre autres -dans la première « maison » de ce tableau, la villa California à Cannes.

    Duncan se  retrouvait ce vendredi 1er février 2013 face à la même peinture hébergée  dans son actuel foyer: le Musée genevois où l'oeuvre est entrée par donation de Paloma.

    Face à  ses propres clichés. Des souvenirs pour lui. De l'Histoire de l'Art pour nous.

    Enchevêtrement de temporalités.

    La présence du photographe a certainement rendu sa visite  carrément ethnologique pour ceux l'accompagnant. Dommage d’avoir raté cela.

                                                IMMENSE FORCE DE LA DOUCEUR DE DUNCAN

     Quelle ne fut pas ma surprise, en sortant de le voir. Lui. Oui.  Accolé au mur d’accueil, à droite, direction la sortie. Seul. Un mur bienvenu pour le soutenir  du haut de ses 97 ans  portés par deux béquilles.

    Je lui demande l’autorisation de le photographier. Il accepte.

    C’est tout naturellement que je lui tends mon bras  pour descendre le long escalier  en direction de son taxi.

    Fort heureusement, les marches du Musée genevois sont nombreuses...

    Très rapidement, je lui dis être impressionnée d’avoir à mon bras – côté gauche, côté cœur -une légende du siècle !

    Il fait une pause et me regarde très directement en toute simplicité, en toute bonté presque  amicale, déjà.

    Il me répond : « VIETNAM, VIETNAM » Pas de référence spontanée à Picasso.

    Je continue alors «  le monde est toujours en guerre malheureusement. L’amour n’a pas prévalu » On se comprend. Il sourit.

    Il était alors inutile de casser ce moment magique par une parole supplémentaire. La question que je comptais lui poser à savoir «  Picasso était-il un ami difficile ? »  devenant parfaitement superflue.

    D’autant que la réponse est largement prévisible :

    1) Ami avec  Picasso, il était impossible qu’il le critiquât car on ne critique pas un ami !

    2)  Picasso était évidemment un ami, un mari, un père, un amant …très difficile. Sans aucun doute.

    3) Mais l’épaisseur humaine de Duncan fut si forte qu’il a réussi à apprivoiser le Minotaure au point de le photographier jusque dans sa baignoire...

    P1060940.JPG

     Arrivés sur le parvis, il me vient un geste maternel. Filial serait plus exact. J’enferme sa main entre mes paumes, à plusieurs reprises. Emotion.Non je ne cherchais pas à capter une quelconque aura du type «  cette main que je tiens, a salué Picasso » Cela eut été parfaitement mégalo.  Et inexact. Car elle   n’appartient qu’à lui !

     La main enserrée était en fait celle qui a ...porté le boîtier de l'appareil photo et dont l’index a appuyé des centaines de fois  sur le déclic : reporter de guerre, aristocrate du métier ! Grand témoin de l’enfer rendu sous forme  humaine sur terre…

     David Douglas Duncan monte doucement dans son taxi. Omission de prendre l’ultime photo d’une scène intéressante: le taxi et le Musée dont les escaliers devenus  plus célèbres pour moi que ceux de Cannes !

     Une  fois le photographe  parti, je reste  sur place à réfléchir. VIETNAM, VIETNAM tourne en boucle.

    DUNCAN ET PICASSO, DEUX ETRES UNIS PAR CE QU’ILS DETESTAIENT : LA GUERRE. Bien évidemment, les deux compères, monstres du XXème siècle étaient amis au point que Duncan a publié plusieurs ouvrages en mémoire de Picasso.

    Question: ces deux célébrités forment-elles un" couple artistique"? La terminologie  que je choisis au final appartient au vocabulaire de l’archéologie: celle des PAREDRES!

    A y réfléchir, une parfaite "opposition symétrique  complémentaire" unit les deux artistes-témoins, quelque peu Janus et démiurges. Parfaits "alter ego".

    Du structuralisme pur:

    * Picasso créé dans un univers interne  protégé, entouré d’enfants, de femmes et d’amis. Atelier photographié, grand capharnaüm débordant de toutes oeuvres posées jusqu'au sol.

    Duncan créé en externe, en ambiance hostile, en se mettant en danger dans les pays les plus lointains.

    *Picasso extirpe l'acte  créatif  de sa main, de son intérieur, de sa vue, de sa mémoire, de sa sensibilité. Il peut recommencer la même courbe un jour et le lendemain.

    Duncan, s’il rate un cliché,   ne peut le recommencer car le monde vit et ne l’attend  pas.

    *Picasso agit avec   la matière, la couleur.

    Duncan finalise sur papier glacé.

    *Picasso est un démiurge du temps. En dessinant un visage à la fois de face et de profil, il intègre deux temporalités.

    Duncan capte le monde au centième de seconde d’ouverture et d'obturation de son objectif.

                                                                  **

    Complémentarités opposées : ils sont , en fait, les deux faces d'une même  feuille... plate. La feuille, support d'information visuelle autour d'une thématique majeure: le PACIFISME.

    *Picasso fit entrer la  3 D sur un espace plat (cubisme, Demoiselles d’Avignon) Le peintre réussit à faire cohabiter deux plans abstraits sur une même toile.

    Les photos présentées à  l'expo  de Genève sur "Picasso créant" montraient d'ailleurs combien l'artiste aimait à fabriquer des sculptures, en réel   au préalable du rendu plat  dans son processus créatif :femmes aux bras écartés par exemple, de tous matériaux, cartons, fer.

    3D  pour mieux  coucher leur représentation sur une toile plate comme finalité qui l'intéresse.

    *Duncan, lui, photographie le monde par définition en volume et le présente sur la feuille-cliché.

    DEUX PAREDRES UNIS PAR UN PACIFISME SINCERE

    Finalement, voici le moteur majeur de leur acte créatif. Chacun de ces Géants du Siècle avec le choix de ses propres armes....son art propre,  la photo ou le graphisme a exprimé   la même exécration  vitale de la guerre.david douglas duncan,picasso,musée des art et de l"histoire,geneve,marines us,neidinger

    Duncan s’introduit chez Picasso en 1956. Cinq ans avant, en 1951, il avait publié « This is war » livre de dénonciation dont les bénéfices sont donnés aux veuves et orphelins des Marines US.

    Né en 1916, au cœur de la première guerre mondiale,  reporter de guerre pour l’armée US, devenu reporter pour Life, Duncan sera un témoin de la seconde guerre mondiale, de  la guerre de Corée puis de celle du  Vietnam. Et du moyen-orient.

    Picasso lui,  peint Guernica en 1937, de colère et de rage face aux bombardements qui  tuent les innocents. Il conçoit  sa Colombe de la Paix en 1949  à l'occasion de son adhésion au Conseil Mondial de la Paix. Il reçoit à ce titre un prix international de la paix.

    Le message des deux  parèdres, Picasso et Duncan, profondément anti-guerre  n’ a pas encore été entendu. Ni appliqué.

    Mais il est toujours là pour ceux qui savent écouter, en avertissement lancinant prononcé de la voix la plus douce : Vietnam ! Vietnam!

                                        Sylvie Neidinger

     

    Souscription publique pour les clichés originaux de Picasso en action

    Musée d'art et d'histoire de Genève,

    Crédit images photo   ©Neidinger Autres=captures d'écran (dont exhibition. University of Texas Austin)

     

    DUNCAN ARTICLE 1 du 29/1/2013  MAH: souscription publique pour des clichés de "Picasso à l'oeuvre" - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

    DUNCAN ARTICLE 2 du 5/2/2013 David Douglas Duncan à mon bras gauche: Vietnam, Vietnam! - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

    DUNCAN ARTICLE 3 du 8/6/18 David Douglas Duncan, photojournaliste (rencontré à Genève) décède: ô Vietnam! - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

     

     

     

  • NOTA BENE, l'expo ROUSSEAU MUSICAL prolongée jusqu'au 29 juin

    expo nota bene,jean jacques,neidinger,tante suzonrousseau,geneve,françois jacobNOTEZ BIEN. L'information non encore officielle a été donnée de source sûre. La Bibliothèque de Genève accueille la prolongation de Nota Bene jusque fin juin.

    François Jacob, commissaire de l'expo consacrée aux liens entre  Rousseau et la musique a transmis cette nouvelle à l'occasion de sa "midi-conférence" de vendredi dernier, 1er février 2013, à la Maison de Rousseau. Une conférence de presse suivra.

    Son intervention à la MRL  fut la quatrième sur cinq,  intitulée ce jour là  "Vingt ans de querelles".

    Avec Nota Bene, les amateurs peuvent mieux resituer le contexte de l'époque grâce à cette approche multimédias par QRcodes (que le philosophe aurait adoré..).

    Au delà des chants de " Tante Suzon ", douce voix qui initia le futur philosophe à la musique, cette expo décrivant  ses liens avec l'univers sonore était plus que nécessaire. Elle est maintenant prolongée !

    L'encyclopédiste évidemment avait  mis son grain de sel en inventant un nouveau système de notation. Normal: il vivait -aussi- de la copie musicale. Ce pragmatique a voulu simplifier le système! C'était bien le minimum à attendre de l'Esprit universaliste...

    Bien entendu, Rousseau a également participé aux Querelles (des Bouffons) de son temps entre les partisans de la musique française et de l'italienne. Cf:sa "Lettre sur la musique française "de 1753.

     NOTA BENE est d'expression  multimédias: textes , images, musiques...Voire bien au delà. Je veux parler du média...François Jacob! expo nota bene,jean jacques,neidinger,tante suzonrousseau,geneve,françois jacob Car cet érudit  Directeur de l'Institut Voltaire, donne des conférences associées - qui éclairent des aspects particuliers du Rousseau musical. Et produit un ouvrage avec Nicolas Morel intitulé...Nota Bene, de la musique avec Rousseau aux Editions La ligne d'Ombre.

    Gluck était cité ce vendredi. Nota Bene présente  effectivement l'ouvrage Armide, objet de la controverse, en vitrine. Point et contrepoint. Notes qui se répondent. Pour une partition harmonieuse car coordonnée.

                                      Sylvie Neidingerexpo nota bene,jean jacques,neidinger,tante suzonrousseau,geneve,françois jacob

    www.m-r-l.ch

    jeudi_midi_2012_2013_1.pdf (infoclio.ch)

    ROUSSEAU sur #blogsylvieneidinger:

    5/7/2012 Banquet républicain à Genève. Lettre à Rousseau, premier Indigné. - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

    2/2/2013 NOTA BENE, l'expo ROUSSEAU MUSICAL prolongée jusqu'au 29 juin - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

    13/12/2018 PROMENADE ROUSSEAU, GENEVE

     #blogsylvieneidinger,#geneve,jean-jacquesrousseau,#mrl,#notabenerousseau,#françoisjacob,#jeanjacquesrousseau,#rousseautantesuzon

  • La Fabrique de l'intime

     L’ouvrage publié en ce mois de janvier  chez Robert Laffont  par l’universitaire Catriona Seth tient du féminisme de bon aloi : il donne à lire les textes de douze "dames"   nées entre 1675 et 1777.

     Le livre évoque  des femmes,  chères  bavardes…

     Pas  celles évoquées dans la maxime  «  derrière le grand homme cherchez la femme » cet être  pygmalion caché derrière  le masculin . Caché où ?  Dans l’alcôve   évidemment…comme épouse ou maîtresse. Sous- titré «  Mémoires et journaux de femmes du XVIIIème »  le corpus ici  réuni présente le grand intérêt d’avoir donné la parole  à quelques unes de  classes sociales et nationalités  différentes.fbrique intime 001.jpg

    Celles qui ont aimé   lire, écrire, tenir un salon littéraire ou simplement fréquenter un « cabinet de lecture » cette première bibliothèque.

    Qui en fait, ont utilisé  leur « temps de cerveau disponible » à produire-chose insensée pour les écervelées du deuxième sexe !- du sens.

     Aristocrates telles Isabelle de Bourbon-Parme, femmes du peuple comme  Victoire Monnard petite employée sous la révolution ou actrices telle  Mistriss Robinson qualifiée de « plus belle femme de son époque » 

    Toutes écrivains de talent.

    LA SUISSE EN FORCE DANS CE LIVRE

    L’Helvétie est citée à multiples reprises évidemment par l' entrée- clef du Siècle des Lumières : Rousseau que ces dames se plaisent à lire ou critiquer.

    Mais aussi les Necker ces  protestants lémaniques  qui font  carrière  à Paris dans la finance  ou ...oeuvre littéraire côté femme: la mère et  la fille -unique!

     Louise-Suzanne  Curchod, fille d’un pasteur vaudois et de son épouse huguenote «très  instruite , élégante et jolie la jeune femme fait les délices de la bonne société lausannoise » (p255) Devenue   Necker, elle va tenir l’un des salons parisiens les plus courus.

    Sa fille Anne-Louise Germaine Necker,  baronne de Staël-Holstein, publie, elle, « Mon journal » non sans raillerie de la part de son banquier de Papa lequel  la qualifie de « Monsieur de Saint-Ecritoire » ! Drôle de masculin…

    Un auteur présenté par  Catriona Seth intéresse particulièrement: la versaillaise Aimée Guichelin, fille de gens modeste exceptionnellement précoce (poète)

    Un aristocrate suisse, M Steck (p 994) éperdu d'amour fera tout pour épouser en 1797 celle qui, socialement si lointaine devient  la femme de sa vie. Les écrits de Aimée  Guichelin-Steck interpellent par la modernité des thématiques abordées. Comme rédiger combien  en tant que femme il est difficile  d' écrire et d'assumer toutes les tâches ! A l'époque, déjà...

     "Berne 24 février 1799. Depuis que j’ai écrit les pages précédentes, quelques évènements de ma vie ont eu lieu Une petite révolution politique  nous a rendus à nos foyers  et au bonheur, je suis devenue mère » Le gouvernement de la République helvétique pour lequel son mari est Secrétaire déménage en effet de  Aarbourg à Berne, chez eux. Devenue veuve d’un mari aimé, elle  saura taire cette douleur. Elle doit travailler. Mais, grande âme, se refusera à rédiger de la poésie sur commande  « ce qui équivaudrait pour elle à se promener dans la rue en sous-vêtements » Parole...concrète. Opinion ferme.

    Elle n’a pas consacré tout le temps nécessaire à sa compétence d’écrivain. Maîtrisant plusieurs langues dont excellemment l’allemand elle pratiqua la traduction sans que son nom n'apparaisse toujours. La versaillaise devenue suissesse fera connaître Jean de Müller, Bonstetten, Boutewek...Elle deviendra de ce fait un « passeur de culture"

     Aimée Steck-Guichelin ne se donne en apparence d’autre destination qu’elle-même. C'est la définition des écrits intimes ! Or les conseils de cette Grande dame, ses observations sur le genre humain n’ont pas pris...  une ride.

                                                                              Sylvie Neidinger

     "La fabrique de l'intime" par Catriona Seth Robert Laffont Bouquins ISBN 9782221109717

    Catriona Seth , spécialiste des idées au siècle des lumières offre un ouvrage documenté sur 1200 pages, avec index, bibliographie.seth.GIF

    Elle est professeur de littérature française à l’Université de Lorraine (après Rouen)et professeur associé  au département d’histoire de l’Université Laval Québec      .   

     Complément de lecture suggéré:

    -« Une singulière famille Jacques Necker, Suzanne Necker et Germaine de Stael », Paris, Fayard,1999 par Jean-Denis Bredin.

    -Article "Les Réseaux franco-helvétiques de Mme Steck-Guichelin »Catriona Seth

    -« Les Ecrivains suisses alémaniques et la culture francophone au XVIIIème siècle » actes du Colloque de Berne 24-26 novembre 2004, Genève, Slatkine 2008 p.371-380

  • Sumo en lutte signalé rue de la Corraterie. Contre qui?

    "Puissant". Massif pourrait-on dire. Comme un sumotori, un vrai. Surprise au détour d'une rue genevoise de croiser une telle masse musculaire humaine de plus de deux mètres !sumo

    Street Art ??? Pas vraiment. Oui, l'oeuvre appartient bien  au domaine de l'Art. Oui, elle est localisée dans la" Street Corraterie". Oui, elle est exposée  d'une manière éphèmère. Trois critères majeurs du Street Art.

     En réalité, en s'approchant, on découvre la plaque de l'artiste Alexandra Gestin.véritable groupie de la thématique japonisante. Et adepte de l'hyper volume.sumo

    Ce sumo albinos 3D  appartient bien  à l'univers des galeristes.

    Mais en expo " total open space"

     

    Renseignement pris, la galerie Bel Air Fine Art est invitée tout à fait officiellement à exposer régulièrement  sur le large trottoir  de sa devanture, au 7.sumo

    Excellente idée car le promeneur s'offre une réelle  expérience de rencontre créative en tournant autour du  lutteur japonais de résine toute blanche et brillante.

    Objet à physionomie humaine mais hors norme visité sous toutes ses coutures... Cuisses et fessiers bovins. Corps déformé. Comme les vrais sumotori. Ceux que dans la vraie vie personne n'a jamais rencontré.sumo

    Mais qui est le challenger du terrifiant asiatique prêt à la bagarre rituelle  imminente ?

    De quel passant  le lutteur japonais est-il en attente dans cette rue de la Corraterie? Vous ou moi? ( je préfère d'ailleurs vous que moi )

    Il est tapi. Prêt à bondir. A détendre son ressort. Inquiétant.

    sumo

    Au fait, le combat est inégal puisqu'en regardant bien, ce  Japonais traditionnel et naté  est déjà plaqué au sol, immobilisé à mort par des fers.

    -Certes pour éviter le vol.

     Les voies  de Genève recèlent de bonne surprises.

    Insolites et volumineuses. Sayonara.

                                                      Sylvie Neidinger

    sumosumo

    sumo

    sumo

    sumo

  • MAH: souscription publique pour des clichés de "Picasso à l'oeuvre"

    Le Musée d'art et d'histoire de Genève lance un appel à don pour réunir les 200 000 CHF nécessaires à l'achat de tirages originaux de  David Douglas Duncan.

    picasso,musee d'art et d'histoire de geneve,ville de geneve,david douglas duncan

    Cinquante photos retracent visuellement le processus de création du tableau "Baigneurs à la Garoupe"offert par la petite fille de l'artiste,  Marina Picasso en 1984.

    picasso,musee d'art et d'histoire de geneve,ville de geneve,david douglas duncanLe photographe noué par l'amitié aux côtés du peintre, a donné à la postérité, en cette nuit du 11 juillet 195, villa La Californie   des instantanés inestimables en  vingt-et-un clics de l'action créative du Maître du XXème siècle.

    Un trajet intéressant: du haut à gauche au bas à droite.

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     Acquérir les clichés témoins pour les faire entrer dans les collections permanentes est le projet d'une Ville. La souscription est ouverte jusqu'au 28 février 2013 prochain.picasso,musee d'art et d'histoire de geneve,ville de geneve,david douglas duncan

     Musée d'Art et d'histoire de Genève

     L'occasion de rappeler l'existence du Pass des Musées d'art et d'histoire qui donne accès à toutes les expos pendant une année et qui est valable de janvier à janvier.picasso,musee d'art et d'histoire de geneve,ville de geneve,david douglas duncan

                                                             Sylvie Neidinger

     

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     RESULTAT DE SOUSCRIPTION  OK !  AVRIL 2013

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    DUNCAN ARTICLE 1 du 29/1/2013  MAH: souscription publique pour des clichés de "Picasso à l'oeuvre" - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

    DUNCAN ARTICLE 2 du 5/2/2013 David Douglas Duncan à mon bras gauche: Vietnam, Vietnam! - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

    DUNCAN ARTICLE 3 du 8/6/18 David Douglas Duncan, photojournaliste (rencontré à Genève) décède: ô Vietnam! - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

     

    photo=capture d'écran