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  • Une affaire de..."corneculs", dit Castaner avec...élégance

    Si le ministre de l'intérieur Castaner  le dit... 

    Il affirme ce dimanche 10 février que "Les enregistrements d'Alexandre Benalla constituent « plus une affaire de corneculs qu’une affaire de James Bond »

    On valide à 100%. TOUS les protagonistes de cette affaire d'Etat  sont  bien des Corneculs. Ou Corne-culs. Les deux écritures se valent.

    Mais qui ne font rire personne contrairement à la définition hilare.

    Certainement pas rire la Justice ni la Commission du Sénat (excellent Philppe Bas)

    Ni ceux qui considèrent le dossier Benalla comme une affaire d'Etat autour de ce que le président Macron a choisi comme organisation personnelle de l'Elysée.

    "Cornes au cul, vive le Père Ubu ! "disait ...Jarry.

    Ubu Roi. Hubris, aussi...

                                                          Sylvie Neidinger

     

     C'est à la fois une affaire Cornecul ET James Bond, vu l'implication de A Benalla qui a bien évidemment menti devant le Sénat . Ce qui est illégal.
    Corne culs.GIF

     

     

    http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2019/02/09/rappel-quand-e-macron-demandait-de-l-indulgence-pour-a-benal-297226.html

     

    http://www.bvoltaire.fr/castaner-progresse-il-reconnait-enfin-lultra-gauche-dans-les-violences-et-du-cornecul-dans-laffaire-benalla/

     

    https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/benalla-2-2-millions-d-euros-pour-des-contrats-avec-un-oligarque-russe-proche-de-poutine-7796517123

  • Rappel: quand E Macron demandait de "l'indulgence" pour A Benalla...

    Le terme d'indulgence fait bondir. Il est historiquement très lourd.

    La querelle des Indulgences est à l'origine du schisme catholique/protestant.

    Un effacement du péché qui va prendre des proportions carrément commerciales ! Une monétarisation du pardon divin...Qui sera combattue.

    Relire les discours de Macron sur l'affaire Benalla ne manque pas d'intérêt.

    "L'indulgence est obtenue en contrepartie d'un acte de piété (pèlerinage, prière, mortification) effectué à cette fin dans un esprit de repentir — elle s'adresse à ceux qui sont vere penitentibus et confessis, selon la formule en usage à partir du XIIe siècle.

    Théoriquement, il n'existe pas de proportion entre la faute et cet acte de piété : l'indulgence est réputée être l'effet de la communion des saints. En pratique, il en va bien autrement, en partie sous l'influence des peuples germaniques, dont la législation est en fait un barème de réparations, et qui tarifient chaque faute. Les indulgences se calquent alors sur les pénitentiels, ces manuels venus d'Irlande qui fixent pour chaque type de faute tant de jours de mortification. Moins longue, l'indulgence tend à se substituer à la pénitence physique en particulier pour les mourants.

    Dès cette époque, on enregistre les premiers abus, principalement la simonie : les fidèles marchandent auprès du prêtre un acte de charité, souvent sonnant et trébuchant. Les conciles du Xe et du XIe siècle s'efforcent donc de limiter la part d'appréciation du prêtre en fixant des barèmes généraux"

    Le 24 juillet à la Maison de l'Amérique Latine,  Macron dans un discours violent alexandre #benalla,emmanuel #macron,philippe #bas,indulgence,indulgences,médiapart,contrescarpe,edwy #plenel,amin arfifustige la presse, se dit le "responsable qu'il faut aller chercher", dézingue les deux seuls députés LREM  qui se posent publiquement des questions saines sur l'affaire Benalla(Sonia Krimi, Paul Molac)

    Dès lors la demande du Président de la République du 6 novembre 2018 semble extravagante. (Marianne) :

    "Interviewé sur Europe 1 ce mardi 6 novembre, le Président est revenu sur l'affaire qui a empoisonné son été. Jugeant qu'il y a eu un "emballement" autour des faits, il a estimé qu'Alexandre Benalla ne méritait pas d'être "traité comme le plus grand criminel en liberté. "Vous en avez beaucoup parlé, il y a eu une excitation collective", juge le Président au micro de Nikos Aliagas. Reconnaissant qu'il a "eu confiance" en Alexandre Benalla et qu'il lui a "confié des responsabilités", Emmanuel Macron estime que ce "qu'[il] considère comme une faute" - les coups portés par Alexandre Benalla à un manifestant place de la Contrescarpe le 1er mai - n'est "pas acceptable". Et c'est à peu près tout."

    Macron parle d'excitation collective !

    Bon les excités collectifs que sont les médias dont #Médiapart ont enquêté.

    L'affaire #Benalla est excitante, effectivement, comme affaire d'Etat.

    Ce depuis l'origine...

    Edwy Plenel le 27 décembre dernier dit combien on doit s'interroger sur l'indulgence de E Macron pour A Benalla.

    En février les rebondissements du dossier atteignent Matignon !

    Dont la responsable de la sécurité démissionne.L'affaire  Benalla s'étend, comme un incendie.

    On ne sait toujours pas pourquoi cet individu a bénéficié d'une absolue mansuétude et indulgence de la part de Emmannuel Macron. Ni de sa   multiplicité de passeports diplomatiques.

    Sans indulgence pour l'actuel président de la république, beaucoup d'encre va encore couler sur cette affaire par le travail journalistique de professionnels aguerris ( Amin Arfi, Edwy Plenel).

    La commission macroniste de l'Assemblée Nationale avait enterré l'affaire.

    Le Sénat de Philppe Bas va produire ses conclusions fort attendues.

    Cette affaire a une odeur d'égout dira Guillaume Larrivée de LR.

     Sans indulgence pour l'actuel président de la république, beaucoup d'encre va encore couler sur cette affaire par le travail journalistique de professionnels avertis.

                                                                    Sylvie Neidinger

    Selon la journaliste Ariane Chemin, Macron s'est encanaillé avec Benalla qui connait de fait beaucoup de "secrets" de la république

    Selon Castaner, Benalla serait une affaire de  "corneculs". Le terme...convient !

    Emmanuel Macron estime que la presse s'est emballée avec excès au sujet de l'affaire Benalla.
    Emmanuel Macron estime que la presse s'est emballée avec excès au sujet de l'affaire Benalla. - Michel Euler/AP/SIPA capture Marianne 06/11/18
     
     
  • De l'eau dans le gaz à Genève

    Pétillante !  Reportage  sur Genève et l'eau. Pas celle du lac ni du jet.GV3.PNG

    Sur l'eau minérale gazeuse artificielle inventée au XVIIIème en Vieille Ville.

    gv 6.PNGL'historien des sciences René Sigist témoigne dans un documentaire format court (7 minutes) très synthétique, informatif, diffusé sur Arte (programme Invitation au voyage).

    Le doc est visible en replay disponible sur le long terme:

     https://www.arte.tv/fr/videos/087622-000-A/a-geneve-il-y-a-de-l-eau-dans-le-gaz/

    L'histoire de cette eau gazeuse artificielle est somme tout méconnue. Au coeur de l'invention, un certain Johann  Jakob Schweppe -venu de son Allemagne pour l'horlogerie- va se piquer de chimie, science fort à la mode en ce  milieu du  XVIIIème siècle. 

    Lire ici un Historique des recherches sur l'eau gazéifiée artificiellement  par des pharmaciens le plus souvent. (Logique !) Il évoque  la "Machine de Genève"également.

    schweppe.PNGA l'observation des eaux naturelles type eau de Seltz, il va réussir avec William Belcombe  et surtout avec le pharmacien d'origine hollandaise Henri-Albert Gosse  (qui  invente le procéd ) à gazéifier, récolter le gaz, résoudre les problèmes de  pression. La forme ovoîde du verre sera suggérée.

    Une véritable production (50 000 bouteilles par an) a lieu aux  bords de Rhône.

    L'individu va ensuite commercialiser son invention en Grande-Bretagne où ce n'est pas l'oxygène qui attire mais le sodium pour d'autres boissons. D'où le nom ...soda.

    Schweppe vendra sa start up en 1798 qui deviendra la firme Schweppes, forte de son fameux Indian Tonic que les soldats britanniques réclament au retour des Indes  pour couper leur gin ou...cognac. Ce qui éloigne le breuvage du ...médicament !

    A Genève place du Four de Bourg on peut commander en terrasse l'eau avec petites ou grosses bulles. Tout un art.

                                                             Sylvie Neidinger

     

     

     

    GV eau gaz 2.PNG

     crédit image capture docu Arte.

  • "Brexiteurs en enfer"(Tusk)...L Fox avait tiré le premier en parlant "d'obsessions théologiques" !...

    Il s'agit de rétablir les faits. Et ne pas oublier la petite phrase de Liam Fox sur les supposées "obsessions théologiques" de Bruxelles cet été....

    Donald Tusk, Président du Conseil européen s'en est pris mercredi 6 février aux partisans du Brexit qui selon lui n'ont pas prévu les conséquences de ce divorce, s'interrogeant sur la "place spéciale en enfer" qui leur serait réservée. Boutade assumée. Il en a ri.

    La phrase provoque l'ire outre manche. Le Royaume-Uni s'enflamme. Comme toujours avec deux camps. Ceux qui l'insultent et ceux qui le remercie de dire une vérité.

     La phrase exacte : "Je me demande à quoi cette place spéciale en enfer ressemble, pour ceux qui ont fait la promotion du Brexit sans même l'ébauche d'un plan pour le réaliser en toute sécurité", a lancé Donald Tusk après une rencontre à Bruxelles avec le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.

    Certes Tusk et les autres sont excédés de ce Brexit et surtout  des positions sinueuses de Theresa May et des brexiteurs. Excédés de ces  revirements brumeux d'un  Royaume-Uni qui cherchant le beurre et l'argent du beurre est en train de mettre  le feu à la ferme.

    Des économistes allemands suggèrent à Londres de ...renoncer à tout droit de douane.

    D'une part Le polonais Tusk assume et en rigole (la fatigue du brexit est évidente chez les 27. Alors, à la Commission...) 

    D'autre part, il faut rétablir les faits.

    Le 8 août 2018, Liam Fox fustige ce qu'il dit être l'intransigeance de Bruxelles juste parce que les 27 n'obéissent pas au diktat britannique:

    « Je pense que l’intransigeance de la Commission européenne nous pousse vers une sortie sans accord », a affirmé le ministre pro-Brexit dans un entretien au Sunday Times. Il reproche à Bruxelles de se retrancher derrière des « obsessions théologiques » plutôt que de soucier du « bien-être économique des Européens ». « Ainsi, il ne peut y avoir qu’une seule issue », a-t-il jugé.(euractiv)

    Les brexiteurs dont Liam Fox  tirent les salves agressives les premiers. Mais n'assument rien de leurs revirements et leurs désirs sans consistance juridique acceptable pour les 27. 

    Même pas les phrases prononcées. Même pas assumées. Comme tous ces revirements dans ce dossier.

    La théologie a bon dos !

                                                                    Sylvie Neidinger

     

    On peut même avancer que Donald Tusk -diplomate en chef, diplomate parmi les diplomates- a volontairement  évoqué l'enfer des brexiteurs car ces derniers sont totalement capables en cas de "no deal" de ne pas assumer et évidemment d'en faire porter le poids à la Commission, à l'#UE. 

  • Chlordécone..."déconne"

    On ne se laisse pas aller au mauvais jeu de mot sur " Macron déconne sur le chlordécone"?

    Oui, finalement car il appartient au vocabulaire du président.

    Oui car  le débat qu'il animait tout seul toujours en grande logorrhée le 1er février avec les maires outre-marins tient de sa caricature de monarque républicain en longs bavardages

    Il confisque les micros disent les observateurs.

     Chez ce président, l'écologie, l'écologie de discours  a bon dos:  quelle différence de traitement entre la problématique du diesel (taxable) et  celle du produit chimique type DTT usité outre-mer pour la culture des bananes,  pour les dommages duquel la population réclame des indemnisations, refusées par le pouvoir.

     Alors que les Antilles seraient empoisonnées pour sept siècles !

     Le scandale sanitaire ne sera pas indemnisé. Le problème tient surtout du double langage de l'Etat tout simplement parce que les indemnisations seraient importantes en période de caisses publiques vides.

    « A chaque fois que le lien peut être prouvé entre le chlordécone et une maladie, on indemnisera », assure l’Elysée, qui souligne toutefois que « les études scientifiques n’ont pas établi de lien direct » entre le produit et des pathologies.Le montant des indemnisations pourrait être colossal vu l’ampleur des dégâts causés par le pesticide en Guadeloupe et en Martinique – laquelle possède le record du monde de cancers de la prostate, avec 227,2 nouveaux cas pour 100 000 hommes chaque année. Mais les obstacles s’accumulent pour les malades. La proposition de loi portant sur la création d’un fonds d’indemnisation des victimes du chlordécone n’a même pas été discutée à l’Assemblée nationale, le 1er février, faute de temps. La création du fonds d’indemnisation des victimes des produits phytosanitaires, déjà adoptée par le Sénat en février 2018 et débattue juste avant, a quant à elle été, une fois de plus, reportée.( le Monde)

    Macron lors du débat du 1er février 2019  avec les ultra-marins va jusqu'à attaquer ad hominem agressivement un brave  professeur de médecine dans sa légitimité en ...niant  le caractère cancérigène du produit.

    Une habitude décidément que d'attaquer!

    Télérama :

    « Il ne faut pas dire que c’est cancérigène. » Emmanuel Macron parle du chlordécone. 

    C'est dit clairement et nettement.

    « Sinon, on alimente les peurs. » En attendant, le président alimente l’indignation des élus ultramarins, réunis vendredi dernier à l’Elysée pour un numéro spécial du Grand débat national retransmis en intégralité sur France Ô. Joël Beaugeande, maire de Capesterre-Belle-Eau, en Guadeloupe, intervient : « Le petit médecin de campagne que je suis vous affirme que de nombreux Guadeloupéens et Martiniquais sont malades de la chlordécone et meurent quotidiennement. »Le chlordécone, c’est cet insecticide proche du DDT dont la France a autorisé l’épandage dans les bananeraies jusqu’en 1993 alors que la plupart des pays l’avaient depuis longtemps banni, sa dangerosité ayant été prouvée dès les années 1970. Le sénateur Victorin Lurel prend à son tour la parole pour s’étonner : « Vous invalidez les résultats du professeur Blanchet, du CHU de Pointe-à-Pitre, et de Luc Multigner, de l’Inserm. » , Emmanuel Macron déduit : « Le malentendu vient de là. Vous faites référence à ce que le professeur du CHU a pu dire. C’est pas ce que j’appelle une étude scientifique dans une revue avec comité de lecture. C’est une déclaration. » Ça ne vaut rien. Et puis c’est qui, ce Blanchet ? « C’est une déclaration publique qui peut inquiéter, insiste le président, moi je n’en connais pas le statut. »De quel droit le chef du service oncologie du CHU d’un territoire dont la population compte sept fois plus d’occurrence de cancers de la prostate que la moyenne mondiale pourrait-il donner son avis sur le chlordécone ?

     Du tac au tac, les scientifiques répondent à Macron par communiqué

     Lire aussi la réponse dans la revue Outremer 360°

    Les professeurs Luc Multigner, directeur de recherches à l'INSERM et Pascal Blanchet, professeur à l'université des Antilles et chef du service urologie du CHU de Pointe-à-Pitre, ont tenu à répondre au président de la République. Emmanuel Macron avait affirmé qu'il "ne faut pas dire que c'est cancérigène".(France Info)


    Or, des publication scientifiques existent : journal of oncology

    Indignation générale. L'Elysée va jusqu'à  rétropédaler ! Avec une explication alambiquée qui plaide un supposé "malentendu " explications sémantiques à l’appui. « Le président n’a jamais dit que le chlordécone n’était pas cancérigène, a-t-il soutenu au Monde. Quand il dit : “Il ne faut pas dire que c’est cancérigène”, c’est une façon de dire : “On ne peut pas se contenter de dire que c’est cancérigène, il faut aussi agir.” 

    Du grand n'importe quoi !

    Maladroitement sans aucune logique sinon a tenter-encore!-  de dire que les gens n'ont pas compris le chef d'état alors que ses paroles étaient limpides et directement agressives... Une habitude décidément que de prendre les locuteurs pour des idiots. Qui ne comprennent pas la supposée pensée complexe. En réalité simpliste.

    ô théâtre. Mise en scène de Sa personnalité, débat privatisé avec des gens ..invités.

    Les antillais, guadeloupéens, écologistes et autres,  en résumé les français apprécieront !

    Vraiment, le chlordécone déconne....

     

                                                                  Sylvie Neidinger

                                                                                     

                                                            

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    crédit image capture site Ouest France cité