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court-métrage

  • Annecy, deux courts métrages suisses en compétition: Laurence Bonvin et Milva Stutz

    Off-Limits comme son nom l'indique présente des oeuvres particulières parfois bizarres.
    Laurence BONVIN présente sa vision du glacier ALETSCH NEGATIVE
    Vision écologique négative du plus grand glacier des Alpes appelé à disparaître progressivement: un voyage "visuel et sensoriel au coeur du glacier"  Une production suisse de 2019, 11mn30. Photos et vues réelles. Son : Bojan Milosevic Et de glace il devint eau...
     
    Laurence Bonvin est issue de l'univers de la photo, formée à l'Ecole Nationale Supérieure d'Arles ENSPA. Ici la photographe réalisatrice valaisanne  fait voyager au coeur minéral du glacier
     
    Aletsch Negative
     

    L'autre court-métrage est intitulé MY DEAR LOVER , "Un personnage en manque de caresses. L'amant tant désiré représente peut-être un corps imaginaire sur lequel se jouent les inquiétudes autour des relations entre humain et non-humain"

    Voix off, film curieusement cérébral: ode à la prothèse de...l'absent, ode à la main.

    Une réalisation de Milva STUTZ. Année 2019. Durée : 09 mn 57  Technique: ordinateur 3D et pâte à modeler. Couleurs. Public adulte et jeune adulte.

    Générique Réalisation, production, direction artistique, scénario,décors, montage : Milva STUTZ

    Animation : Sandro Lochau, Alessandro Holler, Milva Stutz

    Compositing : William Crook, Milva Stutz

    Musique, son : Roland Widmer

    Voix : Nathalie Stirnimann

     

    My Dear Lover
     

    Ces oeuvres suisses donnent à voir deux univers pratiquement opposés.

    Celui de Laurence Boivin exprime le  réel haut placé les glaciers alpins et leur devenir, pris en photos. Posant les questions écologiques actuelles.

    Celui de Milva Stutz, portail  de l'intime, univers imaginaire repris par 3D avec la technique  plastique de la pâte à modeler.

    Intéressant!                                      Sylvie Neidinger

                                                       

  • Le Web dans la diffusion des courts-métrages d'animation

    Une fois le film produit encore faut-il le diffuser....mifa,conférence,ulrich wegenast,laurent crouzeix,nicolas thepot,pascale faure,canal+,web,court-métrage,animation

    Cet article clôture la série Anim'Annecy 2014  par une réflexion sur les perspectives de diffusion. Avec les bouleversements induits par et pour le net.

    La synthèse de cette conférence Mifa 2014  est disponible.Ou " The role of the Web in diffusion of short animation films."

    mifa,conférence,ulrich wegenast,laurent crouzeix,nicolas thepot,pascale faure,canal+,web,court-métrage,animationLors de la conférence, de nombreuses réalisations du net ont été présentées.

    A commencer par la très importante émission net et tv produite par Canal + :  l'Oeil de links, un magazine collaboratif qui fait remonter du contenu par l'internaute.

    Ulrich Wegenast présente un expérimentation allemande Online Animation Library une collaboration à 10 000 clics entre bibliothèques de Stuttgart et le festival d'animation de cette ville du Bade-Wurtenberg.

                 GRATUIT WEB ET PAYANT  TV, A LA FOIS: C'EST INCOMPATIBLE!

    Le débat-non résolu!- portait sur le différentiel entre la gratuité du web et la non gratuité de la diffusion Tv ( respect du droit d'auteur"

    Extrait du débat :mifa,conférence,stuttgart,annecy,série du blog neidinger,ulrich wegenast,laurent crouzeix,nicolas thepot,pascale faure,canal+,web,court-métrage,animation

    Pascale Faure ajoute que les moyens de production et les prix sont différents sur le Web. Elle précise que les contenus pour la télévision ne sont jamais gratuits, tous les films qu'ils diffusent sont rémunérés, y compris pour L'Œil de links. "Il était incontournable pour nous d'avoir une émission qui relate toute la richesse que nous pouvons trouver en ligne. Nous sommes dans un bouleversement total de nos façons de travailler et de la manière dont nous arrivent les films. Nous regardons toujours où en est un film sur le Web quand nous l’achetons, et nous demandons des droits exclusifs avec des territoires précis. La nouvelle génération d'animateurs n'a pas la culture de la télévision exclusive. Leur but est de faire un maximum de vues, d’être connus et d'aller dans les festivals. Certains refusent d'enlever les films de leurs sites Web, quitte à les vendre moins chers, et beaucoup attendent que les droits s’arrêtent pour pouvoir reprendre leur contenu et le poster", déclare-t-elle.

    Laurent Crouzeix pense que beaucoup de nouveaux réalisateurs font de l'autoformation et de l'autoproduction sur le Net et qu'ils ont du mal à déchiffrer le monde des festivals, la vie d'un film dans les mains d'un distributeur ou sa carrière quand il est diffusé sur des chaînes de télévision. En tant que programmateur du festival de Clermont-Ferrand, il est plus impressionné par les dizaines de milliers de gens qui viennent à Annecy que par les millions de clics sur YouTube

    Mme Faure, responsable des programme courts de Canal + avec son grand sourire a toutefois évoqué fermement cette génération de réalisateurs qui veulent tout:  la diffusion payante sur les chaînes mais sans exclusivité c'est à dire à diffuser en même temps sur le net gratuitement. Pour un effet de notoriété plus fort. C'est pratiquement incompatible, vu de la chaîne qui a ses propres coûts et salariés.

    A savoir les Festivals en général ne programment pas ce qui est déjà diffusé sur le web...

    Tous les intervenants s'accordaient à dire que le modèle économique change à vitesse V, sans même que l'on ne puisse prédire les perspectives notamment des chaînes payantes, avec l'irruption de la VOD.

    Dans les discussions, une jeune étudiante en réalisation faisait part de son désarroi entre des études très chères et les perspectives gratuites du web qui ne font pas vivre leur homme ou leur femme. Ce au démarrage d'une carrière.

    La réponse de  Ulrich Wegenast : "Beaucoup de créateurs bossent sur le Web pour devenir anonymes, et de nombreux films qui ont du succès dans un festival n'en mifa,conférence,ulrich wegenast,laurent crouzeix,nicolas thepot,pascale faure,canal+,web,court-métrage,animationont pas forcément sur le Web. Certains festivals refusent aussi des films qui ont déjà été diffusés sur le Net. Les écoles devraient donner des cours de stratégie pour utiliser le Web d'une bonne façon. Elles devraient promouvoir le Web. Certaines écoles ont un département des licences permettant de vendre les programmes des étudiants à des télévisions, à des organisateurs de festivals ou à d'autres distributeurs. Je conseille de surveiller les contenus qui peuvent très vite être viralisés."

    La réalité du débat en fait est "Comment procéder pour construire un public à l'heure du web gratuit et tirer des revenus viables" Parceque personne ne vit de l'air du temps.

    A savoir, l'internet gratuit pose un immense problème à tous les éditeurs de contenu dont les éditeurs de presse et les journalistes.

    Pas seulement les réalisateurs de courts-métrages !

                                                                                   Sylvie Neidinger


     Intervenants

    • Pascale FAURE
      Pascale FAURE

      Responsable des programmes courts et création
      Programmes Courts/CANAL+

    • Nicolas THEPOT
      Nicolas THEPOT

      Réalisateur
      La Parisienne d'Images

    • Ulrich WEGENAST
      Ulrich WEGENAST

      Délégué général Programme
      Programme Film & Medienfestival GmbH/ITFS

      I
      • Laurent CROUZEIX
        Laurent CROUZEIX

        Délégué général
        Marché du film court Clermont-Ferrand/Clermont-Ferrand Short Film Market

       

             Blog Série N°6 Anim'Annecy 2014 sur #BlogNeidinger:

     1/10-Annecy Le festival 2014 s'affiche

      2/10 -Annecy 2014 Festival d'animation ouvert

     3/10- Fifa: le Brésil gagne...le Cristal du long métrage d'animation

      4/10- Impérial, vedette du film animé

      5/10-Cinéma d'animation. Derrière les écrans:  les métiers

     6/10-L'info sur l'infographie avec 3DVF

     7/10-Les "Progissiels 3D"

     8/10-Enregistrement des conférences CITIA: bon point !

    9/10-Scénaristes: écrire...pour qui?

    10/10- Le web dans la diffusion des courts-métrages d'animation

     

    crédits images/photos Neidinger

  • Archiver quoi ? Le court-métrage de Caroline Cuénod aux AEG

    En cette toute dernière limite de 2013, se pose pour chacun d'entre nous le problème du tri des documents. Qu'allons nous conserver de nos petites vies ou jeter?caroline cuénod,court-métrage,aeg,archives etat geneve

    Le document en question passant alors soit en statut de détritus soit d'élément valorisable. Cruel dilemme, destinée opposée.

    caroline cuénod,court-métrage,aeg,archives etat geneveLes Archives d'Etat  ont ce souci mais démultiplié  à millions.

    Une  réalisatrice suisse Caroline Cuénod, a posé son regard à la fois hyper  professionnel et sensible sur les Archives d'Etat de Genève.

    Le  documentaire, produit par les AEG  se nomme Pièce à rêverie & autres convictions (visionner)

      Née à Nyon en 1980, elle   semble fort à l'aise dans son sujet. La jeune cinéaste étant historienne de formation  avec sa licence en histoire sur  la justice pénale au 18ème siècle ( 2006)

    caroline cuénod,court-métrage,aeg,archives etat geneveJustice, procès: grande source des Archives.

    "Archive détruite= secret gardé...."

    Rêverie originale que cette approche d'une double spécialiste à la fois de la caméra et du document d'archive.

    Avec  une sensibilité de femme, scénarisée qui transforme  un objet visuel... en formidable "courte-fiction", originale.

    Sympathique voyage au coeur de la "mémoire collective"dont la réalisatrice souligne les enjeux : de la sélection, des méthodes de conservation, autour du fil conducteur d'une lettre de sa ...grand-mère malheureusement détruite!

    Mémoire institutionnelle de l'Etat  en mètres cubes distribuée autour de 5 bâtiments en ville. Sans compter les archives privées.
    Une guerre contre la moisissure,  la rouille de l'agrafe aussi !

     Ce  docu  est bien agréable, simple d'accès,  sans morgue intellectualiste déplacée. Pas ennuyeux comme pourtant de sujet (.....les archives !) ne  pourrait le supposer.

    Sur une musique originale de Gregorio Zénon.

    Bonne idée surtout de la part de ceux qui  ont donné carte blanche et financements à cette réalisatrice helvète!

    La suite: la construction d'un hôtel de Archives qui centralisera les tonnes de documents dispersés en ville??? Le documentaire évoque la nécessité d'un tel bâtiment unique.

    Caroline Cuénod l'affirme : "archives et déchets sont issus du même processus au cour duquel on sélectionne ce qu'il faut garder. Ils sont   deux cousins d 'une même histoire de  la mémoire et de l'identité." 

    Deux cousins qui n'ont pas du tout la même chance, tout de même !

                                                                                                                         Sylvie Neidinger

     

    Post-suite.

    *Je me souviens d'une discussion passionnante avec un archiviste d'un des 5 services genevois AEG sur les supports de conservation dont les normes peuvent évoluer et devenir obsolètes, rendant inutile tout  travail faramineux de passage à un autre support ( ex: vieilles cassettes vidéo ou CD rom qui vieillissent mal ou certains supports illisibles aujourd'hui)

    *Conserver les papiers tels quels semble plus facile.....

    *Aujourd'hui toutefois  la numérisation  semble enfin la bonne technologie. Des secteurs entiers sont en cours de numérisation:

    Retrait des registres de l'Eglise protestante de Genève pour numérisation et restauration, 2013-2015  en savoir plus...

    Numérisation du cadastre genevois, dit « Cadastre Dufour » (1843-1855) : retrait des registres en octobre 2013 en savoir plus...

    *Autre problématique sur la notion de conservation...Genève ville internationale possède des archives des institutions internationales devenues "locales" dès lors qu'elles... croisent la vie de la Ville, de l'Etat de Genève. Mais pas les archives de ces Institutions, évidement.

    Question:  ces institutions ( ONU, Croix-Rouge....) tiennent-elles bien leurs propres archives ? Dans le cas contraire, des pans entiers de la Genève internationale n'auront aucune visibilité dans le temps futur.

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