Rédigé par Eric Conan, dans Marianne, un excellent article qui résume parfaitement les responsabilités qu'il identifie comme "folles " de la Commission de Bruxelles. Il servira de base initiale à la présente réflexion sur le thème des populations roms.
Il nomme "POLITICIENS HORS SOL" ces supra politiques qui imposent des orientations sans grande préoccupation de leurs résultats sur le terrain.
Dont la commissaire Viviane Reding est un parfait exemple.
http://www.marianne.net/Valls-et-les-Roms-apres-la-gauche-folle-l-Europe-folle_a232528.html
Extrait Eric Conan: "La responsabilité de l’Union européenne dans la situation catastrophique des Roms est énorme. Si les occupations illégales de citoyens roumains et bulgares posent de plus en plus de problèmes dans la plupart des pays d’Europe de l’ouest, c’est avant tout le résultat d’une maladie bruxelloise bien connue : un fonctionnement juridique et abstrait qui pratique le déni des réalités aussi bien avant les prises de décisions qu’après, lors de leur application désastreuse. C’est la langue de Viviane Reding : un monde, imaginaire, en apesanteur fait de « droits », de « valeurs communes » et de « principes européens ». Elle laisse le concret aux Etats. Quelque chose ne tourne pas rond dans cette conception procédurale de la construction européenne – le primat donné aux principes sur l’efficacité politique – et la question des Roms en constitue un beau cas de figure."
Interviewée la commissaire Reding indique que l'Europe met de l'argent sur la table pour régler le problème d'intégration roms et s'offusque de ne pas voir de résultats !
1- L'argent européen vient des Etats membres.
2-Moult questions se posent sur l'intégration des roms. Le ministre de l'intérieur français, Manuel Valls a donné des indications en ce sens. Les roms des anciens pays de l'est souhaitent des.... immeubles complets et non des appartements. Pour pouvoir toujours vivre suivant un mode de vie de familles élargies comme ils l'entendent !
Les clans sont dirigés par des chefs qui peuvent s'avérer avoir des pratiques mafieuses voire esclavagistes (exemple réel attesté "clan des mendiants" issu de Barbulesti en activité sur le Grand Genève par exemple) Les clans sont spécialisés. Sur Annecy, c'est plutôt la récupération de métal.
Nota: ces populations sont majoritairement des sédentaires et non des nomades du voyage. En Roumanie, ils vivent dans des villages. Bien évidemment lorsqu'ils sont expulsés, ils "bougent" à leur corps défendant.
Au centre ville de Grenoble, les commerçants avaient émis des plaintes en 2012 car les prostituées roms entraient carrément dans les magasins pour proposer la botte à des hommes totalement interloqués. Démontrant au passage que ces nouvelles populations cassent les codes sociaux des pays d'accueil et se moquent bien de choquer ou non.
L'autre jour à Plainpalais, Genève un jeune couple rom certes en provocation a joué une scène obscène devant les trams. Puis a éclaté de rire bruyamment et hurlé. Une minute de folie devant quelques mères et leurs enfants au milieu de l'après-midi.
Autre extrait par Eric Conan "Nombreux furent ceux qui alertèrent en effet Bruxelles avant qu’il ne soit question d’intégrer la Roumanie et la Bulgarie. Depuis longtemps, le sort malheureux des Roms est essentiellement un problème roumain mais l’Europe n’a même pas cherché à faire de sa résolution une des conditions de l’adhésion de la Roumanie. Il y avait dans ce pays plusieurs millions de Roms maltraités et discriminés, véritables sous-citoyens dans ces contrées pauvres, et leur accorder la libre circulation ne pouvait que les pousser à fuir leur malheur et entraîner leurs déplacements, lesquels déboucheraient sur plus de problèmes que de solutions.
Depuis 2007 ces craintes sont confirmées. Bruxelles estime avoir la conscience tranquille en précisant que le Fonds social européen a mis à la disposition de la Roumanie près de 20 milliards d’euros de 2007 à 2013 pour « l’insertion des groupes vulnérables », mais ne se préoccupe pas de savoir que la Roumanie ne s’en sert pas ou mal, préfèrent se débarrasser des Roms en les poussant à aller voir ailleurs. Etrangement, le sort des Roms chez eux semble moins préoccuper Viviane Reding que le sort des Roms en France… "
L'argument développé dans Marianne est excellent: Bruxelles ne demande pas de compte aux pays d'origine mais bizarrement uniquement à ceux qui subissent !!!!!
Des sociologues viennent devant les caméras (comme hier vendredi 27 à C dans l'air Martin Olivera Anthropologue, membre de l'Observatoire européen Urba-Rom) évoquer les différentes vagues d'émigrations intra européennes.
Et de citer les.....Portugais, Espagnols, Italiens, Polonais !!!Comme exemple de celles qui ont aussi vécu dans conditions précaires au départ. Pour démontrer ensuite qu'elles se sont bien intégrées.
Or, comment oser une seule seconde comparer les immigrations de travail de célibataires au départ (années 30 pour les Italiens, années 60 pour les Portugais) de populations structurées à ces récents clans familiaux migrants et leurs bidonvilles à l'hygiène immonde, campements qui peuvent sentir le plastique brûlé des câbles volés et dans lequel les chefs mafieux peuvent faire la loi ?
Au même titre que les Italiens, Portugais ...les gens du voyage et les gitans venus d'Espagne du sud ouest de la France par exemple n'acceptent pas, à juste titre, d'être une seule seconde, d'être comparés aux populations roms. Les histoires, les vécus, les modes de vie diffèrent.
Anecdote réelle de l'été 2013. Un agriculteur de la Drôme me disait avoir embauché cet été de jeunes roms entre autre main d'oeuvre difficile à trouver pour récolter des abricots. Ils ont pu entrer dans un circuit de travail, bonne nouvelle pour ces jeunes. Et preuve que les généralisations sur "roms=voleurs"sont abusives.
Tout s'est bien passé. Ils étaient hyper gentils, cherchant eux, à mieux connaître les autres avec qui ils travaillaient et qui habituellement sont supposés les rejeter. Et vice versa.
Une seule chose. Le jour de la paie, des types sont arrivés pour récupérer et les jeunes....et leurs salaires.
Autre exemple cette semaine : des enfants "dressés" à voler.
Ce blog Neidinger avait déjà traité de l'esclavage subi chez les roms par les "chefs".
Ceux de Barbulesti agissant sur Genève/ Ambilly par exemple ont fait l'objet de débats animés à Genève entre pôles politiques différents.
Madame Reding, elle fait comment pour gérer ceci ? L'esclavage, c'est interdit !
Sylvie Neidinger